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Le transport maritime et le développement des infrastructures en Afrique

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par Prince EHOULA COSY
CNAM- Institut national du transport internationalet des ports  - Opérateur multimodal des transports 2013
  

Disponible en mode multipage

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SOMMAIRE

Introduction P1

I. Transport maritime P2

1. Le transport maritime en Afrique de l'ouest et du centre P4

2. Les organismes qui régissent le transport maritime P9

3. Conteneurisation P11

4. Massification P14

II. Développement des infrastructures portuaires africaines P16

1. Définition d'un port maritime P16

2. Les concessions portuaires P16

a) La concession du port de POINTE NOIRE P17

b) La concession du port d'ABIDJAN P20

3. Complémentarité entre ports P22

Le cas du port de Pointe-Noire et celui de MATADI P23

Conclusion .P25

Lexique .P26

Sigles et abréviations P27

Sources P27

Annexes ...P29

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ITIP 2013-2014

Introduction

La fin du XVème siècle a été une période de grandes découvertes dont celle du nouveau monde par CHRISTOPHE COLOMB en 1492, et celle des côtes ouest-africaines en 1482 par DIEGO CAM. Au XVIème siècle, le gros des échanges internationaux se faisait sur la mer Méditerranée entre l'Europe et les pays du Maghreb ; c'est donc sur cette zone géographique qu'était concentré le transport maritime.

Ces découvertes donnèrent naissance au trafic triangulaire entre l'Europe l'Amérique et l'Afrique, donc une grande fréquentation de ses côtes par les bateaux de négriers .Les progrès techniques ont aussi participé au développement du transport maritime avec l'invention de la machine à vapeur , qui a participé à la fabrication de bateaux plus rapides et plus efficaces .

De nos jours, avec la mondialisation et le principe du libre échange, le transport maritime occupe une place de choix dans les échanges internationaux .En effet, 90 % des marchandises sont transportées par voie maritime. Le transport maritime a enregistré une croissance de 10% par an jusqu'à l'année 2008, où il a connu la crise comme tous les autres secteurs. Sachant que la presque totalité des échanges internationaux est faite par voie maritime, le monde du transport maritime a été touché lors de la crise de 2008 dans laquelle nous sommes encore.

Cette crise a alors exigé des armateurs, qui sont les principaux acteurs du transport maritime, qu'ils s'adaptent à cette imprévu en mettant en place de nouvelles politiques commerciales consistant à rentabiliser au maximum leur flotte de navires. Cette rentabilité les a amenés à la construction de bateaux de plus en plus grands, qui, à leur tour, nécessitent des infrastructures d'autant plus importantes et une main d'oeuvre qualifiée pour l'utilisation des nouveaux outils tant sur terre que sur mer.

Ainsi, nous parlerons du développement des infrastructures dans le transport maritime en Afrique de l'ouest et du centre en insistant sur les ports d'Abidjan en Côte d'ivoire et le port de Pointe-Noire au Congo, qui sont parmi les plus importants du littoral ouest-africain .Nous verrons aussi ce qui a été fait comme progrès au niveau de l'administration et des infrastructures portuaires ,pour pouvoir mesurer l'influence que les armateurs peuvent avoir sur les ports et le transport maritime.

Transport maritime, et développement des infrastructures portuaire en Afrique de l'ouest et du centre.

I. Transport maritime

Le transport maritime est un pilier du commerce international et l'un des principaux moteurs de la mondialisation .Quelques 80% des échanges mondiaux en volume et plus de 75% en valeur sont transportés par mer et manutentionnés dans les ports. Le transport maritime africain représente 3% des volumes mondiaux de marchandises transportés par voie maritime.

Le monde du transport maritime a subi la crise à un moment où il ne s'y attendait pas. En effet, la crise est survenue au moment où la majorité des armateurs étaient en attente de livraison, ou venaient de passer une commande.

Subissant la crise, les principaux acteurs du transport maritime que sont les armateurs ont mis en place de nouvelles politiques commerciales afin de s'adapter au nouvel espace mondialisé.

En effet, les zones économiques mondiales ne sont plus seulement celles de la triade mais maintenant celles d'un archipel composé de pays émergents avec quelques regroupements de pays comme les 4 dragons et les bébés tigres. Pour certains, cela est le résultat de l'OMC qui a joué un rôle dans la diminution des taux de douane et mis en place des mesures anti-dumping.

De la triade :

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Anciens pôles économique

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A l'archipel :

Nouveaux pôles économique

Le transport maritime mondial a dû s'adapter aux échanges mondiaux et chercher la marchandise où elle est produite maintenant, c'est-à-dire dans le Pacifique du côté de la Chine, l'Indonésie, le Bangladesh...,et sur le littoral sud-américain, c'est-à-dire au Brésil, pour la livrer dans les grands marchés de consommation que sont l'Amérique du nord et l' Europe suivies de l'Afrique qui est un marché en devenir.

A côté de cela, l'Afrique de l'ouest et l'Afrique centrale, qui ont maintenu une croissance moyenne d'environ 5% depuis quelques années, ont vu la fréquentation de porte-conteneurs en provenance des BRIICS augmenter. Cette augmentation s'explique par l'émergence d'une classe moyenne dans ces pays, et par le besoin de l'Afrique en produits manufacturés, consécutif au développement de la sous- région.

Malgré le fait que l'Afrique soit restée en marge du développement en général et de celui du transport maritime en particulier, il y a une multitude de choses qui sont en train d'être faites sur le continent.

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Transport maritime, et développement des infrastructures portuaire en Afrique de l'ouest et du centre.

1. Le transport maritime en Afrique de l'ouest et du centre.

Le continent africain comprend 38 états côtiers ou insulaires, dans lesquels des installations portuaires peuvent gérer des conteneurs et diverses marchandises. Pourtant ces ports gèrent seulement 6% du transport maritime de cargo et près de 3% du trafic maritime en conteneur.

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ITIP 2013-2014

Ce faible pourcentage du trafic maritime en Afrique peut s'expliquer par le fait que l'Afrique ne soit pas assez intégrée dans le système monde. L `Afrique ne présente au niveau de ses échanges internationaux en grande partie que des produits pétroliers, des produits agricoles et quelques produits manufacturés.

Tableau représentant les exportations africaines (source : www.poldev.revue.org)

L'Afrique pour diverses raisons, notamment économiques, n'est pas restée en marge de ce qui se faisait dans le monde. Depuis les années 2000, on constate une réelle volonté africaine de vouloir développer son domaine maritime.

En effet, le début du 21ème siècle annonce une évolution prometteuse pour le développement du transport maritime en Afrique, avec un ensemble de grands chantiers portuaires le long de la côte ouest-africaine, financés par les Etats d'une part et par les armateurs d'autre part.

L'Afrique a enregistré une croissance moyenne de 5% ces dernières années, cela s'est fait sentir dans les échanges par voie maritime. Les armateurs opérant dans le conteneur dans cette région ont réorganisé les lignes maritimes qui accostaient sur le littoral africain afin de répondre à la croissance des échanges internationaux.

. « Afin de soutenir la croissance du marché africain et d'accompagner le développement de CMA CGM, nous avons décidé de rationaliser nos services Europe - Afrique. Nous sommes heureux de déployer 5 services qui permettent au Groupe de maintenir sa position de leader sur ce marché. La connectivité sans faille de notre port de transbordement de Tanger permettra au Groupe de relier le monde à l'Afrique. En atteignant le coeur de l'Afrique avec des solutions intermodales dans les pays enclavés, nous sommes fiers de pouvoir servir nos clients à leur porte »,

explique Mathieu Friedberg, Directeur Central des lignes Afrique DELMAS et CMA CGM.

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Transport maritime, et développement des infrastructures portuaire en Afrique de l'ouest et du centre.

Le groupe indique que Tanger (Maroc) restera un important port de transbordement avec une connexion transparente et efficace vers les services long-courriers de CMA CGM en provenance d'Asie, du Moyen-Orient et d'Amérique du Nord.

En tout, trois des cinq services de CMA CGM vers l'Afrique de l'ouest dont la ligne qu'il dénomme « pc sud » en ce qui concerne le port de Pointe Noire et celle de « nominé pc Weekly » pour ce qui concerne le port d'Abidjan.

- Le PC Weekly, qui desservira le Royaume-Uni et le Nigeria dans sa nouvelle

rotation, sera exploité avec sept navires d'une capacité de 3500 EVP (Equivalent Vingt Pieds, taille standard du conteneur). Ce service direct et hebdomadaire depuis l'Europe du Nord et Tanger vers l'Afrique de l'Ouest, verra sa nouvelle rotation commencer le 13 décembre, à Dunkerque, avec le porte-conteneurs Violet. La rotation sera la suivante: Dunkerque (ven/ven.) - Anvers (sam/dim) - Tilbury (mar/mar) - Le Havre (mer/jeu) - Montoir (ven/sam) - Tanger SB (mar/mer) - Dakar (lun/mar) - Abidjan SB (sam/dim) - Lome (ven/sam) - Tin Can Lagos (jeu/dim) - Abidjan NB (mar/mer) - Dakar (lun/mar) - Tanger NB (dim/lun) - Dunkerque.

Source : www.delmas.com

- Le PC Sud, un service direct et hebdomadaire depuis l'Europe du Nord et

Tanger vers l'Afrique de l'Ouest, reste inchangé et exploite 5 navires de 2 000 EVP. Sa rotation comprend Tanger (ven) - Pointe Noire (mer) - Port Gentil (ven) - Libreville (lun) - Tanger.

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Source : www.delmas.com

La région ouest africaine avec les aménagements mis en place par les armateurs voit le trafic dans ses ports s'accroître. Le trafic conteneurisé de certains ports vont tripler en dix ans, comme le prévoient les statistiques .Le Port Autonome de Pointe-Noire serait l'un de ceux-là.

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Top 10 des ports d'Afrique-Prévision 2013

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Transport maritime, et développement des infrastructures portuaire en Afrique de l'ouest et du centre.

A côté de ces points positifs se pose le problème de la piraterie qui sévit non seulement du côté de la corne de l'Afrique au large de la Somalie, mais aussi au large des côtes béninoises où l'on a recensé 12 cas de piraterie au premier trimestre de 2011 tandis qu'aucune opération du genre n'avait été enregistrée auparavant.

Source : www.diplomatie.gouv.fr

Zone de piraterie

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2. Les organismes qui régissent le transport maritime

Nous avons décidé d'aborder ce sous-titre pour montrer que les progrès enregistrés dans le domaine du transport maritime et tous les contentieux qui yen découlent sont soumis à des règles.

On ne pouvait parler des organes qui régissent le transport maritime sans évoquer le droit maritime qui est, au sens large, l'ensemble des règles juridiques relatives à la navigation qui se fait sur mer.

C'est après la première guerre mondiale que les grandes puissances, autour de l'ONU, s'accordent à élaborer un droit maritime plus cohérent et couvrant toutes les mers du globe. Il régit plus ou moins complètement le transport maritime (de marchandises et de personnes), le travail des équipages et des dockers, la sécurité maritime, la prévention, la lutte contre la pollution marine, l'indemnisation des victimes de catastrophes maritimes. Il a une influence sur le droit du littoral et de l'exploitation des océans (pêcheries et autres ressources halieutiques), ressources (minérales, pétrolières, tourisme). Il interfère avec la gestion portuaire et le droit militaire.

Pour la gestion des contentieux relatifs au transport maritime, il existe un tribunal qui est le tribunal international du droit de la mer.

Le Tribunal international du droit de la mer est un organe judiciaire indépendant créé par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, pour connaître les différends auxquels pourraient donner lieu l'interprétation et l'application de la Convention. Le Tribunal est composé de 21 membres indépendants, élus parmi les personnes jouissant de la plus haute réputation d'impartialité et d'intégrité et possédant une compétence notoire dans le domaine du droit de la mer.

Comme organismes régissant le transport maritime nous pouvons aussi citer certains organismes spécialisés faisant partie de l'ONU et ayant des impacts sur le transport maritime.

Nous évoquerons entre autres l'OMI, l'OMAOC et l'AGPAOC sans oublier le CNUCED, la CMI, l'OMC, et de l'OIT, parmi tant d'autres.

O.M.I : Créée en 1948 sous le nom d'Organisation maritime consultative intergouvernementale (OMCI/IMCO), l'Organisation Maritime Internationale est une institution spécialisée des Nations Unies. En 2011, elle compte 170 États membres et 3 membres associés. Son siège se situe à Londres.

Elle a pour fonction de mettre en place une collaboration entre états membres dans le domaine du transport maritime, la prévention du milieu marin par les navires et les installations portuaires .

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Transport maritime, et développement des infrastructures portuaire en Afrique de l'ouest et du centre.

C'est l'OMI qui est à l'origine, via son comité sécurité, de la mise en place du code ISPS.

O.M.A.O.C : anciennement appelée CEMAOC, l' OMAOC (Organisme Maritime de l'Afrique de l'Ouest et du Centre) a été créé le 7 mai 1975 à Abidjan ; il compte 25 pays dont 5 sans littoral .Elle est une institution intergouvernementale de coopération dans le domaine de la marine marchande, de l'industrie portuaire, de la sécurité et sûreté maritime, du transport en transit en provenance ou à destination des pays membres sans littoral, de la protection de l'environnement marin ainsi que la mise en oeuvre des conventions internationales pertinentes.

Il comprend un organisme spécialisé dans la gestion des ports qui est l'AGPAOC (Association de Gestion des Ports de l'Afrique de l'Ouest et du Centre), qui, elle, comprend 35 membres, dont 22 sont des membres réguliers, 10 membres associés et 2 membres observateurs dont la France représentée par le Grand Port Maritime du Havre (GPMH).

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3. La conteneurisation.

Dans le domaine du transport, un conteneur est un caisson métallique en forme de parallélépipède, conçu pour le transport de marchandises par différents modes de transport.

La référence statistique reste le 20', le EVP (équivalent vingt pieds) ou plus fréquemment, le TEU (Twenty feet equivalent unit) avec les conversions suivantes :

? 1 conteneur 10'= 0,5TEU ? 1 conteneur 20'= 1 TEU ? 1 conteneur 30'=1,5 TEU ? 1 conteneur 40'=2 TEU

source :<< www.ma-maison-container .fr>>.

Taille standard des conteneurs

Le terme « conteneurisation » désigne le fait de transporter de la marchandise par conteneur .Le véritable démarrage de la conteneurisation intervient dans les années 1960 avec la standardisation. Les premiers standards ont été développés par l'ASA (American National Standards Institute) l'agence américaine de standardisation puis par l'ISO ; ainsi les mesures ont toujours été fixées en pieds.

La conteneurisation participe à l'évolution du transport maritime et à l'augmentation du commerce mondial puis qu'elle rend plus facile le transport des marchandises en permettant des transports de petites quantités à moindre coût.

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Transport maritime, et développement des infrastructures portuaire en Afrique de l'ouest et du centre.

Cette conteneurisation a entraîné la construction de nouveaux types de bateaux spécifiques que sont les porte- conteneurs. Notons qu'avec les conteneurs, tous types de marchandises ou presque peuvent être transportés ; cette polyvalence a fait des porte-conteneurs le type de navires le plus utilisé pour le transport de marchandises.

La conteneurisation progresse rapidement en Afrique, au rythme de plus de 10 % par an. Au cours des dernières années, le trafic conteneurisé de l'Afrique de l'Ouest et du centre a même évolué plus rapidement comparé au reste du monde. En 2005, le trafic conteneurisé de l'Afrique de l'ouest et du centre représentait 0,6% du trafic conteneurisé dans le monde. La part de l'Afrique dans ce trafic est passée de 0,6% à 0,85% au cours des 10 dernières années.

Accéléré par la crise mondiale, le basculement vers l'Asie concerne également l'Afrique. Depuis 2005, ses échanges avec l'Asie (du Japon à l'Inde) dépassent ses échanges avec l'Europe.

La conquête du transport maritime par les pays d'Extrême-Orient se ressent même au niveau des chantiers navals qui, à eux tous, construisent 80% des navires de nos jours.

L'afflux de marchandises en provenance d'Asie accélère la conteneurisation du transport maritime des pays de la côte ouest africaine. Les ports d'Afrique de l'Ouest échangent plus de « boîtes » avec l'Asie qu'avec l'Europe, comme l'illustre les documents suivants.

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Echanges commerciaux par conteneur.

Le basculement des échanges vers l'Asie, qui traduit l'insertion de l'Afrique dans la mondialisation, oblige les ports africains à s'équiper et à améliorer leurs performances afin répondre a la demande croissante de la sous région à la démographie croissante.

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Transport maritime, et développement des infrastructures portuaire en Afrique de l'ouest et du centre.

4. La massification

La massification est le fait de rassembler autour d'une même unité de transport des marchandises destinées à être livrées à des endroits différents.

Dans les années 2000, les armateurs prenaient possession des navires de 6500 EVP. Afin de répondre à la croissance des économies mondiales et des échanges internationaux par voie maritime, les armateurs ont fait construire de plus grands porte-conteneurs, qui ont une capacité de 18 000 EVP pour les plus grands de nos jours. Seul le port de Tanger peut recevoir des bateaux de cette taille ; les ports de la zone géographique que nous étudions reçoivent au maximum les 12000 EVP.

La croissance des échanges dans le monde a été facilitée par les possibilités de massification offertes par le transport maritime. C'est un moyen de transport adapté aux matières pondéreuses transportées sur de longues distances par de gros navires.

Les armateurs principaux auteurs de la massification en sont même arrivés à détruire les vieilles unités de leur flotte .Cette destruction été faite, afin de mettre en circulation les nouveaux porte-conteneurs de plus grande capacité. Les compagnies maritimes recherchent les économies d'échelle, ce qui explique l'augmentation constante de la capacité des navires. Cette tendance à privilégier les porte-conteneurs de gros tonnages, existe depuis plusieurs décennies.

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Outre les aménagements au niveau des infrastructures portuaires, les armateurs ont dû accompagner leur politique de massification par de nouvelles lignes.

CMA-CGM occupe la troisième place des armateurs mondiaux en conteneurs après APM-Maersk, et MSC.CMA-CGM, leader en Afrique subsaharienne, oriente sa politique de massification dans l'utilisation de certains ports africains comme « port hub » dits ports principaux, qui, à leur tour, grâce au feedering assureront la desserte d'autres ports la sous région dits ports secondaires.

Notons qu'en Europe, comme partout dans le monde, les armateurs procèdent ainsi, et cela entraîne une compétitivité positive entre les ports des Etats de la sous région.

En effet, tout port qui prétend se développer doit avoir pour vocation devenir un hub.

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Transport maritime, et développement des infrastructures portuaire en Afrique de l'ouest et du centre.

I. Le développement des infrastructures portuaires africaines

1. Définition d'un port maritime

Un port est une infrastructure construite par l'homme, située sur le littoral maritime, sur les berges d'un lac ou sur un cours d'eau, et destinée à accueillir des bateaux et navires.

En fonction du site, on distingue habituellement deux grandes catégories de ports maritimes : les ports de rades comme le port de Pointe-Noire et celui de Dakar et les ports d'estuaires comme le port de Douala et celui de Libreville.

2. LES CONCESSION PORTUAIRES COMME MODE DE DEVELOPPEMENT

DES PORTS

Une concession est un contrat entre l'administration publique et une personne privée par lequel la première autorise la seconde, moyennant une rémunération, à occuper un domaine public ou à effectuer un ouvrage.

Les modèles de gestion portuaire communément adoptés sont au nombre de trois:

1-) le modèle concession de la gestion, dans lequel le secteur public confie l'entière gestion du port au secteur privé.

2-) le modèle port de service public, où l'autorité portuaire assure elle-même la gestion, la manutention du fret et les autres fonctions de première ligne au moyen d'une administration centralisée, la participation du secteur privé demeurant circonscrite aux services secondaires.

3-) le modèle port propriétaire, selon lequel le secteur public se retire des opérations de première ligne de gestion du fret, concédant ces dernières au secteur privé tandis que l'autorité portuaire, fonctionnant comme une corporation autonome, se concentre sur la gestion du foncier, le contrôle de la navigation et la planification. Dans un modèle intermédiaire assez répandu dans les pays francophones, l'autorité portuaire loue des entrepôts et des espaces de stockage aux sociétés de manutention privées agréées, qui traitent avec les armateurs pour leur fournir l'équipement de manutention, embaucher la main d'oeuvre occasionnelle, servir les navires lors de leurs escales.

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a) L'exemple du port de Pointe-Noire.

Source : Google image

Le port de Pointe-Noire, est situé, comme son nom l'indique, dans la ville de Pointe-Noire qui est la capitale économique du Congo. Le Port de Pointe-Noire, dont la pose de la première pierre a eu lieu le 11 juillet 1934, au lendemain de l'inauguration officielle du Chemin de Fer Congo-Océan (CFCO), a été mis en service le 1er avril 1939. Pointe Noire est relié à la capitale Brazzaville par route et par voie ferrée de 515 km (CFCO).

Le port de Pointe-Noire est situé sur la côte occidentale d'Afrique à 4°47' de latitude Sud et 11°50' de longitude Est, à 150 km au Nord de l'embouchure du Congo.

C'est un port extérieur, gagné sur la mer et construit au Sud de la baie du cap naturel de Pointe-Noire, qui est renforcé et prolongé par une digue artificielle. Il est le seul port maritime du pays. Il a été construit pour servir de terminal maritime au chemin de fer qui relie le fleuve Congo à l'océan Atlantique. Il est aussi un maillon important du système multimodal de transports comprenant des voies maritimes, ferroviaires, fluviales et routières qui forment une chaîne vitale pour les économies des pays de la sous région d'Afrique centrale.

Il s'ouvre sur un vaste hinterland de 4 millions de km2, peuplé d'environ 70 millions d'habitants. Cet hinterland est constitué du Tchad, de la République Démocratique du Congo, de la République Centrafricaine, du Cabinda et des pays des grands lacs (Rwanda , Burundi, Tanzanie). 75 % des marchandises déchargées au port de Pointe-Noire sont en effet destinées aux ports voisins de l'Angola, de la République démocratique du Congo et du Gabon.

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Transport maritime, et développement des infrastructures portuaire en Afrique de l'ouest et du centre.

Bolloré Africa Logistics a remporté en 2009, dans le cadre d'un partenariat public-privé, la concession du terminal à conteneurs du port de Pointe-Noire pour une durée de 27 ans. Bolloré Africa Logistics a lancé de nombreux travaux de modernisation et d'extension de Congo Terminal. Pour accompagner le développement du terminal à conteneurs, plus de 350 emplois ont été créés.

Les travaux menés par Bolloré Africa Logistics permettent à Congo Terminal de devenir une véritable plateforme de transbordement de l'Afrique Centrale et la porte d'entrée du bassin du Congo.

Caractéristiques techniques de Congo Terminal

+ Longueur des quais existants : 530 m

+ Extension en cours de 270 m

+ Tirant d'eau : - 15 m

+ Parc à conteneurs : plus de 17 hectares

+ Equipements :

o Portiques de quai : 2

o Grues mobiles : 3

o RTG (portiques de parc) : 2

o Reachstackers : 26

+ Volume annuel : 510 000 Teu's

+ 500 espaces dédiés aux conteneurs réfrigérés + Système d'exploitation du terminal : Oscar

Informations service

+ Opérations de chargement et déchargement en continu :24 h/24, 365 jours par an

+ Accostage: 24 h/24, 7 j/7

Zoom sur le port de Pointe-Noire

+ Tirant d'eau maximal : 12 m, en cours d'approfondissement à 15m

+ Longueur de quai General cargo : 1 300 m

+ Installations pour ravitaillement, service de traitement des eaux usagées des navires.

Les résultats d'exploitation du PAPN font apparaître que « le trafic du port a atteint 7,652 millions de tonnes en 2012 contre 6, 889 millions de tonnes en 2011, soit une hausse de 11,07 % ». Le trafic conteneur a crû de 14,96 % pour avoir enregistré 509.037 EVP en 2012, contre 442.802 EVP en 2011 (cf. tableau ci-dessous).

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ITIP 2013-2014

Evolution du trafic conteneurs du port de Pointe Noire 2002-2011(en EVP)

Source : http://www.papn-cg.org/exploitation-portuaire/statistiques.html

Les techniques intégrées au développement de Congo Terminal, ainsi que le futur guichet unique maritime (Gumar), qui permettra de simplifier les formalités administratives et de réduire le délai de passage des marchandises, rendront le port de Pointe-Noire beaucoup plus compétitif en matière de coûts de transport, de traçabilité des conteneurs, de rapidité dans la manutention...

L'objectif est d'offrir la même qualité de service que les ports européens, américains ou asiatiques, notamment en termes d'intermodalité. En espérant que la route vers Brazzaville, actuellement en construction, et le Chemin de fer Congo-Océan jouent bien leur rôle d'appui.

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Transport maritime, et développement des infrastructures portuaire en Afrique de l'ouest et du centre.

b) L'exemple du port d'Abidjan

Le port d'Abidjan est situé, comme son nom l'indique, à Abidjan qui est la capitale économique de la Côte d'Ivoire, dont la capitale administrative et politique est Yamoussoukro. Abidjan est également la deuxième plus grande ville francophone ouest africaine. Elle compte, selon les autorités du pays, en 2011, 6 783 906 habitants pour l'agglomération, et 4 351 086 habitants pour la ville, soit 20 % de la population totale du pays.

Le port d'Abidjan est situé sur les côtes de Treichville (Abidjan sud) 5°17' Nord 4°0144 ouest. Il est le plus important port d'Afrique de l'Ouest et le deuxième de toute l'Afrique après celui de Durban, devant le Port de Lagos et le Port autonome de Dakar. Le port déclaré sûr et conforme au code ISPS, possède des équipements modernes.

Un port en transbordement et à conteneurs.

Grâce au canal de Vridi d'une profondeur de 15 mètres de profondeur et à son dynamisme, le port d'Abidjan représente aujourd'hui 90% des échanges extérieurs de la Côte d'Ivoire, 70 % des activités industrielles du pays, plus de 85% des recettes douanières qui constituent plus de 60% du budget général de l'Etat et plus de 40 000 emplois directs et indirects.65 % des unités industrielles du pays exercent sur le port, représentant un effectif de 50 000 personnes sur le site.70 % du PIB ivoirien passe par le port. Ici transitent 70 % des échanges extérieurs des pays de l'hinterland (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad, Guinée, Conakry...).

Pour la région, c'est un véritable outil de coopération et d'intégration.

Bolloré Africa Logistics a obtenu en 2004 la concession du terminal à conteneurs du port d'Abidjan pour une durée de 15 ans.

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ITIP 2013-2014

Caractéristiques techniques d'Abidjan terminal

+ Longueur totale des quais : 1000 m + Tirant d'eau : - 12,5 m

+ Parc à conteneurs : 30 hectares + Equipements :

o Portiques de quai : 6

o Grues mobiles : 3

o RTG (Portiques de parc) : 16

o Reachstackers : 12

+ Capacité de stockage de conteneurs pleins : 20 000 Teu's

+ Volume annuel : 610 000 Teu's

+ Système d'exploitation du terminal : Oscar

+ Certifications : Qualité - ISO 9001, Environnement - ISO 14001, Santé et

Sécurité - OHSAS 18001

Informations service

+ Opérations de chargement et déchargement en continu :24 h/24, 365 jours par

an

+ Accostage : 24 h/24, 7 j/7

+ Zoom sur le port d'Abidjan

+ Longueur de quai General cargo : 3 821 m

+ Tirant d'eau maximum : 11,5 m

+ Installations pour ravitaillement, service de traitement des eaux usagées des

navires, chantier naval

Opérations avec des ports secs au Mali et au Burkina Faso

Bolloré Africa Logistics opère trois ports secs à Bamako et un à Kayes, au Mali, et deux ports secs à Ouagadougou et un port sec à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso.

Opérations avec Sitarail

Bolloré Africa Logistics gère la concession ferroviaire de Sitarail (liaison de 1 260 km entre Abidjan, Ouagadougou et Kaya) .Ce projet devrait générer plus de 4000 emplois directs et indirects. Le Port Autonome d'Abidjan a enregistré, au terme de son exercice 2010, un trafic total de marchandises 24,016 millions de tonnes. Il s'agit en général de produits pétroliers, de marchandises générales, des produits agricoles (existence d'un quai fruitier en pleine rénovation) et des produits de pêche. Toutefois ce trafic est en baisse de 0,1% par rapport à celui de l'année précédente qui était de 24,034 millions de tonnes.

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Transport maritime, et développement des infrastructures portuaire en Afrique de l'ouest et du centre.

La Chine occupe une place importante dans le commerce Sino- ivoirien, par le canal du port d'Abidjan. Les marchandises en provenance de Chine sont variées et vont des produits vestimentaires aux outils de quincaillerie en passant par les éléments de décoration, les jouets, les machines en passant par les produits de la téléphonie et de l'électronique.

Les exportations de la Côte d'Ivoire vers la Chine sont passées de 7 108 582 $ en 1995 à 106, 62 millions de $ en 2006. Les produits les plus exportés sont le pétrole et le coton en masse.

Au niveau des importations, le montant total des produits chinois consommés en Côte d'Ivoire s'est chiffré à 23 257 370 $ .

Avec le projet de Bolloré Africa Logistic, le port d'Abidjan sera encore performant. Les échanges seront plus importants et l'emploi devrait s'accroître avec la création des 4 000 postes directs et indirects

Les bateaux à grand tirant d'eau peuvent accoster dans ce port en eaux profondes. Le port, déclaré sûr et conforme au code ISPS, possède des équipements modernes. Il abrite différents activités et services, des usines, des sites de raffinage liés à des entreprises du domaine.

3. La complémentarité entre les ports

a) La complémentarité entre le port de Pointe-Noire et le port de Matadi

Située dans la province du Bas-Congo en République Démocratique du Congo (RDC), Matadi est une ville portuaire créée en 1886 pour faire le lien entre l'océan Atlantique et l'intérieur du pays. Nichée à 145 km de l'embouchure sur la rive gauche du fleuve Congo, cette ville frontalière de l'Angola accueille des navires maritimes.

En effet, avec une capacité de manutention de 2 500 000 tonnes par an et une capacité de stockage de 3500 TEU's (conteneurs standards de 20 pieds), le port de Matadi est le plus important de la RDC.

Véritable porte maritime de la RDC, Matadi, port d'estuaire, est de par sa configuration l'interface idéale entre mer et terre, mais est contraint par un faible tirant d'eau (6 m).

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C'est pour cette raison que le port de Pointe-Noire avec son tirant d'eau de 11,50

mètres (15 m en 2012) et distant d'une demi-journée de navigation est un port de transbordement naturel et idéal.

Source : http://my.maerskline.com

Transbordement de Pointe-Noire vers Matadi

En effet, cette caractéristique lui permet d'accueillir des navires de forte

capacité pour recharger les marchandises sur des navires plus petits, «feeder», vers le port de Matadi.

L'objectif est donc de créer un partenariat qui permette à Congo Terminal et au port de Matadi de profiter l'un de l'autre. En d'autres termes, Congo Terminal joue le rôle de plateforme de transbordement idéale au développement de l'hinterland du port de Matadi et ainsi favorise le développement économique de la RDC. Cette stratégie de corridor répond parfaitement aux ambitions de Congo Terminal et de ce fait, à ceux de Bolloré Africa Logistics.

Quels sont les points de convergence ou de complémentarité entre Matadi et Boma d'une part, et le Port autonome de Pointe Noire de l'autre ?

Dans le passé, quand le port de Pointe Noire n'était pas encore modernisé, les ports de Matadi et Boma étaient desservis depuis le port d'Abidjan. Cela veut dire que, quand il y a un grand bateau, le port de Pointe-Noire bénéficie des économies d'échelle. Mais quand un petit bateau reprend cette marchandise pour venir à Matadi, cela coûte plus cher. L'évidence s'impose. Aujourd'hui, c'est une chance pour Matadi d'avoir le port de Pointe Noire.

Leurs destins sont liés : c'est comme un système de vases communicants.

Quand le système est bouché en aval, les marchandises sont renvoyées en amont. Aujourd'hui, quand Matadi ne peut pas évacuer la marchandise, le port de Pointe Noire est congestionné, et il subit les taxes dites de congestion.

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De même, si Pointe Noire n'est pas performant, Matadi ne peut pas travailler. Il a été démontré que Pointe Noire peut se trouver en concurrence avec les ports d'Abidjan, de Walvis-Bay. Pointe Noire ne peut jamais être le concurrent de Matadi.

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Conclusion

Le transport maritime est le mode de transport utilisé à 90% pour les échanges internationaux de marchandises. Il représente 75% de marchandises transportées en valeur. Près de 3 millions de conteneurs ont été acheminés en Afrique de l'Ouest pour l'année 2011. Ce chiffre remarquable pour la zone est cependant à mettre en perspective avec les 500 millions d'EVP échangés dans le monde. Le taux de croissance des volumes illustre le dynamisme de l'Afrique et son potentiel.

Après une croissance constante durant des années le transport maritime a dû faire face à la crise de 2008 d'une part, et d'autre part se confronter au nouvel espace mondialisé, qui n'est plus celui de la triade mais maintenant un archipel métropolitain. S'ajoute à cela la piraterie en croissance sur la corne de l'Afrique et dans le golfe de Guinée.

Le transport maritime ayant pris de l'ampleur, les armateurs se sont tournés vers une politique de massification et de gigantisme favorisant la création de ports servant de plates-formes de distribution à cet important trafic de conteneurs en pleine croissance.

Pour s`adapter au nouveau marché qu'offre l' Afrique de l' ouest de Dakar à Luanda, les armateurs opérant dans la sous région, notamment le groupe Bolloré Africa Logistics, cité de nombreuses fois dans notre rapport ont (avec les Etats concernés, c'est-à-dire la Côte D'ivoire et le Congo pour ne citer que ceux-là ) signé des partenariats publics-privés pour des concessions de terminaux portuaires et ferroviaires pour certains.

Ces concessions ont porté sur des investissements pour des infrastructures portuaires, le matériel d'outillage portuaire et de manutention. Elles permettent aussi le développement de l'économie des pays équipés de ports et de leur population car, on sait qu'un emploi portuaire créé induit sept à neuf emplois en aval.

Les résultats des concessions signées entre les armateurs et les Etats portent déjà leurs fruits. Les résultats s'en ressentent sur l'augmentation du trafic, et sur l'évolution de certains ports comme le PAPN qui a enregistré un record de 575.000 EVP traités durant l'année 2012.

Cette progression du trafic maritime de marchandises en Afrique de l'ouest et du centre, est prévue pour quelques années encore, malgré les quelques goulets d'étranglement répertoriés. La relève est en effet presque assurée par des investissements dans ce domaine grâce à des partenariats publics-privés.

Le transport maritime africain, malgré son faux départ dans la mondialisation avec sa part faible dans les échanges mondiaux essaie de se rattraper. Au niveau des infrastructures portuaires, les Etats ouest-africains essaient de rattraper son retard. Pour être parti de presque rien, le progrès est à encourager.

<<Rien ne sert de courir il faut partir à point. >> Extrait de : Le lièvre et la tortue.

De Jean de La Fontaine

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LEXIQUE

Triade : le terme triade désigne l'ensemble des trois régions qui ont tendance à dominer l'économie mondiale et la conduite de la politique internationale : l'Amérique du Nord (États-Unis et Canada), l'Europe occidentale (Union européenne Corée du Sud). I + Norvège + Suisse) et l'Asie-Pacifique (Japon et Corée du Sud).

Archipel : Un archipel est un ensemble d'îles relativement proches les unes des autres. La proximité se double le plus souvent d'une origine géologique commune, en général volcanique. Cette notion est utilisée en géographie pour désigner un mode d'appropriation spécifique de l'espace entre des éléments isolés entretenant des liens importants et primordiaux.

4 dragons : Les quatre dragons asiatiques est une expression qui fait référence à quatre Etats d'Extrême-Orient à forte croissance industrielle dans la deuxième moitié du XXème siècle : la Corée du Sud, Hong Kong, Singapour et Taïwan

Bébés tigre : Les Tigres Asiatiques sont les États qui sont dits « nouveaux pays exportateurs » (NPE) : la Thaïlande, la Malaisie, l'Indonésie, le Viêt Nam1 et les Philippines.

Hinterland : Zone économique d'un port

Dumping : constatation objective d'une vente à perte (vente d'un produit à un prix inférieur au prix de revient).

Littoral : Le littoral est la bande de terre ou la zone comprise entre une étendue maritime et le continent, ou l'arrière-pays.

BRIICS : Groupe de pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Indonésie, Chine, Afrique du Sud).

Système monde : Terme qui affirme que le sous-développement des pays du Sud est dû à leur place dans la structure de l'ordre économique international.

Rade : La rade est un plan d'eau marin permettant le mouillage d'une flotte.

Estuaire : Un estuaire est la portion de l'embouchure d'un fleuve où l'effet de la mer ou de l'océan dans lequel il se jette est perceptible.

Economie d'échelle : Une économie d'échelle correspond à la baisse du coût unitaire d'un produit qu'obtient une entreprise en accroissant la quantité de sa production.

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SIGLES ET ABREVIATIONS

HUB : plate-forme de correspondance est une zone d'interface privilégiée par sa position spatiale et ses infrastructures de communication.

CNUCED : Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement

CMI : Commission maritime internationale

OMC : Organisation Mondiale du Commerce

OIT : Organisation Internationale du Travail

ISPS : Code international pour la sureté des navires

ISO: Organisation Internationale de Normalisation

FCFA : Le franc CFA (franc des Colonies françaises d'Afrique et aujourd'hui franc de la Communauté financière africaine, en espagnol et en portugais, franco CFA) est le nom de deux monnaies communes à plusieurs pays d'Afrique constituant en partie la zone franc d'Afrique centrale (CEMAC) et la zone franc d'Afrique de l'Ouest (UEMOA).

Sources

Cours ITIP

Géographie avec Mme DUVAL.

Economie des transports avec Mme Christine DOMAIN. Economie général avec M. HAMON.

Technique de communication avec M. Gilles HILAIRE. Douanes avec Mme Valérie MUSTIERE et M. Denis.C

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Webographie

www.wk-transport-logistique.fr www.bollore-africa-logistics. www.afd.fr..

http://www.papn-cg.org/

www.afriqueexpansion.com www.memoireonline.com.

http://fr.wikipedia.org

http://siteresources.worldbank.org

http://www.jeuneafrique.com/pays/congo_brazza/ www.diplomatie.gouv.fr

http://radiookapi.net/tag/port-de-matadi/

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ANNEXE

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Annexe 2 : Top 10 des ports africains

Annexe 3 : Maillage de la côte ouest africaine par le groupe Bolloré

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Annexe 4 : Répartition des coûts dans le transport maritime

ANNEXE 5 : matériel de manutention portuaire.

Portique de quai : Un portique à conteneurs est une grue montée sur quai spécialisée dans le chargement et déchargement des conteneurs pour cargo.

 

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Portique de parc : Aussi appelé cavalier ou RTG les portiques de parc sont des engins de manutention portuaire qui permettent de ranger les conteneurs sur un terminal.

Reach stacker :

Un Reach stacker est un véhicule utilisé pour le traitement des conteneurs de fret intermodaux dans les petites bornes ou un des ports de taille moyenne. Reach stacker sont capables de transporter un conteneur de courtes distances très rapidement et les empiler dans différentes rangées en fonction de son accès.






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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams