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Le conteneur dans la chaîne béninoise des transports: évolution, incidences, problèmes et perspectives

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par Jonas ADIKO
Université Nationale du Bénin - Maîtrise Professionnelle en Economie des Transports 1999
  

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PREMIERE PARTIE:

LE CONTENEUR DANS LA CHAINE DES TRANSPORTS.

- Chapitre 1: Le conteneur et le transport des marchandises.

- Chapitre 2: Le conteneur dans la chaîne béninoise des

transports.

PREMIERE PARTIE: LE CONTENEUR DANS LA CHAÎNE

DES TRANSPORTS.

Chapitre 1: Le conteneur et le transport des marchandises.

Le conteneur a été inventé dans le souci de diminuer les coûts d'exploitation des armateurs. Mais après son introduction dans la chaîne de transport il a été constaté qu'il était en réalité l'emballage le plus sécurisant pour le transport de marchandises.

Section 1: Les causes économiques de l'unitarisation

DES EMBALLAGES.

Au départ, les marchandises étaient arrimées(1(*)2 12) dans les cales(13) des navires avec leurs emballages originaux. Le développement des échanges internationaux a fait accroître le fret(14) maritime. Le chargement et le déchargement des anciens cargos (15) nécessitent alors plus de temps. Ce temps passé à la manutention constitue un facteur qui limite la croissance des profits des transporteurs. La solution à ce problème a alors conduit les transporteurs à l'idée de l'unitarisation de leurs marchandises.

Paragraphe 1: De l'unitarisation des emballages.

Au milieu des années 50, les transporteurs devenaient de plus en plus inquiets devant la croissance continuelle du coût de leurs activités notamment les coûts de manutention et du séjour des navires dans les ports. Cette inquiétude était particulièrement vive dans les pays dont l'économie dépend le plus des transports. Il s'agit des Etats-Unis et des pays du Benelux à savoir la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg.

Les Etats-Unis constituent un espace géographique bien vaste (9 363 124 km2 ) (1(*)6). Les entreprises de production qui désirent rester compétitives dans un environnement aussi vaste, devraient disposer d'un réseau efficace de distribution physique. Seul un système de transport performant pourrait l'assurer.

Pour la Belgique et les Pays-Bas, pays par excellence de transit et dont l'économie dépend du volume de leur commerce extérieur, le transport occupait une place de premier choix. En termes de transit, Anvers et Rotterdam sont les ports maritimes de l'Europe.

Quant à l'importance du commerce extérieur pour l'économie de ces deux pays, elle se révèle par les données statistiques suivantes:

" Par tête d'habitant, la Belgique est le premier pays exportateur du monde, suivie des Pays-Bas. Ces deux pays doivent exporter chaque année plus de 50% de leur production industrielle pour couvrir leurs besoins en énergie , matières premières et produits comestibles. Par ailleurs 20% de la population de ces pays est occupé par le transport, que ce soit la conduite des véhicules, leur fabrication ou leur entretien, ou la construction et l'entretien des infrastructures, ou encore toutes les activités connexes: agences de transport, entreposage, agences en douane etc." (1(*)7) Il est alors certain que tout affaiblissement des transports dans ces deux pays a des répercussions directes sur l'économie et le bien-être. Dès lors, ils se sont mis à étudier les moyens d'améliorer la rentabilité de l'activité transport pour accroître l'économie générale. Les études furent dirigées simultanément vers les aspects techniques et les aspects économiques. On s'aperçut que le transport était une activité complexe. Il sous-entend bien sûr un déplacement, mais avant ce déplacement, il faut procéder à un ensemble d'opérations telles que la reprise hors magasin le triage le groupage (1(*)8), le chargement dans les véhicules. En cours de route, il pourrait y avoir dégroupage ou transbordement (19). A l'arrivée, il fallait décharger le véhicule et donner à la cargaison (20) le traitement approprié: triage , gerbage ( 21) entreposage...."

En répartissant les frais globaux du transport entre, d'une part, les frais inhérents aux véhicules, et de l'autre, ceux causés par les manutentions, l'étonnement fut grand de constater que les coûts du véhicule ne représentaient pas la part la plus importante du coût total. Les manutentions grevaient les charges et augmentaient considérablement le coût total d'exploitation. Les navires passaient les 2/3 de leur vie à quai engendrant ainsi d'énormes coûts d'immobilisation.

Au total, la marge bénéficiaire de l'entrepreneur se trouve réduite par les divers coûts. Le souci premier de l'entrepreneur étant la recherche du profit, différence entre le résultat d'exploitation et d'investissement. Ce profit est souvent influencé par les frais d'exploitation. Une économie sur les coûts de manutention entraîne un gain de revenu sur l'activité et par conséquent une augmentation de bénéfice.

Ainsi, l'idée de réduire au minimum ces différents coûts de manutention et de stationnement prolongé en vue d'une recherche de productivité plus accrue a germé au sein même de ceux qui pratiquaient cette activité. Après plusieurs rencontres internationales, transporteurs, armateurs, ont retenu que l'homogénéisation des cargaisons pourra être la solution de leur difficulté de gestion. Ils ont perçu le conteneur comme le seul emballage qui leur fera réduire le temps d'immobilisation et par conséquent retrouver une marge de rentabilité dans l'exercice de leurs activités. Une nouvelle technique d'emballage vient d'être ainsi découverte. Mais son utilisation aux fins des exigences de l'activité transport entraînera des problèmes de son adaptation aux véhicules.

* (12 ) (13) (14) (15) Cf LEXIQUE

* (16) AUPELF-UREF : Dictionnaire Universel, 2è édition

* (17) de HALLEUX (I) (1988) La philosophie de l'unité de charge Anvers, 92 p.

* 18 (18) (19) (20) (21) Cf LEXIQUE

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams