WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le Forum de Trajan à Rome. Templum Divi Traiani. Etat de la question et tentative d'interprétation. I. Commentaires et analyse

( Télécharger le fichier original )
par Claire Richard
Université Catholique de Louvain (Belgique). Faculté de Philosophie et Lettres. Département d'Histoire de l'Art et d'Arché - Licence en Histoire de l'Art et Archéologie 2005
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III. LA CIRCULATION DESU VISITEURS AU SEIN DU FORUM TRAIANI

Une construction quelle qu'elle soit laissera un impact psychologique sur son visiteur. L'architecte-ingénieur met en place toute une série d'éléments destinés à guider la progression du public et à provoquer sur lui l'effet recherché. Nous allons dès à présent analyser le circuit d'un visiteur après avoir franchi le propylon (fig. 141).

La première étape qui s'offre à lui est le cortile de la Colonne Trajane (18 m sur 25 m). Nous pouvons considérer qu'il s'agit d'une sorte de vestibule de distribution vers les différentes ailes du complexe. La juxtaposition propylon-péristyle se compare à la combinaison enceinte-carrefour multidirectionnel : la traversée de la porte d'une muraille amène à une zone de conjoncture où l'on doit choisir entre plusieurs voies. Nous pouvons reprendre l'exemple présenté préalablement avec la ville de Jérusalem (fig. 106-107). Du dehors du complexe trajanien, le visiteur est attiré par le puits de lumière créé par le péristyle intérieur. Nous pouvons indiquer que les zones plus lumineuses provoquent généralement une attraction du public.

Une fois à l'intérieur, les yeux de celui qui est entré dans les lieux se posent sur le socle aux armes de la Colonne (fig. 142). Ensuite, la verticalité intense du fût provoque une élévation de son regard et engendre une volonté de prendre un certain recul (fig. 101). Là se pose à nouveau le problème de la lisibilité de la frise. Il est impossible de suivre la narration en continu puisqu'il s'agit d'un relief spiralé. Toutefois, nous avons déjà fait remarquer une ligne de lecture préférentielle sur un seul axe vertical au nord. Cependant, l'espace est trop exigu : 5 m seulement séparent le socle de la colonnade. Toute prise de distance pour suivre le résumé est freinée. Le visiteur se trouve face à une somme de personnages au relief relativement faible. Certes la frise était peinte, mais une proximité trop importante ne peut créer qu'un chaos visuel. Les scènes deviennent intelligibles au plus le visiteur doit lever la tête. La compréhension du message politique, idéologique et symbolique est dès lors compromise. Cette situation est contraire à ce que nous retrouvons notamment pour la Colonne de Marc-Aurèle. En effet, elle occupe une vaste esplanade qui en facilite la lecture. Pour palier cette défaillance, le concepteur du Forum a mis au point des terrasses d'observation en des lieux élevés. En effet, derrière chacune des Bibliothèques, trois rampes d'escaliers sont aujourd'hui greffées au site (fig. 141 et 143)214(*). L'accès à l'escalier A-A1 devait se faire par la nef latérale de la Basilica Ulpia. Ce dernier permet d'accéder à l'étage de la Bibliothèque, mais aussi à la galerie supérieure de la Basilica. Sa présence expliquerait l'absence de structures internes pour rejoindre l'étage de l'édifice. Le second escalier B-B1 ne devait être accessible que de l'extérieur du groupe. Le visiteur pouvait aussi l'emprunter pour rejoindre directement le second niveau de la Bibliothèque, mais aussi par parvenir à une galerie supérieure (large de 5 m) jouxtant les salles jumelles et le propylon d'entrée. Enfin, ce même couloir pouvait également être rejoint par l'escalier C-C1 dont l'accès se faisait par l'extérieur ou probablement de part et d'autre de la galerie à l'arrière du propylée. Le visiteur peut ainsi aisément aboutir aux terrasses des Bibliothèques et de la Basilica. Il peut venir se positionner au niveau du propylon pour une meilleure contemplation de la frise et découvrir la ligne de lecture. Une distance d'environ 10 m le sépare alors du monument. Malgré cela, il peut paraître troublant de retrouver la face principale du socle de la Columna du côté de la Basilique. De fait, si nous observons la réplique aurélienne, l'entrée suit l'axe de lecture privilégiée et se situe en vis-à-vis de la Via Flaminia. Dans notre cas, la construction en spirale de la frise pousse le visiteur à tourner autour de la Colonne. Il peut alors accéder à la face cachée du socle pour lire l'inscription soutenue par les victoires ailées et accéder au vestibule interne. De là, il choisit de rejoindre sur sa gauche la chambre sépulcrale ou de prendre sur sa droite l'escalier en colimaçon menant à la plateforme sommitale après quelques 185 marches (fig. 144). Cette dernière ne pouvait accueillir qu'un nombre restreint de visiteur (entre 12 et 16 personnes tout de même pour A. CLARIDGE), peut-être son accès était-il réservé à quelques privilégiés215(*). P. J. E. DAVIES attribue à la Colonne commémorative le rôle de belvédère216(*). Les citoyens peuvent y observer la grandeur de celui qui a oeuvré à la réalisation de ce fastueux complexe. Ils y ont une vue d'ensemble des qualités militaires de l'empereur par l'exaltation d'une iconographie victorieuse. De plus, Trajan, selon l'auteur, recherchait aussi l'approbation populaire en se montrant comme apte à diriger l'Empire et à apporter la prospérité à Rome. Du haut de ses 42-44 m de hauteur, le visiteur peut aussi avoir un panorama sur les Marchés de Trajan du Quirinal et le reste des Forums Impériaux, sur le Forum Romain, le Capitole ou encore sur le Campus Martius. P. J. E. DAVIES précise que le monumentum suit un axe oblique vers le Tibre. Celui-ci traverse sur son passage le Panthéon et le Mausolée d'Hadrien. Faut-il y voir une volonté du successeur de Trajan ? Rien n'est établi, mais l'interaction est intéressante. De plus, de la terrasse, la statue triomphale de l'empereur peut être observée de plus près. Pourtant, un élément perturbe encore l'harmonie du groupe. En effet, les émissions monétaires présentent la Colonne côté porte (fig. 145). Elle est surmontée de l'effigie de l'empereur. Par conséquent, la statue semble elle aussi dirigée vers le sud, contrairement à celle de Saint-Pierre actuellement. Elle tournerait donc le dos à notre visiteur provenant du Champ de Mars. Ou alors, nous pouvons penser que les graveurs aient préféré faire pivoter la statue afin de privilégier cet angle de vue. Ils cherchaient alors à favoriser l'interprétation du monument illustré sur la monnaie.

À partir du portique de la Colonne et de la Grande Frise (si sa situation se confirme en cet endroit), le public peut alors avancer vers l'une des Bibliothèques ou poursuivre son cheminement vers la Basilique par l'un des couloirs (5 m de larges) jouxtant le péristyle (fig. 141). L'étroitesse des nefs latérales (5 m) et leur allongement le poussent à une circulation rapide pour atteindre le coeur de l'édifice et en admirer l'ampleur tout en élevant le regard. Les exèdres (20 x 40 m) sont dissimulées par une triple colonnade. Seul le curieux qui s'aventure dans les nefs latérales ou le connaisseur peut découvrir ces espaces de discussion. Le simple visiteur, quant à lui, est tenté de poursuivre son circuit, une nouvelle fois attiré par le puits de lumière de l'area forensis. Il doit alors traverser l'un des trois avant-corps constitutifs de la façade de la Basilica pour arriver à l'étape suivante. La massivité de la Basilique (large de 55 m, longue de 170 m pour une hauteur de 40 m) forme une sorte de séparation entre les deux secteurs étudiés. Elle entrave une vision d'ensemble sur la place pour le visiteur issu du Campus Martius et inversement sur le secteur septentrional pour le promeneur venant du Forum d'Auguste. Une telle disposition transversale donne l'apparence de pénétrer dans un autre monument et engendre un effet de surprise.

Tant l'ampleur de la place que sa décoration suscitent l'admiration du visiteur. Pour s'en faire une idée, nous pouvons rappeler l'émerveillement ressenti par Constance II lors de sa visite du Forum (357 apr. J.-C.).

« Verum cum ad Traiani forum venisset, singularem sub omni caelo structuram, ut opinamur, etiam numinum adsensione mirabilem, haerebat attonitus, per giganteos contextus circumferens mentem, nec relatu effabiles nec rursus mortalibus adpetendos. »

Ammien Marcellin, Histoire, XVI, 15

« Mais quand il arriva au Forum de Trajan, monument unique sous tous les cieux, et à mon avis admirable au sentiment même des dieux, il demeura confondu : il portait son attention autour de lui, à travers ces constructions gigantesques qui défient la description et que les hommes ne chercheront plus à reproduire. »

Traduction d'E. GALLETIER

Traditionnellement, quatre rangées d'arbres sont disposées longitudinalement. La présence de végétation se retrouve aussi pour le Templum Pacis. Une volonté de corrélation avec le Forum de Vespasien a probablement influencé cette reconstitution proposée par J. E. PACKER217(*). Leur emplacement ne semble pas confirmé par les investigations. Par ailleurs, R. MENEGHINI exclut cette hypothèse puisque aucune trace de trous n'a été découverte dans la cour. De plus, la composition argileuse du sol n'est pas propice au développement végétal218(*). Rien ne semble donc entraver la visibilité de la place et sa décoration somptueuse (entablement des portiques, façade en ressaut au sud et devanture de la Basilique avec les trois statues de l'empereur).

Un espace en plein air comme une vaste place invite à regarder vers le haut. Probablement, notre visiteur déambulera dans cet espace à ciel ouvert (long de plus de 100 m et large d'environ 85 m) pour ensuite fixer ses yeux vers l'Equus Traiani et venir le contourner (fig. 146-147). Son élévation sur un socle imposant en augmente le caractère majestueux. Le groupe devait avoir une hauteur globale de 10-12 m. Néanmoins, le sens du regard du cavalier reste indéterminé. Nous pourrions alors nous tourner vers des cas analogues. Le complexe voisin tourne autour d'une statue d'Auguste sur un char triomphal. Décrétée par un senatus consultum, elle a été offerte à celui qui s'est vu octroyé le titre de Pater Patriae en 2 av. J.-C. Le quadrige devait être tourné vers le Temple de Mars Ultor. Outre une valeur idéologique forte219(*), il devait orienter le visiteur vers le temple, mais aussi créer un jeu de regard entre l'empereur et les statues cultuelles dans l'axe de l'édifice, notamment celle du dieu Mars, vengeur de la mort de César. Dans le Forum Iulium, l'Equus Caesaris (il s'agirait en fait d'un groupe en bronze de Lysippe reprenant Alexandre transformé en César et son cheval Bucéphale220(*)) devait occuper le milieu de la cour toujours dans l'axe du Temple de Venus Genitrix (contact visuel avec la statue de la divinité). Dans notre cas, il n'y a pas, comme nous avons pu le démontrer dans l'analyse du secteur méridional, de temple colossal au sud. De plus, la statue équestre n'occupe pas exactement le centre de la cour, mais est décalée de 25 m plus au sud. Il serait préférable qu'elle marche dans cette direction pour accompagner le regard du visiteur et le guider vers la façade tripartite. Il est impossible que, sur le modèle de son homologue augustéen, un jeu de regard existe entre l'empereur sur son cheval et la statue de l'aula méridionale. De fait, la visibilité de la niche est rompue par les murs de la galerie disposés transversalement (fig. 141). Le couloir visuel est donc brisé.

De la Basilica, en temps de pluie notamment ou de forte chaleur, le visiteur peut rejoindre directement les portiques latéraux de l'area forensis. De manière générale, les colonnades invitent au mouvement en créant des effets de perspective et un certain dynamisme. De plus l'étroitesse relative des portiques (15 m) et leur longueur (110 m) poussent à une circulation assez rapide, tout en pouvant s'attarder brièvement sur les statues des summi viri qui bordent les galeries. Une fois de plus, les hémicycles (larges de 25 m et longs de 40 m) ne sont pas visibles de la place. Un nouvel effet de surprise est alors créé chez le Romain qui y parvient.

La façade qui occupe le fond de la place est structurée en trois parties dont la jonction se fait par des angles obtus. Une telle disposition provoque une projection du visiteur vers l'extrême limite du complexe et focalise son attention. Par deux petits accès, il peut traverser la galerie interne et se retrouver dans l'aula méridionale. Un nouveau puits de lumière le guide. Des portiques jouxtant la place, il peut aussi avoir accès à la galerie au sud (large de 10 m). De même, ces derniers conduisent vers deux autres cages d'escaliers D-D1 (fig. 141) qui favorisent la communication avec l'étage des portiques et de la galerie sud221(*). Une fois à l'aula, le visiteur en est donc enfin arrivé à l'aboutissement de son parcours après avoir franchi les quelques 255 m de longueur du Forum. Deux possibilités s'offrent à lui : poursuivre son chemin vers le Forum Augusti en empruntant les étroits portiques (5 m) de cette zone diaphragme ou refaire le circuit en sens inverse. De cette manière, il pourrait avoir une autre vision du site. Après avoir constaté la majesté de la façade de la Basilique, il s'arrêterait alors sur les trois statues de l'empereur (loricatus, togatus et capite velato). Il peut aussi observer la statue de Trajan (apparemment tournée vers lui) au faîte de la Colonne. Elle devait surplomber la toiture de la Basilica. En effet, la hauteur de la Basilique est d'environ 40 m. Par conséquent, la terminaison de la Columna à 42-44 m devait être visible de la place et attirer l'attention du promeneur.

Tout est donc mis en place pour qu'en cas d'intempéries le visiteur puisse emprunter des espaces couverts ou trouver des zones d'ombres en cas de forte chaleur. Une circulation périphérique est ainsi programmée. Comme nous avons pu le noter dans les propos d'Ammien Marcellin, la richesse décorative ne pouvait qu'éblouir le visiteur. De plus, mis à part l'emploi de marbres colorés, il ne faut pas oublier que les reliefs étaient peints et rehaussés d'ajouts en bronze. Outre des sculptures en bronze au faîte, les toitures étaient recouvertes de tuiles en bronze doré qui devaient créer des reflets lumineux impressionnants. C'est probablement leurs scintillements qui impressionnent Pausanias.

« {Opo/sa de\ e}j e !rgwn e !cei oi{ kataskeuh/n, a}xiologw/tata/ e}sti [...] kai\ h{ {Rwmai/wn a}gora\ ko/smou te ei !neka tou~ loipou~ qe/aj a}xi/a kai\ ma/lista e}j to\n o !rofon calkou~ pepoihme/non. »

Pausanias, Description de la Grèce, Élide I, XII, 6

« Parmi tous les monuments qu'il a construits, les plus magnifiques sont [...] ainsi que l'agora des Romains, monument remarquable à tous égards pour sa décoration, mais en particulier pour son toit de bronze. »

Traduction de J. POUILLOUX

Le tout devait plonger le visiteur dans une atmosphère « baroque » et lui laisser un souvenir inoubliable. Aussi bien de l'extérieur que de l'intérieur, le visiteur pouvait se rendre compte de la complexité du schéma planimétrique. Son parcours s'assimile plus à celui d'un labyrinthe. Perpétuellement, il se retrouve confronté à de nouveaux changements volumétriques qui suscitent son étonnement. Des espaces inexpérimentés cachés par d'imposantes colonnades de marbres colorés se révèlent progressivement à lui. L'effet de surprise est donc constant. La scénographie programmée et la participation du visiteur qu'elle entraîne sont destinées à exalter la richesse de l'Empire, à assurer au visiteur la prospérité de la capitale et à renforcer la position dominant de son dirigeant.

Dans le même ordre d'idée, dès l'époque d'Hadrien, l'exaltation de l'image de l'empereur dans les différentes zones du site pourrait aussi influencer la fonctionnalité. Le secteur septentrional propose l'image de l'Optimus Princeps, vainqueur des Daces, mort et peut-être déifié (Colonne sépulcrale et commémorative, iconographie avec griffons, candélabres, sphinges, Templum Divi Traiani ?). La thématique de l'empereur triomphateur se retrouve pour la Basilica (Victoires tauroctones) et l'area forensis (statues des Daces prisonniers, panneaux aux armes, quadrige et biges de la façade de la Basilique, Equus Traiani, etc.). Enfin, au terme du parcours, l'empereur s'en remet peut-être à sa divinité protectrice Jupiter (niche de l'aula méridionale).

Le Forum, tout comme les autres Fori Imperiali, reste relativement peu perméable. Nous pouvons alors nous rappeler la notion de « bloc-forum ». En effet, nous ne retrouvons pas ici une multitude d'accès contrairement au forum primitif de l'Urbs. Le public est comme « enfermé » au sein du complexe. Il doit alors chercher à rejoindre les sorties-entrées sises aux extrémités. Cela s'explique simplement : la conception du groupe repose sur un véritable projet planifié et réalisé en un temps. Il n'a donc pas connu l'ajout perpétuel de nouveaux édifices à l'instar du Forum Romain.

-les arbres ne semblaient pas cacher la visibilité cf. Templum Pacis, Claudianum : progression des arbres vers le temple

-la colonne de Marc-Aurèle serait dans l'axe de celle de Trajan

-visibilité rompue pour la niche

-equus Domitiani: la statue regardait à l'est

-equus Caesaris: milieu de la cour du forum dans l'axe du temple de Venus Genitrix

-Templum Pacis: d'après ce qu'on connait, il n'y avait pas d'entrée monumentale et pas d'accentuation de l'axe du complexe

-évolution Trajan triomphateur-mort-déifié: çà doit guidé la fonctionnalité

-généralement l'entrée principale semble se trouve de l'autre côté de la basilique

-la statue de Saint-pierre est tournée dans le sens de la victoire est-ce que c'était le même sous Trajan, il semble que sur les monnaies, la statue est tournée vers la porte de la colonne idem pour les reconstitutions

--chercher plan du Champ de Mars avec les voies importantes du côté du Forum: via Lata

-par opposition à la colonne du colosse de Néron, placée au centre d'un atrium immense, et à la colonne de Marc-Aurèle centrée sur une vaste esplanade: voir colosse de Néron

-colonne= l'équivalent d'un trophée et son socle donc on peut comparer avec des statues honorifiques

-le placement de la colonne du côté nord était donc motivé par le désir qu'elle soit plus visible du côté de la Via Lata, particulièrement de l'étirement sud du futur Arcus Novus de Dioclétien

-image de l'empereur se multiplie dans les lieux publics : sur le Forum d'Auguste, Auguste se fait représenter après Actium sur une colonne rostrale, modèle repris par Néron avec sa statue colossale exposée à l'origine dans l'atrium de la Maison Dorée et Trajan au sommet de sa colonne funéraire historiée à l'entrée du forum. Domitien fait scandale en installant sa statue équestre en plein milieu du forum. Ces statues équestres en bronze sont souvent placées au centre d'un espace public. Image colossale d'Auguste en divus installée par Claude dans la salle située au bout du portique nord du forum d'Auguste

-la statue équestre de César semblait marcher vers le temple

-Auguste avait organisé très précisément le programme iconographique autour de sa statue en char triomphal au centre de la cour, dédicacée au père de la patrie et orientée en direction du temple

--est-il possible qu'il y ait un étage au-dessus du propylée d'entrée ou du moins une terrasse cf. Meneghini

-rue Forum romain, Forum d'Auguste, Forum Transitorium, Forum Pacis, Forum Trajan, pourrait être connectée à la rue découverte sous la colonne Trajane : communication entre le centre administratif et le Champ de Mars

-couloirs permettant d'accéder à des escaliers, donc aux étages des bibliothèques (3 cages d'escalier) donc 1 à 2 étages, donc liaison entre biblio et terrasse basilique donc contemplation de la colonne

-couloir visuel cf. disposition des colonnes, communication visuelle

-les exèdres invitent à une circulation périphérique pour contempler les statues des summi viri

-rapport mathématique et aussi symbolique

-même si Gatti place son portique, on avait déjà placé des entrées au nord car ça semblait logique

-une sorte de vestibule d'accès entre les deux forums

-colonne d'Antonin le Pieux est à 30 m de son Ustrinum

-visiteur attiré par le puits de lumière du cortile

-pourquoi entrée de la colonne du côté de la basilique, pourquoi la statue regarde de l'autre côté

-cf. packer, il rajoute deux arcs d'entrée secondaires pour la rendre plus monumentale

-scénographie

-voir l'importance du champ de mars à cette époque pour comprendre l'importance de la liaison avec

-par exemple un temple précédé d'une suite de statues qui accompagnent le regard vers le bâtiment et renforce l'impact psychologique

-l'édifice n'est pas perméable car on ne retrouve pas une multitudes d'accès ou d'axe de circulation

-le monument est important car crée un impact psychologique, laisse une impression au visiteur cf. visite de Constance II

-mise en scène théatrale, progression programmée

-invite à regarder vers le sommet

-anime la façade

-colonnades invitent au mouvement car effets de perspective, crée un certain dynamisme et pousse au déplacement

-étroitesse des portiques pousse à la circulation

-axe verticale des portiques avec lumière qui dirige le visiteur

-quadrige d'Auguste voir la rocca 1995 p. 76

-projection- aboutissement

-cf. cour de Grèce : les colonnade invite au mouvement

-colonnades invitent au mouvement car effet de perspective, crée un certain dynamisme et pousse au déplacement, le visiteur est également attirer vers un autre puit de lumière celui de la place du forum d'Auguste

-Peut-être est dans le but de marquer l'accès à une zone diaphragme, construction tripartite projette le spectateur vers

-jonction basilique portique voir archéo donné par cavalieri

* 214 BIANCHI E., 2001, p. 266-268.

* 215 CLARIDGE A., 1993, p. 10; DAVIES P. J. E., 2000, p. 129.

* 216 DAVIES P. J. E., 2000, p. 129-131.

* 217 PACKER J. E., 2001, p. 60.

* 218 MENEGHINI R., 2001, p. 252-253.

* 219 LA ROCCA E., 1995, p. 76.

* 220 LA ROCCA E., 1995, p. 76; MORSELLI C., 1995, p. 300.

* 221 BIANCHI E., 2001, p. 268.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry