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Délocalisation des services: Cas de la Tunisie

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par Barka Walid & Mamlouk wassim
ESC Tunis - Commerce international 2008
  

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SECTION 2° : EVOLUTION DU COMMERCE DES SERVICES:

I°/ Evolution générale du commerce des services :

En 2007, pour la première fois en cinq ans, la croissance en valeur du commerce des services commerciaux a augmenté plus rapidement (18 pour cent) que celle du commerce des marchandises (15 pour cent). Cela s'explique principalement par l'accroissement de l'offre internationale de nombreux services et par la hausse des prix des transports.

Le secteur des services génère environ les deux tiers de la valeur ajoutée mondiale totale, mais sa part du commerce total reste inférieure à 19 pour cent. En 2007, les principaux exportateurs de services commerciaux étaient encore l'Union européenne, les États-Unis, le Japon, la Chine et l'Inde, qui représentaient ensemble un peu moins des deux tiers des exportations mondiales. Ces dernières années, les exportations de services commerciaux de la Chine et de l'Inde ont augmenté beaucoup plus que la moyenne mondiale.

En 2007, le commerce des services commerciaux a été fortement concentré en Amérique du Nord, en Asie et en Europe (respectivement, 15, 29 et 50 pour cent du commerce total des services commerciaux).

Les échanges à l'intérieur de l'Union européenne ont représenté plus du quart du commerce mondial. La part de marché de ces régions a cependant stagné ou diminué (dans le cas de l'Amérique du Nord) au cours des dernières années, tandis que celle d'autres régions principalement la CEI, l'Afrique et le Moyen- Orient a augmenté. Bien qu'elle ait la plus faible part du commerce mondial (2,5 pour cent), la CEI a vu celle-ci augmenter de 75 pour cent depuis 2000. Cela tient principalement au commerce de la Russie et de l'Ukraine et aussi aux importations du Kazakhstan, qui est devenu le deuxième importateur de services commerciaux au sein de la CEI, après la Russie. Les fournisseurs de services décident parfois d'établir une présence commerciale (filiale ou succursale) dans un autre pays pour fournir des services particuliers (la fourniture de services par le biais de filiales n'est pas incluse dans les courants d'échanges internationaux mesurés par la balance des paiements d'un pays). L'investissement étranger direct dans les entreprises opérant dans le secteur des services indique que ce secteur absorbe au moins 50 à 55 pour cent du total des investissements étrangers directs. Les données disponibles révèlent qu'en 2005, la fourniture de services par le biais de filiales étrangères est restée le mode de fourniture dominant pour les principaux exportateurs. Par exemple, le Canada et les États-Unis ont enregistré une forte augmentation des ventes de services réalisées par leurs filiales étrangères à participation majoritaire (sauf pour la plupart des services d'intermédiation financière) entre 2003 et 2005 (respectivement, 10 et 12 pour cent de croissance annuelle moyenne).

Source : http://www.wto.org/french/res_f/statis_f/its2008_

La participation des pays les moins avancés (PMA) au commerce mondial s'est accrue au cours des cinq dernières années, mais à un rythme lent. En 2006, le ratio du commerce au PIB a continué de croître dans ces pays. S'agissant des marchandises, la part des PMA dans le commerce mondial a augmenté de 1 pour cent du fait de la hausse des prix internationaux des produits de base. Leur part du commerce des services commerciaux n'a été que de 0,4 pour cent. Le commerce des services commerciaux augmente cependant dans tous les grands secteurs, comme les transports, les voyages et les autres services commerciaux. Le commerce des services de transport a progressé régulièrement entre 2000 et 2006, avec une croissance annuelle moyenne de 14 pour cent.

Pour les autres services commerciaux, la croissance a été plus volatile: négative en 2001 (-10 pour cent), elle a été très forte en 2006, à près de 29 pour cent. Les voyages restent la principale source de recettes pour ce qui est du commerce des services commerciaux (51 pour cent du commerce total), avec une progression annuelle moyenne de 13 pour cent entre 2000 et 2006. Pour de nombreux petits pays insulaires en développement, comme les Comores et les Maldives, la part des voyages dans les exportations totales de services commerciaux va de 80 pour cent à plus de 90 pour cent.

10(*)

Au vu de l'émergence du secteur tertiaire et sa forte contribution dans l'évolution du commerce mondial, il est important de l'analyser d'une façon plus détaillée et ceci en procédant par catégories

II°/ Evolution par catégorie :

A- Services de transport11(*) :

Les exportations mondiales de services de transport ont augmenté de 19 pour cent en 2007, pour atteindre 750 milliards de dollars, après avoir augmenté de 9 pour cent en 2006. La hausse des prix des combustibles et l'impossibilité de satisfaire la demande sur certaines grandes routes de navigation ont continué d'avoir des effets sensibles sur les coûts de transport. Selon certaines sources au sein de l'industrie du transport aérien, les coûts de combustibles ont représenté 29 pour cent des dépenses d'exploitation en 2007, contre 14 pour cent en 2003. Dans le secteur des transports maritimes, le coût du combustible pour un gros navire porte-conteneurs a représenté 63 pour cent des dépenses d'exploitation, contre 33 pour cent trois ans plus tôt.

Le transport maritime a représenté 43 pour cent des exportations mondiales de services de transport en 2006, tandis que le fret aérien n'en a représenté que 7 pour cent. La part des services mondiaux de fret maritime a augmenté et ces services représentent maintenant plus

des quatre cinquièmes des services de transport maritime.

En 2007, l'Union européenne, les États-Unis et le Japon sont restés les principaux exportateurs et importateurs de services de transport. La Chine est devenue

le cinquième exportateur mondial de ces services, avec 31,3 milliards de dollars d'exportations. Le secteur chinois des transports a connu une croissance spectaculaire depuis 2000. Ses exportations ont augmenté de 36 pour cent par an en moyenne, culminant à 49 pour cent en 2007. Cette année-là, Hong Kong, Chine, les États-Unis et l'Union européenne étaient les principaux marchés d'exportation de la Chine. Celle-ci reste toutefois un importateur net de services de transport.

Le commerce de services de transport de la Chine consiste principalement en services de fret maritime (63 pour cent des exportations et 81 pour cent des importations). En 2007, le fret maritime a représenté au total 19,8 milliards de dollars, soit une augmentation de 59 pour cent. Cela reflète la rapide expansion de l'infrastructure commerciale de la Chine au cours des dernières années. La Chine possède six des 20 plus grands terminaux à conteneurs du monde. En 2006, 12 ports chinois avaient une capacité de manutention de plus de 100 millions de tonnes. Globalement, la capacité de manutention des ports chinois a augmenté de 14,8 pour cent en 2006 et le nombre de conteneurs manutentionnés de 23,8 pour cent. Cela représente environ 20 pour cent du trafic mondial des portes conteneurs en 2006.

B- Le service de tourisme:

Commerce international des voyages, par région en 200712(*)

Avec 855 millions de voyageurs internationaux dans le monde (en augmentation de 5 pourcent) et 775 milliards de dollars de dépenses (en augmentation de 9 pour cent) en 2007, le tourisme reste un secteur florissant. L'essor des compagnies aériennes à bas prix, en particulier pour les vols longues distance, met les voyages internationaux à la portée d'un plus grand nombre de personnes.

Entre 2000 et 2007, les exportations de voyages ont augmenté en moyenne de 9 % par an.

En 2007, les pays de l'UE à 25 étaient les principaux exportateurs de voyages (366 milliards de dollars), même si seulement 30 pour cent des recettes provenaient de visiteurs extérieurs à l'UE. Les États Unis venaient en deuxième position avec 147 milliards de dollars. Bien que le nombre de touristes internationaux aux États Unis ait retrouvé son niveau de 2000 (51millions),

La part de ce pays dans les exportations mondiales de voyages en 2006 a sensiblement diminué.

Les recettes au titre des voyages jouent un rôle important pour de nombreux pays en développement. La Chine, dont les recettes au titre des voyages ont doublé en six ans pour s'établir à 34 milliards de dollars est devenue le troisième exportateur de voyages.

Le nombre de touristes internationaux en Chine était de l'ordre de 50 millions en 2006, soit une augmentation de 60 pour cent par rapport à 2000.

Part des exportations de voyages dans les exportations totales des services commerciaux- Monde et Afrique, 2000 et 200613(*)

Depuis 2000, la part des exportations de voyages dans le PIB a augmenté dans de nombreux pays africains. Dans les principaux pays exportateurs de voyages comme l'Égypte et le Maroc, elle a gagné 3 à 4 points de pourcentage. Aux Seychelles, cette part, déjà très élevée, a atteint 30 pour cent. Au Cap Vert, elle est passée de 8 pour cent en 2000 à 19 pour cent en 2006

En 2006, les exportations de voyages ont atteint 32 milliards de dollars en Afrique, soit la moitié de ses exportations totales de services commerciaux. Leur part a constamment progressé, depuis 2000, à un rythme supérieur à la moyenne mondiale. Le nombre de touristes

Internationaux en Égypte et au Maroc ayant augmenté de 70 et 50 pour cent, respectivement, en six ans, ces pays ont vu leurs exportations de voyages atteindre 8 et 6 milliards de dollars en 2006. Les recettes provenant des dépenses des voyageurs internationaux dans les pays

D'Afrique subsaharienne ont plus que doublé par rapport à 2000.

En Tanzanie, les exportations de voyages ont presque triplé. Le secteur touristique émergent au Cap Vert connaît une forte croissance, les exportations de voyages de ce pays ont augmenté d'environ 80 pour cent en 2006, ce qui le place à un niveau comparable à celui des Seychelles.

C- Le service bancaire:14(*)

1. Présentation du secteur :

Etant donnée l'interdiction d'accès aux sites concernant les informations liées aux services bancaire, nous n'avons pas pu fournir des données chiffrées.

Cependant nous allons présenter les principes de ce service et mettre en évidence l'évolution de ce secteur à travers des services offert par la banque

La coopération financière dans le secteur du commerce des services financiers a été profondément accélérée avec l'Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS) issu du cycle d'Uruguay. Cet accord représente le premier effort multilatéral visant à établir de manière dynamique un cadre juridique régissant les services financiers.

L'AGCS fournit un cadre mais ne « libéralise » rien par lui-même ; l'ouverture du marché est réalisée à partir de concessions que s'accordent mutuellement les membres de l'OMC. Dans le cadre des services ces offres présentent deux caractères particuliers :

- Les offres sont sélectives suivant le mécanisme de listes dites « positives » et ne sont

Soumis aux règles que les secteurs et sous-secteurs volontairement « offerts » par un

pays. Ce mécanisme est inverse de celui appliqué dans le commerce des biens sous l'égide du GATT, où le principe est que tous les biens sont concernés.

- Les offres sont présentées dans les quatre « modes de fourniture »: même lorsqu'un secteur est offert par un pays, celui-ci peut apporter des restrictions à cette offre en excluant certaines parties de son activité. Par exemple, un pays peut accepter que des banques étrangères s'implantent chez lui mais refuser que celles-ci puissent faire avec ses ressortissants des opérations financières à distance, afin de protéger ses citoyens du risque de faillite d'un établissement soumis à des règles financières insuffisantes à l'étranger.

Cet accord est l'un des accords les plus importants de l'OMC. Il constitue le cadre permanent dans lequel les entreprises et les particuliers peuvent exercer leurs activités. L'AGCS est le seul ensemble de règles multilatérales et d'engagements visant des mesures gouvernementales qui affectent le commerce des services. Il se compose de deux parties :

Premièrement, l'Accord-cadre qui énonce les règles et les disciplines générales :

Les règles générales maintiennent le principe de non-discrimination, qui a été la base du système multilatéral de commerce des marchandises, et qui est fondé sur deux concepts : le traitement de la nation la plus favorisée, et le traitement national.

Toutefois, ce dernier élément n'est pas inclus dans l'AGCS parmi les règles générales d'application automatique. Il doit faire l'objet de négociations individuelles pour les secteurs, sous-secteurs et modes de prestation de services.

Les négociations ont été déterminées par quatre principes essentiels : la non discrimination, la libéralisation progressive, la transparence et la réciprocité :

-La non-discrimination repose sur deux principes différents. L'un est celui de la nation la plus favorisée (NPF), et l'autre est celui du traitement national.

Le traitement national établit que les services étrangers ne doivent pas être traités de façon moins favorable que ceux fournis par les entreprises locales ou nationales.

-La libéralisation progressive reconnaît les différences de capacité entre les pays pour la libéralisation de leurs marchés. Une fois réalisée, elle doit être irréversible, et que les restrictions restantes doivent être progressivement et complètement éliminées.

-La transparence établit que les lois, règlements et normes devraient constituer un processus public, et que l'information doit être transparente.

-La réciprocité globale inscrit dans l'AGCS se réfère à l'application sans restriction du principe de traitement de la nation la plus favorisée, tant en matière de sanctions que de concessions.

Deuxièmement, les listes nationales qui indiquent les engagements spécifiques de chaque pays concernant l'accès des fournisseurs étrangers à leurs marchés intérieurs. Pour les engagements spécifiques pour la libéralisation, l'AGCS adopte une cible mixte basée sur deux listes :

- La liste positive identifie les secteurs et transactions pour lesquels les obligations sont applicables.

- La liste négative fixe les règles générales qui sont sujettes à réserve.

2. Les services offerts par les banques :

- La banque à distance:

Est un service bancaire récent et une réalité. Elle tend à se développer de plus en plus, dans la mesure où elle répond à une double attente : celle de ne pas se déplacer et celle de ne pas faire la queue au guichet d'une banque dont les heures d'ouverture s'accordent généralement mal avec les disponibilités des clients.

- La banque par téléphone:

Il s'agit de la mise à disposition de la clientèle d'un serveur vocal (audiotel) accessible a partir d'un téléphone à touches. Ce service permet d'avoir accès 24h sur 24 à des informations bancaires généralistes, et à des informations basiques sur le compte bancaire du client, comme les soldes de comptes, la dernière opération en crédit ou en débit du compte, ou encore de faire une demande de virement

- La banque par Internet:

Toutes les grandes banques disposent aujourd'hui d'un site internet diffusant des informations d'ordre général. Ce site est considéré comme une vitrine de l'établissement. Beaucoup d'entre elles offrent également à leurs clients équipés d'un micro-ordinateur, la possibilité de gérer à distance leurs comptes. Par le biais de logiciels adaptés et sécurisés, il est possible de télécharger très rapidement un extrait de compte bancaire, de passer des ordres de bourse à tarifs généralement réduits, de consulter les opérations de débit et de crédit, ou encore de suivre au jour le jour, le solde de votre compte courant, compte chèque... Cet outil de gestion à distance de comptes et de services bancaire, est mis à la disposition des clients moyennant un abonnement.

- La banque et les téléconseillers:

Cette offre de services permet aux particuliers d'accéder par téléphone, non pas a des automates, mais à des conseillers de la banque et de réaliser ainsi de nombreuses opérations. Les conseillers peuvent en général être contactés 6 jours sur 7, avec des plages horaires très étendues.

Les téléconseillers apportent également aide et assistance à l'utilisation des services que la banque met à votre disposition.

Les services bancaires à distance apportent du confort d'utilisation et de l'indépendance

D- Le secteur des télécommunications15(*) :

Le secteur des télécommunications mérite une attention particulière compte tenu de ses répercussions sur l'économie mondiale. Le secteur des services de télécommunication

Qui, dans la plupart des pays, est plus important que celui du secteur manufacturier des

TIC se développe rapidement dans presque toutes les parties du monde. L'accès aux services de télécommunication (en termes d'abonnés au téléphone) a augmenté très rapidement, dépassant la croissance économique mondiale enregistrée au cours des deux dernières décennies. Même lorsque le phénomène internet a éclaté, le nombre total d'abonnés au téléphone n'a cessé de croître à raison de 12% au minimum par an. Outre les utilisateurs des télécommunications, le secteur des services de télécommunication qui est désormais largement privatisé et compétitif, récolte les avantages de la croissance.

Après avoir connu plusieurs années difficiles à la suite de l'éclatement du fléau internet, juste au début du XXIe siècle, les opérateurs ont commencé de nouveau à faire des bénéfices. En 2003 et en 2004, les 10 principaux opérateurs de télécommunication ont réalisé des bénéfices d'environ 23 milliards USD Alors que «l'éclatement de la bulle internet» a eu d'importantes répercussions sur les bénéfices des opérateurs, les recettes ont continué de progresser. Au niveau mondial, il ressort des estimations de l'UIT que les recettes générées par les services de télécommunication ont plus que doublé, passant de 517 à 1 216 milliards USD au cours des dix dernières années. En conséquence, les recettes totales générées par les télécommunications ont augmenté considérablement en termes de pourcentage du PIB en Afrique, en Océanie et en Asie, alors qu'elles sont restées stables en Europe et dans la région Amériques. L'Afrique est la région du monde où les recettes des services de télécommunication, exprimées en pourcentage du PIB, ont enregistré la progression la plus rapide. De nos jours, elles représentent près de 5% du PIB en Afrique, contre 4,5% en Océanie, 3,8% en Asie, 3,3% en Europe et 2,9% dans la région Amériques.

Après avoir connu une progression moyenne annuelle de 6% depuis 2004, le marché mondial

des services de télécommunications a vu sa croissance ramenée à 4.2% en 2008 et un chiffre d'affaires total estimé à 1 365 milliards USD. Aux pressions structurelles pesant depuis plusieurs années sur le secteur (recul des marchés de la voix fixe, arrivée à maturité des marchés mobiles dans les pays avancés...) sont venues s'ajouter les premiers effets de la dégradation du climat économique et financier mondial

Avec un chiffre d'affaires mondial estimé à 742 milliards USD en 2008, les services mobiles représentent 54% du marché total des services de télécommunications et assurent à eux seuls la totalité de la croissance du secteur. Toutefois, la progression annuelle est passée de plus de 12% en 2007 à 8% en 2008. Le parc mobile mondial a encore augmenté de 17% en 2008, mais cet effet volume est contraint par une diminution régulière du revenu moyen par utilisateur (ARPU dont la valeur moyenne se situe à 17.5 USD par mois en 2008). Les services sur réseaux fixes sont quant à eux en stagnation. Les services de données, tirés en particulier par l'Internet haut débit, voient leurs revenus augmenter de 20 milliards USD

en 2008. Mais dans le même temps, les services de téléphonie fixe reculent d'autant, même si l'effet sur le parc est encore limité (le nombre de lignes de téléphonie fixe diminue d'un peu plus de 10 millions dans l'année, soit une baisse d'un peu moins de 1%).

Avec les deux tiers du marché en valeur, les pays industrialisés dominent encore largement le marché mondial des services télécoms. Mais leur croissance, modérée depuis le début de la décennie, a nettement fléchi en 2008. De 4% en 2007, elle est tombée à 1.4% en 2008 en Amérique du Nord et est passée de 1.9% à 0.8% au sein de l'Union européenne. Les pays avancés d'Asie, entraînés par la chute du marché japonais (-2.7%) enregistrent même un recul Dans ces pays, la demande pour de nouveaux services (VoIP, IPTV, messagerie instantanée, multimédia mobile...) compense tout juste, en valeur, la baisse enregistrée pour les services traditionnels.

Après avoir présenté les organisations internationales qui régissent le commerce des services, analyser sa contribution dans le commerce mondial et l'évolution de chaque sous secteur, en occurrence, en matière de transport, de tourisme, de service bancaire et de télécommunications nous trouvons nécessaire de se poser la question suivante

Où en ait la Tunisie dans le secteur tertiaire ?

Nous allons essayer de répondre à cette question en mettant en évidence le potentiel de la Tunisie en matière de service.

Chapitre 2 : Le potentiel tunisien en matière de service

* 10 Source : http://www.wto.org/french/res_f/statis_f/its2008_

* 11 Source : Rapport de l'organisation mondiale de commerce (Statistiques du commerce international 2008)

* 12 Source www.wto.org

* 13 Source www.wto.org

* 14 http://hal.archives-ouvertes.fr date de visite le 22/04/09

* 15 Source: http://www.idate.fr/pages/ date de visite le 22/04/2009

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway