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Analyse des impacts économiques, sociologiques et écologiques de la chasse sportive dans la région du nord-Cameroun

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par Ngalié MAHA
Université de Liège - Master complémentaire en gestion des ressources animales et végétales en milieux tropicaux 2013
  

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IV.2. Impact écologique de la chasse sportive

Le tableau III montre les coûts d'abattage de quelques espèces. Les plus chères taxées sont les plus

demandées (lion, éléphant, éland de derby...). Bien que de plus en plus rares, celles-ci demeurent en tête de liste des demandes annuelles des guides de chasse et sont, dans la majeure partie des cas, attribuées dans le plan de tir annuel.

IV-2-1 Taux de réalisation de certaines espèces

Il s'agit du rapport entre le nombre d'animaux effectivement abattus à la fin de la saison cynégétique et le nombre prévu (également appelé « taux de prélèvement effectif »). Ainsi, nous avons comparé les (figure 6, tableau IV). Le quota d'abattage du Damalisque est atteint à 95%. L'Eléphant n'obtient que 47,25% de taux de réalisation contre 23,68% pour le Lion.

8 Terme crée par Ernest Hemingway et qui fait référence à cinq mammifères africains mis en relief par les autorités touristiques dans le cadre des safaris photographiques ou de chasse. Ce sont le lion, le léopard, l'éléphant d'Afrique, le rhinocéros noir et le buffle d'Afrique.

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Le tableau V propose des quotas d'exploitation théorique de différentes espèces. Quotas supposés garantir la pérennité des espèces en limitant le nombre d'animaux abattus.

IV-2-2- Cas du Lion

Les résultats d'inventaire dans la zone du PNB et ses ZICs (appelé complexe Bénoué) disponibles sont recensés dans le tableau VI (de 2002 à 2012). Cette évolution de la population des lions sur une dizaine d'années est illustrée dans la figure 5.

On note une nette baisse de l'effectif de Lions entre 2002 et 2004. De 2007 à 2011 l'effectif est en légère hausse mais peut s'expliquer par le passage des Lions des autres parcs et ZICs dans le complexe Bénoué. D'où la nécessité de mener un inventaire dans l'ensemble des aires protégées pour éviter des biais au niveau des décomptes.

En se basant sur la méthode d'estimation des quotas d'exploitation théorique des espèces animales pour la chasse sportive, et à partir des inventaires de Lions (tableau VI), nous avons calculé le taux de prélèvement adéquat pour le complexe de la Bénoué (tableau VIII). On sait le taux adéquat pour les Lions estimé à 8%. Pour cette espèce, nous notons que le nombre effectivement abattus (dans le cadre de la chasse sportive), est beaucoup plus bas que le quota estimé selon la méthode de Martin et Thomas (1991).

IV-2-3- Cas de l'Hippopotame

Le tableau IX nous montre qu'en 2012, le nombre d'Hippopotames réellement abattus est inférieur à celui autorisé par les plans de tir. Mais ce nombre est le double du quota théorique selon la méthode de Martin et Thomas (1991, bis). Les données d'inventaire sur l'espèce en 2012 et 2013 montrent une stabilisation de la population (tableau XIV).

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