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Expliquer la production de déchets ménagers parisiens sur la période 1949-2004

( Télécharger le fichier original )
par PREISSER Pierre et HADDAG Lyes
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - Maà®trise d'économétrie 2006
  

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Annexes

Ø 1185 :

Philippe Auguste ordonne le pavage des rues boueuses de la ville afin de lutter contre les odeurs nauséabondes qui règnent dans les rues de Paris. Le Prévôt a alors la responsabilité du nettoiement des rues.

Deux siècles plus tard, par crainte des épidémies, et particulièrement de la peste, une collecte s'organise : des tombereaux appelés « voiries », loué par les bourgeois transportent les immondices hors de la ville.

Ø 1522 :

Un système mixte organise la collecte : le balayage et la mise en tas des immondices sont assurés par les habitants, tandis que le transport est organisé par l'autorité royale et rémunéré par une taxe. François 1er prescrit de présenter les ordures dans des « paniers ou mannequins ».

Ø 1563 :

Une ordonnance royale prescrit deux ramassages quotidiens par des tombereaux : les habitants sont informés de leur passage par une clochette (système prévaut jusqu'en 1919).

Ø 1767 :

Pour la première fois l'idée de collecte sélective apparaît : de Sartines, lieutenant général de police de Louis XV, impose aux riverains, par ordonnance, le tri des boues, ordures ménagères, des débris de vaisselle et autres solides.

Ø 1884 :

La poubelle s'impose à tous les propriétaires, après la publication de l'arrêté du 7 mars 1884, signé d'Eugène Poubelle.

Le trottoir, d'importation anglaise, est étendu à toutes les voies. Il doit être balayé par le riverain, sur une largeur de 6 mètres à partir des façades.

Ø 1896 :

Première usine de broyage de déchets construite à Saint-Ouen.

Ø 1906 :

Les usines de Saint-Ouen, d'Issy-les-Moulineaux et de Romainville sont équipées de fours d'incinération, puis de générateurs transformant en électricité la vapeur récupérée dans ces fours. Des briqueteries permettent déjà la valorisation des mâchefers pour la construction.

Ø 1922 :

La ville de Paris regroupe l'exploitation de ses usines d'incinération et la confie à la société TIRU (Traitement Industriel des Résidus Urbain) constituée à cette occasion. Le TIRU reste l'exploitant à ce jour.

Ø 1965 :

Après la réforme de la Région Parisienne (disparition du département de la Seine, au profit des départements de la couronne), le nettoiement devient une activité municipale alors que le traitement des déchets conserve sa vocation intercommunale. La ville de Paris, qui a conçu les usines d'incinération des ordures ménagères, reste responsable du traitement des déchets

pour le compte des communes de l'ancien département de la Seine que ces usines desservent.

Ø 1978 :

Mécanisation de la collecte de ordures ménagères, d'abord dans le 15ème arrondissement, puis généralisée à l'ensemble de Paris.

Ø 1983 :

Début de la collecte sélective du verre par apport volontaire (pose de réceptacles sur les trottoirs).

Ø 1984 :

Le SYCTOM, syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères, est constitué. Il reçoit de la Ville de Paris l'ensemble des compétences et des moyens de traitement des ordures ménagères.

Première expérience de collecte sélective de papiers.

Ø 1988 :

Ouverture de la première déchetterie, Porte de la Chapelle.

Ø 1989 :

Première collecte sélective expérimentale des journaux et magazines.

Ø 1991 :

Création de l'école de la Propreté pour la formation des agents nouvellement recrutés.

Ø 1993 :

Mise en service du premier centre de tri, à Romainville.

Ø 1997 :

Les nouveaux marchés de collecte des ordures ménagères englobent deux nouvelles exigences :

1. l'utilisation par les sociétaires prestataires de bennes électriques

2. la mise en place d'une assurance qualité.

Lancement d'une collecte sélective expérimentale des emballages ménagers pour dix-huit mois dans un secteur test du 13ème arrondissement.

Ø 2000 :

Le projet de remplacement de l'usine d'incinération d'Issy-les-Moulineaux, complétée par un centre de tri et de valorisation des déchets, quai Franklin Roosevelt, est déclaré Projet d'Intérêt Général par le Préfet des Hauts-de-Seine.

En juin, lancement expérimental de la collecte sélective « triflux » (3 bacs pour 3 matériaux : verre, cartons et emballages, journaux).

Ø 2001 :

Choix de généraliser la collecte sélective sur le principe « biflux » (2 bacs : verre et le « propre et sec, le plat et creux »).

Ø 2002 :

Mise en place de la collecte sélective sur les 20 arrondissements de Paris entre mars et décembre 2002.

Graphique 1

Source : -Pour la population se sont les recensements de l'INSEE, la population a été supposé constante entre les recensements.

-Pour le tonnage annuel des ordures ménagères parisiennes, les chiffres viennent de la Direction de la Protection de l'Environnement (rattaché à la mairie de Paris)

Graphique 2

Source : - Pour la population les chiffres proviennent des recensements de l'INSEE, entre les recensements la population a été supposé constante

- Les dépenses de consommations moyennes des français proviennent des annuaires statistiques de l'INSEE, les francs ont été convertis en eu

Stationnarisation de la série ld(t) 

v Test de stationnarité de la série ld(t) :

ADF Test Statistic

-1.474876

1% Critical Value*

-3.5547

 
 

5% Critical Value

-2.9157

 
 

10% Critical Value

-2.5953

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LD)

Method: Least Squares

Date: 05/30/06 Time: 10:44

Sample(adjusted): 1951 2004

Included observations: 54 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

LD(-1)

-0.039007

0.026448

-1.474876

0.1464

D(LD(-1))

-0.100017

0.135372

-0.738832

0.4634

C

0.241902

0.158399

1.527174

0.1329

R-squared

0.049500

Mean dependent var

0.007637

Adjusted R-squared

0.012226

S.D. dependent var

0.041921

S.E. of regression

0.041664

Akaike info criterion

-3.464406

Sum squared resid

0.088530

Schwarz criterion

-3.353907

Log likelihood

96.53896

F-statistic

1.327987

Durbin-Watson stat

1.968686

Prob(F-statistic)

0.274018

v Test de stationnarité de la série ld (t) :

ADF Test Statistic

-10.18520

1% Critical Value*

-3.5598

 
 

5% Critical Value

-2.9178

 
 

10% Critical Value

-2.5964

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(DLD,2)

Method: Least Squares

Date: 05/30/06 Time: 10:51

Sample(adjusted): 1953 2004

Included observations: 52 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

D(DLD(-1))

-2.235107

0.219446

-10.18520

0.0000

D(DLD(-1),2)

0.471143

0.125107

3.765931

0.0004

C

-0.000891

0.006670

-0.133632

0.8942

R-squared

0.812872

Mean dependent var

-0.000501

Adjusted R-squared

0.805235

S.D. dependent var

0.108930

S.E. of regression

0.048073

Akaike info criterion

-3.176215

Sum squared resid

0.113241

Schwarz criterion

-3.063643

Log likelihood

85.58159

F-statistic

106.4268

Durbin-Watson stat

2.140367

Prob(F-statistic)

0.000000

1) Test ADF :

2) Test Phillips-Perron :

PP Test Statistic

-18.20010

1% Critical Value*

-3.5572

 
 

5% Critical Value

-2.9167

 
 

10% Critical Value

-2.5958

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

 
 
 
 
 

Lag truncation for Bartlett kernel: 3

( Newey-West suggests: 3 )

Residual variance with no correction

0.002755

Residual variance with correction

0.000979

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Phillips-Perron Test Equation

Dependent Variable: D(DLD,2)

Method: Least Squares

Date: 05/30/06 Time: 10:52

Sample(adjusted): 1952 2004

Included observations: 53 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

D(DLD(-1))

-1.513455

0.117997

-12.82620

0.0000

C

-0.000107

0.007351

-0.014580

0.9884

R-squared

0.763353

Mean dependent var

0.001577

Adjusted R-squared

0.758713

S.D. dependent var

0.108934

S.E. of regression

0.053509

Akaike info criterion

-2.980913

Sum squared resid

0.146026

Schwarz criterion

-2.906563

Log likelihood

80.99420

F-statistic

164.5113

Durbin-Watson stat

2.484850

Prob(F-statistic)

0.000000

Stationnarisation de la série lc(t ) :

v Test de stationnarité de la série lc(t) :

ADF Test Statistic

-1.888797

1% Critical Value*

-3.5547

 
 

5% Critical Value

-2.9157

 
 

10% Critical Value

-2.5953

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(LC)

Method: Least Squares

Date: 05/30/06 Time: 10:57

Sample(adjusted): 1951 2004

Included observations: 54 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

LC(-1)

-0.009036

0.004784

-1.888797

0.0646

D(LC(-1))

0.298201

0.133519

2.233395

0.0299

C

0.128553

0.043781

2.936300

0.0050

R-squared

0.213393

Mean dependent var

0.081076

Adjusted R-squared

0.182545

S.D. dependent var

0.049186

S.E. of regression

0.044471

Akaike info criterion

-3.334006

Sum squared resid

0.100861

Schwarz criterion

-3.223507

Log likelihood

93.01817

F-statistic

6.917704

Durbin-Watson stat

1.959976

Prob(F-statistic)

0.002197

v Test de stationnarité de la série lc (t) :

1. Test ADF :

ADF Test Statistic

-3.914265

1% Critical Value*

-3.5572

 
 

5% Critical Value

-2.9167

 
 

10% Critical Value

-2.5958

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Augmented Dickey-Fuller Test Equation

Dependent Variable: D(DLC)

Method: Least Squares

Date: 05/30/06 Time: 11:03

Sample(adjusted): 1952 2004

Included observations: 53 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

DLC(-1)

-0.570100

0.145647

-3.914265

0.0003

D(DLC(-1))

-0.136889

0.137797

-0.993416

0.3253

C

0.043780

0.013339

3.282074

0.0019

R-squared

0.368555

Mean dependent var

-0.001753

Adjusted R-squared

0.343298

S.D. dependent var

0.053785

S.E. of regression

0.043586

Akaike info criterion

-3.373223

Sum squared resid

0.094987

Schwarz criterion

-3.261697

Log likelihood

92.39041

F-statistic

14.59175

Durbin-Watson stat

2.003849

Prob(F-statistic)

0.000010

2. Test Phillips-Perron :

PP Test Statistic

-4.743586

1% Critical Value*

-3.5547

 
 

5% Critical Value

-2.9157

 
 

10% Critical Value

-2.5953

*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

 
 
 
 
 

Lag truncation for Bartlett kernel: 3

( Newey-West suggests: 3 )

Residual variance with no correction

0.001998

Residual variance with correction

0.001900

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Phillips-Perron Test Equation

Dependent Variable: D(DLC)

Method: Least Squares

Date: 05/30/06 Time: 11:03

Sample(adjusted): 1951 2004

Included observations: 54 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

DLC(-1)

-0.604959

0.126290

-4.790255

0.0000

C

0.048883

0.012015

4.068611

0.0002

R-squared

0.306172

Mean dependent var

-0.000417

Adjusted R-squared

0.292829

S.D. dependent var

0.054173

S.E. of regression

0.045556

Akaike info criterion

-3.303430

Sum squared resid

0.107917

Schwarz criterion

-3.229764

Log likelihood

91.19260

F-statistic

22.94654

Durbin-Watson stat

2.047687

Prob(F-statistic)

0.000014

Test de racine unitaire sur la variable ld :

Ce test permet de justifier économétriquement l'influence de la variable expliquée retardée sur la variable expliquée.

Pour le faire on estime le modèle suivant :

ld(t) = ñ ld(t-1) + Ut, avec Ut bruit blanc stationnaire

Les résultats de la régression sont les suivants :

Dependent Variable: LD

Method: Least Squares

Date: 05/30/06 Time: 12:51

Sample(adjusted): 1950 1989

Included observations: 40 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

LRD

1.003097

0.000834

1203.005

0.0000

R-squared

0.980839

Mean dependent var

 

Adjusted R-squared

0.980839

S.D. dependent var

 

S.E. of regression

0.031183

Akaike info criterion

 

Sum squared resid

0.037924

Schwarz criterion

 

Log likelihood

82.46361

Durbin-Watson stat

 

On constate que le coefficient de la variable expliquée retardée est significativement très proche de 1 à 95%. En effet comme le p-value (Prob) est inférieure à 5%, le risque de se tromper en rejetant H0 (ñ = 0) est faible donc on rejette l'hypothèse nulle et on conclut que ñ est différent de 0 donc significatif (à condition que les résidus estimés soient stationnaires).

Regardons la stationnarité des résidus (test ADF) :

ADF Test Statistic

-5.283710

1% Critical Value*

-4.123

 
 

5% Critical Value*

-3.461

 
 

10% Critical Value*

-3.130

*MacKinnon critical values

Comme la statistique de test est inférieure à la valeur critique à 5%. On conclut avec un seuil de confiance de 95% à la stationnarité des résidus.

Nos résidus étant stationnaire on peut utiliser le modèle.

Testons, maintenant l'hypothèse ñ =1 contre l'hypothèse ñ > 1, grâce au test de Wald

Wald Test:

Equation: Untitled

Null Hypothesis:

C(1)=1

F-statistic

13.79847

 

Probability

0.000636

Chi-square

13.79847

 

Probability

0.000204

La p-value est inférieur à 5%, donc rejette l'hypothèse nulle. On en conclut qu'on est sûr à 95% que ñ est supérieur à 1, ce qui signifie qu'il existe une relation plus que proportionnelle entre la production de déchets à la date t et celle à la date t-1.

Test d'Homoscédasticité :

1. Test de White (terme croisé) :

White Heteroskedasticity Test:

F-statistic

1.753949

Probability

0.149005

Obs*R-squared

8.201822

Probability

0.145458

 
 
 
 
 

Test Equation:

Dependent Variable: RESID^2

Method: Least Squares

Date: 05/31/06 Time: 11:26

Sample: 1950 1989

Included observations: 40

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

C

2.947782

2.505037

1.176742

0.2475

LC

0.285159

0.210267

1.356180

0.1840

LC^2

0.006692

0.004400

1.520893

0.1375

LC*LRD

-0.064643

0.046548

-1.388727

0.1739

LRD

-1.345852

1.110348

-1.212099

0.2338

LRD^2

0.153383

0.123006

1.246957

0.2209

R-squared

0.205046

Mean dependent var

0.000797

Adjusted R-squared

0.088140

S.D. dependent var

0.001306

S.E. of regression

0.001247

Akaike info criterion

-10.39837

Sum squared resid

5.29E-05

Schwarz criterion

-10.14504

Log likelihood

213.9674

F-statistic

1.753949

Durbin-Watson stat

1.804813

Prob(F-statistic)

0.149005

2. Test de White (sans terme croisé) :

White Heteroskedasticity Test:

F-statistic

1.666093

Probability

0.179886

Obs*R-squared

6.398150

Probability

0.171322

 
 
 
 
 

Test Equation:

Dependent Variable: RESID^2

Method: Least Squares

Date: 05/31/06 Time: 11:28

Sample: 1950 1989

Included observations: 40

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

C

-0.490092

0.388226

-1.262389

0.2152

LC

-0.006700

0.006691

-1.001299

0.3236

LC^2

0.000615

0.000465

1.323211

0.1943

LRD

0.184248

0.139324

1.322440

0.1946

LRD^2

-0.016665

0.011849

-1.406425

0.1684

R-squared

0.159954

Mean dependent var

0.000797

Adjusted R-squared

0.063948

S.D. dependent var

0.001306

S.E. of regression

0.001264

Akaike info criterion

-10.39320

Sum squared resid

5.59E-05

Schwarz criterion

-10.18209

Log likelihood

212.8640

F-statistic

1.666093

Durbin-Watson stat

1.483798

Prob(F-statistic)

0.179886

Test d'autocorrélation :

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon