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Population, facteur de développement en Afrique

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par Blaise AGUIDE AKOINA
Institut supérieur de philosophie et de sciences humaines Don Bosco, Lomé - Licence 2009
  

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V- SUGGESTION

Quelles solutions proposées pour le développement en Afrique où le problème démographique, sanitaire et alimentaire sont interdépendants ? Au fait, les problèmes de population et de développement sont liés. Néanmoins, on peut envisager un développement si certaines mesures sont prises en considération. Il faut adopter la planification familiale d'une part : d'autre part, il faut s'investir dans le secteur agricole.

V.1. Un programme de planification

Si l'enfant en Afrique est considéré comme un prestige, il faut passer par l'éducation pour donner une nouvelle vision ; et il faut donc réduire la croissance démographique pour réaliser un développement durable. Car   un fort taux de croissance démographique contrarie généralement les efforts en vue d'une meilleure répartition des ressources parce qu'il est difficile d'améliorer le sort des pauvres tout en essayant de faire face à une augmentation considérable de la population il peut y avoir un développement au moment même avec une augmentation de la population. Mandline et Laphalin ont bien démontré qu' «  une planification familiale bien conçue alliée à un bon programme de développement exercent de par effet conjugué, une influence indéniable sur l'indice de fécondité»2(*).

V.2 .Croissance démographique et production alimentaire

Pour avoir dés le départ, une bonne compréhension de ce problème, il faut se baser sur le taux de croissance démographique et non sur la densité de la population ou le nombre d'habitats par pays. Les taux de croissance démographique de l'Afrique contemporaine, qui sont de l'ordre de 2.5 à 4.4 pour cent, n'ont jamais été atteints par le passé et laissent supposer que la population africaine aura doublé d'ici quinze à vingt-cinq ans. La comparaison entre l'Afrique et le Japon est instructive. Le japon est l'exemple d'un pays disposant de maigres ressources naturelles, qui en passant d'un pouvoir féodal en 1878 à une nation industrielle en 1912, le secteur rural a apporté une contribution stratégique au développement en versant une taxe foncière qui a financé 63 pour cent du budget national en 1902. Mais la population africaine s'accroit aujourd'hui presque trois fois plus vite que celle du Japon entre 1878 et 1912. La croissance démographique se mesure tout simplement par le taux global de fécondité, qui donne approximativement le nombre moyen d'enfants mis au monde par chaque femme au cours de sa vie. Mais contrairement à la Chine qui a mis en place la politique de l'enfant unique par famille, ce problème de la surpopulation et la régulation des naissances ne semble guère préoccuper les africains, non même les intellectuels et bénéficie moins encore d'un quelconque soutien politique en vue de réduire le nombre moyen d'enfants de sept(7) à cinq (5) par famille. En raison de la répartition inégale de la population au potentiel agricole et les obstacles politique à la migration vers des pays ou les terres abondent, le calcul de la production alimentaire globale de l'Afrique ne correspond absolument pas aux moyens d'une sous-région comme le sahel ou d'un pays comme le Kenya.

* 2 - Mandline et Laphalin in stratégique pour un nouveau développement en Afrique, Paris Economica, 1980, p135).

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon