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L'intention de créer une Start-up en TIC : cas des ingénieurs tunisiens

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par Aymen BEN CHEIKH
Institut Supérieur de Gestion de Sousse - Tunisie- - Master de recherche en Entrepreneuriat 2008
  

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I-1-2 Le processus de création d'organisation selon Verstraete

Verstraete (2002) a considéré trois dimensions relatives à l'étude d'un phénomène entrepreneurial à savoir : (C) cognitive (les connaissances de l'entrepreneur, son parcours biographique qui est lié a sa capacité d'entreprendre ; (P) Praxéologiques (la singularité des actions appelés par l'acte) ; (S) Structurale (correspondante a la structure du contexte au sein duquel l'organisation émerge. Les "x" correspondent aux interactions entre les dimensions et s'expriment d'une manière singulière au niveau de la relation entre l'entrepreneur (E) et l'organisation (O) qu'il crée ou impulsée44.

Phénomène entrepreneurial

=

f [(C x P x S) c (E x O)]

Figure 4- Le modèle d'impulsion organisationnelle de Verstraete (2002)

En effet, l'auteur adopte les travaux de Gartner, mais il pose néanmoins une distinction qu'il convient de faire entre le processus et le phénomène entrepreneurial auquel il s'intéresse plus singulièrement. Il avance que la modélisation d'un processus est dépendante du contexte singulier auquel le phénomène entrepreneurial appartient c'est-à-dire chaque processus de création possède son propre modèle.

La principale caractéristique du travail de cet auteur est l'utilisation du terme impulsion au lieu de création d'organisation car il suppose le déclenchement croissant et dynamique et le développement d'une activité ou d'une entreprise.

L'auteur signale que cette impulsion peut se concrétiser dans une entité préexistante (cas de certaines reprises d'entreprises ou le cas de Corporate entrepreneurship) et ne signifie pas uniquement l'apparition soudaine et brève d'une nouvelle entité.

44 Verstraete T. (2002) : « Essai sur la singularité de l'entrepreneuriat comme domaine de recherche », éditions de l'ADREG, Janvier.

C'est ainsi que Verstraete (2000) définit l'entrepreneuriat comme étant " un phénomène complexe et comme un type particulier d'organisation impulsé par un entrepreneur qui agit pour tenter de concrétiser, au sein de la structure dans laquelle il baigne, la vision qu'il se fait de cette organisation .Il s'efforce de la rendre conforme à la représentation qu'il en fait"45 .

Le principal reproche formulé par Verstraete et Fayolle (2004)46 est que le concept de d'impulsion organisationnelle englobe d'autres perspectives qui plaidaient pour le caractère interdisciplinaire de l'entrepreneuriat.

Selon Fayolle (2003)47, le concept de la création ou d'impulsion d'une organisation pose un problème majeur, de fait que l'entrepreneuriat s'intéresse tout autant, sinon plus à la création d'organisation, une partie importante de la théorie d'organisation.

En plus sous certaines conditions, l'entrepreneuriat peut être étendu au développement d'organisations antérieurement impulsées (cas de la reprise d'entreprise). Il ne se restreint aucunement à la création d'entreprise (d'autant plus que, paradoxalement aux yeux de certains, toute création ne constitue pas un acte entrepreneurial) et revêt des formes d'expression multiples (Verstraete, 2000)48

En plus, Shane et Venkataraman (2000)49 ont douté de la pertinence du concept de la création d'une organisation en mobilisant entres autres, la théorie de l'écologie de la population et des travaux issus de l'économie ou des théories de l'organisation.

En effet la perspective initiée par ces auteurs porte sur l'émergence mais, il s'agit ici de l'émergence d'une nouvelle activité économique, qui n'est pas nécessairement une création d'une nouvelle entité indépendante mais l'émergence d'une opportunité d'affaires.

45 Verstraete T. (2000) : « Les universités et l'entrepreneuriat » document de travail, éditions de l'ADREG, Septembre.

46 Verstraete T., Fayolle A. (2004) : « Quatre paradigmes pour cerner le domaine de recherche en entrepreneuriat », communication au 7éme CIFEPME a Montpellier, Octobre 2004.

47 Fayolle A. (2003) : «Quelques idées et suggestions pour étudier le processus entrepreneurial», la revue des Sciences de Gestion : Direction et Gestion; Mars/Avril 2003; 200; page. 15

48 Verstraete T. (2000); op. .cit.p.13

49 Shane S. ; Venkataraman S. (2000): « The promise of entrepreneurship as a field of research», Academy of Management. The Academy of Management Review; Jan 2000; 25, 1; p. 217

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