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Analyse de la structure financière de la cimenterie nationale

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par Faustin IDIANOKO AYOMPES-EYER
Université pédagogique nationale de Kinshasa RDC - Licence en comptabilité 2011
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE PEDAGOGIQUE

NATIONALE

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

DEPARTEMENT DE GESTION

Analyse de la structure

Financière de la

Cimenterie Nationale

FAUSTIN IDIANOKO AYOMPES

U.P.N.

2011

« ...la taille de la grenouille augmente au fur à mesure que La marra s'agrandit »

MEMOIRE DEFENDU POUR OBTENTION DE TITRE DE LICENCIE EN COMPTABILITE

II

EPIGRAPHE

« ... la taille de la grenouille augmente, en même temps que la marre

s'agrandit ».

Pérrow

III

« A vous Joachim IDIANOKO MUNOKO ».

Je dédie ce travail.

Faustin IDIANOKO AYOMPES-EYER

IV

REMERCIEMENT

Certes, je me vois redevable, au terme de ce deuxième cycle, de bien vouloir adresser mes remerciements à quiconque de loin ou de près, avait participé à la construction de cet édifice qui est mon éducation.

Mes yeux voit d'abord monsieur Jean Ebulangani, mon enseignant de l'école maternelle qui, pour la première fois m'appris la prononciation de la voyelle « a » et je vois aussi tous les enseignants qui se sont suivit pour m'éduquer.

Plus particulièrement je remercie le professeur KABUTA qui à disposer de son temps pour la direction de ce travail. Que mon Dieu le bénisse.

Aussi je remercie infiniment les grands frères Joachim Idianoko et Akuda Idianoko qui ont toujours été attentifs à mon appel et près à battre leurs poitrines sous un soleil accablant et dans la sueur, avec leur soeur Obé-e-nza Idianoko, pour chercher un peu de sou pour la construction de cet édifice.

Encore faut il le présenter à Fidèle Ekera, Roger Mbwinilisi, Moïse Mulakoko, Eba Musinga et leurs femmes qui ont prit soin à arroser ce caféier.

Je vois aussi Père Berthier Eyer, Père Constantin Luboya, Erick Musumadi, Rodrigue Eyer, Achille Mukulumbundu, Guylain Ediamfur, René Anakeka et toute la communauté vaticane de Lakas, qui de loin ou de prés m'ont aidé par leurs conseils.

Que mon Dieu les bénisse.

Rappelle-toi Seigneur de mon père Jacques Idianoko que tu as rappelé dans ta demeure avant la fin de mes études.

Faustin Idianoko Ayompes

- 1 -

I. PROBLEMATIQUE

La loi naturelle de l'évolution veut, dit-on, que l'homme puisse mettre en exergue sa faculté d'adaptation pour survivre.

Cette faculté sous-entend, poursuit-on, de la part de celui-ci la volonté de toujours se mettre en cause, l'intelligence minimum pour découvrir la cause de ce qui ne vat pas, l'humilité pour raconter les faiblesses, la sincérité de vouloir changer et la détermination de concrétiser ce changement.

De cette loi naturelle, la cimenterie nationale, ne s'en passe pas, en tant qu'aspirante à la performance, à la compétitivité, à l'efficacité et à l'efficience de l'entreprise et des services rendus à la population, qui sont les enjeux du milliaire. C'est parvenir à un diagnostic concret et parlant de la santé financière de celle-ci qui sont certes, une épine dorsale, étant l'une des grandes entreprises de la république démocratique du Congo, présentant beaucoup de problèmes ne permettant pas son évolution.

Comment déceler l'origine exacte de ces problèmes de l'entreprise ? Pour y arriver répondons aux questions de genre :

? De quelle manière l'entreprise finance-t-elle ses immobilisations ?

? Quelle est la part occupée par les capitaux propres et étrangers dans ces financements ?

? Quelle capacité qu'a l'entreprise à faire face à ses engagements à court terme ?

Sont là les questionnements que nous tenterons répondre dans les lignes qui suivent pour savoir d'où proviendraient les problèmes qui gangrènent la cimenterie nationale.

- 2 -

I. HYPOTHESES

L'étude de la structure financière de l-entreprise consiste à mettre en parallèle les sources de fonds dont elle dispose et les différentes utilisations qui en sont faites. Au vu et au su de nos questions de base nous osons dire :

? Les énormes difficultés de trésorerie qu'éprouve la CINAT est une conséquence de l'absence qu'une bonne marge de sécurité qui mesure l'importance soit qui est fonction des risques à couvrir.

? Il est évident qu'au fur et à mesure que l'entreprise fait appel aux tiers, son indépendance diminue ; la CINAT est beaucoup plus dépendante car les ratios qui la mesurent varient dans 0,33 au 0,55.

? Une entreprise éprouvant les difficultés de trésorerie et en même, dépendante, ne peut être à même de faire face à ses obligations soit engagements à court terme à l'aide de ses actifs circulants.

Nous ne pouvons d'emblée affirmer des faits sans les vérifier car nous courons des risques de bousculer la science. Ce sont les lignes qui suivent qui nous en parlera plus. C'est par L'application des méthodes appropriées que nous pouvons y arriver soit confirmer soit infirmer ces faits relatés.

II. Méthodes et techniques

1. De la méthode

C'est cette démarche rationnelle et intellectuelle visant l'établissement de l'objet de la science d'une part et puis à mener le raisonnement portant sur cet objet de la manière la plus rigoureuse1 possible d'autre part, que nous tenons, au regard des hypothèses faites, arriver à l'objectif de notre recherche en faisant recours à la méthode analytique et la méthode systématique.

En effet, la méthode analytique nous aidera, à partir d'un système existant, d'un cadre donné, d'une situation donnée, concevoir, présenter, décrire, et expliquer les éléments, les faits qui sont en notre possession.

1 JAVEAU, CL., Comprendre la sociologie, Verviers, éd. Marabout, 1976, P. 68

- 3 -

Dans cette illustration de la CINAT, nous nous tablerons sur une analyse détaillée du bilan pour voir de ces dits problèmes.

Avec la méthode systémique qui consiste à circonscrire le problème en adoptant une conceptualisation prenant en compte les éléments constitutifs du champ d'étude ; celle-ci nous permettre de scinder notre bilan par systèmes pouvant nous aider à trouver les réponses à nos questions.

2. De la technique

Outre les méthodes, nous nous servirons des procédés requis pour obtenir un résultat escompté. Ce sont les techniques : documentaire ou heuristique, observation, d'interview et celle des ratios qui seront utilisées au cours de cette recherche.

III. Choix et intérêt du sujet

1. Du choix du sujet :

Le domaine du diagnostique financier d'une entreprise s'avère capital, car elle permet aux dirigeants de celle-ci à se faire d'image de la santé financière de l'entreprise puis scruter le futur par des bonnes visions et actions, mais malheureusement moins d'écrits y sont consacrés, surtout à propos de la cimenterie nationale. D'où notre participation par la mise sur le marché cette analyse sur la CINAT.

2. De l'intérêt du sujet :

Les analyses faites dans cet écrit est l'une des analyses visées sur la santé financière de la CINAT, et constitue de ce fait une banque des données où puiserons tout l'environnement tant interne qu'externe à celle-ci. De ce fait, c'est un point de repère pour tout celui qui s'en intéresse.

Pour nous, les plus grands efforts fournis pour réaliser celui-ci, renforce l'affermissement de nos capacités analytiques de la santé financière d'une entreprise et concilie en revanche, certaines théories apprises et la réalité.

- 4 -

IV. Délimitation et subdivision du travail :

1. De la délimitation du travail :

Au vu et au su de la complexité de l'environnement organisationnel actuel, leur dynamisme et le développement technique, nous ont poussés à limiter nos investigations dans le temps et dans l'espace. Ainsi nos recherches couvrent la période allant des années 2005 - 2009 dans la cimenterie nationale.

2. De la division du travail

Outre l'introduction, et la conclusion, nous subdivisons notre travail en

quatre chapitres à savoir :

? Le premier traite l'approche conceptuelle

? Le second nous présente la CINAT

? Le troisième analyse la structure financière de la CINAT

? Le quatrième en fin traite la présentation de résultat.

- 5 -

CHAPITRE I : APPROCHE CONCEPTUELLE :

La crise économique oblige les entreprises à une gestion de plus en plus rigoureuse. En effet, les gestionnaires doivent créer les conditions d'une productivité accrue à fin d'éviter des situations de tension, une dégradation de la rentabilité voire même un dépôt ou la faillite et par conséquent des licenciements.

L'incertitude qui pèse sur l'évolution future d'une entreprise fait naitre chez les intéressés un besoin d'informations économiques et financières pouvant être obtenus première analyse, par le calcul et l'interprétation de certaines grandeurs significatives.

C'est de ces grandeurs que nous nous entretenons dans cette partie, car elles constituent en quelque sorte une culture à notre travail pour réduire à l'unité les efforts des nos lecteurs à la béate compréhension de ce travail. C'est du bilan, de fonds de roulement, du besoin en fonds de roulement, de la trésorerie, et du ratio que nous tenterons de parler en définitive et en leur diversité dans cette partie.

Ceux-ci sont généralement ceux qui viendront à mainte au cours de nos analyses sur la structure financière de la CINAT ; peuvent remplir une liste exhaustive mais nous en sommes allé aux essentiels et aux plus rationnels.

I.1 Bilan

I.1.1. Définition

Le bilan est un concept polymorphe d'après son étymologie mais nous restons au sens qui parait très utile pour mener à mieux notre analyse. Ainsi nous retenons deux approches 2: fonctionnelle et patrimoniale, pouvant nous apporter deux sens tout à fait complémentaires pour un diagnostic financier d'entreprise.

I.1.1.1. selon l'approche fonctionnelle :

Le bilan est ensemble de stocks d'emplois et de ressources. L'activité de l'entreprise est analysée en cycle, en distinguant les cycles longs d'investissement et de financement et le cycle court d'exploitation. Les actifs sont évalués à la valeur des flux d'opérations qui les ont formés, c.à.d. à leur valeur d'origine.

2 NATHALIE GARDES, Diagnostic financier, éd. PUL, Bruxelles, 2009 P. 29

- 6 -

L'approche fonctionnelle est surtout destinée à une analyse interne. Il s'agit de comprendre les emplois ou besoins de l'entreprise et les modes de financement mis en place pour y faire face.

I.1.1.2.selon l'approche patrimoniale :

Le bilan est défini comme étant une image statique des biens donc l'entreprise est propriétaire (actifs) et de la manière dont ils sont financés (passifs). Les actifs sont en principes évalués à leur valeur actuelle. Le bilan est l'un des documents comptables intéressant l'analyste financier malgré celui-ci devait procéder par un Windows dressing3 avant toute analyse.

Le bilan est donc le reflet plus ou moins fidèle de la situation d'une date donnée. Il remplit plusieurs fonctions et pour être utilisé à des fins très différentes ; c'est pour cette raison qu'il existe plusieurs formes des bilans : fiscal, de fondation, de liquidation, de fin d'exercice,... comptable et financier. Pour nous, nous retenons les deux dernières formes de bilan : comptable et financier.

I.1.1.3. Bilan comptable

Le bilan comptable, comme tout autre bilan, nous indique, sous forme de tableau, les sources des capitaux mis à la disposition de l'entreprise ainsi les biens financés par elle, à l'aide de ces fonds. Ainsi, le passif reprend donc les sources de financement de l'entreprise classées par ordre d'exigibilité croissante. L'actif lui, reprend les biens et leur valeur, les emplois4 sont classés par ordre de liquidité croissante.

I.1.1.4.Bilan financier

Toutefois, avant d'entreprendre l'analyse des emplois et des ressources, l'analyste étudiera préalablement le contenu de chaque poste et son évolution ; il pourra être amené à procéder, comme nous l'avons dit supra, à certains classements ou redressement du bilan comptable, c'est ainsi qu'il nous semble nécessaire :

3 Ensemble de corrections portées à un bila comptable.

4 Emplois traduit l'utilisation des capitaux

Frais

Capitaux propres

d'établissement

- Frais d'établissement

 

- Régularisation d'actif

 
 

-

 
 

-

 
 

Régularisation d'actif

 
 
 
 

Provision pour risques

charges

+

Exigible à L.T

+ Provision pour risques et charges

+

Exigible à L.T

+ Régularisation de passif

 

Régularisation de passif

 

Correction de l'actif Correction du passif

- 7 -


·
· A l'actif
:

? d'éliminer les frais d'établissement puisque ces actifs fictifs sont en fait des non-valeurs pour l'analyse financière ;

? de retirer les régularisations d'actifs par biais desquels, l'entreprise peut gonfler son résultat. Ces deux postes seront soustraits des capitaux propres.

? Les créances à plus d'un an seront assimilées aux immobiliers.


·
· Au passif

? D'assimiler les régularisations du passif aux dettes à court termes.

? De connaitre les provisions pour risques et charges comme les exigibles à long terme. Toutes ces corrections nous pouvons les lire sur le croquis suivant :

Actif bilan passif actif bilan passif

- 8 -

C'est le bilan restructuré qui servira pour l'analyse financière de la société étudiée ; ceci fait, il est aisé de dresser le bilan résumé de m'entreprise qui ne comprend que les grandes masses bilantaires ainsi que leur valeur obtenue des ces corrections.

I.2. Fonds de roulement (F.R.)

I.2.1. Définition.

Certains auteurs ont définis le fonds de roulement comme étant la différence entre les capitaux permanents et les valeurs immobiliers. D'autres, ne s'écartent pas trop loin, le définissent comme étant la différence entre le total des valeurs circulantes d'une part, et les dettes à court terme , d'autres parts. Mais c'est un faux-fuyant, car ils énoncent son mode de calcul et non sa définition réelle5. « Le fond de roulement correspond à la part des capitaux permanents qui, n'étant pas absorbée par le financement des valeurs immobilisées, reste disponible pour financer les besoins liés au cycle d'exploitation ».

On le considère lorsqu'il est positif, comme une marge de sécurité, un excédent des capitaux permanents qui reste à la disposition de l'entreprise après le financement des actifs acycliques6. La détermination de cette marge doit permettre l'analyse du financement des immobilisations par des capitaux adéquats.

Cette marge de sécurit é se justifie, entre autre, par ;

? L'existence indispensable d'un stock minimum permanent.

? Les dates de liquidité et d'exigibilité qui peuvent ne pas coïncider.

I.2.2. Modes de calcul

Le fonds de roulement peut se calculer en utilisant les éléments du haut du

bilan (ou les éléments acycliques) soit les éléments du bas du bilan (ou les éléments

cycliques) qui conduisent qu'au même résultat numérique.

D'où ces deux formules respectives :

F.R. = capitaux permanents - valeurs immobilisées

F.R. = valeurs circulantes - dettes à court terme.

Mais le meilleur mode de calcul de F.R. est celui du haut du bilan.

5 KALUMBU MAKUBU, cours d'analyse du bilan, UPN, 2010 inédite

6 Albert CORHAY et MAPAPA MBANGALA, Fondement de gestion financière, éd. De l'université de Liège, Belgique, 2010 P. 59

- 9 -

I.2.3. Types de fonds de roulement

Trois types de fonds de roulement sont à distinguer selon qu'il s'agit de telle ou telle autre catégorie des capitaux (permanents, propres ou étrangers) qui sont utilisés pour le financement des immobilisées. On pourra y ajouter un quatrième qui utilise cette notion de fonds de roulement au sens large7 :

· Le F.R. net ou F.R. net total (F.R.N. ou F.R.T.)

· Le Fr propre (FRP)

· Le Fr étranger (FRE)

· Le F.R. brut total ou, F.R. économique.

Le deux premiers sens sont très importants, très simple et correspondant (Albert Corhay et Mapapa Mbangala, 2010 p.59) au fondement même du principe de l'équilibre financier.

I.2.3.1. Fonds de roulement net (FRN)

Le FRN est un excédent des capitaux permanents qui reste à la disposition

de l'entreprise après avoir financé les actifs acycliques ou les immobilisations
nettes. Mathématiquement, le FRN se mesure par différence entre les capitaux permanents et les actifs fixes restructurés ou les immobilisations ou, étant donné l'égalité entre le total de l'actif et le passif, il peut être obtenu en faisant la différence entre les actifs circulants restructurés et les dettes à court terme. D'où :

· FRN = capitaux permanents - immobilisations nettes.

· FRN = actifs circulants - dettes à courts termes.

I.2.3.2. Fonds de roulement propre (FRP)

Il permet de savoir dans quelle proportion l'entreprise finance ses immobilisations à l'aide de ses capitaux propres. D'où mathématiquement :

FRP = capitaux propres - immobilisations nettes

Il sied à remarquer pour deux types de fonds de roulement développés, que trois cas sont possibles :

7 KALUMBU MAKUBU, op. cit.

- 10 -

Fig.1

VIN

CP

DCT

FR

VC

8 DEPALLENS, G., Gestion financière de l'entreprise, Paris, Sirey, 7ère éd. Collection administration des entreprises, 1980, Pp 244 et suiv.

L'entreprise finance adéquatement ses immobilisations et dégage, en plus, une marge de sécurité appelée fonds de roulement net ou propre selon le capital utilisé pour son calcul.il est positif.

D'où : Très bonnes structure financière.

Fig.2

VIN

CP

VC

DCT

Les capitaux (permanents ou propres sont suffisants pour financer les immobilisations mais ne dégage pas une marge de sécurité.

Le fonds de roulement (propre ou net) est nul

D'où : Bonne structure financière.

Fig.3

FR

L'entreprise ne finance que partiellement ses immobilisations à l'aide de ses capitaux (propres ou permanents). Ainsi elle est obligé de recourir à l'exigible à court terme pour financer les biens immobilisées à plus ou moins longue échéance. Dans le cas de FRP, il n'y a pas de jugement à faire8 avant d'analyser l'importance des capitaux étranger détenus à long terme qui constituent également un financement approprié des immobilisations. D'où il faut calculer le FRN.

Pour ce cas, c'est une mauvaise structure financière. C.à.d. le FRN est négatif.

- 11 -

I.2.4. Appréciation de la hauteur du fonds de roulement

Si la règle de l'équilibre minimum nous conduit à affirmer que le fonds de roulement net doit être positif, elle ne permet pas d'établir à quelle hauteur il doit être situé pour constituer une marge de sécurité suffisante afin d'assurer un financement satisfaisant du cycle d'exploitation de l'entreprise9.

Ainsi, il sera intéressant, comme nous le verrons dans les pages qui suivent, de le comparer au bien en fonds de roulement, c'est-à-dire rapprocher cette marge de sécurité de la partie du financement du cycle d'exploitation qui reste à charge de l'entreprise (besoin en fonds de roulement). Il est important d'analyser les variations du fonds de roulement net dans le temps et de les comparer à l'évolution des activités de l'entreprise étudiée.

En effet, une entreprise industrielle à cycle d'exploitation long et à forte valeur ajoutée, comme la cimenterie nationale, devra posséder les ressources permanentes importantes pour financer son exploitation.

Il sied de noter qu'il est faux de penser qu'une entreprise qui possède un fonds de roulement net positif n'aura pas de problème de trésorerie. D'où il ne faut toujours et surtout pas confondre le fonds de roulement et liquidité de l'entreprise10.

I.3. Besoin en fonds de roulement (B.F.R.)

I.3.1. Définition

La définition et la compréhension du besoin en fonds de roulement passe à priori par une béate définition et compréhension des notions du cycle d'exploitation, des besoins et des ressources qui sont conjointement à son origine11. Ainsi, la synonymie entre le cycle d'exploitation et le cycle achat-production-ventes n'est pas à démontrer, car il correspond à l'ensemble d'opérations d'exploitations. Il regroupe donc les opérations dont l'objet est de produire et de vendre des biens et des services.

9 DEPALLENS, G. op. Cit. P. 246

10 NATHALIE GARDES, op. Cit. P. 34

11 KALUMBU MAKUBU, op. Cit.

- 12 -

Il engendre normalement un surplus monétaire (différence entre les encaissements et les décaissements relatifs aux opérations d'exploitation). C'est-à-dire l'existence de ces décalages entre le flux réels et le flux financier est à l'origine des besoins en fonds de roulement.

Une illustration peut clarifier cette notion de cycle d'exploitation, avec Nathalie Gardes, de ses propres écrits :

« Prenons l'exemple d'un primeur qui fait sa caisse le soir. Que constate-t-il ? D'abord des dépenses liées aux achats qu'il a effectué le matin chez le grossiste et qu'il a payé comptant puis des recettes liées aux ventes de ses faits et légumes de la journée réglés également comptant. S'il a vendu tout ce qu'il a acheté les soldes des recettes et des dépenses fait apparaitre excédent de trésorerie. La réalité est souvent plus complexe. Il est rare que les produits achetés la journée soit vendus le soir surtout si l'entreprise a une activité de transformation. Il y a alors décalage entre les achats de matières premières et la vente des produits finis correspondants. A ce premier décalage vient s'ajouter un second : les entreprises achètent et vendent rarement au comptant. Ainsi l'argent reçu dans la journée ne correspond pas nécessairement aux ventes de la journée ».

Mais en définitive, la durée de ce cycle d'exploitation varie selon les secteurs et la taille de l'entreprise.

Matière 1ère

Achat Production

Vente cash

Schématiquement, nous pouvons le représenter comme suit :

Recouvrement Vente à crédit

Clients

Disponibles

Produit fini ou PSO

Fig. 4 (12)

Aussi, durant la vie des entreprises, elles doivent faire face à certain nombre de besoins : locaux, matériels, stocks en matières premières et produits finis...par ailleurs, du fait que les créances sur client ne se mobilisent pas immédiatement, les entreprises ont fatalement à leur charge une partie de ces

12 De KALUMBU MAKULU, Op.cit.

- 13 -

créances. Ce sont ces besoins qui peuvent être classés en deux catégories selon les analystes financiers :

- Les besoins acycliques que les comptables désignent par les immobilisations (incorporelles, corporelles et financières) dans le haut de l'actif.

- Les besoins cycliques désignés par actif circulant donc le bas de celui-ci.

Pour faire face à ces besoins, les entreprises utilisent leurs capitaux, et ces besoins pèsent même sur leur trésorerie, les fonds propres, les emprunts à L & MT contractés. Ce sont là les ressources qui subviennent aux besoins précités. Ces ressources se classent de même en deux catégories (13):

- Les ressources acycliques dont l'existence n'est pas liée cycle d'exploitation, désigné par « les capitaux permanents pour le comptable ».

- Les ressources cycliques dont l'existence est étroitement liées au cycle d'exploitation et qui se renouvellent au rythme de celui-ci.

Ainsi dit, donc le BFR est définit comme étant la part des besoins cycliques dont le financement n'est pas assuré par les ressources cycliques et se trouve, par suite, à la charge de l'entreprise (14). C'est aussi un besoin net de financement des opérations liées au cycle d'activité de l'entreprise (15).

I.3.2. Types de besoin en fonds de roulement.

Il faut distinguer deux types de besoins en fonds de roulement :

- Le besoin en fonds de roulement d'exploitation, liée à la réalisation de l'activité de l'entreprise, BFRE en sigle.

- Le besoin en fonds de roulement hors exploitation, lié à des opérations étrangères à l'activité de l'entreprise, BFRHE en sigle.

Mathématiquement, le BFR se mesure par la différence entre les actifs circulants hors trésorerie et les dettes à court termes hors trésorerie (16).

D'où :

a) BFRE = Besoins cycliques - Ressources cycliques.

13 KALUMBU MAKULU, Op. Cit.

14 Idem

15 CORHAY, A., et Mapapa MBANGALA, Op. Cit, p. 61.

16 DAIGNE. J.F., Dynamique du redressement d'entreprise, Paris, les éd. organisation, éd. hommes et Techniques, 1984, p. 16 et Suiv.

- 14 -

Or Besoins cycliques = Actif circulant hors trésorerie Ressources cycliques = Dettes à court terme hors trésorerie ou Besoins cycliques = Valeur d'exploitation + Val. Réalisable.

Ressources cycliques = DCT non bancaire

BFRE = (Val. EXp + Val. Réal.) - DCT non bancaire.

b) BFRHE = Besoins hors expl. - Ressources hors exploitation BFR = BFRE + BFRHE

Le BFR, en fine, est un agrégat caractéristique de la gestion du cycle d'exploitation de l'entreprise. Et reste, pour la majorité d'entreprise industrielle, positifs. C'est principalement vrai pour les entreprises industrielles qui doivent financer leur stock. Mais, il existe, cependant des entreprises ayant un besoin en fonds de roulement négatif, c'est le cas des entreprises de grande distribution qui, bien qu'ayant des stocks énormes mais bien gérés, ont un délai de paiement de leurs clients quasi nul d'un côté, et qui de l'autre bénéficient des délais de paiement suffisamment long de la part des leurs fournisseurs (17).

Fig. 5 (BFR)18

Positif Négatif

Stocks

Fournisseurs

Clients

BFR

BFR

Stocks

Clients

Fournisseurs

I.3.3. Analyse de l'équilibre : FRN et BFRE

Beaucoup d'agrégats s'avère utiles pour apprécier l'équilibre financier d'une entreprise, entre autre le BFR et le FRN. Mais alors les dirigeants des entreprises sont perplexe quand à une décision à prendre lorsqu'un de ces agrégats est positif et les autres sont négatifs ? Quelques cas peuvent se présenter(19), une même entreprise.

17 CORHAY. A. et Mapapa MBANGALA, Op. Cit, p. 62.

18 Idem.

19 CORHAY, A., et Mapapa MBANGALA, Op. CIt, p. 67.

- 15 -

1er cas : FRN positif supérieur au BFR positif :

Ce cas montre qu'après avoir financé les actifs fixes, il reste un excédent des capitaux permanents qui permet de financer intégralement le besoin du cycle d'exploitation. Le reliquat est placé en banque, ce qui se traduit par une trésorerie nette positive (20) car cette dernière est la résultante du FRN et du BFR. Donc l'entreprise est dans une positive à faire face au besoin immédiat de liquidité et il s'agit d'un équilibre sain.

2ème cas : FRN positif inférieur au BFR positif :

Ici, on monte que les actifs fixes sont intégralement financés par des capitaux permanents, mais l'excédent de ces ressources à long termes ne permet pas de couvrir la totalité de besoins en fonds de roulement, ce qui entraîne une trésorerie nette négative. L'entreprise recourt aux dettes financières à court terme pour financer une partie de son cycle d'exploitation.

Cette situation n'est pas du tout inquiétante et reflète la réalité de la plupart des entreprises industrielles. Mais elle deviendra préoccupante si, et seulement si, la part de la trésorerie négative ne cesse d'augmenter, raison pour laquelle, à terme, la stratégie financière de l'entreprise consistera à augmenter les capitaux permanents.

3ème cas : FRN positif supérieur au BFR négatif

L'activité de l'entreprise génère une capacité de financement du cycle d'exploitation si bien que ces ressources supplémentaires viennent s'ajouter à un excédent des capitaux permanents entraînant ainsi une trésorerie nette pléthorique. Cette situation est celle des entreprises de grande distribution qui ont d'importantes dettes et moins de stock (rotation des stocks très rapide), et quasiment pas des créances commerciales.

Le seul bémol de cette situation est la présence d'une trésorerie pléthorique qui correspond à une masse de liquidité « qui dort » dans l'entreprise.

20 Nous allons en parler dans les lignes qui suivent.

- 16 -

La situation à cette préoccupation consiste à investir ce fonds dans les actifs immobilisés.

4ème cas : FRN négatif inférieur au BFR positif

L'entreprise rencontre de sérieuses difficultés financières. Ses ressources permanentes sont insuffisantes et ne permettent pas de financer l'intégralité des actifs fixes. Par ailleurs, l'entreprise a grandement besoin des ressources pour financer son cycle d'exploitation. La seule solution qui lui reste est d'obtenir des dettes financières à court terme lui permettant de financer une partie de ses actifs acycliques et de son cycle d'exploitation.

Ce cas met en lumière la situation d'un déséquilibre financier à très haut risque. L'entreprise est totalement dépendante des dettes financières à court terme. Pour sortir de cette impasse, la solution consiste en la restructuration profonde du capital grâce à un appel de fonds de longue durée (capital social ou DLT).

5ème cas : FRN négatif supérieur au BFR négatif

L'entreprise dispose d'une capacité importante de financement de son cycle d'exploitation. Ces ressources sont utilisées pour financer une partie des actifs fixes de l'entreprise et la différence est placées dans la valeur disponible l'entreprise, ce qui engendre une trésorerie nette positive.

L'entreprise se trouve dans l'incertitude quant au financement de ses actifs fixes. Cette situation peut être tolérable dans une entreprise commerciale, mais pas dans une entreprise industrielle comme la cimenterie nationale, où il est judicieux que les actifs acycliques soient principalement financés par des capitaux permanents.

Pour rétablir l'équilibre financier, il est opportun de chercher l'origine de l'insuffisance du fonds de roulement (absence de rentabilité, difficulté à obtenir un emprunt à long terme ?) et de la combattre.

- 17 -

6ème cas : FRN négatif inférieur au BFR négatif

Les capitaux permanents, ici dans des telles entreprises, ne suffisent pas à financer la totalité des actifs fixes ; ces derniers sont couverts pour partie par les ressources dégagées par le cycle d'exploitation, le solde étant couvert par des dettes financières à cout terme. L'établissement de l'équilibre financier de l'entreprise consiste dès lors à trouver des ressources stables. Sont là les six cas qui peuvent nous présenter l'entreprise sous examen, mais un analyste financier ne peut pas seulement rester là, il faut aller très dans l'analyse même de la trésorerie, des ratios pouvant déceler l'origine de la posture prit par l'entreprise sous examen.

Th ? ? 100

I.4. La Trésorerie nette (T.N.)

La trésorerie d'une entreprise c'est le disponible qu'elle a à un moment donné que l'on peut trouver sort dans ses comptes en banque soit dans sa caisse. Elle tire son origine par un rapprochement entre le FRN et le BFR, ou encore elle s'exprime par la différence entre les valeurs disponibles et les dettes financières à court terme (passif de trésorerie) Mathématiquement, la trésorerie nette (TN) se

formule comme suit : TN = FRN - BFR.

Pour trouver le pourcentage que le FRN finance le BFR on aura :

FRh

21

BFR

TN = Valeurs disponible - Dettes financières à CT

D'autres auteurs (22) soutiennent que la TN se compose de l trésorerie

active et la trésorerie passive.

TA = Val. Dispo + Titre CT + Part des E à R immédiatement mobilisable

= Trésorerie cash + trésorerie attendue pendant le mois.

TP = Découvert bancaire + autres concours bancaires courant.

Si la TN est positive, cela signifie que le FRN est supérieur au BFR, en d'autres termes, cela montre que l'entreprise dispose d'un excédent de liquidité. Néanmoins, cet excédent de liquidité, s'il est trop élevé, le signe d'une mauvaise

21 CORHAY A. et MAPAPA MB., op. Cit. P. 65

22 KALUMBU MAKULU, p. cit.

- 18 -

gestion ou d'un mauvais placement23. Le fait de transformer une partie d cet excédent en un autre poste du bilan va diminuer la trésorerie en augmentant le BFR ou en diminuant le FR.

Bref, gérer harmonieusement la trésorerie de l'entreprise revient à gérer efficacement le FR et BFR.

I.5. Le Ratio (R.)

a) Définition et champ d'application

On accorde le nom de ratio aux rapports qu'il faut établir entre deux grandeurs pour en résumer les renseignements. L'incertitude qui pèse sur l'évolution future d'une entreprise fait naître chez tous les intéressés un besoin d'informations économiques et financières. Ces informations ne peuvent être obtenues qu'en première analyse, par le calcul et l'interprétation des ratios financiers. En effet ceux-ci constituent un point de départ intéressant pour :

- Effectuer une première appréciation de l'évolution de l'entreprise à travers quelques équilibres essentiels ;

- Examiner, par comparaison sur plusieurs années, s'il n'existe pas des signes d'évolution dangereuse.

Le choix de ratios à construire et à utiliser doit se faire avec méthode en fonction de type d'entreprise et de ses besoins propres. C'est-à-dire, le choix d ratios à utiliser et la détermination des termes du rapport dépendent des problèmes à étudier et des objectifs poursuivis, mais avec souci qu'il soit expressifs et représentatif, respectant ainsi le principe d'homogénéité dans les termes rapproché.

b) Types de ratios

Nous nous bornons aux types qui nous intéressent malgré leur

multitude.

A partir du bilan de l'entreprise, on peut calculer :

23 OOGHE, et VAN WYHEERSCH, C., Traité d'analyse financière, Tome I, Presses d'université de Namur, 1982

- 19 -

- Les ratios de structure et de stabilité qui ont pour objectif de mesurer la manière

dont l'entreprise finance ses immobilisations ;

- Les rations de solvabilité et d'indépendance financière qui ont pour but de

mesurer la part des capitaux propres et des capitaux étrangers dans les

financements de l'entreprise ;

- Les ratios de liquidité qui permet de mesurer la capacité qu'à l'entreprise à faire

face à ses engagements à court terme.

I.5.1. Les ratios de structure et de stabilité (R.S.S.)

Ces ratios comme nous l'avons dit, mesure la manière dont l'entreprise

finance ses immobilisations. Il nous faut, comme nous indique son objectif, limiter

au calcul de fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie de

l'entreprise que nous avons fait mention dans les lignes précédentes.

I.5.2. Les Ratios de solvabilité et indépendance financière (R.S.I.F.)

Ces différents ratios ont pour but, rappelons-le, d'analyse l'origine des

sources de financement mises à la disposition de l'entreprise ainsi que la durée

pendant laquelle elle peut en disposer. Surtout de l'étude du passif, l'analyste

pourra donc déterminer :

- Le taux d'endettement

- L'indépendance financière de l'entreprise

- Le degré de permanence des sources de financement.

Taux den

DLT? DCT

det tement ?

I.5.2.1. Le taux d'endettement (Tx.E.)

Le taux d'endettement se calcule en tenant compte plus du passif

exigible en long et court.

D'où la formule :

Tot.passif

Une valeur élevée de ce ratio entraînera de lourdes charges financières qui pèseront non seulement sur les résultats de l'entreprise mais aussi sur sa capacité d'autofinancement. De plus, cette situation risque de mettre en péril

- 20 -

le recours à des nouveaux crédits qui risquent d'être négociés dans de mauvaises conditions (taux élevé ou garanties indispensables...). Le degré d'endettement peut être vu comme un indicateur du risque financier de l'entreprise.

« Il s'agit du risque que court celle-ci en se finançant en partie par des fonds de tiers dont la rémunération et le remboursement sont considérés comme fixes alors que le résultat ainsi que sa liquidité sont variables »

I.5.2.2. L'indépendance financière (I.F.)

D'une manière générale, on dit qu'une entreprise dispose d'une autonomie financière lorsque lus de la moitié des ressources dont elle dispose, provient de ses propres capitaux. Cette indépendance financière peut être caractérisée par le ratio suivant :

Indépendance financière (24) =

Lorsque le ratio du degré d'autonomie financière augmente, le financement de l'entreprise se trouve globalement moins tributaire des capitaux empruntés. En d'autre terme, au fur et à mesure que l'entreprise fait appel aux tiers, son indépendance diminue. Il faut cependant être prudent dans l'interprétation de ce ratio qui variera de secteur à secteur, voire d'entreprise à entreprise.

I.5.2.3. Degré de permanence des sources de financement (D.P.S.F.)

Cap. pro

L'évolution du ratio

Cap

.Perm.

 
 
 

Passif

.Tot

 

Celui-ci montre si les ressources mises à la disposition de l'entreprise à plus d'un an sont en augmentation ou si par contre, c'est le court terme qui prend le pas dans le financement de l'entreprise.

DLT

On utilise aussi le ratio (25)

24 CORHAY, A et Cie, Op cit, p. 70 et Suiv.

25 OOGHE et VAN WYHEERSH, C., Op. Cit, p 142 et Suiv.

- 21 -

I.5.2.4. Les Normes26

S'il est difficile de fixer une limite inférieure à l'indépendance financière, certains analystes sont cependant amenés à penser que le ratio ne devrait jamais descendre en dessous de 50%. D'autres suggèrent les valeurs suivantes que nous jugerons bonnes et réfléchis.

- Moins de 0,33 : Zone dangereuse

- Entre 0,33 et 0,55 : Zone médiocre impliquant la vigilance

- Entre 0,35 et 0,66 : Zone normale

- Au-delà de 0,66 : Zone permettant d'envisager, sans crainte un nouvel endettement.

Ils rassurent que ces normes n'ont, bien sur, qu'aucune valeur indicative. Ce qu'il est intéressant de noter, c'est la tendance du ratio pendant plusieurs années.

I.5.3. Les ratios de liquidité (R.L.)27

Ces ratios ont pour but de mesurer la capacité de l'entreprise à faire face à ses engagements à court terme. On peut distinguer trois ratios calculés à l'aide des rubriques du bas du bilan :

- Liquidité générale (current ratio)

- Liquidité réduite (Acid test)

- Liquidité immédiate (Quid ratio). Liquidité générale(LG) ?

I.5.3.1. Le ratio de liquidité générale (R.LG.) Il se mesure par la formule :

DCT

Val.circulante

Il permet de voir si l'entreprise étudiée est à même de faire face à ses obligations à court terme à l'aide de ses actifs circulants. Cela veut dire, plus ce ratio est élevé, plus l'argent que l'entreprise va encaisser suite aux paiements de

26 OOGHE et VAN WYHEERSH, C., Op. Cit, p 142 et Suiv.

27 Idem, p 148.

- 22 -

ses débiteurs et à la vente des stocks permettra de payer l'ensemble de ses dettes à court terme. Un ratio supérieur à l'unité signifie que l'entreprise est capable de faire face à ses dettes à court terme (28).

I.5.3.2. Ratio de liquidité réduite (R.LR)

Ce ratio de liquidité réduite exclut les stocks de l'analyse. Ce faisant, on considère que ceux-ci peuvent se révéler insuffisamment liquides en cas de besoin urgent de réalisation (29).

I.5.3.3. Ratio de liquidité immédiate (R.Li)

Ce ratio indique la couverture des dettes à court terme par les disponibles de l'entreprise. Remarquons tous ensemble qu'il ne faut pas oublier, lors de l'interprétation des ratios de liquidité, l'hypothèse sous-jacente à la méthode de calcul de ces ratios qui place l'entreprise en situation de liquidation. Ils permettent, en effet, de répondre à la question « si l'entreprise cessait toute activité, serait-elle en mesure de faire face à son endettement à court terme à l'aide de ses actifs circulants et dans quelle mesure ? Ces ratios constituent donc un outil d'analyse du risque strictement financier.

I.5.3.4. Les normes

- La liquidité générale, il sera donc nécessairement supérieur à l'unité si l'entreprise étudié a un fonds de roulement net positif. Lorsque ce ratio est inférieur à un, l'entreprise n'est pas capable de faire face à ses engagements à court terme pour autant que les délais soient les mêmes (30).

28 CORHAY, A. et Mapapa, MB., Op cit, p 69.

29 OOCHE et Cie, Op. cit.

30 Cela dépend, notamment de la rapidité de rotation des stocks ; plus la rotation des stocks est élevée, plus les valeurs d'exploitations se transforment rapidement en liquidité.

- 23 -

- La liquidité immédiate, si l'on veut se raccrocher à des normes pour ce ratio. On peut affirmer que le ratio sera rarement égal à 1, puisqu'il est peu probable que les dettes à court terme soient toutes exigibles immédiatement. Si ce ratio reste supérieur à 1 de manière permanente, il faut se poser la question de savoir si l'entreprise ne dispose pas de liquidités employées et ne gère pas sa trésorerie de façon peu rationnelle.

Mais une norme comprise entre 0,25 et 0,50 semble acceptées comme raisonnable.

Toutes ces études, nous allons les faire dans la cimenterie nationale, CINAT en sigle, que nous présentons la situation dans les lignes qui suivent. Et plus loin nous appliquons toutes ces théories énoncées dans ce chapitre.

- 24 -

CHAP. II. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE

Ce produit réfléchit et représentatif de la réalité du terrain concerne comme nous l'avons dit dans les lignes passées la Cimenterie Nationale, CINAT en sigle. Nous ne prétendons pas connaitre la CINAT, par ce sigle et sa présente vie car nous risquons de frôler sa connaissance sans le savoir effectivement.

Ainsi, dire que nous voulons la décrire dès par sa conception jusqu'à ce moment pour laisser nos lecteurs béatement comprendre son évolution, ainsi focalisé dans son milieu d'implantation.

II.1. De l'historique31

Rapportons par celle-ci que la CINAT tire ses origines du long périple présidentiel en mars 1969 que conduisit le père de la Nation Zaïroise, le Général de Corps d'Armée MOBUTU SESE SEKO en Europe et en Asie. C'est en effet, à l'occasion de son voyage officiel en République Fédérale d'Allemagne et suite certes à la visite des usines KLÖCKNER-HUMBOLD-DEUTZ à Cologne, que le Général MOBUTU exprima son désir de voir s'ériger au Zaïre une cimenterie nationale.

La société KLÖCKNER-Industrie-Anlagen GMBH KLÖCKINA en abrégé, expert de tels projets soumis alors à une offre en s'assurant d'adopter les procédés les plus modernes correspondants au développement technique le plus récent dans l'industrie du ciment. Cette offre fut suivie de premières tractations à Kinshasa en Février 1970 entre les Ministres de tutelles de la République du Zaïre et KLÖCKINA.

Au bout de ces tractations, quatre accords avaient fait partie intégrante et intégrale au contrat communément appelé « Contrat de fourniture d'une Cimenterie Clé-en-mains » pour une production de mille tonnes par jour de ciment portland, furent signés le 09 juin 1970.

Ces quatre accords d'investissement furent ensuite approuvés par l'Ordonnance Présidentielle No 070/212 du 02 juillet 1970.

31 Procès verbal CINAT 2009

- 25 -

Le 27 octobre 1970, l'Ordonnance No 070/287 autorisa la fondation de la Cimenterie nationale, la société par action à responsabilité limitée pour la réalisation et l'exploitation du projet faisant l'objet du contrat de fourniture. Après maintes tergiversations, la première pierre de la CINAT fut posée le 30 novembre 1971 par leurs Excellences MBEKA MAKOSO et Docteur HARDO BRUCKNER respectivement Ministres de l'Economie nationale du Zaïre et Ambassadeur de la République Fédérale d'Allemagne au Zaïre.

II.2. Du choix de lieu d'implantation

Notre pays est certes vaste, pourquoi les autorités ont-ils porté le choix sur Kimpese ? Dans cette section, nous tentons de répondre à cette question qui est aussi important, en relevant trois points qui ont occasionnés le choix de cette petite cité qui se situe à peu près de 225 Km de Kinshasa. Ces points relèvent d'une étude géologique du Mai 1971. Les experts ont vu qu'il existait :

? Le gisement important de calcaire propre à la fabrication du ciment ;

? Une source d'eau intarissable à proximité du gisement ;

Possibilité offerte de s'alimenter économique en énergie électrique grâce à la proximité de la ligne haute tension de Kwilu-Lukala. Lancée en février 1972, la construction achevée le 20 octobre 1974, la date retenue officielle pour la livraison du premier sac du ciment.

II.3. De la situation géographique.

Le Journal officiel de la République Démocratique du Congo (ex-Zaïre), 47ème année, 2ème partie contresignée par le Représentant du Cabinet de la présidence de la République, dans ses articles premier et deuxième note la constitution d'une cimenterie nationale avec un siège social à Kinshasa sis No 5406 de la 12ème rue, quartier Industriel de la commune de Limete. Il ne suffit pas pour une société industrielle d'avoir un siège social, mais plutôt sons siège d'exploitation s'est érigé dans la province du Bas-Congo, dans la cité de Kimpese.

- 26 -

II.4. De la situation juridique

Nous l'avons dit dans la page historique que, la Cimenterie nationale est une société congolaise par action à responsabilité limitée créée à l'époque par Ordonnance No 070/287 du 27 octobre 1970. Elle comptait à la création quatre associés comme aujourd'hui notamment le groupe Raydji ou Musta Raydji, Zai Raydji, et Maza Raydji en font parties détenant à chacun 2.5 pourcent des actions et différence est pour la R.D. Congo.

Par cette note, nous comprenons que la CINAT est une société à économie mixte, qui a débuté les travaux avec un capital de 97.040.000 DM.

II.5. De la mission, but et objectif

Notons d'abord que la CINAT était constituée pour une durée de trente années prenant cours à la date de l'autorisation administrative sanctionnée par le Décret No 061/2002 du 31 Mai 2002 autorisant la prolongation de sa durée de vie.

Elle peut être dissoute anticipativement ou prorogée successivement par la décision de l'Assemblée Générale des actionnaires, délibérant dans les conditions requises pour les modifications aux statuts sans préjudice de l'application éventuelle des dispositions légales sur les autorisations administratives.

Toute cette durée que prévoit ce décret est bien dirigé pour une vision, un but, une mission ainsi pour des objectifs précis et clairs.

a) Vision

Le feu Président MOBUTU disait « je veux voir s'ériger dans mon pays une cimenterie à la référence de ces usines visitées » . Voilà une phrase toute nette exprimant la vision du général de Corps d'Armée. Mais pourquoi celle-ci dans notre pays, le pays du feu MOBUTU ? Les lignes qui suivent sont claires à ce propos.

- 27 -

B) But

Pour construire les infrastructures de base dans notre pays. Cette réponse est importante par ce qu'elle décrit un tout concret. A ceci est rattaché, l'amélioration de niveau de vie de population et la maximisation des recettes profitables aux associées et à la population dans telle ou telle autre optique.

Ainsi, comment y parvenir ? C'est une courte question, qui demande sur terrain des actions palpables poursuivant le but pour ainsi réaliser la grande vision. Et pour y répondre, voilà que la CINAT se donne une mission celle de la réalisation effective des objectifs.

C) Objectifs

Rappelons qu'un objectif est une expression précise des résultats attendus d'une organisation. Chaque but couvre un nombre donné d'objectifs. Pour ce faire, la production de mille tonnes du ciment portland par jour suffit et engage une main d'oeuvre importante active et rémunéré. Le recouvrement disponible provenant de la vente de sa production constitue les objectifs que poursuit la CINAT.

Suffirait-il d'avoir une vision, une mission, un but et des objectifs ? La réponse est formellement non, car les fonctions à remplir et les tâches à exécuter entrent en ligne de compte pour la réalisation de la vision.

II.6. De l'impact de l'implantation de la CINAT en R.D.Congo

Certes, malgré telles ou telles autres situations qui guettent cette société, elle a un impact si considéré dans toutes les têtes tant économique que politique de notre pays. Cet impact part du social à l'économie formant un cliché heureux pour la population congolaise. Pour ce valait-il la peine d'être éclairci pour des raisons d'une part de la clarté de notre intervention et d'autre part d'offre fort précis des données à nos lecteurs :

- 28 -

II.6.1 Sur le plan social

Sous ceci, la CINAT, a été créée pour la réduction du chômage par :

· La création de 496 emplois actuels ; Soins médicaux à ses travailleurs ainsi qu'à leurs membres de familles respectifs soit prise en charge par la société d'au moins 2500 personnes qui bénéficient des soins médicaux, études,...

· Création ou construction des infrastructures de loisir : cercle, piscine, équipe de football ;

· Développement et valorisation de la cité de Kimpese, jadis une petite cité ; le centre de Kimpese a gagné en importance depuis l'installation de la société sa population a augmenté.

II.6.2. Sur le plan économique

· L'implantation de la CINAT a entrainé la création ou l'installation et développement des agences des autres entreprises comme la REGIDESO et la SNEL avec comme effet d'entrainement l'amélioration du niveau de vie de la population ;

· La vente du ciment portland au pays ;

· La construction des routes, des écoles, des ponts et stades à titre d'exemple le pont Maréchal, le stade des Martyrs,, le Palais du peuple, le Building REGIDESO sur le boulevard du 30 juin. C'est grâce au produit de la CINAT qu'ils ont été construits ;

· Suite à la vente du ciment, on a vu se créer des activités connexes comme la fabrication et la vente des briques pour la construction des maisons ;

· La CINAT contribue au budget de l'Etat par le paiement des différentes taxes et autres.

- 29 -

II.7. De l'environnement de la CINAT

La question spéciale de management fournie beaucoup d'explications définitives pouvant nous servir à définir et comme à la fois éclaircir le concept d'environnement d'une entreprise.(1). Mais retenons en gros que celui-ci renferme en son sein, un ensemble organisé d'éléments qui sont ou ne sont pas dans l'organisation mais, qui l'entourent et exercent sur elle une certaine influence. En général, on en distingue deux sortes d'environnement qui va du général au spécifique.

II.7.1. Environnement général de la CINAT

On regroupe sous cet angle, l'ensemble d'éléments ou d'organisations qui exercent une influence aussi générale que non précise ou indirecte sur l'organisation. Cet environnement est à classer parmi les éléments influents le résultat final de l'entreprise. Pour le cas d'espèce, retenons que le gouvernement par le biais de ses organismes tels que la DGI, la DGRAD, la REGIDESO, la SNEL et les banques évoluant dans le pays constituent un environnement général de la cimenterie nationale.

II.7.2. Environnement spécifique.

Cet environnement spécifique autrement appelé environnement de compétition est constitué d'éléments qui exercent une influence directe sur l'organisation, soit en rapport avec les clients vers qui sont destinés ses outputs, soit en rapport avec la politique générale de l'entreprise. Nous comprenons ici que cette forme d'environnement a en son sein une partie interne et une autre partie externe.

II.7.2.1. Environnement spécifique interne

Nous citons ici :

? Les structures internes de l'organisation;

? Ses actionnaires majoritaires et minoritaires ; ? Ses dirigeants ;

(1) KIDINDA SHANDUNGO, note du cours des questions spéciales de management, UPN, L1 GAS, inédite

- 30 -

· Le but poursuivi et les objectifs assignés ;

· Ses moyens techniques ;

· Son âge, sa taille et sa complexité interne.

II.7.2.2. Environnement spécifique externe

Sont reprisent ici au terme nationale la cimenterie de la Lukala, la CILU en sigle et d'autres petites entreprises évoluant en cachette que nous connaissons fabricantes de ciment blanc. Nous voulons citer aussi au terme international, toutes les entreprises internationales exportant en RDC les ciments blancs que gris. C'est une évidence et cela est notre souci et souhait, à la cimenterie nationale, qu'une entreprise gère à plus mieux, après une mise en place et organisation structurelle interne, son environnement surtout celui spécifique externe qui est pour elle une pierre d'achoppement à son développement et profit tout étant ses attentes.

Ainsi, nous confirmons avec avis des autres personnels de la CINAT, que celle-ci a un environnement spécifique très fort, qui est aussi la cause, accoquinées à celle de l'environnement interne, de ralentissement de développement de la CINAT.

II.8. De l'organisation interne

La cimenterie nationale est régie par deux organes tout à fait différentes mais dans certains cas évoluent dans la complémentarité. Encore une clarification à ce sujet pour la compréhension intégrale de notre cimenterie nationale. Nous voulons dire qu'elle a d'une part l'Assemblée Générale, A.G en sigle et le Conseil d'Administration d'autre part.

II.8.1. Assemblée Générale

Généralement les Assemblées générales des associés se tiennent une fois l'an c'est-à-dire dans les six mois de la clôture de l'exercice comptable. Cette Assemblée générale a pour compétence :

· Statuer sur le résultat de l'exercice

· Donner l'approbation des comptes annuels

- 31 -

· Procéder à la nomination ou le remplacement des membres des organes de direction, de contrôle et de surveillance

· Modifier les statuts et la prise des décisions qui excèdent le pouvoir reconnu aux dirigeants (A.G. extraordinaire).

II.8.2. Conseil d'administration

Rappelons que le Conseil d'administration est un collège de personnes chargées d'administrer, de gérer et de représenter la société. A la CINAT, ce collège est constitué de neuf administrateurs dont sept sont nommés et révoqués par l'Assemblée Générale des associés sur proposition du Président de la République étant associé majoritairement. Par contre, les deux restants sont nommés et révoqués par la BELTEXCO, Mr. PETER WULF et Mr. BLACKNER.

Le Conseil d'administration confie la gestion journalière à un ou plusieurs administrateurs délégués, et ce Conseil se réunit trois fois par an sous la présidence du Président Administrateur Délégué (PAD) en sigle, à qui on confie la gestion journalière de la CINAT.

Le P.A.D de la CINAT dirige la société avec :

· L'administrateur directeur financier (ADF) basé à Kinshasa ;

· L'administrateur directeur technique (ADT) basé à Kimpese.

A coté de ces deux personnalités, le PAD dirige directement les services tels que : le service d'approvisionnement, le département d'audit interne, le service juridique, son assistant et son secrétariat.

L'ADF dirige une direction, un département et neufs services qui sont :

· La direction commerciale qui a en son sein le service vente et une section marketing ;

· Le département d'administration qui dirige le service du personnel, le service intendant, le service médical et son secrétariat ;

· En outre, l'ADF dirige directement le service comptable, le service de trésorerie, le service budget et CG, le service fiscalité et le service informatique.

- 32 -

L'ADT de sa part, dirige l'usine où il y a quatre directions :

? La direction administrative qui comprends le service administratif qui regorge la section magasin et la section vente-expédition et aussi un service du personnel qui régit le bureau de paie et la section A.S.U ;

? La direction maintenance regroupant le service mécanique, service électricité, le service garage et le service de construction ;

? La direction production où il y a le service carrière, le service de fabrication et le service ensachage ;

? La direction études et recherches qui comprend le service de contrôle de qualité, d'études et recherches ainsi que le service informatique ;

? Outre ces occupations citées, l'ADT dirige directement la section trésorerie, la section comptabilité et la garde industrielle.

Nous avons brièvement parlé de l'organisation interne de la CINAT mais nous renvoyons nos lecteurs pour ample information, à la page présentant l'organigramme de la société. Aussi, en passant nous présentons ci-dessous le tableau synthétique de l'effectif du personnel de la CINAT.

- 33 -

 

KIMPESE

KINSHASA

 

HOMME

FEMME

HOMME

FEMME

TOTAL

CATEGORIE III*

CL4

1

 
 
 

1

 

CL5

1

 
 
 

1

 

CL6

2

 

15

 

17

CATEGORIE IV*

CL7

28

 
 
 

28

 

CL8

33

 

2

 

35

CATEGORIE V

CL9

50

1

4

 

55

MAITRISE

1

87

 

9

1

97

 

2

81

3

6

 

90

 

3

50

4

2

5

56

CADRE MOYEN

1

25

 

5

2

35

 

2

15

 

5

1

22

 

3

5

 

3

2

9

CADRE DE DIRECTION

1

12

1

6

1

21

 

2

11

 

6

 

18

CHEF DE DEPART.

 
 
 

2

 

2

DIRECTEURS ADJOINTS

 

2

 
 
 

2

DIRECTEURS

 

3

 

1

 

4

ADT/ADF/PAD

 

1

 
 

2

3

TOTAL

 

407

9

68

14

496

Tab.2(1)

(1) Procès verbal CINAT 2007

ORGANIGRAMME DE LA CINAT

Conseil d'Adm

PAD

Sce Appro

Secrétariat

Sce Juridique

 

Assistant/Pad

 

ADF

 
 

ADT

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Secrétariat Sec Usine

 
 

Comm

Dir.

 
 
 
 
 
 

Direct Admin

Dir Mainten

Dir Product Dir Etudes Recherche

 
 
 
 
 

Dpt. Audit

Dpt. Adm

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sce Compt

Secrétariat

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sce Trésorerie

Sce Vente

Sce Personnel

Sce Administ

Sce Carrière Sce Contr. qualité

Sce Mécanique

 
 
 
 
 
 
 

Sce Budget & CG Sct Market

Sce Intendance

Sce Médical

Sct Magasin

Sce Electrique

Sce Fabricat Sce Etudes

 
 
 
 

Sce Fiscalité

Sce Informatique

Sct Vente Exp

Sce Garage

Sce Ensachange Sce recherches

 
 
 
 

Sce Personnel

Sce Construct Sect Informat

 
 

Bureau Paie

Sect A.S.U

Sect Trésorerie

Sect Comptab

- 35 -

CHAP III : ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE LA CIMENTERIE

NATIONALE

Nous somme le troisième chapitre de notre travail qui entretient sur la santé financière de la cimenterie nationale, le chapitre choisie pour l'expérimentation de notre savoir. Pour se faire, nous présentons successivement les bilans comptables de quatre années consécutives en francs courants comme en francs constants ou les bilans déflatés ; ceux financiers et les tableaux de formations des résultats de ces quatre années.

C'est à partir de ces bilans et tableaux de formation de résultat que nous établirons les bilans structurés condensés et nous procéderons au calcul des ratios pouvant nous éclairer sur la santé financière de la CINAT duquel nous pensons infirmer ou confirmer nos hypothèses d'origine.

36

III.1. Présentation des états financiers

III.1.1. Bilans comptables en Francs courants (valeurs nettes en CDF)32

ACTIFS

 

2006

 

2007

 
 
 

2008

 
 

2009

 
 
 

VALEURS IMMOBILIERS

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

21

Valeurs incorporelles immobilisées

 

2945856900,00

3

166

238

423,85

4138

371

200,85

7389

869

591,80

22

Autres immobilisations corporelles

 

17 707 362 944,76

17

992

400

711,08

20

647

737

454,97

30

592

611

790,33

23

Autres immos. Corp. En cours

 

216 717 112,24

 

216

717

112,24

 

224

017

827,24

 

224

017

827,24

24

cautions versées

 

13 336 810,21

 

24

589

310,21

 

514

471

210,21

 

56

232

920,17

S /TOTAL

 

20 883 273 767,21

21

399

945

557,38

25

524

597

693,27

38

262

732

129,54

VALEURS D'EXPLOITATION

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

31.1

Stocks cantine

 

0,00

 
 
 

0

 
 
 

0,00

 
 

110

000,00

31.2

Stocks des matières

 

612455619,61

1

235

844

249,35

1

726

381

231,14

1

645

740

307,50

32

Emballages

 

10981997,57

 

217

642

308,70

 

912

373

432,78

 

137

742

327,04

33

Produits semi oeuvrés

 

641 598 224,13

 

422

657

442,38

 

259

107

205,48

 

100

746

291,60

34

produits finis

 

258 361 674 ,18

 

51

085

946,68

 

87

147

585,30

 

162

423

305,95

35

stock à l'extérieur

 

289 098 374,94

 
 
 

0,00

 
 
 

0,00

 

120

371

988,84

S/TOTAL

 

1 812 495 890,43

1927

229

947,11

2

985

009

454,70

2

167

134

220,93

VALEURS REALISABLES

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

40

Fournisseurs

 

103 504 744,12

 

203

387

095,23

 

774

177

743,05

1

031

494

198,77

41

Clients

 

1324 574 311,71

 

162

026

787,09

 

243

745

820,42

 

210

440

275,31

42

Personnel

 

79 565 073,99

 

91

876

681,98

 

229

853

232,50

 

258

380

761,82

44

Propriétaires et associés

 

0,00

 

40

310

606,64

 

40

310

606,64

 
 
 

0,00

46

Débiteurs divers

 

40 871 439,77

 

21

472

671,67

 

6

898

025,26

 

17

918

544,97

47

Régularisation actif

 

663 584 550,000

 
 

571

207,22

1

881

811

834,51

 

704

147

206,57

 

Prêts à moins d'un an

 

152 832,50

 
 
 

0,00

 

6

258

000,00

 
 
 

0,00

S/TOTAL

 

2 212 252 952,09

 

519

645

049,83

3

183

055

262,38

2

222

280

987,44

VALEURS DISPONIBLES

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

56

Banques

 

9 892 455,26

 

8

108

939,59

 

66

777

938,45

 

7

562

686,49

57

Caisses

 

64 404 084,77

 

28

658

065,24

 

313

177

869,65

 

14

965

511,91

S/TOTAL

 

74 296 540,03

 

36

767

004,83

 

379

955

808,10

 

22

528

198,40

TOTAL ACTIF

 

24 982 319 149,76

23

883

587

559,15

32

072

618

218,45

42

674

675

536,31

Taux de change moyen annuel 468,28 516,68 566,16 807,92

32 Procès verbal CINAT 2009

33 D'où les bilans déflatés ou en franc constants serons trouvés par la multiplication des bilans en francs courants avec les coefficients déflateur respectifs

37

III.1.2.Bilan Au Décembre N En Franc Courant (valeur nette en CDF)

 

PASSIF

 

2006

2007

2008

2009

 

CAPITAL SOCIAL ET RESERVES

 
 
 
 
 

10.4

Capital social

 

6 278 630 144,79

6 278 630 144,79

6 278 630 144,79

6 278 630 144,79

12

Report à nouveau

 

-2 484 660 172,80

-4 259 797 409,51

-11 214 798976,43

-17 279 293 898,10

13

Résultat net

 

-1 736 918 283,03

-10 739 920 426,33

-6 064 494 921,66

-14 2OO 414179,72

14

Plus values et provision réglementée

12 429 517 859,25

14 356 470 938,90

18 894 788 533,00

33 069 547 846,04

SITUATION NETTE

 

14 486 569 548,21

5 635 383 247,85

7 894 124 779,7

7 862 469 913,01

 

DETE A LONG ET MOYEN

TERME

 
 
 
 

18

Provision pour changes et pertes

 

0,00

4 230 377 434,88

0,00

1 321 296 561,42

S/TOTAL

 

0,00

4 230 377 434,88

0,00

1 321 296 561,42

40

Fournisseurs

 

2 212 733 318,50

5 216 706 308,OO

8 604 277 454,58

12 099 830 192,35

41

Clients

 

1 320 974 126,46

4 300 889 929,53

7 856 252 543,53

6 726 238 732,68

42

Personnel

 

832 581 603,83

596 266 632,20

427 294 944,52

1 219 607 938,69

S/TOTAL

 

4 366 289 048,79

10 113 862 869,7

16 887 824 942,63

20 045 676 863,7

43

Etat

 

1 619 569 777,59

2 294 796 666,74

3 805 288 047,19

7 573 107 211,72

44

Propriétaires et associés

 

1 224 566 493,11

O,OO

 
 

46

Créditeurs divers

 

1 333 992 984,85

1 392 912 153,46

2 009 067 510,44

3 603 254 706,40

47.3

Régularisations passif

 

0,00

27 903 184,19

136 157 854,96

0,00

27

Emprunt à moins d'un an

 

0,00

0,00

0,00

463946968,97

56

Banque

 

1 951 331 297,20

188 352 002,29

907 026 567,54

1 804 923 311,07

S/TOTAL

 

6 129 460 552,75

3 903 964 006,68

7 290 668 496,13

13445232198,16

TOTAL PASSIF

 

24 982 319 149,75

23 883 587 559,14

32072618218,46

42 674 675 536,31

Taux de change moyen annuel 468,28 516,68 566,16 807,92

III.1.2. Bilan comptables en francs constants a) Calcul des coefficients déflateur33

 

2006

2007

2008

2009

Taux de change moyen annue

468,28

516,70

566,16

807,92

Coefficient déflateur

1

0,9063

0,8771

0,5796

38

b) Actifs des bilans au 31 décembre n en francs constants (valeurs nettes en CDF)

ACTIFS

2006

2007

2008

2009

21

22

23

24

VALEURS IMMOBILIERS

Valeurs incorporelles immobilisées Autres immobilisations corporelles Autres immos corporelles en cours Cautions versées

2945856900,00 17 707 362 944,76 216 717 112,24 13 336 810,21

2869561883,535 16306512764,451 196410718,823112 22285291,843323

3629765380,265 18110130521,754 196486036,27220 451242698,475

4283168415,407 17731477793,675 129840732,668 32592600,530532

S /TOTAL

20 883 273 767,21

19394770658,653

22387624636,767

22177079542,281

VALEURS D'EXPLOITATION

 
 

31.1

Stocks cantine

0

0

0,00

63756

31.2

Stocks des matières

612455619,61

1120045643,185

1514208977,832

953871082,227

32

Emballages

10981997,57

197249224,374

800242737,891

79835452,752384

33

Produits semi oeuvrés

641 598 224,13

383054440,028

227262929,926

58392550,61136

34

produits finis

258 361 674 ,18

46299193,476084

76437147,06663

94140548,12862

35

stock à l'extérieur

289 098 374,94

0,00

0,00

69767604,731664

S/TOTAL

1 812 495 890,43

1746648501,065

2618151792,71737

1256070994,451

VALEURS REALISABLES

 

40

Fournisseurs

103 504 744,12

184329724,4069

679031298,429

597854037,607

41

Clients

1324 574 311,71

146844877,1396

213789459,090

121971183,569

42

Personnel

79 565 073,99

83267836,878474

201604270,225

149757489,550

44

Propriétaires et associés

0,00

36533502,797832

35356433,083

0,00

46

Débiteurs divers

40 871 439,77

19460682,334521

6050257,955

10385588,664612

47

Régularisation actif

663 584 550,000

517685,103486

1650537160,048

408123720,927

 

Prêts à moins d'un an

152 832,50

0,00

5488891,8

0,00

S/TOTAL

2 212 252 952,09

470954308,6609

2791857770,63349

1288034060,320

VALEURS DISPONIBLES

 
 

56

Banques

9 892 455,26

7349131,950

58570929,814

4383333,089604

57

Caisses

64 404 084,77

25972804,527012

274688309,470

8674010,703036

S/TOTAL

74 296 540,03

33321936,477429

333259239,28451

13057343,792

TOTAL ACTIF

24 982 319 149,76

21645695404,857

28130893439,4024

24734241940,845

Taux de change moyen annuel 468,28 516,68 566,16 807,92

39

c) Passifs bilans au 31 décembre franc constant34

 

PASSIF

2006

2007

2008

2009

 

CAPITAL SOCIAL ET RESERVES

 
 
 
 

10.4

Capital social

6 278 630 144,79

5690322500,223

5506986499,995

3639094031,920

12

Report à nouveau

-2 484 660 172,80

-3860654392,23

- 9836500182,226

-10015078743,338

13

Résultat net

-1 736 918 283,03

- 9732774212,382

- 5319168495,787

-8230560058,565

14

Plus -values et provision réglementée

12 429 517 859,25

13011269611,925

16572619022,294

19163632331,564

SITUATION NETTE

14 486 569 548,21

51073478438,116

6923936844,274

4557087561,581

18

Provision pour changes et pertes

0,00

3474746106,044

0,00

765823486,999

S/TOTAL CAP.PERM.

14 486 569 548,21

8941338906,758

6923936844,274

5322911048,580

40

Fournisseurs

2 212 733 318,50

4727900926,940

7546811755,412

7013061579,486

41

Clients

1 320 974 126,46

3897896543,133

6890719105,930

3898527969,461

42

Personnel

832 581 603,83

540396448,762

374780395,838

884761,264

S/TOTAL

4 366 289 048,79

9166193918,836

14812311257,180

11618474310,212

43

Etat

1 619 569 777,59

2079774219,066

3337618146,190

4389372939,912

44

Propriétaires et associés

1 224 566 493,11

O,OO

0,00

0,00

46

Créditeurs divers

1 333 992 984,85

1262396284,680

1762153113,406

2088446427,829

47.3

Régularisations passif

0,00

25288655,831

119424054,585

0,00

27

Emprunt à moins d'un an

0,00

0,00

0,00

268903663,215

56

Banque

1 951 331 297,20

170703419,675

795553002,389

1046133551,096

S/TOTAL

6 129 460 552,75

3538162579,254

6394645337,955

7792856582,053

TOTAL PASSIF

24 982 319 149,75

21645695404,848

28130893439,411

24734241940,845

Taux de change moyen annuel 468,28 516,68 566,16 807,92

34 Obtenu de l'application des coefficients déflateurs sur les valeurs d'origines

40

III.1.3. Tableaux de formation de résultat (TFR)

III.1.3.1. Tableau de formation du résultat en franc courant en CDF

Code

LIBELES

 

2006

 

2007

 
 

2008

2009

71

Produits vendue

 

5 580

953

826,31

8 598

450

202,68

8 660 528 294,04

9 565 467 070,03

72

Production stockée

 

260

374

036,66

-426

216

509,25

-127 488 598,28

-83 085 193,23

73

Travaux faits pour compte propre

 

11

608

085,20

59

749

930,00

6 647 170,00

4 484 248,96

61

Matières et fournitures

 

-4 509

281

101,62

-6 091

914

615,33

-8 770 361 316,48

-8 168 285 416,68

62

Transports et déplacements

 

-33

651

647,67

47

764

892,58

-61 042 471,75

46 609 507,20

63

Autres services consommés

 

-751

576

730,07

-771

000

209,71

-912 745 766,58

-512 787 270,07

81

VALEUR AJOUTEE

 

558

426

468,81

1 321

303

905,81

-1 204 462 689,05

759 183 931,81

81

Valeur ajoutée

 

558

426

468,81

1 321

303

905,81

-1 204 462 689,05

759 183 931,81

74

Produits et profits divers

 

489

263

646,29

1 174

920

961,17

534 187 434,15

2 973 518 754,27

64

Charges et pertes divers es

 

-663

288

219,61

-4 853

644

787,79

-813 357 688,55

-8 162 202 111,06

65

Charges du personnel

 

-1 639

294

474,70

-2 228

468

744,48

-3 070 454 647,93

-4 352 167 682,19

66

Impôts et taxes

 

-56

016

273,87

-387

552

261,41

-230 522 390,36

-1 025 357 004,94

67

Intérêt payés

 

-299

733

940,75

-117

989

523,81

-344 771 852,88

-312 158 908,84

82

RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION

 

-1 61042

793,83

-5 091

430

450,51

-5 129 381 834,62

-10 119 183 020,9

82

Résultat brut d'exploitation

 

-1 610

642

793,83

-5 091

430

450,51

-5 129 381 834,62

-10 119 183 020,9

78

Reprise S/provision et amorts.

 

4

909

575,61

 
 

0,00

397 391 053,82

1 202 465,75

68

Dotation aux amorts. et prov.

 

-125

103

237,91

-5 643

624

515,82

-1 324 637 644,86

-4 075 655 647,3

83

RESULTAT NET D'EXPLOITATION

 

-1 730

836

456,13

-10 735

054

966,33

-6 056 628 425,66

-14193636202,5

84

RESULTAT SUR CESSION D'IMMOB

 
 
 

0,00

 
 

O,00

0,00

583111,85

85

RESULTAT NET AVANT IMPOT SUR

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

LE REVENU PROF ET LOC

 

-1 730

836

456,13

-10 735

054

966,33

-6 056 628 425,6

-14 193 636 202,6

86

CONTRIBUTION S/LE REVENU PROF

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ET LOCATIF

 

-6

081

826,90

-4

865

460,00

-7866496,00

-7361089,00

87

RESULTAT NET A AFFECTER

 

-1 736

918

283,03

-10 739

920

426,33

-6064494921,66

-14200414179,72

Taux de change moyen annuel 468.28 516.68 566.16 807.16

41

III.1.3.2. Tableaux de formation en franc constant

Code

LIBELES

 

2006

 
 

2007

 
 

2008

2009

 
 

71

Produits vendue

 

5 580

953

826,31

7 792

775

418,688

7 596 149 366,70

554

426

273,79

72

Production stockée

 

260

374

036,66

-386

280

022,333

-111 820 249,55

- 48

156

177,99

73

Travaux faits pour compte propre

 

11

608

085,20

54

151

361,559

5 830 232,81

48156

177,99

61

Matières et fournitures

 

-4 509

281

101,62

-5 521

102

215,873

-7 692 483 910,68

- 4 734

338

227,51

62

Transports et déplacements

 

-33

651

647,67

43

289

322,145

-53 540 351,97

27

014

870,37

63

Autres services consommés

 

-751

576

730,07

-698

757

490,060

-800 569 311,87

- 297

211

501,73

81

VALEUR AJOUTEE

 

558

426

468,81

1 197

497

729,835

-1 056 434 224,57

440

023

006,88

81

Valeur ajoutée

 

558

426

468,81

1 197

497

729,835

-1 056 434 224,57

440

023

006,88

74

Produits et profits divers

 

489

263

646,29

1 064

830

867,108

468 535 798,49

1 723

451

469,97

64

Charges et pertes divers es

 

-663

288

219,61

-4 398

858

271,174

-713 396 028,63

- 4 730

812

343,57

65

Charges du personnel

 

-1 639

294

474,70

-2 019

661

223,122

-2 693 095 771,69

- 2 522

516

388,59

66

Impôts et taxes

 

-56

016

273,87

-351

238

614,515

-202 191 188,58

- 594

296

920,06

67

Intérêt payés

 

-299

733

940,75

-106

933

905,429

-302 399 392,16

- 180

927

303,56

82

RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION

 

-1

642

793,83

-4 614

363

417,297

-4 498 980 807,15

- 5 865

078

478,91

82

Résultat brut d'exploitation

 

-1 610

642

793,83

-4 614

363

417,297

-4 498 980 807,15

- 5 865

078

478,91

78

Reprise S/provision et amorts.

 

4

909

575,61

 
 

0,00

348 551 693,31

 

696

949,15

68

Dotation aux amorts. et prov.

 

-125

103

237,91

-5 114

816

898,687

-116 187 371,31

- 2 362

250

013,17

83

RESULTAT NET D'EXPLOITATION

 

-1 730

836

456,13

-9 729

180

315,984

-5 312 268 792,15

- 8 226

631

542,96

84

RESULTAT SUR CESSION D'IMMOB

 
 
 

0,00

 
 

O,00

0,00

 

337

971,63

85

RESULTAT NET AVANT IMPOT SUR

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

LE REVENU PROF ET LOC

 

-1 730

836

456,13

-9 729

180

315,984

-5312268792,15

- 8 226

631

542,96

86

CONTRIBUTION S/LE REVENU PROF

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ET LOCATIF

 

-6

081

826,90

-4

409

566,398

-6899703,64

-4

266

487,18

87

RESULTAT NET A AFFECTER

 

-1 736

918

283,03

-9 733

589

882,382

-5319168495,79

- 8230560058,56

Taux de change moyen annuel 468.28 516.68 566.16 807.16

42

III.1.4. Bilans financiers ou structurés

a) Actif en francs constants

ACTIFS

2006

2007

2008

2009

 

VALEURS IMMOBILIERS

 
 
 
 

21

Valeurs incorporelles immobilisées

2945856900,00

2869561883,535

3629765380,265

4283168415,407

22

Autres immobilisations corporelles

17 707 362 944,76

16306512764,451

18110130521,754

17731477793,675

23

Autres immos corporelles en cours

216 717 112,24

196410718,823112

196486036,27220

129840732,668

24

Cautions versées

13 336 810,21

22285291,843323

451242698,475

32592600,530532

S /TOTAL

20 883 273 767,21

19394770658,653

22387624636,767

22177079542,281

VALEURS D'EXPLOITATION

 
 

31.1

Stocks cantine

0,00

0,00

0,00

63756

31.2

Stocks des matières

612455619,61

1120045643,185

1514208977,832

953871082,227

32

Emballages

10981997,57

197249224,374

800242737,891

79835452,752384

33

Produits semi oeuvrés

641 598 224,13

383054440,028

227262929,926

58392550,61136

34

produits finis

258 361 674 ,18

46299193,476084

76437147,06663

94140548,12862

35

stock à l'extérieur

289 098 374,94

0,00

0,00

69767604,731664

S/TOTAL

1 812 495 890,43

1746648501,065

2618151792,71737

1256070994,451

VALEURS REALISABLES

 
 

40

Fournisseurs

103 504 744,12

184329724,4069

679031298,429

597854037,607

41

Clients

1324 574 311,71

146844877,1396

213789459,090

121971183,569

42

Personnel

79 565 073,99

83267836,878474

201604270,225

149757489,550

44

Propriétaires et associés

0,00

36533502,797832

35356433,083

0,00

46

Débiteurs divers

40 871 439,77

19460682,334521

6050257,955

10385588,664612

 

Prêts à moins d'un an

152 832,50

0,00

5488891,8

0,00

S/TOTAL

1548668402,09

470436623,5609

1141320610,582

1288034060,320

VALEURS DISPONIBLES

 
 

56

Banques

9 892 455,26

7349131,950

58570929,814

4383333,089604

57

Caisses

64 404 084,77

25972804,527012

274688309,470

8674010,703036

S/TOTAL

74 296 540,03

33321936,477429

333259239,28451

13057343,792

TOTAL ACTIF

24318734599,76

21645177719,757

26480356279,354

24326118219,915

43

b) Passif en francs constants

 

PASSIF

2006

2007

2008

2009

 

CAPITAL SOCIAL ET RESERVES

 
 
 
 

10.4

Capital social

6 278 630 144,79

5690322500,223

5506986499,995

3639094031,920

12

Report à nouveau

-2 484 660 172,80

-3860654392,23

- 9836500182,226

-10015078743,338

13

Résultat net

-1 736 918 283,03

- 9732774212,382

- 5319168495,787

-8230560058,565

14

Plus -values et provision réglementée

12 429 517 859,25

13011269611,925

16572619022,294

19163632331,564

47

Régularisation d'actif

-663584550,00

-517685,10

-1650537160,048

- 408123720,93

SITUATION NETTE

13822984998,21

5107645822,436

5273399684,226

4148963840,651

18

Provision pour changes et pertes

0,00

3474746106,044

0,00

765823486,999

S/TOTAL CAP.PERM.

14 486 569 548,21

8941338906,758

6923936844,274

5322911048,580

40

Fournisseurs

2 212 733 318,50

4727900926,940

7546811755,412

7013061579,486

41

Clients

1 320 974 126,46

3897896543,133

6890719105,930

38981715969,461

42

Personnel

832 581 603,83

540396448,762

374780395,838

706884761,264

S/TOTAL

4 366 289 048,79

9166193918,836

14812311257,180

11618474310,212

43

Etat

1 619 569 777,59

2079774219,066

3337618146,190

4389372939,912

44

Propriétaires et associés

1 224 566 493,11

O,OO

0,00

0,00

46

Créditeurs divers

1 333 992 984,85

1262396284,680

1762153113,406

2088446427,829

47.3

Régularisations passif

0,00

25288655,831

119424054,585

0,00

27

Emprunt à moins d'un an

0,00

0,00

0,00

268903663,215

56

Banque

1 951 331 297,20

170703419,675

795553002,389

1046133551,096

S/TOTAL

6 129 460 552,75

3538162579,254

6394645337,955

7792856582,053

TOTAL PASSIF

24318734599,76

21645177719,757

26480356279,354

24326118219,915

44

III.1.5.Bilans condensés en francs constants

a) Actifs bilans condensés

RUBRIQUES

2006

2007

2008

2009

 

%

Montants

%

Montants

%

Montants

%

VIN

20 883 273 767,2

85,9

19394770658,7

89,6

22387624636,8

84,5

22177079542,3

91.2

V.E

1 812 495 890,4

7,5

1746648501,1

8,1

2618151792,7

9,9

1256070994,5

5.2

FAUSSE CR

0103 504 744,1

0,4

184329724,4

0,9

679031298,4

2,6

597854037,6

2.1

V.R

1445163657,9

5,9

286106899,2

1,3

462289312,2

1.7

690180022,7

2.0

V.D

74 296 540,0

0,3

33321936,5

0,2

333259239,3

1.3

13057343,8

0.1

TOTAL

24318734599,8

100

21645177719,8

100

26480356279,4

100

24326118219,9

100

 

b) Passifs bilans condensés

Rubriques

2006

2007

2008

2009

Montants

%

Montants

%

Montants

%

Montants

%

Cap.propr

13822984998,2

56,8

5107645822,4

23,6

5273399684,3

19,9

4148963840,7

17,1

D à L MT

0,00

0,00

3474746106,0

16,1

0,00

0,00

765823486,9

3,2

Fauss.det.

1 320 974 126,5

5,4

3897896543,1

18,6

6890719105,9

26,2

3898527969,5

16.0

D à C.T

9174775475

37,7

8806459954,9

41,7

14316237489,2

54,1

15512802922,8

63,7

TOTAL

24318734599,8

100

21645177719,8

100

26480356279,4

100

24326118219,9

100

45

III.2. Analyse des états financiers

Nous avons à long et en large expliqué la démarche de l'analyse financière qu'a comme base les états financier et les ratios35 demeurent les moyen de base de leur analyse

III.2.1. Ratios de structure et de stabilité

A) Fonds de roulement(FR)

 

2006

2007

2008

2009

FRN=Cap.Perm-VIN

-7060288769

-10812378730,3

-17114224952,5

-17262292214,6

FRP=Cap.Prop.-VIN

-7060288769

-14287124836,3

-17114224952,5

-18028115701,6

Il ressort de ce tableau que le fond de roulement net et le fond de roulement propre ont évolués en dent de scie pendant les quatre années de la durée de notre étude et cela mérite une attention quand à sa cause et conséquence dans l'entreprise.

Les années 2006, 2008 et 2009 ont générées des fonds de roulement négatifs mais ne s'avère pas être des faits paniquant, car faut-il les comparés aux besoins en fonds de roulement qu'a eu l'entreprise au cours de cette dite période d'étude dans les lignes qui suivent.

B) Besoins en fonds de roulement d'exploitations (BFRE)

 

2006

2007

2008

2009

Besoin cycl=ACHT(VE+VR)(1)

3257659547,9

2032755400,22

3080441104,9

1946251017,16

Ress.cycl=DCT non Bcaire(2)

7223444177.9

8635756535.22

13520684486.81

-20616518628.1

BFRE= (1) - (2)

-3965784630

-6603001135

-10440243381,9

-18670267610,94

Au regard de ce tableau, il en sort que le besoin en fonds de roulement a évolué négativement au cours ce cette période sous-étude, malgré l'année 2009 qui présente un besoin en fonds de roulement positif.

35 Ce sont les ratios regroupés en trois catégories que nous avons énumérés et expliqués dans le 1er chapitre

46

Il reste à les comparer au fonds de roulement respectifs des années

sous examen pour nous permettre à mieux porter nos jugements dans les lignes qui suivent.

Cap . propre

Indépendan ?

ce fin .

Cap . perm .

Dégré de des de t ?

permanence ressources financemen

Tot . passif

c) Trésorerie nette (TN)

 

2006

2007

2008

2009

TN = FRN - BFRE

-3094504139

-4209372595,2

-6673981570,6

-1407975396,34

 
 
 
 
 

Du tableau ci-haut, il ressort que la trésorerie est restée serrée au

cours de cette période sous examen. Ceci montre à suffisance le degré de difficulté que la CINAT dans cette fourchette de temps.

Tot . passif

III.2.2. Ratios de solvabilité et d'indépendance financière

 

2006

2007

2008

2009

 

0,377

0,567

0,541

0,669

 
 

0,568

0,236

0,199

0,171

 
 

0,568

0,397

0,199

0,202

 

Nous tirons de ce tableau que les taux d'endettement ont été de 37,7% en 2006, de 56,7% en 2007, de 54,1% en 2008 et de -77,3% en 2009. Aussi, l'indépendance financière et le degré de permanence des ressources de financement pendant ces années on été respectivement de 56,8% ; 23,6% ; 19,9% ; 17,1% et de 56,8% ; 39,6% ; 19,9% ; et 20,2%

47

III.2.3. Ratios de liquidité

 

2006

2007

2008

2009

 

0,3632

0,2346

0,2384

0,126

 
 

0,16561

0,0363

0,0556

0,045

 
 

0,00809

0,00378

0,02327

0.00084

 

Il ressort de cet tableau que la liquidité générale, la liquidité réduite et la liquidité immédiate ont été respectivement de 0,3632 ; 0,1656 et de 0,00809 pour l'année 2006 ; de 0,2346 ; 0,0363 et de 0,00378 pour l'année 2007 ; de 0,2384 ; 0,0556 et de 0,02327 pour l'année 2008 et de -0,10011 ; -0,0359 et de -6,672 pour l'année 2009.

Nous analyserons dans les lignes qui suivent tous ces résultats en

bornant à la méthodologie du travail et aux questionnements introduits par notre problématique.

48

CHAPITRE IV : PRESENTATION DE RESULTAT

Nous venons de finir le troisième chapitre dans lequel nous avons analysés, sous une influence méthodologique appropriée à l'analyse financière, la structure financière de la Cimenterie Nationale CINAT en sigle, en calculant tour à tour les fonds de roulement, les besoins en fonds de roulement et les ratios de chacune des années contenues dans la fourchette de temps sous-examens

Il ne suffit pas seulement calculer ces précités car reste sous discours, mais surtout il faut les interpréter pour leurs donner du sens par rapport à leurs variation et leur cause.

Ce sont là, les objectifs poursuivis par ce quatrième chapitre au cours duquel nous finirons, comme nous avons commencés par une introduction générale, par une conclusion générale et suggestion orientant les futurs bailleurs des fonds, les actionnaires et l'environnement tout interne qu'externe dans la prise de décision pour une action face à la Cimenterie Nationale.

IV.1. Tableau synoptique des résultats

 

2006

2007

2008

2009

FRN

-7060288769

-10812378730,2

-17114224952,5

-17262292214,6

BFR

-3965784630

-6603001135

-10440243381,9

-18670267610,9

TN

-3094504139

-4209372595,2

-6673981570,6

1407975396,34

Taux d'endettement

0,377

0,567

0,541

0,669

Indépendance financière

0,568

0,236

0,199

0,171

Degré de permanence

des ressources de financ.

0,568

0,397

0,199

0,202

Ratio de liquidité générale

0,3632

0,2346

0,2384

0,126

Ratio de liquidité réduite

0,1656

0,0363

0,0556

0,045

Ratio de liquidité imméd.

0,00809

0,00378

0,02327

0.00084

Tab. 3

49

Ce tableau présente d'une manière synthétique les résultats des rapports grandeurs et agrégat représentatifs qui concourent conjointement aux réponses aux questions problématiques de base de ce travail. Nous les analysons l'un après l'autre malgré eux dans les lignes qui suivent.

IV.2. Interprétation de résultat a. Appréciation de FRN

Le FRN est resté négatif dans ces quatre exercices comptables, comme nous pouvons le remarquer dans le tableau synthétique de résultat supra. Ce FRN négatif de ces quatre années est causés, au regard des bilans successifs, par une augmentation arithmétique dans le même sens des VIN et les DCT ce qui est un péché contre le principe d'équilibre financière. Cela veut dire en d'autres termes que la CINAT a constamment recouru à des dettes à court terme pour financer une partie de ces investissements durables.

Nous savons, malgré cette situation, qu'il y a des entreprises qui évoluent avec un fonds de roulement négatif c.-à-d. qu'on y observe une régularité des dettes à court terme pour financer les actifs fixes, en assimilant ces dettes à court terme à des ressources permanents pourvu que l'entreprise soit rentable. Mais cette décision est plus dangereux et reste un fait statutaire, mais dans nos enquêtes sur cette surprise, nous n'avons trouvé un écrit y relatif à la CINAT.

C'est déplorant cette situation seulement par ce qu'il y a une tendance à la hausse et à la persistance, comme nous pouvons remarquer dans le tableau de visualisation ci-dessous.

50

51

2006

2007

2008

2009

Actif

Zone
de FR

Passif

Actif

Zone
de FR

Passif

Actif

Zone
de FR

passif

ACTIF

Zone de FR

Passif

VIN

85,9%

 

Cap.Perm.

56,8%

VIN

89,6%

FRN

Cap.Perm

39,7%

VIN

84,5%

 

Cap.Perm

19,9%

VIN

91,2%

 

Cap.Perm

20,2

FRN

DCT

80,1%

FRN

DCT

79,8%

DCT

60,3%

FRN

DCT

43,2%

VE 7,5%

VE 8,1%

 

VE 9,9%

 

VE 5,2%

 

VR 5,3%

VR 2,2%

VR 4,3%

VR 4,0%

VD 0,3%

VD 0,2%

VD 1,3%

VD 0,1%

Tab. 4

52

Nous pouvons calculer en valeur relative pour une bonne compréhension du trend, l'intervention des dettes à court terme au financement des actifs acyclique, par cette relation empirique des grandeurs bilantaires en pourcentage :

Cette relation traduit en pourcentage, l'écart dégagé par le DCT après le financement des actifs circulants en rapport avec le VIN puis multipliés par la constante 100. En voici l'évolution par année d'exercice, dans ce tableau.

 

2006

2007

2008

2009

 

33,8

55,5

76,4

77,9

 

Sur graphique nous pouvons voir : Fig.

0 2006 2007 2008 2009 années

%

100

75

50

25

 
 
 
 

53

77,9

76,4

33,8

55,5

2006 2007 2008 2009

54

b. Appréciation de BFRE

A la CINAT le BFRE, comme le FRN, pour la fourchette de temps sous études, est restée négatif. Il n'est pas encore grave ; mais remarquons par ce fait théorique : les entreprises industrielles, comme l'est la CINAT, en raison de leur cycle d'exploitions très long, éprouvent des BFRE positif car elles doivent financer les stocks des matières première, des produits finis ainsi que les créances commerciales. Bref, plus ce cycle d'exploitions est long, plus il faudra de temps pour récupérer les sommes investies dans la production et moins le délai accordé par les fournisseurs suffira. Corolaire, le BFRE positif.

Mais dans ce cas-ci, c'est l'inverse, cela veut dire que l'activité principale de la CINAT rapporte des ressources de financement supplémentaire que l'on peut en pratique ajouter au FRN ou compenser l'absence éventuelle de FRN. En réalité, cette analyse seulement est un faux-fuyant. Nous remarquons que la CINAT tombe dans les sixièmes des cas évoqués supra au point I.3.3. Du premier chapitre. C'est-à-dire « Elle a un FRN négatif supérieurs à un BFRE négatif ».

Ceci justifie à suffisance la présence permanente de trésorerie sérés à la CINAT nous pouvons les lire (BFRE et TN) sur cette graphique conjointe leur évolution en milliards de CDF en francs constants.

55

BFRE et TN en milliards de CDF

5

Fig.7

0 2006 20007 2008 2009 années

-5

-10

-15

-20

-25

-30

-35

-40
Légende

= Evolution de BFRE en milliards de CDF

= Evolution de TN en milliards de CDF

2E+09

1E+09

BFR

TN

2006 2007 2008 2009

-7E+09

-8E+09

0

-1E+09

-2E+09

-3E+09

-4E+09

-5E+09

-6E+09

c. Ratios de solvabilité de d'indépendance financière

56

57

Le but rattaché à ces ratios, rappelons-le, est de mesurer la part des capitaux propres et étrangers dans l'ensemble de financement de l l'entreprise. Au vu des résultats présentés ci-haut, nous osons dire que la CINAT marche au bord de risque de disparition car, hormis l'année 2006 pendant laquelle l'endettement représente 37,7 %, l'indépendance financière est acquise à 56,8% et que les ressources de financement était permanentes, toute les restes d'années ces ratios sont au rouge. Tout à coup l'indépendance diminue ou la dépendance augmente à 56,7% entrainée par un taux d'endettement en progression arithmétique et les ressources de financement amoindrie.

. pro

Ce qui reste inquiétant, c'est tendance à la persistance ce qui peut amener la CINAT de ne plus procéder aux nouveaux crédits. Si elle peut, nous l'avons dit très-haut, ces nouveaux crédits seront négociés dans des mauvaises conditions c'est-à-dire à des taux élevés ou exigence de garanties indispensables pour l'accession à ces dernières.

Cap . pro ? 100

Nous pouvons bien calculer cette tendance de tous ces ratios par cette

?

Cap

100

Cap

.étr

relation :

Cap . étr

Celle-ci nous aidera de bien voir le niveau de risque de disparition de la CINAT dans le tableau ci-dessous :

 

2006

2007

2008

2009

 

1,506

0,416

0,368

0,255

 

d. Ratios de liquidité

58

Au regard des tous ces ratios calculés supra, ils laissant à dire que la CINAT n'a pas été au rendez-vous des principes financières relatifs à l'appréciation du niveau de chacun des ratios. Nous remarquons que, pour le ratio de LG36, au cours des ces quatre années sous examens, la CINAT accuse une certaine incapacité à faire face à ses engagement à court terme. Cela se justifie de fait que ce ratio n'a généré une valeur égale à l'unité.

C'est dans le même ordre d'idée, le ratio de LR n'accuse une valeur égale à l'unité ou plus, qui serait ou prouverait la capacité de la CINAT à payer ses DCT sans devoir vendre ses stocks qui, dans une minimum (stocks outil).

Une norme est bien établie dans le 1er chapitre relative au ratio de LI est qui censé varier dans la fourchette de 0,25 et 0,50 c'est contraire à ceux de la CINAT qui est largement égarés. Au vu et au su de tous ces ratios, le risque financier est grandissant, car au cours de ces quatre années moins d'effort a été consentis pour relever la situation. Nous pouvons lire la tendance de ces trois dans le graphique suivant en valeur relative.

LG, LR et LI en %

36 Liquidité générale énoncer dans le 1er chapitre

60

50

40

30

20

10

59

0 2006 2007 2008 2009

Fig.8

Légende

= Ratio de liquidité générale en % = Ratio de liquidité réduite en %

= Ratio de liquidité immédiate en %

60

L'analyse de la structure financière de la CINAT par ces ratios peut permettre à l'utilisateur interne qu'externe des comptes annuels de celle-ci, de se faire une opinion quant au mode de financement des activités, chacun de sa manière, mais pour nous, tous est allés du mal au pire. Les solutions nous les suggérons dans les lignes qui suivent, pour apporter un plus sur cette longue analyse réalisée.

61

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Nous voici à la fin de cette longue analyse de laquelle nous avons assigné comme objectif de fixer l'opinion publique sur la santé financière de la Cimenterie Nationale, et l'avons intitulée « Analyse de la structure financière de la cimenterie nationale du 2006 au 2009 »

Au vu et au su des réalités socio-économique et financière du pays en général et de la Cimenterie Nationale en particulier, notre travail s'est déroulé au tour de trois questions fondamentales, je cite :

> De quelle manière la CINAT finance -elle ses immobilisations ?

> Quelle est la part occupée par les capitaux propres et étrangers dans ces financements ?

> Quelle capacité que dispose la CINAT à faire face à ses engagements à court terme ?

Apriori nous avons émit les hypothèses selon lesquelles :

> La CINAT finance ses immobilisations en utilisant les ressources cycliques qu'elle détienne ;

> Les capitaux propres à la CINAT, étant insuffisant pour observer le principe d'équilibre financier, elle recourt à plus de 55 % aux dettes pour financer ces dites immobilisations ;

> Au cours des années sous examens, la CINAT n'a pas été au rendezvous, pour ses engagements à cours terme ;

Pour vérifier ces hypothèses nous nous sommes servis des méthodes analytique et systémique, et avons tour à tour, par nécessité, utilisé les techniques documentaire, d'observation, d'interview et des ratios.

62

Pour le réaliser, nous avons subdivisé notre travail à quatre chapitres hormis l'introduction et la conclusion générale :

> Le premier chapitre traite l'approche conceptuelle. C'est pour clarifier quelques concepts qui revient à mainte dans ce travail ;

> Le second chapitre nous parle de la présentation de la Cimenterie

Nationale ; pour mieux se fixer du cadre d déroulement de l'analyse ;

> Le troisième chapitre nous entretient sur l'analyse de la structure financière

de la CINAT où nous avons établi la santé financière ;

> Le quatrième enfin, nous parle de la présentation des résultats ;

Apres analyse et puis les résultats susmentionnés, nous pouvons conclure que les hypothèses émises à l'introduction sont confirmées. A d'autres termes, selon l'analyse et les résultats :

> La CINAT éprouve des difficultés de trésorerie qui est conséquence de l'absence d'une bonne marge de sécurité, ce qui l'amène à financer ses immobilisations avec les dettes à court terme ;

> Il est fort évident qu'au fur et à mesure que la CINAT fait appel aux capitaux étrangers, son indépendance diminue. Les ratios de solvabilité qui la mesure varient dans la fourchette de 0.33 à 0.55 à la CINAT. C'est une zone médiocre impliquant un danger accru ;

> Au vu de ces deux premiers assertions, la CINAT ne peut faire face à ses dettes à court terme après vente ou en utilisant les actifs cycliques.

63

Eu égard de ce qui précède, suggérons enfin, si la CINAT se veut rétablir la situation financière, devait observer simultanément ce qui suit :

? Trouver des ressources stables nouvelles. C.à.d. qu'elle doit augmenter ses capitaux permanents, cela par :

a. Le nouvel appel de fonds ;

b. La cession par l'Etat Congolais, en tant qu'associé majoritaire à 92.5% des parts sociales, de 30 % ses parts pour permettre la rentrée d'une nouvel souffle financier à l'entreprise ;

c. La conversion, après approbation des créanciers circularisés, des dettes à court terme.

? Réduire les actifs acycliques par la cession d'une partie pour financer son exploitation ;

? Engager les technocrates capables de transformer l'entreprise et prêt à la restructurer si nécessaire, en cas d'une situation calamiteuse.

64

BIBLIOGRAPHIE

01. NOTES INEDITES :

· KALUMBU MAKUBU, Notes du cours d'analyse du bilan, UPN, 2010

· EMOMO, Cours d'organisation des Entreprise, UPN 2007

· KIDINDA, S., Note du cours de management inédite UPN 2007

02. DICTIONNAIRES

· Hachette, Dictionnaire Hachette junior de poche, Paris, éd. Hachette Livre, 1999

· Paul Robert, Dictionnaire nouveau petit Robert, Paris, éd. Hachette, 2010

03. OUVRAGES

· JAVEAU, Cl., Comprendre la sociologie, Verviers, éd. Marabout, 1976

· Nathalie Gardes, Diagnostic financier, éd. PUL, Bruxelles, 2009

· Corhay A. et MAPAPA MB., Fondement de gestion financière, éd. De l'Université de Liège,

Belgique 2010

· DEPALLENS, G., Gestion financière de l'entreprise, Paris, Sirey 7ère éd., Collection

Administration des entreprises, 1980

· DAIGNE, J.F., Dynamique de redressement d'entreprise, Paris, éd. de L'organisation et éd. Hommes et techniques, 1984

OOGHE, H. et VAN WYHEERSCH, C., Traité d'analyse financière, Tome I,
Presses de l'université de Namur, 1982

II.1. DE L'HISTORIQUE - 24 -

II.2. DU CHOIX DE LIEU D'IMPLANTATION - 25 -

65

TABLE DES MATIERES

I. PROBLEMATIQUE I

II. HYPOTHESES - 2 -

III. METHODES ET TECHNIQUES - 2 -

1. DE LA METHODE - 2 -

2. DE LA TECHNIQUE - 3 -

IV. CHOIX ET INTERET DU SUJET - 3 -

1. DU CHOIX DU SUJET : - 3 -

2. DE L'INTERET DU SUJET : - 3 -

V. DELIMITATION ET SUBDIVISION DU TRAVAIL : - 4 -

1. DE LA DELIMITATION DU TRAVAIL : - 4 -

2. DE LA DIVISION DU TRAVAIL - 4 -

CHAPITRE I : APPROCHE CONCEPTUELLE : - 5 -

I.1 BILAN - 5 -

I.1.1. Définition - 5 -

I.1.1.1. selon l'approche fonctionnelle : - 5 -

I.1.1.2.selon l'approche patrimoniale : - 6 -

I.1.1.3. Bilan comptable - 6 -

I.1.1.4.Bilan financier - 6 -

I.2. FONDS DE ROULEMENT (F.R.) - 8 -

I.2.1. Définition. - 8 -

I.2.2. Modes de calcul - 8 -

I.2.3. Types de fonds de roulement - 9 -

I.2.3.1. Fonds de roulement net (FRN) - 9 -

I.2.3.2. Fonds de roulement propre (FRP) - 9 -

I.2.4. Appréciation de la hauteur du fonds de roulement - 11 -

I.3. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT (B.F.R.) - 11 -

I.3.1. Définition - 11 -

I.3.2. Types de besoin en fonds de roulement. - 13 -

I.3.3. Analyse de l'équilibre : FRN et BFRE - 14 -

I.4. LA TRESORERIE NETTE (T.N.) - 17 -

I.5. LE RATIO (R.) - 18 -

I.5.1. Les ratios de structure et de stabilité (R.S.S.) - 19 -

I.5.2. Les Ratios de solvabilité et indépendance financière (R.S.I.F.) - 19 -

I.5.2.1. Le taux d'endettement (Tx.E.) - 19 -

I.5.2.2. L'indépendance financière (I.F.) - 20 -

I.5.2.3. Degré de permanence des sources de financement (D.P.S.F.) - 20 -

I.5.2.4. Les Normes - 21 -

I.5.3. Les ratios de liquidité (R.L.) - 21 -

I.5.3.1. Le ratio de liquidité générale (R.LG.) - 21 -

I.5.3.2. Ratio de liquidité réduite (R.LR) - 22 -

I.5.3.3. Ratio de liquidité immédiate (R.Li) - 22 -

I.5.3.4. Les normes - 22 -

CHAP. II. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE - 24 -

66

II.3. DE LA SITUATION GEOGRAPHIQUE. - 25 -

II.4. DE LA SITUATION JURIDIQUE - 26 -

II.5. DE LA MISSION, BUT ET OBJECTIF - 26 -

II.6. DE L'IMPACT DE L'IMPLANTATION DE LA CINAT EN R.D.CONGO - 27 -

II.6.1 Sur le plan social - 28 -

II.6.2. Sur le plan économique - 28 -

II.7. DE L'ENVIRONNEMENT DE LA CINAT - 29 -

II.7.1. Environnement général de la CINAT - 29 -

II.7.2. Environnement spécifique. - 29 -

II.7.2.1. Environnement spécifique interne - 29 -

II.7.2.2. Environnement spécifique externe - 30 -

II.8. DE L'ORGANISATION INTERNE - 30 -

II.8.1. Assemblée Générale - 30 -

II.8.2. Conseil d'administration - 31 -

CHAP III : ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE LA CIMENTERIE NATIONALE - 35 -

III.1. PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS 36

III.1.1. Bilans comptables en Francs courants (valeurs nettes en CDF) 36

III.1.2.Bilan Au Décembre N En Franc Courant (valeur nette en CDF) 37

III.1.2. Bilan comptables en francs constants 37

III.1.3. Tableaux de formation de résultat (TFR) 40

III.1.3.1. Tableau de formation du résultat en franc courant en CDF 40

III.1.3.2. Tableaux de formation en franc constant 41

III.1.4. Bilans financiers ou structurés 42

III.1.5.Bilans condensés en francs constants 44

III.2. ANALYSE DES ETATS FINANCIERS 45

III.2.1. Ratios de structure et de stabilité 45

III.2.2. Ratios de solvabilité et d'indépendance financière 46

III.2.3. Ratios de liquidité 47

CHAPITRE IV : PRESENTATION DE RESULTAT 48

IV.1. TABLEAU SYNOPTIQUE DES RESULTATS 48

IV.2. INTERPRETATION DE RESULTAT 49

CONCLUSION ET SUGGESTIONS 61

BIBLIOGRAPHIE 64

TABLE DES MATIERES 65






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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote