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Opinions des enseignants des écoles médicales infirmières de la ville de Kananga sur le redoublement scolaire.

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par Serge Albert MUTEBA KABUEBUE
ISTM Kananga - Gradué En Enseignement Et Administration En Soins Infirmier<< EASI >> 2016
  

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(1880-1960)

Selon LUAMBA (2015) En 1880, le Congo est devenu une colonie Belge par le traité conclu entre l'Etat indépendant du Congo et l'Etat Belge par ce traité, la Belgique devient souveraine de toutes les terres avec tous les droits et obligations y relatifs.

En 1890, le Roi Léopold II signa un décret permettant la création des écoles à Boma et au Lac Tanganyika. Ces études ouvertes étaient connues sous le nom de colonie scolaire.

En 1892, un autre décret du même roi autorisa les associations religieuses et philanthropiques de s'occuper de la formation des enfants abandonnés.

Les religieuses crièrent à MOANDA une première école des filles non reconnues par leurs parents.

En 1906, un décret du roi créa les écoles professionnelles annexées aux ateliers des blancs et de l'Etat à Boma, à Kinshasa et à Kisangani

Ces écoles professionnelles avaient pour but d'avoir la main d'oeuvre semi-qualifiée capable de travailler d'une manière pratique dans les ateliers des blancs. Ici aussi, ce sont les jeunes arrachés des Arabes et qui ignoraient leurs parents qui furent encadrés.

L'intention des églises à l'époque étaient d'avoir les écoles dans chaque paroisse où ils étaient bien accueillis, mais les indigènes considéraient toujours les blancs comme les anthropophages c'est-à-dire les mangeurs d'hommes.

En 1908, le parlement Belge vota une loi particulière régissant le Congo-Belge appelée « charte coloniale du Congo-Belge » ayant pour but de garantir la liberté de l'enseignement et d'imposer au gouvernement Belge de favoriser et de protéger sans distinction de culte, de culture, de nationalité, les institutions et entreprises religieuses, scientifiques et charitables tendant à civiliser les noirs.

A cette période du Congo-Belge beaucoup d'écoles ont été créées dans plusieurs endroits en 1910 comme les pools de formation du personnel médical et infirmier dont le pool A fonctionnait à l'Institut de Médecine tropicale à Bruxelles et le Pool B au Congo.

Le pool du Congo organisait les écoles d'auxiliaires médicaux, les aides infirmiers, les aides accoucheuses et les gardes sanitaires.

En 1919, 4 écoles des gradés comptables étaient créées et implantées à Lisala, Kinshasa, Kongolo et Lokandu.

Les 1er groupes scolaires (écoles officielles) dépendant du service territoriale dans le milieu sans paroisse étaient fondées à Kinshasa, Buta, Boma et Kisangani ; ces groupes scolaires étaient dirigés par les religieux mais pris en charge entièrement par l'Etat, ainsi :

Ø Les pères des écoles chrétiennes ont pris les écoles de Boma et Kinshasa ;

Ø Les frères de charité : les écoles de Lusambo et Kabinda ;

Ø Les pères maristes : les écoles de Kisangani ;

Ø Les pères salisiens : les écoles de Buta et Lubumbashi.

Toutes ces écoles étaient utilitaires, elles servaient surtout les besoins de promoteur et de l'exploitation du Congo.

Le programme Belge imposé et accepté par les congolais était appliqué en 1958 jusqu'à 1960, soit deux ans seulement. Concernant les écoles médicales, on en avait 20 pour tout le pays et 7 au Kasaï avant l'indépendance :

Ø Ecole de KOLE (Kasaï Oriental) ;

Ø Ecole de BUKUONDE (Kasaï Occidental) ;

Ø Ecole de MIKLAYI (Kasaï Occidental) ;

Ø Ecole de WEMBONYAMA (Kasaï Oriental) ;

Ø Ecole de TSHIKAJI (Kasaï Occidental) ;

Ø Ecole de Kananga (Kasaï Occidental) ;

Ø Ecole de DISELE (Kasaï Oriental).

Après l'indépendance, le nombre d'écoles médicales quitte de 20 à 350 dont 37 aux Kasaï Occidental démembré.

I.2.1.3. L'ORGANISATION DE L'ENSEIGNEMENT APRES 1960

Il s'agit ici de l'organisation de l'enseignement après l'indépendance et à travers les différents régimes.

v De 1960-1965(la première République)

A cette époque, on avait peu d'intellectuels congolais, on comptait au secondaire 136 diplômés, 17 diplômés de l'université dont 12 étaient à l'étrangers.

Sur le plan de l'enseignement, on avait continué avec le même programme de la colonisation.

En 1961 ; on avait pensé à la réforme de l'enseignement secondaire et primaire. La réforme visait l'unification de structure et de programme d'enseignement en général.

Pendant ces années (1961-1962), les troubles déchiraient les pays avec la scission de Katanga pour devenir une République à part, n'ont pas facilité cette réforme. Malgré lui, le président KASAVUBU avait signé le 17/10/1961 une ordonnance à cet effet dont l'application aura lieu en 1962 après les troubles pour l'enseignement primaire.

L'enseignement secondaire doit être du niveau international pour donner accès aux études supérieures et universitaires de n'importe quel pays.

v De 1965-1997 (deuxième République)

A cette époque, la réforme politique, la paix, la circulation libre des citoyens était favorable pour l'enseignement.

L'enseignement maternel en 1977

Il ne suivait pas le principe ni le respect des objectifs.

En 1994, il était confirmé par une circulaire ayant pour objet l'ouverture des écoles et classes maternelles par commissaire BULA MAKO, ministre de l'éducation.

L'enseignement primaire

Du point de vue organisation scolaire, la réforme de 1962 reste valable à la 2ème République.

L'enseignement secondaire

En 1967, l'introduction d'examens d'Etat comme critère d'évaluation des élèves finalistes donnant lieu au diplôme.

Les écoles techniques professionnelles et médicales restent soumises au jury central.

Concernant les écoles secondaires médicales, le président MOBUTU signa l'ordonnance n°66/299 du 14/Mai/1966 relative à l'enseignement médical et para médical avec comme objectif :

ü Réorganiser l'enseignement technique médical et para médical ;

ü Former rapidement les techniciens de la santé dans plusieurs domaines en vue de servir les zones rurales dépourvues de personnel de soins et la même organisation scolaire reste jusqu'à nos jours

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille