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Etude évaluative des forces et faiblesses du système national d'information sanitaire et son application en province. Cas de la province du Katanga

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par Steve MONGA MUTOMBO
Université de Lubumbashi - Licence en santé publique option gestion des institutions de santé 2010
  

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CONCLUSION

En définitive, nous disons qu'au cours de notre étude sur les forces et les faiblesses du Système National d'Information Sanitaire et son application en province, en occurrence la province du Katanga, nous avons découvert que des performances du SNIS existent et sont palpables du fait que le Système National d'Information Sanitaire facilite la circulation de l'information dans les différentes structures sanitaires de la province et du pays tout entier permettant ainsi de mieux connaitre l'état sanitaire du pays.

Après analyse des résultats de notre étude qui s'est étendue sur la province du Katanga et plus précisément le district sanitaire de Lubumbashi, nous avons pu constater que le taux de participation des structures des soins de deuxième et troisième échelon au Système National d'Information Sanitaire est élevé soit 100% (cfr. Tableau XII : La participation des structures des soins au SNIS). Et la participation des tous les districts de santé à l'information sanitaire est effective.

Les différents districts sanitaires de la province du Katanga savent ainsi faire l'état des lieux sanitaires des différentes zones de santé sous leur juridiction, connaitre les sites d'éclosion des maladies ainsi que l'état des besoins des différentes structures des soins sous leur juridiction pour une décision locale appropriée et en transmettre rapport à la Cellule Provinciale de la Santé qui décide au niveau provincial et transmet à son tour un rapport au niveau national. Le SNIS permet ainsi une notification plus rapide des cas des maladies à potentiel épidémique (épidémies, pandémies, etc.).

En ce qui concerne les faiblesses du SNIS, nous avons pu déceler les failles suivantes dans l'application du SNIS en province et plus particulièrement dans le district sanitaire de Lubumbashi:

· l'absence des ressources financières (cfr. Tableau IV.A). Nous avons observé que 2 bureaux centraux de zone de santé sur un total de 13, soit 15,4% des structures de liaison disent avoir les ressources financières nécessaires à la réussite du SNIS.

· Un manque très accentué de véhicule pour les descentes sur terrain en vue des missions de supervision et de contrôle et ce, à tous les niveaux en province.

· Le manque de motivation du personnel (absence d'une rémunération suffisante).

· La multiplicité des logiciels pour l'encodage des données récoltées dans les structures de soins.

· Un faible équipement, voir même un équipement inexistant dans les structures des soins et certains bureaux de liaison.

· Un problème de régularité d'envoie des rapports SNIS par les structures des soins et les districts de santé et, très souvent, un problème de retard dans le rapportage des cas.

· Une inadéquation de l'intégration du nouveau cadre normatif du SNIS vu le manque d'ordinateurs dans les structures des soins et les bureaux de liaison, etc.

· Une irrégularité de la transmission du feed-back ou retro information aux structures génératrices de l'information.

La liste que nous venons de donner n'est pas exhaustive, les faiblesses du SNIS dans son application en province sont multiples et nous pensons que des études futures sur le sujet sauront en dénombrer d'autres, entre autres celles de la participation des structures du premier échelon.

Pour palier à toutes ces faiblesses le gouvernement doit, dans un premier plan, allouer à la santé un budget conséquent qui équilibrerait la balance et qui rendrait au SNIS son efficacité.

SUGGESTIONS

A la suite de notre étude sur les forces et les faiblesses du Système National d'information Sanitaire et son application en province, nous tenons à suggérer aux différentes autorités les idées suivantes :

· aux autorités politiques et administratives, nous suggérons de mettre en Suvres des mesures nécessaires et suffisantes pour allouer tous les niveaux du Système National d'Information Sanitaire et au secteur de la santé les ressources financières et matérielles nécessaires pour assurer leurs missions respectives ;

· aux autorités sanitaires et responsables des structures des soins : de concevoir un plan d'action qui vise à améliorer la qualité et le rendement du secteur de la santé et de ses services annexes et ce, en tenant compte du SNIS ;

· aux partenaires du Ministère de la Santé publique d'allouer à ce secteur toutes les ressources dont les besoins se font ressentir et de mettre en pratique les décisions, résolutions et promesses qu'ils prennent avec le Ministère ;

· au personnel affecté au SNIS, de continuer à travailler avec ardeur car des jours meilleurs sont à venir.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci