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Développement agricole et son impact sur la disponibilité et l'approvisionnement des produits agricoles de base de 2006 à  2015

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par donatien Kalala
université de Lubumbashi en R.D.C  - ingénieur agro économiste 2016
  

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CHAPITRE QUATRIEME : LA DISCUSSION DES RESULTATS

IV.1 La disponibilité des produits agricoles étudiés dans de la province

La production intérieure du maïs, riz et haricot ne couvre pas la demande provinciale de ces trois produits, la province fait recourt à des importantes importations, pour assurer son équilibre alimentaire. De tous les produits agricoles analysés dans cette étude, les importations influencent positivement la quantité disponible dans la province, excepté le haricot où la production locale a influencé au maximum la quantité disponible dans la province avec un coefficient de détermination R2 de 100%. Cette situation trouve son explication dans le rapport de l'OCC cité par Fyama (2010) où on démontre que la province a importé rien que pour la période allant de 2006 à 2009, 1,5 millions de tonnes de maïs, 26,194 tonnes de riz. Jusque-là rien n'a signalé un déficit alarmant du haricot dans la province.

IV.2 Evolution de la production provinciale de maïs, riz et haricot

Le résultat de cette étude à la figure 1 présente l'allure de la production de ces trois produits agricoles de base, plus consommés au Katanga. Pour une période allant de 2006 à 2015, l'allure des différentes courbes montre que la production a été fluctuante tout au long de dix ans. Pour la culture de maïs la courbe de production a connue de forte fluctuation, et la province a enregistré des productions élevées en 2011 et 2014, et simultanément on a observé également une variation des superficies emblavées, ce constat est vérifié par Aunge (2013) , qui a trouvé que dans les pays sous-développés, l'agriculture est encore considérée comme une activité consommatrice de grandes superficies de terre, car l'augmentation de la production agricole s'accompagne toujours des augmentations de superficie, donc même si le nombre de ferme moderne est importante dans la province, surtout la partie sud, le niveau de la technologie est encore trop bas, beaucoup d'intrants agricoles sont importés et coûte chers, ce qui limite la production agricole de la province.

IV.3 Evolution des prix des produits agricoles étudiés

En ce qui concerne les prix du maïs, riz et haricot dans la province au cours de cette période étudiée, nous constatons que les prix de haricot et du riz ont varié chaque année d'une manière croissante, cette hausse des prix de ce produit présage une faible production intérieure de la province qui trouve son explication dans le rapport du ministère de l'agriculture (2009) qui fustige que cette faiblesse serait lié à l'aspect régressif de ses facteurs phyto -génétiques qui se caractérisent par la dégénérescence des variétés cultivées en milieu rural. Pour le maïs, la

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fluctuation des prix a atteint le pic l'année 2013, ce qui corrobore aux résultats d'une réalisée par Kamango (2014) dans son étude sur évolution des prix des denrées alimentaire (céréales) au Katanga de 2011-2013 et son impact sur la sécurité alimentaire, il a remarqué une hausse de prix du maïs en 2013, et cette hausse était favorisée par trois raisons majeurs qui sont : Décision de l'autorité zambienne sur l'importation, mouvement insurrectionnel de Bakata Katanga et de la faible productivité au niveau local. Et par conséquent, d'après le PAM (2008), dans son étude réalisée au Sénégal, il a été trouvé que chaque fois que le prix grimpe, que ça soit due au phénomène quelconque comme la crise financière ou économique, sécheresse, inondation, les ménages urbains et ruraux sont toujours victimes. C'est ce qui a été observé dans le chef-lieu de la province du Katanga en 2013, trouvé la farine était devenu casse-tête pour les Lushois, la seule différence, au Katanga ce sont plus les milieux urbains qui sont touchés.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus