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Solidarité et Logiques sociales du non-remboursement des prêts sociaux à la coopérative des planteurs d'hévéa de songon (cophes)

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par Sédji Donald AKRE
Université de Cocody-Abidjan - Maitrise de Sociologie 2007
  

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Ministère de l'Enseignement Supérieur

et de la Recherche Scientifique

INSTITUT D'ETHNO-SOCIOLOGIE

Année Académique 2007-2008

Mémoire de Maîtrise

THEME

Solidarité et Logiques sociales du non-remboursement des prêts sociaux à la coopérative des planteurs d'hévéa de songon (cophes)

Présenté par : Sous la Direction de :

AKRE Sédji Donald Pr Roch Yao GNABELI

Licencié es Sciences sociales Maître de conférences

AVANT -PROPOS

Aussi longue que soit la nuit, l'aube viendra ! Enseignent les sages. Cette éthique exige de l'apprenant l'art de savoir attendre et le refus de mourir qui structurent et édifient la foi du charbonnier, la foi des innocents et la perspicacité des bâtisseurs d'avenir. C'est dans cet état d'esprit que ce travail, né des brouillards du sens et des lieux communs, aboutit à ce morceau d'architecture. Il est la réalisation d'un choix.

Il consacre la volonté de vaincre la fatalité du « malheur généalogique » : cette condition qui fait qu'en dehors des espaces domestiques, certaines origines et convictions nous assimilent à des êtres sans qualité, à qui rien n'est jamais promis, rien n'est jamais donné, ni facilité. Toutefois, prisonniers de l'espoir, nous devons tracer et construire nos chemins à genoux dans le silence et l'isolement du manque (Gabriel Gbénou,2000).

Ainsi, ce présent travail, loin d'être la démonstration parfaite de la maîtrise des contours épistémologiques et théoriques de la sociologie, se veut être un essai d'un étudiant qui esquisse ses premiers pas dans le champ de la recherche en sciences sociales.

C'est pourquoi, chers Maîtres vos critiques constructives allant dans le sens de l'amélioration de ce travail nous paraîtront d'une inestimable nécessité ; et c'est à juste titre que nous nous sommes inscrits à votre école afin de bénéficier également de votre savoir scientifique de sorte que nous aussi méritions d'être appelés « sociologues ».

Remerciements

Une oeuvre comme celle-ci ne peut se réaliser sans le concours des personnes vouées à son succès. C'est pourquoi nous profitons pour remercier très sincèrement et du fond du coeur tous les membres du laboratoire de sociologie économique et d'anthropologie des appartenances symboliques (LAASSE) et les personnes suivantes.

Pour bien faire, nous préférons nommer certaines personnes qui se sont distinguées dans leur apport et soutien tant scientifique que moral.

Ainsi, nous est-il agréable d'adresser nos premiers remerciements au professeur Roch Yao GNABELI, Maître de conférence à l'Institut d'Ethno-sociologie (IES) pour sa disponibilité toutefois qu'il s'est agi de la cause scientifique et d'ordre académique. Malgré ses nombreuses responsabilités administratives et académiques, il a toujours su nous instruire, nous entretenir et nous faire bénéficier de ses critiques, en nous convoquant régulièrement à des séances de travail bien entendu. Merci infiniment cher Maître.

Coup de chapeau à monsieur Soho Rusticot Droh De Bloganqueaux, Doctorant à l'université de Cocody à Abidjan (Insitut d'ethno-sociologie) et à Monsieur Houedin Cossi Barnabé également doctorant en sociologie pour leur disponibilité sans faille malgré leurs nombreuses occupations d'ordre académique. Ils nous ont été d'un soutien sans pareil dans la mesure où ils nous ont permis de percevoir l'écriture du mémoire n'ont pas comme un « fardeau », mais plutôt comme un simple exercice scientifique.

Nous disons par ailleurs merci à tous les enseignants de l'Institut d'Ethno-sociologie pour nous avoir gratifié des cours de sociologie depuis la première année jusqu'à maintenant.

Car, ils sont pour nous des sources intarissables du savoir auprès desquels nous continuons de nous abreuver. Merci chers Maîtres !

Nous ne saurions clore ce chapitre de remerciement sans faire un clin d'oeil à nos amis les plus proches, nos amis de tous les jours avec lesquels nous échangeons sur les questions d'ordre intellectuel et sociologique. Ainsi, nous voulons remercier Gawa Ghislain Franck, étudiant en instance de DEA de sociologie politique à l'IES pour ses remarques pertinentes ; à Gbamin Némain Florentin, Etudiant en Maîtrise de sociologie du travail, Brou Kouamé Pacôme en instance de DEA et à Bakayoko Denis également étudiant en Maîtrise d'Anthropologie sociale et culturelle à l'université de Cocody Abidjan sans oublier toutes mes connaissances !

DEDICACE

Nous dédions ce présent mémoire à nos chers parents.

Je nomme Monsieur Lalié Akré Jean- Baptiste, mon père géniteur qui a su jouer pleinement son rôle de père de famille et de père très regardant sur la question scolaire et universitaire de ses enfants.

A ma très chère mère, Mme Lalie Pauline, qui comme une mère poule nous a toujours fait bénéficier de son affection maternelle, et de son soutien moral, financer et spirituel durant notre cursus scolaire et Universitaire.

A ma famille toute entière : mes soeurs : Akré Akaffou lydie, Akré Ines, mes frères Akré Akré Guillaume, Akré Arnaud Berenger, Akré Yapi Médard Stéphen notre cadet.

A notre cher regretté frère Akré Adou Armel Fréjus, à ma soeur Akré Agoussi Diane Patricia ,qu'il a plu au bon Dieu de rappeler auprès de lui ; et qui m'ont toujours témoigné de leur estime et affection de leur vivant.

A tous ceux et celles qui bossent durement afin de ne pas « mendier de l'ombre de l'arbre du vieillard », et à ceux ou celles qui ont fait des études leur passion.

SOMMAIRE

Avant-propos.............................................................................................

Remerciements...........................................................................................

Dédicace...................................................................................................

INTRODUCTION GENERALE.......................................................................

PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE......................8

DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DU CADRE DE L'ETUDE.....................33

TROISIEME PARTIE : TERRAIN ET ANALYSES ...........................................42

Section 1 : FABRICATION DES REPRESENTATIONS SOCIALES ASSOCIEES AU PHENOMENE COOPERATIF.....................................................................44

Section 2 : FABRICATION DES REPRESENTATIONS SOCIALES ASSOCIEES AUX PRETS SOCIAUX OCTROYES PAR LA COPHES............................................49

Section 3 : LES MECANISMES SOCIAUX LIES A L'OCTROI DE PRËTS SOCIAUX A LA COPHES..........................................................................................60

Section 4 : A PROPOS DE LA PERMEABILITE DES NORMES INSTITUTIONNELLES A LA COPHES.........................................................64

Section 5 : LA SUPPRESSION DE PRETS SOCIAUX INTERNES A LA COPHES COMME TENTATIVE DE LEGITIMATION DE LA PERMEABILITE DES NORMES INSTITUTIONNELLES.............................................................................74

CONCLUSION GENERALE.......................................................................80

TABLE DES MATIERES...........................................................................81

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES..........................................................86

ANNEXES

Introduction Générale

Les études qui ont été menées sur les phénomènes coopératifs en Afrique, n'ont fait que privilégier depuis plusieurs décennies sa dimension économique ; c'est-à-dire un instrument par excellence de développement économique et social surtout des pays en voie de développement afin de les sortir de leur enclavement. C'est donc l'idéologie fondamentale qui accompagne les structures coopératives et conditionne leur fonctionnement. Sous ce rapport, plusieurs auteurs se sont inscrits eux aussi sous cet angle économiciste. C'est ce que révèlent les propos suivants : « le mouvement coopératif moderne s'inscrit dans le cadre d'une politique internationale qui considère ce mouvement comme un outil par excellence pour libérer les pays en voie de développement » ( Dia Mamadou,1952 :28)1(*).

C'est donc pour dépasser une telle conception théorique essentiellement économique, que se trouve justifié notre étude qui se pose comme une contribution modeste soit-elle à la déconstruction de cet objet social, afin de le reconstruire sociologiquement sous l'angle de la solidarité. La solidarité trouve un nouveau cadre d'expression dans le phénomène coopératif.

Car, avec l'effritement de la solidarité dans les structures familiales, autrefois clé de voûte de la dynamique sociale, cette solidarité va donc trouver désormais son moyen d'expression sous différentes formes et à l'intérieur de plusieurs cadres que nous nommons « lieux ». Ce peut être dans des associations, des groupements politiques, des clubs amicaux et au sein des structures coopératives, entités sociales crées par l'Etat ivoirien dés les indépendances.

Ainsi, étudier « les lieux et formes d'expression de la solidarité » revient donc à admettre que la solidarité se manifeste dans divers cadres sociaux et ce, sous plusieurs formes.

Toutefois, le fonctionnement de cette solidarité se spécifie généralement par certains disfonctionnements dans l'octroi des prêts sociaux ; Comportements qui se traduisent à travers le non remboursement de ces prêts. Cet état de fait est ce sur quoi porte notre étude qui vise à appréhender les déterminants sociaux du non-remboursement des prêts à la coopérative des planteurs d'hévéa de Songon (cophes).

Chercher à appréhender les déterminants sociaux d'un tel comportement pourrait être pour les programmes de développement un outil intéressant qui leur permettrait de mettre l'accent sur la dimension sociale, c'est-à-dire la solidarité, la redynamiser car, aucune politique de développement ne saurait tenir en marge de la solidarité. C'est en cela que cette étude se veut pratique.

Ainsi, dans la première partie de notre travail, nous présenterons le cadre théorique et méthodologique, la deuxième partie consistera à la présentation du cadre de l'étude et enfin la troisième partie quant à elle s'articulera autour de l'analyse des données.

* 1 Dia, Mamadou, Contribution à l'étude du mouvement coopératif en Afrique Noire,Presence Africaine,1952

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle