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à‰pargne et bien être des ménages en RDC. Une analyse macro et microéconomique

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par Gloire Tristan MANSESA KIAKUMBA
Université de Kinshasa RDC - Diplôme d'études approfondies en économie 2013
  

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3.3.2.2.1. Mesure du bien-être

Certains économistes néoclassiques ont préconisé des critères pour déterminer si un changement introduit dans l'économie est socialement préférable à la situation du statuquo (Dzaka, 2009). Dans le cadre de ce travail, nous retenons la définition de Kaldor, Hicks et Scitovski.Pour Kaldor (1940), la situation A est socialement préférable à la situation B si ceux qui ont avantage à la situation A peuvent compenser financièrement les pertes de ceux qui ont avantage à la situation B.Pour Hicks (1939), la situation A est socialement préférable à la situation B, si ceux qui n'ont pas avantage à la situation A ne peuvent pas convaincre ceux qui y trouvent intérêt à renoncer au passage de B à A. Enfin, l'état A est meilleur à B, si ceux qui y gagnent peuvent convaincre les perdants d'accepter le changement et si en même temps, les perdants ne peuvent pas convaincre les gagnants à renoncer au changement (Scitovski, 1941).

La critique majeure à ces critères est qu'ils se limitent à comparer les satisfactions individuelles par la capacité relative à payer des divers individus, laquelle capacité dépend de la répartition existante des revenus.Le débat sur le bien-être est toujours vivace. Cette permanence du débat vient d'une caractéristique essentielle de la notion de bien-être : celui-ci est par essence relatif (Boidin, 2006). C'est donc un concept de nature intrinsèquement subjective, dans le sens où il appartient au sujet et à lui-seul de le définir et de l'apprécier (Thirion, 2008).

D'une manière générale, le bien-être peut être apprécié ou mesuré en termes d'utilité qui elle même est perçue comme étant un état mental tel que le bonheur, le plaisir ou la satisfaction du désir procuré à une personne (ménage) par la consommation ou la possession de biens et services. Dans le cadre de ce travail, nous allons utiliser le revenu des ménages pour mesurer le bien-être des ménages.

3.3.2.2.2. Présentation de la méthodologie

La méthode d'impact consiste à évaluer l'impact en comparant les résultats des participants à un contrefactuel. Cet impact représente précisément les changements opérés dans les conditions de vie des bénéficiaires tels que perçus au moment de l'évaluation (Fougère, 2010).

A. Notations et Hypothèses

L'accès au programme (i.e. au traitement) est représenté par une variable aléatoire T, qui vaut 1 si l'individu accède au programme, 0 sinon. L'efficacité du programme est mesurée par deux variables latentes de résultat, notées Y1et Y0 selon que l'individu reçoit le traitement (T=1) ou non (T=0)

Ces variables correspondent aux résultats potentiels du programme. Elles ne sont jamais simultanément observées pour un même individu. Pour un individu traité, Y1 est observée tandis que Y0 est inconnue. Dans ce cas, la variable Y0 correspond au résultat qui aurait été réalisé si l'individu n'avait pas été traité (contrefactuel). Pour un individu non traité, on observe au contraire Y0, tandis que Y1 est inconnue.

En combinant ces éléments, nous aurons :

Y: la valeur de Y pour les traités (ici les épargnants)

Y: la valeur de Y pour les non traités (les non épargnants).

L'impact est mesuré en faisant la différence entre YT et YC.

· Les effets moyens sont :

Pour les épargnants nous aurons : E(G/T=1) c'est-à-dire le revenu moyen au sein des épargnants ;

Pour les non épargnants l'effet moyen sera E(G/T=0).

Pour la population, nous aurons :

ATE12(*)=E(G/T=1).Pr(T=1)+E(G/T=0).Pr(T=0). (3.4)

Il sied de noter à ce niveau qu'aucun de ces effets ne peut-être directement calculés. Pour contourner le problème, on conditionne ces effets par les caractéristiques des individus.

Soit x : ensemble des caractéristiques des individus. Alors,

ATE(x)=E(G/x) (3.5)

TT(x)13(*)=E(G/x,T=1)(3.6)

TU(x)=E(G/x,T=0)14(*) (3.7)

On peut représenter les équations (3.6) et (3.7) par des équations de régression ci-après :

(3.8)

On suppose que x est exogène et est non corrélé avec le terme d'erreur.

* 12 Gain moyen du programme dans son ensemble

* 13 Gain moyen pour les traités (épargnants)

* 14 Gain pour les non traités (non épargnants)

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote