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Opinions des enseignants des écoles médicales infirmières de la ville de Kananga sur le redoublement scolaire.

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par Serge Albert MUTEBA KABUEBUE
ISTM Kananga - Gradué En Enseignement Et Administration En Soins Infirmier<< EASI >> 2016
  

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INTRODUCTION

Le redoublement est l'un des prédicteurs les plus puissants du décrochage scolaire. Dans un milieu scolaire, le redoublement scolaire est le fait pour un élève de suivre un niveau de classe. Le redoublement devient désormais une décision exceptionnelle prise en accord avec les parents et entrainant un accompagnement spécifique des élèves.

Selon Vallaud Bel (2014), le redoublement intervient pour palier une période importante de rupture d'apprentissages scolaires ; il intervient avec l'accord écrit des représentants légaux des élèves ou des élèves eux-mêmes si ceux-ci sont majeurs.

Selon Marcoux et CRAHAY (2008), les conséquences néfastes de cette pratique se sont interrogées sur les raisons et sur le processus qui poussent l'enseignant à décider du redoublement d'élève.

D'après Christian MONTELLE (2009), il faut appliquer des remèdes scientistes et technologiques à des élèves qui n'en sont que plus meurtris, et plus humiliés.

Certains points pourraient être pris en compte ou traités de façon plus approfondie comme l'apprentissage de la lecture et sa pratique, la construction de la parole, initiation à la sagesse et la transmission des valeurs, la précocité de la sexualité dégradée en pulsion.

Pour Albert EINSTEIN (2008), les enfants en échec doivent passer par les étapes qui leur ont échappé ou qui ne leur pas étaient proposées.

Avant d'en venir au programme, aux remédiations, il est nécessaire de mettre en place les compétences et les appétences qui permettent d'accéder à la pensée et au savoir.

Pour faire face au problème très préoccupant mais qui n'est pas nouveau du redoublement scolaire, des nombreuses réformes ont été proposées mais jamais évaluées, ni même massivement appliquées par les enseignants.

Selon Edouard Clapared (1973-1940), le redoublement scolaire est un problème qui préoccupe grandement les sociétés dites développées. Alors que toutes les conditions de réussite dont les enseignants rêvaient naguère sont apparemment réalisées. Un grand nombre d'enfants fréquentent l'école parce qu'il le faut bien et un autre nombre considérable d'élèves ne profitent que peu ou pas du tout des cours.

L'Etat et la société Civile ont mis en place des dispositifs innombrables pour tenter d'améliorer cette situation déplorable, mais les succès sont minces selon l'estimation des adultes engagés dans cette action.

Les parents et les enseignants de terrain invoquent fréquemment une action unique à l'échec scolaire qui aboutit à la conclusion du redoublement scolaire : il s'agit des conditions socio-culturelles que connaissent les enfants et qui expliqueraient à elles seules les inégalités constatées. Ces paramètres sociaux donnent l'impression de relever d'un domaine qui échappe à l'école et la tentation est forte d'en prendre acte.

Selon Philippe Meirieu (2009), le redoublement scolaire n'est un problème que pour une société qui veut que tous ses enfants parviennent à l'issue de la période à accéder aux savoirs nécessaires à l'exercice de la citoyenneté.

Donc, le redoublement est une mesure nécessaire mais pas suffisante, et que toute solution alternative ne vaudra que par sa capacité d'atténuer les disparités effectives d'apprentissage.

Selon CRAHAY (1996), il y a une évolution du taux de retard scolaire dans trois pays Francophones comme la Belgique, la France et le Canton de Genève ; évaluation des effets cognitifs du redoublement des préjudices socio-affectifs ne sont pas efficaces et n'améliorent pas le rendement scolaire des élèves en grande difficulté d'apprentissage.

Les études internationales que l'auteur a effectuées en 1992 indiquent le niveau global de formation des générations aussi bien que des élûtes ne plus élevé dans les sociétés qui font redoubler d'avantage les élèves.

PROBLEMATIQUE

Le choix du thème « redoublement »dans le cadre de notre étude est commandé par l'importance même du sujet. La pratique du redoublement est encore fortement ancre dans notre système éducatif congolais comme moyen possible devant permettre aux élèves concernés d'améliorer leurs apprentissages. c'est en effet, au terme d'une année, après l'évaluation et au cours d'une délibération qu'une décision de faire reprendre une année scolaire à un élève intervient.

D'après une étude de MERLE portant sur la sociologie de l'évaluation scolaire et publiée en 1998, le redoublement est souvent jugé Peu efficace pour 85,8%des professeurs de l'école primaire et 62,5% de ceux de l'école secondaire au canada.

La question du redoublement est souvent posée sous l'angle économique qui pourrait alléger les parents si on arrivait à réduire ce taux.

Il est encore envisagé comme un problème social en raison de son coût, de la production, des inégalités d'apprentissage et de son caractère inefficace et injuste.

Selon Philippe PERRENOUD (1982), le redoublement n'est qu'un indicateur incertain des inégalités d'apprentissages. Cet effet, va même à l'encontre des capacités d'apprentissage et conduit l'élève à restreindre ses ambitions et à intérioriser durablement les sentiments de ses limites.

Le redoublement n'apparait ni efficace, ni équitable, ni humain, mais une multiplication des années de scolarité. L'élève qui a redoublé reste exposé à des nouvelles difficultés scolaire.

Au plan psychologique, le redoublement affecte négativement la motivation et le comportement des élèves même s'il permet de refaire tous les cours. Il contribue à une identité de mauvais élevés moins intelligent.

Le redoublement inflige un sentiment d'échec, une blessure profonde, il se sent impuissant, il n'entraine pas d'effet positif est efficaces.

Les élèves en retard scolaire sont moins motivés et se sous-évaluent .c'est une pratique néfaste et un évènement douloureux à surmonter. 20% des élèves en secondaire pour la tranche d'âge de 20 à 24 ans sont déclarés comme retardés scolaires.

Selon le rapport de l'UNICEF (2011), les taux moyen du scolaire en Belgique est de 15% et le taux d'abandon de classe tourne au tour de 13% étant donné que les conditions de réussite sont réunies, mais certaines situations politiques sont à la base du redoublement jusqu'à atteindre ce pourcentage.

Selon la conférence mondiale sur l'éducation pour tous tenue en Thaïlande (1990), l'objectif pour arriver à cet idéal « éducation pour tous », il ne suffira pas d'universaliser l'offre éducative, mais il faudra modifier considérablement les paramètres du model éducatif conventionnelle, à savoir : le programme d'enseignement, la pédagogie, l'administration, les finances et les communications pour assurer un service éducatif juste et de qualité accessible à tous.

Il faudra notamment vaincre la culture de l'échec qui s'est incrustée dans le système scolaire et qui affecte particulièrement et constitue l'une des manifestations les plus évidentes de l'inadéquation des systèmes scolaires contemporains, aux conditions dans les quelle vivent les populations à leurs possibilités et à leur besoins concrets et divers et en fin, à la grande majorité des élèves provenant des secteurs sociaux les moins favorisés.

Le redoublement, l'abandon scolaire et le bas niveau d'apprentissage viennent se greffer à l'insuffisance de la couverture éducative, et ils constituent des problèmes critiques auxquels sont confrontés les systèmes scolaires des pays en développement.

En revanche, le redoublement est un phénomène que les statistiques dissimulent plus ou moins, qui est mal compris et mal analysé sur le plan théorique ; et qui est rarement pris en compte par les politiques et le programme de l'éducation.

En général, son ampleur et sa gravité dans le milieu scolaire font l'objet d'une prise de conscience, et les solutions possibles restent très floues.

Selon le rapport de l'UNESCO et BIE (Bureau international de l'éducation) (2006), ce rapport nous déclare qu'au Nigeria il y a eu une augmentation du taux du redoublement pour tous les pays allant de 30% en 1999 jusqu'à 41,1% en 2006 (UNESCO et BIE 2006).

Partant de la même statistique de l'UNESCO, le nombre total de redoublement avait augmenté dans tous les continents notamment : En Asie, le redoublement a haussé jusqu'à 41% dans l'ensemble des toutes les écoles tant primaires qu'humanitaires.

En Amérique, vue la mise en place de la reforme d'enseignement et la possibilité de rendre l'enseignement informatisé, la statistique du redoublement est très réduite jusqu'à 7,3%.

En outre, on enregistrait un taux de redoublement très élevé en dernière année en Afrique, une différence notable quant à l'ampleur du phénomène entre les pays francophones d'Afrique d'une part et de l'autre part les pays anglophones.

La situation n'a pas changé pendant les années 1980 et 1990, les chiffres officiels fournis par quatre-vingt-quatre pays (UNESCO) totalisaient environ 35,6 millions de redoublants à l'école primaire.

Cette progression notable donnée par L'UNESCO par rapport aux données de 1980, à bien sûr été associée à l'augmentation des inscriptions et elle s'explique dans une grande mesure par la disponibilité des informations statistiques.

Selon EDUMBE(2008) le collège saint Raphaël de Kinshasa a enregistré un nombre de redoublement évalué en 28% de l'effectif total aux épreuves d'état de 2008, ce chiffre est justifié par l'école buissonnière mise en place par les élèves de la ville de Kinshasa, la négligence de cours y compris la mauvaise transmission de matière de la part de corps professoral suite à la motivation moins importante.

Selon le rapport annuel de 2013-2014, l'ITM Mgr BAKATUSHIPA de la ville de Kananga avait enregistré un effectif global de quarante-deux élèves repartis comme suite :

ü La 1ere Année infirmière 18 élevés

ü La 2eme Année infirmière 14 élevés

ü La 3eme Année infirmière 6 élevés

ü La 4eme Année infirmière 4 élevés

Dans l'ensemble de l'effectif scolaires de 42 élèves, 28 élèves ont eu la chance de monter la promotion, étant donné que c'était une institution en progression et quatorze (14) élèves ont repris leurs promotions moyennant 33,3% de redoublent par rapport à l'effectifs scolaires. Les facteurs ci-dessous, selon nos constats ont augmenté les pourcentages de redoublement, il s'agit de la mauvaise transmission de matière suite à la non motivation des enseignants, la non disponibilité des matériels didactiques et aussi l'absence de la salle technique.

Nos contributions dans ce rapport et sur tout dans le cadre de rendre la théorie scientifique concrète afin d'une meilleur assimilation, il est impératif d'installer une salle technique et surtout rendre disponible les matériels didactiques car l'enseignement médical exige le concret pour la meilleur assimilation.

Si non, lorsque l'apprenant se retrouve devant une technique non vécue, non vue, mais seulement entendue, il est difficile de s'adapter.

Le rapport annuel de 2014-2015 de l'ITM Monseigneur BAKATUSHIPA nous fait voir un effectif d'élèves dont :

ü La 1ère année hospitalière : 14 élèves

ü La 2ème année infirmière : 12 élèves

ü La 3ème année infirmière : 10 élèves

ü La 4ème année infirmière : 5 élèves

De cet effectif de 41 élèves ou 82 % ont eu la chance de passer la promotion supérieur et 8 ou 21% ont redoublé la classe ; ce rapport nous donne une amélioration par rapport aux années précédentes, car certaines améliorations ont eu place comme l'achat des matériels didactiques. Nos contributions se basent sur la lutte contre la distraction ou la paraisse de la part des apprenants et sur tout la possibilité de mettre l'apprenant au centre de l'activité d'apprentissage qui le stimulera de se lancer dans la recherche ; en instaurant la réforme de l'enseignement.

Quant au rapport de l'IEM Kananga de 2014-2015 qui présente 4 sections différentes dont chacune de ses sections présente un effectif ; il s'agit donc :

ü Les sciences infirmière

ü La technique d'assainissement

ü L'assistanat en pharmacie

ü L'accoucheuse

Après la compilation des données sur le résultat de proclamation, le rapport nous donne respectivement les résultats par classe, section et l'ensemble de l'école de la manière suivante :

ü La classe de 1ere année hospitalière : 17/64 élèves ont repris l'année.

ü La classe de la 2éme année hospitalière : 4/23 élèves ont redoublé.

ü La classe de 3eme hospitalière : 0/21 élèves c'est-à-dire aucun échec.

ü La classe de la 4eme année hospitalière : 1/14 élèves a redoublé

Le totale donne 22 échecs sur 122 élèves de l'hospitalière soit 18% d'échecs par rapport à l'effectif total.

En technique d'assainissement :

ü La classe de la 1ere année : 0/10 élèves c'est-à-dire aucun échec ;

ü La classe de la 2eme année : 0/6 élèves c'est-à-dire aucun échec ;

ü La classe de la 3eme année : 1 élève comme effectif total avec aucun échec

ü La classe de la 4eme année : 0/2 élèves c'est-à-dire aucun échec.

Total de 19 élèves dont 0 échec soit 0% échec par rapport à l'effectif total.

Dans l'orientation d'accoucheuse, les échecs sont repartis comme suite :

ü La 1ère année : 2/22 élèves ont redoublé ;

ü La 2ème année : 1/11 élèves à redoublé ;

ü La 3ème année : 0/7 élèves soit aucun échec ;

ü La 4ème année : 0/2 élèves soit aucun échec.

Total : 42 élèves comme effectif globale de l'accoucheuse dont 3 échecs soit 6% de redoublant par rapport à l'effectif total. Dans la section de d'assistanat en pharmacie, la situation du redoublement se présente comme suit:

ü La 1ère année : 0/4 élèves soit aucun échec ;

ü La 2ème année : 0/6 élèves soit aucun échec ;

ü La 3ème année : 0/1 élève soit aucun échec ;

ü La 4ème année : 0/2 élèves soit aucun échec

Total de 13 élèves dont aucun échec c'est-à-dire 0% de redoublant. Partant de l'effectif global de l'IEM Kananga, institut renferme un effectif de 196 élèves dont 25 élèves ont redoublé soit 12,7% de redoublant par rapport à l'effectif global. Ce pourcentage de redoublement se résume par la mise en place de réforme d'enseignement de science de santé rendant le système éducatif très qualitatif ; la disponibilité des enseignants comptants et qualifiés et aussi mise en évidence et aussi la disponibilité de matériel didactique et de la salle technique pour la démonstration rendant l'enseignement très concret. Ainsi l'application de tous ses éléments cités ci-haut constitue une base ou un socle pour polluer à la situation du redoublement.

Le premier problème qui a fait l'objet de l'attention la plus soutenue est constitué par le nombre élevé des garçons et des filles qui n'ont pas encore accès au système éducatif.

En 199O, environ 130 millions d'enfants se trouvaient dans ce cas et plus de 50% d'entre eux vivaient dans quatre pays, à savoir La Bangladesh, L'inde, Le Nigeria et Le Pakistan.

Selon UNICEF(2011)op.cit., il s'agit d'une action corrective offerte au système éducatif pour compenser les lacunes de l'apprentissage dues soit à l'appareil scolaire.

Du point de vue des familles et des élèves, et notamment dans les secteurs sociaux qui déploient des efforts considérable pour accéder à l'éducation, mieux vaut redoubler l'année que de voir vaincre des difficultés plus grandes face à des contenus du programme d'enseignement plus complexes.

Selon DAVICO(19901), le niveau socio-économique des élèves influe sur leur performance et sur leurs notes qu'ils obtiennent. Mais, il influe aussi sur les attentes des enseignants quant à leurs capacités d'apprentissage.

Les comportements et opinions des enseignants sur certains éléments concernant leurs élèves exerçaient une forte influence sur la décision de les faire passer ou non dans la classe supérieure.

Les parents quant à eux attribuent la mauvaise performance scolaire aux limitations et aux lacunes de leurs enfants sans parvenir à les remettre à l'efficacité et la qualité de l'école en question.

Les chefs d'établissement et les professeurs partagent les mêmes opinions en matière du redoublement scolaire.

Nous avons attribué une grande importance à ce sujet vu les inégalités de chance que rencontrent les élèves, le manque de prise de conscience de soi de la part des élèves pendant l'enseignement apprentissage.

La non considération des études faisant à ce que ces élèves soient éligibles au phénomène du redoublement scolaire. Dans la décision que prennent les enseignants lors de la délibération après l'évaluation formative et sommative des multiples et néfastes événements pour l'apprenant ; mais la principale question à propos de cette événement était la celle-ci :

« Quelles sont les opinions des enseignants des écoles médicales infirmières de la ville de Kananga sur le redoublement scolaire ? ».

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille