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Etude ethnobotanique, biologique et chimique des plantes réputées antipaludéennes à  lubumbashi en RD Congo

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par Valentin Bashige Chiribagula
Université de Lubumbashi - Pharmacien 2013
  

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III.3. RESULTATS DES TESTS D'ACTIVITE ANTIPALUDIQUE

Les tests d'activité biologique ont porté uniquement sur dix espèces végétales. Ce sont des extraits des plantes dont la solubilité s'est avérée bonne dans le milieu de culture. Il s'agit de Cajanus cajan, Entada abyssinica, Anisophyllea pomisofera, Bobgunia madagascariensis, Azadirachta indica, Ocimum omblei, Landolfia kirkii, Pterocarpus angolensis, Acassia polyacantha et Phyllanthus muellerianus.

Pour ces plantes, les organes intéressés par ces tests sont ceux présumés par les personnes ressources avoir une activité antipaludéenne.

Ces tests ont été effectués pendant cinq jours successifs. Néanmoins l'évaluation de la sensibilité était vérifiée au premier puis au troisième jour avant l'entretien et enfin le dernier jour. L'activité a été évaluée à l'aide d'un microscope électronique. On a utilisé le sang d'un patient de 6 ans de sexe masculin. Ce dernier n'avait pris de traitement quelconque dans les deux semaines précédent le diagnostic parasitologique et présentait une GE (++++). C'est ce sang qui nous a servi à faire l'ensemencement de Plasmodium falciparum dans notre milieu de culture.

Avant de tester nos extraits methanoliques, trois témoins ont été utilisés. Ces témoins ont été traités dans les mêmes conditions que nos échantillons. Deux de ces témoins constituent de témoins blancs :

- Le solvant DMSO et le germe de Plasmodium falciparum dans le milieu de culture pour vérifier la sensibilité du germe en présence du DMSO.

- Le milieu de culture avec germes (Plasmodium falciparum) pour vérifier la vivacité du plasmodium à se développer dans le milieu.

62

l'efficacité du test (ce sont des témoins positifs). Les résultats qu'indiquent les deux tableaux XII et XIII suivant montrent la sensibilité observée aux trois jours précités.

Tableau XII. Résultats enregistrés avec les témoins durant les tests biologiques

N

°

Témoins

Jo ur

DILUTION DES EXTRAITS ET CONCENTRATIONS(en ug/ml)

1 1/2 1/4 1/8 1/16 1/32 1/64

2000 1000 500 250 125 62.5 31.25

1/128

15.625

1/256

07.8125

01

Témoin

1

J1

J2

J3

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

02

Témoin

2

J1

J2

J3

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

03

Témoin

3

J1

J2

J3

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

+

-

-

-

I

Il ressort de ce tableau XII que le test s'est avéré négatif à toutes les

concentrations pour les témoins 1 et 2. Ceci indique que d'une part que le DMSO à la teneur où il a été employé n'influe pas sur le germe et d'autre par le milieu de culture ne constitue pas un paramètre pouvant influencer négativement la viabilité du parasite de ce fait le milieu est stérile. Par ailleurs, le comportement du témoin 3 observable à travers le tableau XII signifie que le Quinimax, notre référence exerce une activité sur le germe jusqu'à une concentration minimale de 15.6ug/ml .Les travaux de Fréderich m et coll. (2007) avait déterminé la CI50 de la quinine à 0.413ug/ml

63

- -

F 1 + + + + + + +

64

Tableau XIII. Résultats des tests in vitro d'activité antipaludique des extraits méthanoliques

*Espèce végétale

1 1/2 1/4 1/8 1/16 1/32 1/64 1/128 1/256 CMI

PU Dilution

Conc. (ug/mL) 2000 1000 500 250 125 62.5 31.25 15.625 7.8125

 

1

+

+

+

+

+

-

-

- -

 

F 2

+

+

+

+

+

+

+

- -

15.62

5

3

+

+

+

+

+

+

+

+ -

 

R

1

 
 
 
 

-

-

-

- -

 

2

+

+

+

+

-

-

-

- -

250

3

+

+

+

+

-

-

-

- -

 

R

1

+

+

+

+

+

+

-

- -

 

2

+

+

+

+

+

+

-

- -

62.5

3

+

+

+

+

+

+

-

- -

 

F

1

+

+

+

+

+

+

+

+ -

 

2

+

+

+

+

+

+

+

- -

15.62

3

+

+

+

+

+

+

+

- -

5

F

1

+

+

+

+

+

+

+

- -

 

2

+

+

+

+

+

+

+

- -

15.62

5

3

+

+

+

+

+

+

+

+ -

 

Ocimum omblei

ER 1 + + + + +

2 + + + + + + +

3 + + + + + + +

- - - -

- -

- -

15.62

5

Cajanus cajan

Entada abyssinica

Anisophyllea pomisofera

Bobgunia

madagascariensi s

Azadirachta indica

+

+

+

+ - -

- - - 31.25

+

+

+

+ - +

+ - -

+

+

+

- - -

- - -

+

+

+

- - -

- - - 250

+

+

+

- - -

- - -

+

+

+

+ - -

- - - 125

Landolfia kirkii

Pterocarpus angolensis

Acassia

2

3

ET 1

2

3

ER 1

ET 1 + + + + + +

- - -

2 + + + + + +

- - -

3 + + + + + +

- - -

65

2 + + + +

3 + + + +

polyacantha

- - - - -

- - - - -

Phyllanthus muellerianus

62.5

66

Tableau XIV synthèse des résultats du test in vitro

commentaires

ESPECE

PU

CMI(en ug/ml)

CI50(ug/ml)

Acassia polyacantha

ER

125

-

Anisophyllea pomisofera

R

62.5

-

Azadirachta indica

F

15.625

5.4(njomang et coll, 2008)

Bobgunia

madagascariensis

F

15.625

4.4(lusakibanza et coll,2010) 15.5(njomang,2008)(ETOH)

Cajanus cajan

F

15.625

8.5(njomang et coll,2008)

Entada abyssinica

R

250

-

Landolfia kirkii

F

31.25

-

Ocimum omblei

ER

15.625

- mérite d'attention

Phyllanthus muellerianus

ET

62.5

-

Pterocarpus angolensis

ET

125

 

Il ressort de ce tableau XIII et XIV que Plasmodium falciparum s'est avéré sensible à tous les extraits à de CMI différentes.

Cajanus cajan (feuilles) et Azadirachta indica (feuilles), Bobgunia madagascariensis (feuilles) et Ocimum omblei (écorce de racine) se sont avérés les plus actifs avec une concentration inhibitrice allant jusqu'à 15.625 ug/ml comme notre étalon, le quinimax .Cette réalité est proches de la littérature. Les travaux antérieurs avaient établis que Cajanus cajan, Azadirachta indica et Bobgunia madagascariensis étaient respectivement actifs aux concentrations minimales inhibitrice(CI50) de 8.5ug/ml et 5.4#177;1.2ug/ml(Djomang et Coll., 2008) 44,62#177;3.22ug/ml (Lusakibanza et Coll., 2010) et une CI50de 15.5#177;1.08 pour Bobgunia madagascariensis (Ouattara et Coll., 2006) pour ce dernier.

67

Anisophyllea pomisofera (racine) et Phyllanthus muellerianus (écorce de tige) ont présenté une activité jusqu'à la concentration de 62.2 ug/ml .Les travaux antérieurs avaient établi pour ce dernier (CI50=9.4#177;2.9) (Guédé et Coll., 2005).

Landolfia kirkii (feuilles) a été actif jusqu'à une CMI de 31.25 ug/ml .Acassia polyacantha (écorce de racine) et Pterocarpus angolensis (écorce de tige) ont présenté une CMI de 125 ug/ml Alors que Entada abyssinica (racine) a présenté la plus faible activité soit CMI=250ug/ml.

Les feuilles de Trois des quatre meilleures plantes par apport à cette étude nous laissent penser que la feuille offre la meilleure présomption quant à l'activité antiplasmodiale.

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