WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les déterminants relationels et contextuels de l'externalisation des systèmes d'information

( Télécharger le fichier original )
par Nizar BEN SAAD
Institut Superieur de Comptabilité et d'Administration des Entreprises à Mannouba Tunisie - Mastère en Organisation et Systèmes d'Information 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

SECTION 4.2. Vérification des hypothèses de la recherche :

Introduction: choix des méthodes d'analyse :

Dans le cadre de cette section, nous allons tester les hypothèses de notre modèle conceptuel. Dans cet objectif, nous avons employé trois méthodes d'analyse en fonction de la nature des échelles de mesure de chaque variable et de la nature de la relation entre les variables étudiées. Ces méthodes sont : la méthode de régression linéaire, l'analyse discriminante, et l'analyse de variance univariée.

En premier lieu, nous avons utilisé la régression linéaire descendante pour tester l'impact des variables relationnelles (confiance, dépendance, et partage des connaissances) sur la valeur perçue de l'externalisation des SI. Toutes ces variables sont mesurées par des échelles de mesure continues, d'où le choix de la régression linéaire descendante. Le principe de cette méthode descendante consiste à introduire systématiquement toutes les variables indépendantes possibles et à appliquer la méthode standard. Par la suite les variables dont la probabilité de contribution n'atteint pas un certain seuil sont progressivement éliminées, une par une. Ce critère est généralement fixé au seuil de p = 0.10. Ainsi, il existe une relation significative entre les facteurs si le test de Fisher F a une probabilité significative inférieure à 0.1. Quant au sens de la relation, il est positif quand Bêta affiche une valeur positive.

En second lieu, l'analyse discriminante est utilisée pour la vérification de l'impact de la valeur perçue sur l'externalisation des SI. Nous avons fait recours à cette méthode d'analyse puisque les trois dimensions de l'externalisation des SI, à savoir, le degré, la durée et le type des fonctions SI externalisées, sont des variables discrètes. L'analyse discriminante peut être vue comme un cas spécial d'analyse factorielle, mais le but diffère. L'analyse discriminante vise à déterminer les variables expliquant le mieux l'appartenance à un groupe. L'objet de cette analyse est donc d'identifier les axes discriminants, c'est-à-dire les variables contribuant le plus à caractériser les types de la variable à expliquer. L'analyse discriminante a été effectuée sous SPSS en utilisant la méthode pas à pas « Stepwise». Cette méthode se déroule en trois étapes : la vérification l'existence de différences entre les groupes, la validation de l'étude, et la vérification du pouvoir discriminant des axes.

En fin, pour vérifier l'impact modérateur des variables contextuelles (taille de l'entreprise et secteur d'activité), le choix du test statistique utilisé s'est porté sur l'analyse de variance univariée. En effet, notre objectif est de vérifier si la relation entre la valeur perçue d'externalisation et les différentes dimensions de l'externalisation des SI varie en fonction de la taille de l'entreprise et du secteur d'activité. Pour étudier cet effet univarié, nous avons eu recours au test des effets inter-sujets qui se base sur la statistique F de Fisher et degré de son signification (p<0.05). De plus nous avons eu recours à l'interprétation des graphiques des moyennes marginales estimées de chaque dimension.

4.2.1. Vérification de l'impact de la confiance envers le prestataire sur la valeur perçue de l'externalisation des SI

Nous allons traiter l'impact de la confiance envers le prestataire, (qui est une variable composée de trois facteurs à savoir : la bienveillance, l'intégrité et la compétence) sur chacune des dimensions de la valeur perçue de l'externalisation des SI. Rappelons que L'analyse factorielle a permit d'unifier deux dimensions relatives à la valeur perçue de l'externalisation des SI qui sont la valeur perçue technologique et la valeur perçue stratégique. Tandis que le deuxième facteur est relatif à la valeur perçue économique. Nous allons donc vérifier l'impact de la confiance sur chacun de ces deux facteurs.

En premier lieu, nous allons vérifier l'impact de la confiance sur la valeur perçue technologique et stratégique de l'externalisation des SI. Le modèle global visant à étudier cet impact révèle que la confiance envers le prestataire (par toutes ses dimensions) explique 28 % de la valeur perçue technologique et stratégique de l'externalisation des SI (R deux = 0.28, R deux ajusté = 0.263). Ce modèle montre un impact significatif de la confiance sur la valeur perçue relative à des considérations technologiques et stratégiques de l'externalisation des SI (F= 16.703, p= 0.000). De plus toutes les dimensions de la confiance (Bienveillance, intégrité et compétence) ont un impact significatif sur la valeur perçue technologique et stratégique de l'externalisation des SI puisque les coefficients Bêta sont positifs : 0.297, 0.260, et 0.352 respectivement pour les trois dimensions. Ainsi l'équation de régression s'écrit comme suit :

Valeur perçue technologique et stratégique de l'externalisation des SI =

+ 0.297 Confiance envers le prestataire / Bienveillance

(t = 3.973 ; p = 0.000)

+ 0.260 Confiance envers le prestataire / Intégrité

(t = 3.485 ; p = 0.001)

+ 0.352 Confiance envers le prestataire / Compétence

(t = 4.709 ; p = 0.000)

Par conséquent, l'hypothèse H.1.a est validée car l'impact positif a été démontré pour toutes les dimensions de la confiance envers le prestataire sur la valeur perçue technologique et stratégique de l'externalisation des SI.

En second lieu, nous traitons l'impact de la confiance sur le deuxième facteur de la valeur perçue qui est la valeur perçue économique de la valeur perçue de l'externalisation des SI. Le modèle global de la régression montre que deux dimensions de la confiance envers le prestataire (intégrité et compétence) explique 9.9% de la valeur perçue économique de l'externalisation des SI (R deux = 0.099, R deux ajusté = 0.085). Le modèle issus de notre régression est significatif (F= 16.703, p= 0.000). De plus les deux dimensions intégrité et compétence possèdent des Bêta positives, à savoir 0.229 et 0.216. Toutefois, l'analyse de la régression montre que la dimension bienveillance n'a pas d'effet significatif sur la valeur perçue économique de l'externalisation des SI (t = 1.478, p = 0.142). Par conséquent, le modèle issu de cette régression se présente comme suit :

Valeur perçue économique de l'externalisation des SI =

+ 0.229 Confiance envers le prestataire / Intégrité

(t = 2.747 ; p = 0.007)

+ 0.216 Confiance envers le prestataire / Compétence

(t = 2.597 ; p = 0.010)

On peut dons déduire que l'hypothèse H.1.b est partiellement validée, puisque toutes les dimensions de la confiance envers le prestataire à l'exception de la dimension bienveillance ont un impact positif sur la valeur perçue économique de l'externalisation des SI.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery