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Carence d'eau potable dans la ville de Bukavu

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par BAGSON BALAGIZI JEAN PAUL
Institut supérieur de développement rural Bukavu (ISDR) - Gradué 2010
  

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SIGLES ET ABREVIATIONS

A.G : Assemblée Générale

CICR : Comité International de la Croix Rouge

CT : Chef des Travaux

C.à.d : C'est-à-dire

% : Pourcentage

CHAP : Chapitre

FC : Franc Congolais

ISDR : Institut Supérieur de Développement Rural

OMS: Organisation Mondiale de la Santé

US: Dollars américains

TDR: Technicien en Développement Rural

DRC: République Démocratique du Congo

PNUD: Programme des nations unies pour le développement

TFC: Travail de Fin de Cycle

PT: Prix Total

PU: Prix Total

0. INTRODUCTION GENERALE

0.1 PROBLEMETIQUE

L'eau c'est la chose la plus rependue et offerte au choix de l'individu. Aucune autre des décisions qui affectent les relations de l'homme avec son milieu naturel n'est aussi simple, répétée universelle et indépendante1(*).

Nul n'ignore en effet, que faute d'un approvisionnement en eau potable dans le milieu, la santé de la population, facteur clé pour le développement économique en est affectée.

En revanche pour les populations des villes du tiers monde à l'instar de celle de la ville de Bukavu, la problématique de manque d'eau potable est particulièrement aigue et constitue par surcroît une des causes du taux de mortalité élevé.

Cet aspect regrettable de chose est décrié par M.GENTILINE et B. DELFO en ces termes : «  deux tiers des habitants des pays en voie de développement soit plus d'un milliard d'hommes n'ont pas accès à l'eau potable.».2(*)

Le sommet de Dakar (1995) a fixé comme objectif pour 1995 d'augmenter l'accès à une eau potable et aux infrastructures d'assainissement de manière à réduire fossé entre la situation de 1990 et l'accès universel attendu pour l'an 2000.3(*)

En ce qui concerne les normes internationales, une eau d'alimentation doit être limpide, fraîche, exemptée des substances toxiques. Toute eau de consommation qu'elle soit traitée ou non, ne doit en aucun cas contenir des germes d'origine fécale. L'un des principes retenus par l'OMS est le suivant : « la qualité de l'eau potable ne doit jamais mettre en danger la santé des usagés ou consommateurs ».

Au niveau national, plus particulièrement au Sud Kivu, la problématique de manque d'eau potable reste un problème majeur dans le milieu, cependant, ces dernières décennies une carence en eau se fait remarquer dans le quartier Cimpunda surtout en saison sèche. Ceci se justifie par multiples raisons :

- en amont : c'est-à-dire dans les milieux ruraux Régideso Murhundu, les raisons sont d'ordre écologiques, la coupe abusive des arbres, détournement eaux au tour de la rivière murhundu, les feux de brousse pratiqué par les paysans.

- En aval c'est-à-dire dans la ville de Bukavu, construction anarchique, le vieillissement des tuyaux de la Régideso. Ce qui justifie le manque d'eau potable dans le quartier Cimpunda.

On constate que les sources ne sont pas captées avec un impact négatif sur la population, car on ne peut prétendre atteindre un développement dans un milieu où ses habitants ne consomment pas une eau potable. Dans le quartier Cimpunda, le problème d'eau potable se pose avec acuité parce que les filles, les mamans et les garçons font de longues distances pour s'approvisionner en eau potable.

On considère qu'une personne a accès facile à une eau de boisson dans 15 minutes au moins à une distance de moins de 100 mètres de logement ou encore, lorsqu'elle dispose de cette eau sur place même pour éviter tout désagrément en matière de santé toute société ou mieux tout Etat responsable, doit fournir de l'eau potable à ses habitants pour améliorer la santé de ceux-ci et contribuer au progrès socio sanitaire.

Face à cette situation, il se dégage en nous la question de savoir : ce qu'on peut faire pour remédier à ce problème qui est un obstacle à l'épanouissement socio sanitaire de la population du quartier Cimpunda.

* 1 G.F. WHITTE D.J. Bradley et A.V. WHITE, doawars et water: domestic water use in East Africa, Chicago, university presse

* 2 GENTILINE. M. et DELFO.B. médecine tropicale, Paris flammarion, 1986, p.446

* 3 UNICF, enquête nationale sur la situation des enfants et des femmes au zaïre en 1995, rapport annuel, Kinshasa, 1996, p.29

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