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à‰pargne et bien être des ménages en RDC. Une analyse macro et microéconomique

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par Gloire Tristan MANSESA KIAKUMBA
Université de Kinshasa RDC - Diplôme d'études approfondies en économie 2013
  

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2.1.3. TAUX D'INVESTISSEMENT

L'environnement macroéconomique de la RDC est peu attractif à l'investissement, justifiant ainsi, la mauvaise performance de l'économie congolaise qui s'est traduite également par un taux d'investissement très faible et connaissant une évolution négative comme on peut le voir dans le graphique ci-dessous.

Pendant la période 1964-2005, le taux d'investissement privé a été en moyenne égal à 8% du PIB et celui d'investissement public a été seulement de 3.99% en moyenne avec un minimum respectif de 1.4% et 0.1% durant la période d'observation. Ces résultats ont été très mauvais puisque le minimum du taux d'investissement moyen requis pour réaliser une croissance économique robuste et durable est de 15% (Bitemo et Manika, 2006).

Le graphique ci-après montre comment a évolué le taux d'investissement privé.

Graphique 2.6. Taux d'investissement

Comme on peut le constater, le taux d'investissement privé est caractérisé par des fortes oscillations. La RDC a enregistré de taux d'investissement inférieur à 2%. Ce qui peut justifier les mauvaises politiques économiques menées par les autorités congolaises. Car le pays n'est pas doté d'infrastructures susceptibles d'attirer les investissements tant privé qu'étranger. Or nous savons que c'est celui-ci qui permet la production et cette production crée le revenu et donc finance l'épargne.

2.1.4. FACTEURS DE BONNE GOUVERNANCE

Il est vrai que l'augmentation des quantités du capital et du travail a un impact positif sur la croissance, mais faudra-t-il encore la rendre possible : c'est la thèse de l'économie institutionnelle.

Cette thèse suppose que les économies développées sont des économies qui disposent des institutions efficaces qui permettent la `bonne gouvernance' : droits individuels respectés, contrats sécurisés, administration efficace, institutions politiques démocratiques. Cette `bonne gouvernance' est présentée comme une solution permettant de générer la confiance nécessaire à la croissance économique (Meisel et Ould Aoudia, 2007).

Dans le cadre de ce travail, nous présentons respectivement les degrés de liberté d'entreprendre, d'investir, de financement et enfin le degré de liberté fiscale comme composantes d'une bonne gouvernance.

2.1.4.1. Degré de liberté d'entreprendre

Le degré de liberté d'entreprendre montre à quel niveau les investisseurs sont en mesure de créer une entreprise, d'obtenir des licences et à faire faillite ( http://www.heritage.org/index/download). Il est calculé sur base de dix facteurs regroupés en trois catégories, à savoir : création d'une entreprise, obtention d'une licence et fermeture d'une entreprise. Chacun d'eux traités et convertis à une échelle allant de 0 à 100.

Les procédures à effectuer pour commencer une affaire (Nombre, jours, coût et capital minimum) ; les procédures d'obtention d'une licence (Nombre, jours et coût). Enfin, les procédures pour fermer une affaire (jours, coût et taux de rétablissement). La formule suivante permet de calculer ce degré :

(2.1)Un degré proche de 100 signifie que la liberté pour les entreprises est grande : contraintes législatives ou réglementaires faibles pour démarrer une entreprise, pour obtenir des licences ou pour fermer l'entreprise.

Pour l'ensemble de la période 1995-2012, la RDC enregistre une moyenne annuelle de 47,4. Il s'avère que la liberté d'entreprendre en RDC n'est pas garantie à cause notamment des plusieurs contraintes qui prévalent sur cette économie. Parmi les contraintes nous pouvons citer l'imposition élevée des bénéfices. L'Etat prélève 35% des bénéfices des entreprises. Ce pourcentage est très énorme et décourage les entrepreneurs à entreprendre. C'est en 2000 qu'on enregistre le plus haut niveau du degré de liberté d'entreprendre, soit 55% mais cela est suivi d'une chute drastique. C'est en 2010 qu'on enregistre le plus bas niveau (33,5). Le changement enregistré entre la première et la dernière année est de 30%.

Graphique 2.7 : Evolution du degré de liberté d'entreprendre

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