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Contrôle de gestion bancaire dans un établissement de crédit: cas de commercial Bank-centrafrique (CBCA)

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par Ulrich Vianney Elisée KAGUENDO
Université de Dschang - Master 2 Professionnel en Banque-Assurance-Bourse 2013
  

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II.2.5. LA PLUS VALUE DEGAGEE

II.2.5.1. L'amélioration des outputs du contrôle de gestion

Comme on l'a dit plus tôt le contrôle de gestion est chargé de produire des tableaux de bords et de reporting à utiliser par les gestionnaires de la banque. Ce processus comme l'ont démontré Norton et Kaplan souffre d'une certaine étroitesse dans la mesure où elles cernent les difficultés de gestions mais ne sont pas capable d'identifier les facteurs qui changer la donne ou bien même qui ont occasionné ces difficultés. En effets les données sur l'évolution des créances douteuses ou litigieuses dans une banque ne permettent pas de dire avec exactitudes les causes de l'augmentation des créances douteuses. Bref les tableaux de bord devraient être enrichis de toutes ces données extra comptables afin d'être plus utiles en fin de compte. Ce qui n'est pas en soi facile car les données relatives à la bonne performance d'une banque dépendent de plusieurs facteurs dont certains ne sont pas aisément discernables. Un exemple peut être la qualité de l'accueil, la communication de l'entreprise, toutes choses qui sont difficilement quantifiable mais qui gagnerait à le devenir et à figurer dans les tableaux de bords.

Ceci est aussi valable pour les reporting qui devraient aussi englober toutes ces mesures subjectives. La réglementation prudentielle aussi pourrait y trouver son compte dans la mesure où les données obtenus ne seraient plus seulement comptables mais tiendront compte de tous les facteurs subtils difficilement identifiables mais qui pourtant ont un impact non négligeable sur le succès de la CBCA.

Les démarches suivies au niveau du département de contrôle de gestion, pilotage des performances de CBCA vont de pair avec le principe du tableau de bord, mais pas du tout avec le tableau de bord prospectif. De ce que nous avons pu constater, la CBCA a le potentiel et la maturité nécessaires pour adopter cet outil innovant. Si la banque juge encore trop tôt

Mémoire rédigé par KAGUENDO Ulrich Vianney Elisée, Master II professionnel B-A-B. Page 69

l'adoption de cet outil, elle pourrait envisager la mise à jour du tableau de bord de gestion actuellement exploité en ayant recours à quelques aménagements complémentaire qui pourraient contribuer à l'amélioration du Contrôle de Gestion au sein de la banque. Ces aménagements pourraient consister en les points suivants :

- une préoccupation d'efficacité

- une préoccupation de qualité de service

- une préoccupation de mobilisation du potentiel humain

En termes de rentabilité, la réduction des marges d'intermédiation, l'amenuisement des commissions en dépit de l'existence de nouvelles niches d'activité requiert qu'un regard plus acéré soit porté sur la rentabilité des couples clients/produits. Les outils du contrôle de gestion, à cet égard, permettront de déterminer avec finesse les segments de clientèle associés à des gammes de produits qui offrent à la banque les meilleures potentialités d'engranger plus de rentabilité sur les marchés que la CBCA aura choisi d'investir, de développer ou encore de consolider.

En termes d'efficacité, la mise en place d'indicateurs de performance permettra sur un plan logistique et opérationnel d'améliorer sans cesse l'organisation des services de traitement et de production et d'établir des passerelles plus efficaces entre les agences et le siège, et ce dans l'acheminement des flux d'information et d'opérations. Nous sommes persuadés que la banque gagnera en cohérence, cohésion, rigueur et que les dysfonctionnements constatés ici ou là ne seront plus qu'un lointain souvenir.

En termes de qualité de services, dans un contexte de concurrence plus acerbe, aggravée par la standardisation des produits proposés par les banques, la différentiation entre les banques, leur compétence, sont sous-tendues chaque jour davantage par la qualité de service proposé à la clientèle. Le contrôle de gestion qui impose d'une part de mieux identifier les clients et donc leurs besoins, d'améliorer sans cesse les systèmes d'information, donc de traitement, conduit à un rehaussement général de la qualité de service des prestations offertes par la banque à ses clients.

La mobilisation du potentiel humain de la banque, recèle deux vertus principales portant sur la formation et la sensibilisation des ressources humaines de la banque aux multiples enjeux du contrôle de gestion et l'implication du plus grand nombre des cadres dans la définition des outils du contrôle de gestion. Cette relation constante et ces échanges permanents constituent, à notre sens, le socle d'une philosophie de travail faite d'une plus grande rigueur, d'une objectivité plus forte, d'un dialogue encore plus soutenu entre les instances dirigeantes de la banque et ses directions opérationnelles, valeurs largement partagées aujourd'hui au sein de la banque et qui seront encore une fois le moteur et la clé des succès futurs.

Les difficultés perçues pour doter la banque d'outils de contrôle de gestion plus performants peuvent être un problème d'hommes. En effet, il peut arriver que la communication ou l'information circulent mal. En tout cas, ce n'est pas le fait des décideurs. S'il y a bien un axe vers lequel il ne faut pas hésiter d'investir, c'est bien le capital humain. Il est là le véritable défi du troisième millénaire, sans compter l'explosion technologique déjà en cours. C'est un peu comme les portes à double battant ; on a la possibilité d'aller dans un sens ou dans l'autre. A chacun de faire son choix. Celui de l'avenir et donc de la modernité ou celui de l'inertie et donc de la régression. Certes, pour cela, il faut accepter d'être bouleversé dans ses traditions et habitudes. Le champ d'application de notre propre culture s'en trouvera restreint. Toutefois, ce n'est pas incompatible. Un pays nous a d'ailleurs devancés dans ce sens : c'est le Japon. Il est difficile de trouver un pays aussi attaché à ses valeurs et à ses

Mémoire rédigé par KAGUENDO Ulrich Vianney Elisée, Master II professionnel B-A-B. Page 70

traditions. Et pourtant, il a atteint un degré de réussite économique avancé. Nous devons nous forger un nouveau système de valeurs, des valeurs mondiales. C'est là où réside toute la différence.

II.2.5.2. Valeur ajoutée du tableau de bord prospectif pour la CBCA

La force du tableau de bord prospectif réside dans son efficacité prouvée. Concrètement, il permet de cerner rapidement aussi bien les problématiques que l'environnement de l'organisation. Il renforce les performances au niveau interne en permettant des innovations organisationnelles et externe en permettant de mieux connaitre les variables externes qui influent sur l'activité de l'entité. Il procure donc un avantage concurrentiel considérable en sus des synergies créées. De l'importance accentuée qu'il donne aux clients, la qualité des prestations se voit de loin meilleure et les objectifs du plan marketing aisément poursuivis. Le tableau de bord prospectif permet donc de mieux se situer au fur et à mesure de l'exercice pour rectifier le tir au moment opportun et réaliser une meilleure efficience.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery