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Les systèmes fourragers des zones montagneuses: contraintes et intérêts des fabacées dans la fixation des sols et l'accroissement des ressources herbagères des petites exploitations

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par Slim Slim
Institut national agronomique de Tunisie - Docteur en sciences agronomiques 2012
  

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1.1.4. Activités agricoles

- Type d'activités

92% des agriculteurs enquêtés considèrent que l'agriculture est une pratique principale (Tableau 14).

Tableau 14. Répartition des enquêtés selon la place de l'agriculture parmi les activités de l'agriculteur

Activités Effectifs Pourcentages (%)

Principale 720 92,07

Secondaire 62 7,93

Total 782 100%

La pratique de la pluriactivité (7,93%), est principalement liée au travail extérieur des agriculteurs. Cette stratégie associe l'activité agricole avec d'autres sources de revenu. Selon Gibon (1998), chez les jeunes de moins de 35 ans, la pluriactivité est inexistante chez les célibataires. Elles devient systématique dès qu'ils sont mariés, ajoutant à cela la contribution de leurs enfants qui quittent l'exploitation et s'engagent dans d'autres professions pour assurer un revenu supplémentaire à la famille. L'agriculture est la principale activité de l'exploitant à Zaghouan (96,9%), puis à Beja (92,1%) et enfin à Siliana (87,4%).

- Surfaces agricoles exploitées

La surface agricole utile (SAU) représente 90% de la surface agricole totale. Alors que la surface irriguée est de l'ordre de 4,8% par rapport à la surface agricole utile.

Près de 64,6% de la surface agricole utile est reservée aux céréales, suivies des fourrages (18,4%). La surface cultivée en légumineuse ne dépasse pas les 5,3% (Figure 26).

Les exploitations enquêtés sont du type petites (64,34%) à moyennes (35,66%), présentant une SAU respectivement moins de 15ha et entre 15 à 30ha (Gibon, 1998).

Figure 26. Répartition des emblavures moyennes par exploitant des trois gouvernorats. SAT : Surface agricole totale ; SAU : Surface agricle utile ; I : surface irriguée ; C : céréaliculture ; F : Cultures fourragères ; CI : Cultures industrielles ; L : Cultures légumineuses ; CM : Cultures maraichères et AF : Arboriculture fruitière.

La SAU moyenne est de l'ordre de 22,9 ha/exploitant avec une prédominance des
cultures céréalières (14,8 ha/exploitant). Alors que, les fourrages sont de l'ordre de 4,2
revenu

ha/exploitant. Ce déséquilibre entre les diverses spéculations est principalement dû au

fixe qu'assure la vente des céréales chaque année. Selon Mignolet (2008), les surfaces en blé en France ont progressé de 50% en trente ans, alors que les prairies permanentes ont fortement régressé (- 25%). Dans le sud du bassin arachidier sénégala

is, la culture mécanisée a entraîné l'extension des superficies cultivées aboutissant à l'exploitation des terres marginales. Ainsi, avec la saturation de l'espace, la terre devient un facteur limitant. Elle se transmet de père en fils. Ceci traduit l'inégale répartition de la terre entre les exploitations (Morou et Rippstein, 2004).

Le croisement de la variable SAU par région a montré que le test de Khi-deux de Pearson (58,269a) est significatif au seuil de 5%, et on trouve la SAU dépasse les 10 hectares (en moyenne) beaucoup plus à Beja (91,7%), puis à Zaghouan (76,5%) et enfin à Siliana (63,6%).

La surface moyenne réservée à la céréaliculture, dépasse les 10 hectares beaucoup plus à Beja (88,1%), puis à Siliana (77,0%) et enfin à Zaghouan (38,5%).

- Topographie

La majorité des exploitations (34,27%) se trouvent en pente et 35,42% d'entre elles sont situées dans les plaines (Tableau 15).

Tableau 15. Statistiques sur la topographie des surfaces exploitées

Relief Effectif %

Pente 268 34,27

Plaine 277 35,42

Association 1 + 2 11 1,41

Bas fonds 226 28,90

Total 767 100%

Les exploitations présentant des terres accidentées se trouve beaucoup plus à Zaghouan (87,7%), puis à Siliana (65,1%) et enfin à Beja (60,5%).

- Nature du sol exploité

La texture des sols des exploitations enquêtées est fine (argileuse) dans 30,56% des cas. Cependant, 31,07% des sols se trouvent classés comme sableux (Figure 27). Les sols calcaires ne sont pas négligeables vu qu'ils représentent 26,73% de l'ensemble.

11,64%

26,73% 30,56% Argileux

Sableux Association 1 + 2

Calcaire

31,07%

Figure 27. Nature du sol des surfaces exploitées

Les caractéristiques topologiques et topographiques des parcelles de l'exploitation, comme l'éloignement, l'orientation ou la pente (Andrieu et al., 2004), ainsi que des types de végétation qui déterminent la valeur d'usage (Cruz et al., 2002) des cultures sont des

composantes fondamentales déterminant l'allocation des parcelles, en distinguant les cas une même parcelle est affectée ou non à plusieurs usages (Coléno et Duru, 2005).

L'analyse des déclarations des exploitants sur la nature du sol exploité par région a montré que le test Khi-deux de Pearson (60,252a) est significatif au seuil de 5%, et on trouve beaucoup plus des sols du type calcaire à Siliana (37,9%), puis à Beja (32,4%) et enfin à Zaghouan (9,6%).

- Elevage d'animaux

L'activité élevage est présente dans 75,83% des cas (Tableau 16). Les bovins sont les moins représentés (26,98%).

Tableau 16. Les espèces animales élevées dans les exploitations

Elevage Nombre %

Bovins 160 26,98

Ovins 209 35,24

Bovins + Ovins 9 1,52

Autres 215 36,26

Total 593 100,00%

La grande représentativité de l'élevage est expliquée par la spécificité bioclimatique et édaphique des régions enquêtées connues depuis longtemps par leur adaptation à cette spéculation agricole.

Les agriculteurs ajoutent à l'agriculture, l'élevage d'animaux, dans 82,3%, 79,2% et 65,6% des cas, respectivement à Zaghouan, puis à Siliana et enfin à Beja.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery