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la segmentation du marché

( Télécharger le fichier original )
par Nada et/ Fatima Azzahra BOUGTIB et HARROUNI
Université Mohammed V - Licence 2009
  

Disponible en mode multipage

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Projet de fin d'études sous le thème :

Option : marketing et management commercial

Réalisé par : Encadré par :

Ml le : Fatima-azzahra HARROUNI

Ml le : Nada BOUGT IB Mr : Abdellatif CHAKOR

Année universitaire : 2008-2009

Sommaire

Introduction 3

Chapitre I : présentation générale de la segmentation... .7

1- définition et intérêt de la segmentation

2- les différentes stratégies de segmentation « 77E

Chapitre II : la démarche et limites de la segmentation....11 A-la démarche : .. ...11

1- la procédure de segmentation « 7En

2- choix des critères de segmentation « 7En

3- les choix de la cible 7un

4- le choix de politique marketing 77U1

B- les avantages 18

C- les limites 19

Chapitre III : choix du produit adéquat . 21

1- le produit EH

2- la marque EH

3- la gamme 11

Cas pratique . .29

Conclusion ....50

Bibliographie 51

 

DEDICACES :

 
 

Merci à vous tous !

 

? A nos chers parents pour leurs sacrifices.

? A notre respectueux encadrant Mr A6dellitjf HA7(OR ; source d'encouragement par excellence et que aucune dédicace ne serait exprimer à sa juste valeur ; notre gratitude ainsi que notre reconnaissance à tous les efforts qu'il a bien voulu nous fournis.

? A tous ceux à qui nous pensons sans cesse.......

? A tous ceux qui pensent à nous sans cesse ...............

Nous dédions le fruit de leurs aides et leurs soutiens ; que toute personne trouve dans chacune de ces pages l'expression de notre profonde reconnaissance.

Remerciement

Au terme de ce travail de longue haléne ; nous tenons à remercier très sincérement tous ceux qui nous ont soutenus tout au long de la préparation de notre projet de fin d'étude ; singuliérement nos chers parents qui n'ont cessés de nous apporter leur soutien aussi bien financier que moral et avec toutes les priéres et tous les sacrifices consentis pour notre réussite.

En sus c'est pour nous un grand honneur d'apporter notre loyale reconnaissance aux différents reponsables de l'université mohammed V suissi rabat ; sans omettre l'ensemble du corps professoral notamment ; les professeurs de la faculté des sciences juridiques économiques et sociales qui ont fait preuve de prestation.

Tout au plus nous ne saurions achever ce travail sans pour autant exprimer notre gratitude à l'égard de notre cher encadrant Mr Abdellatif CHAKOR ; qui nous a eu l'amabilité de nous prendre sous son encadrement.

Malgré notre imperfection ; difficultés ; il ne s'est lassé meme pas une seule fois de mettre à notre disposition ses compétences et son expérience dans le but de nous orienter vers les bonnes directives possile ; tout en restant pragmatique et avec une attitude professionnelle dans ses critiques et suggestions.

A cet effet c'est pour nous l'occasion inédite de lui témoigner nos sincéres remerciements pour tout son dévouement.

En somme ; nous remercions infiniment toutes les personnes qui ; de prés ou de loin ; ont rendu l'aboutissement de ce travail.

Introduction

La démarche marketing consiste pour une organisation, à bien connaître

ses publics pour mieux s'y adapter et pour agir sur eux d'une manière plus efficace. Or, un public quel qu'il soit (consommateur, distributeur, prescripteur, électeur ) n'est presque jamais un tout homogène. Il est composé de milliers, et parfois mrme de milliers, et parfois mrme de millions d'individus différents des uns des autres, par leurs habitudes leurs goûts et leurs exigence.

onc une entreprise qui décide d'intervenir sur un marché admet généralement ne pouvoir s'adresser à tous acheteurs, puisqu'elle ne saurait les satisfaire tous. Par ailleurs, la concurrence peut être favorablement placée sur certains sous marchés. Aussi, une entreprise à souvent intérêt, plutôt que de commercialiser ses produits, à rechercher un sous marché qui semble attractif et compatible avec ses objectifs et ressources.

Parmi tous les principes de base du marketing, la segmentation est probablement celui qui est le plus fondamental. C'est aussi l'un des moins bien compris.

Bien que l'entreprise s'adresse à plusieurs marchés, ces derniers se rejoignent sur un point : chaque marché est composé d'unités de consommation ayant des besoins similaires, mais non homogènes. Conséquemment, il est presque toujours possible (mais pas nécessairement souhaitable) d'analyser un marché en le fragmentant en sous-groupes, appelés « segments ». Cette séparation en sous-groupes des unités composant un marché s'appelle la « segmentation » et fait en sorte que chaque groupe est caractérisé par des besoins homogènes, tandis que les divers sous- groupes se distinguent les uns des autres par des besoins hétérogènes.

L'objectif de notre travail, c'est de faire le point sur ce qu'est la segmentation, ses objectifs et critères, puis nous présenterons une définition du produit, sa marque et sa gamme puisque le choix d'un segment nécessite et suppose lelancement d'un produit ou d'une gamme de produit adéquate, et enfin nous terminerons notre travail par un cas concret celui de Attijariwafa bank.

CHAPITRE I : Présentation générale de la segmentation du marché

I- Définition et intérêt de la segmentation :

Pour mieux maîtriser son environnement, l'entreprise est conduite à le segmenter #177;c'est-à-dire à le découper- en sous ensemble homogènes. En effet, qu'elle le veuille ou non, son offre est plus à même de satisfaire certains groupes de clientèles #177;ou de prescripteurs- que d'autres. De mrme, les actions mises en oeuvre ne présentent pas le mrme degré d'efficacité sur l'ensemble de l'environnement.

La première étape de la démarche marketing consiste donc à décrire la demande dans toute l'étendue de sa diversité, à comprendre ses évolutions, de façon à choisir ensuite les segments les plus en cohérence avec la stratégie globale que l'entreprise envisage de développer.

1- Définition :

Pour proposer un produit ou service à la personne ou l'entreprise adéquate, vous devez d'abord segmenter le marché, ensuite cibler un ou plusieurs segments, et finalement vous positionner dans ce(s) segment(s).

Donc La première étape de la mise en place d'une politique de marché est la bonne connaissance du marché et du comportement des consommateurs. Ensuite, ces connaissances doivent être exploitées et traitées en vue de l'action : c'est la segmentation du marché.

En revanche, La segmentation est à la base de la démarche marketing dont elle constitue une étape fondamentale. Elle se définit comme une technique d'analyse de l'environnement ayant pour objectif de décrire puis d'expliquer des pratiques. Elle consiste à repérer des sous-groupes #177;les segments- composés d'individus ou d'organismes présentant des attitudes ou des comportement homogènes, de telle façon

que les membres de chaque ensemble soient le plus semblables entre eux et le plus disseP blable d'XÇ sRXs grRXSe à 111X-1re.1

Ces sous groupes doivent être :

o Homogènes (comportement de consommation très proche)

o Mesurables (dénombrement des individus de chaque segment)

o Accessibles (concentration des efforts de communication et de vente)

o Substantiels (potentiel suffisant et rentable)

o Pertinents (segments différents les uns des autres).

Alors La segmentation de marché est une tâche délicate et lourde de conséquence. En effet toute erreur de découpage peut amener l'entreprise à opérer un mauvais ciblage et à ne pas atteindre les buts poursuivis. Il faut aussi tenir compte de certains critères qui sont des variables permettant de différencier les comportements .

2 - l'intérr~t de la segmentation

:

Les marchés sont le plus souvent très hétérogènes et un seul produit, « moyen », ne pourrait satisfaire toute la demande, très diversifiée. Pour faire face à ce problème, les entreprises sont obligées de « segmenter » le marché.

/ lIÇ-1prI-1 Ie Fe-1-1e -1eFKÇiqXE es-1 TXe :

- CI seIP 1Ç-1I-1iRÇ YE SHP I-1-1IE d'BOISter un produit aux besoins spécifiques des consommateurs, en le positionnant sur un segment précis de la population.

- / lfÇ-1rlSlni Yl ESSGIXer à FKDqXe stgP 1Ç-1 FKRBi XÇe SRO-1iqXe P Erke-1iÇg i-1 XÇ SCIÇ I P 1rFKpEIe ISpFILiqXE / IIIiFaFi-1p de FKaqXe plpment du plan de marchéage \SpFITIqXI. / IHIIFaF1-1p 3- FKDIXE popP 1Ç-1 EX SCIÇ 3e P IrFKpEle 1e -11RXYera aiÇs1 renforcée car il sera destiné à une P rP e Fa-1pfRrIe d'EFKe-1IXLT.2

3-les différentes stratégies de segmentation :

/ E s-1éa-1pf 11- 11-1 l'Er-1 a FRP ELÇeI, IÇ YXe dX sXFFqV, l'EF-1IRÇ dEs fRrFes SRO-1iqXW, P RIDDI E-1 pFRÇRP LIXEs iP SCEXpes BEÇs lI FRÇUXI-1e i'XÇF IXe11e P RCHÇe RX EDÇs lI

1 Jean-philippe durand « le marketing » editions juris service / AGEC 1991 page 36-37 2 Claude Demeure « Marketing » 4ème édition 2OO3. Page 95

préparation de la défense d'un état. Segmenter un marché consiste à le couper en sous ensemble de clientèles et un cycle de vie est en quelque sorte la durée de vie d'un produit (de sa naissance à sa mort).

Il existe quatre stratégies de segmentation :

> Stratégie d'indifférenciation :

C'est l'anti-segmentation, la stratégie de marketing global, elle consiste à minimiser les différences existantes entre les segments du marché, celui-ci est considéré comme un tout et les caractéristiques communes des individus sont mises en avant plutôt que leurs différences.

> Stratégie de concentration :

Consiste à s'attaquer à un seul segment qui correspond à un couple produit/marché. Cette stratégie se justifie dans de nombreux cas, lorsque l'entreprise dispose de ressources limitées, lorsque le segment est encore inexploité ou lorsqu'il constitue un tremplin pour de futures extensions.

L'idée de base est que les potentialités et les forces de l'entreprise ne lui permettent pas de couvrir l'ensemble du marché C'est pour cela qu'il faut choisir et adapter son marketing-mix au groupe (créneau, cible, niche ou segment) retenu.

L'entreprise définit son domaine d'activité, de manière restrictive, sur un produit marché, c'est-à-dire sur une technologie, une fonction et un groupe d'acheteurs. C'est la stratégie du spécialiste qui recherche une part de marché élevée dans un créneau bien défini.

> Stratégie d'adaptation :

Un même produit adapté à différents segments. L'adaptation du produit signifie que l'entreprise, dans sa recherche de rentabilité, opte pour la maximisation des ventes et non pour la minimisation des coûts !

L'adaptation peut concerner a priori toutes les caractéristiques du produit (produit physique central, nom et dénomination design, emballageet étiquetage, marque, services auxiliaires, positionnement, ...).

> Stratégie de différenciation :

Un produit différent pour chaque segment : l'entreprise est présentée sur tous les segments (hyper segmentation).

Il s'agit d'intervenir sur tous les secteurs intéressants, et mener unestratégie de gamme étendue : chaque produit répond mieux aux désirs de chaque segment et, en conséquence, pénètre bien chez les clients choisis. Les stratégies de différenciation sont à envisager pour l'entrée dans un marché déjà occupé par des concurrents, ou quand un marché arrive à maturité avec un grand nombre de concurrents qui vendent quasiment les mêmes produits aux mêmes cibles et à peu près de la même façon.

L'entreprise doit alors développer un avantage compétitif ou s'adresser à des catégories spécifiques de clients pour se distinguer de ses concurrents. Elle peut également développer des concepts novateurs qui vont lui assurer une meilleure rentabilité. Pour être efficace, une stratégie de segmentation doit rencontrer quatre critères :

-Une réponse différenciée par segment; - Une taille appropriée;

- Des conditions de mesurabilité et d'accessibilité.

Il faut garder à l'esprit qu'en segmentant nos marchés adéquatement, on obtiendra plus de succès car on le fait en fonction des besoins des clients. Ceux-ci sont souvent bien différents et nos efforts en marketing auront beaucoup plus d'impacts et de retombées.

Chapitre II : La démarche ; avantages et limites de la segmentation :

A .La démarche :

La démarche générale de la segmentation comporte quatre étapes principales : - procédure de la segmentation

- choix d'un ou de plusieurs critères

- choix d'une cible

- définition de la politique marketing.

1- la procédure de la segmentation :

La procédure la plus couramment utilisée comporte trois étapes :

A- la phase d'enquête :

On entreprend une série d'entretiens qualitatifs ou de réunions de groupes avec des consommateurs afin de mieux comprendre leurs motivations, attitudes et Comportements. à partir de données ainsi recueillies, on élabore un questionnaire portant sur :

- les attributs des produits et leur importance relative,

- la notoriété et l'image des différentes marques,

- les habitudes d'utilisation des produits

- les attitudes à l'égard de la catégorie de produit,

- les caractéristiques socio-démographiques et psycho graphiques.

B-la phase d'analyse :

Les données seront soumises à une analyse factorielle qui permet de réduire les variables redondantes et mettre en évidence les dimensions sous-jacentes puis d'une analyse typologique qui permettra de découvrir les différents segments.

Ceux-ci seront aussi homogènes que possible et en même temps très différents les des autres.

C-la phase d'identification :

Le profil de chaque segment est enfin défini à partir des attitudes, comportements et variables caractéristiques, on lui donne souvent un nom à ce stade de l'analyse.3

2- Choix des critères de segmentation :

2-1 : les différents critères de segmentation

Un critère de segmentation est une variable qui permet d'expliquer les différences de comportements étudiées entre les segments. Ces critères sont très nombreux et chacun est rattaché à une méthode de segmentation.4

On regroupe les critères de segmentation en deux catégories selon qu'elles décrivent des caractéristiques générales des consommateurs, indépendantes du produit concerné

(Segmentation géographique, socio-démographique et psychographique) ou bien exprimant des réponses de ces derniers (occasions d'achat, avantages recherchés, mode d'utilisation, attitudes). Nous examinerons d'abord les premières comme suit.

3 Philipe Koxtler et Bernard dubois « Marketing Management » 7ème édition 1992, page 301-302

4 Claude demeure (marketing) 4éme édition 2003 page96.

Caractéristiques des consommateurs

Géographiques

Démographiques

Psychologiques

a- les critères géographiques :

Une segmentation géographique consiste à découper le marché en différentes unités territoriales, telles que pays, départements, villes ou quartiers. L'entreprise fait généralement l'hypothèse que le potentiel ainsi que les coLts d'exploitation commerciale, varient d'une unité à l'autre.

b-les critères socio-démographiques :

Une segmentation socio-démographique consiste à découper le marché en différents groupes identifiés sur la base de critères tels que ; l'k~ge, le sexe, la taille du foyer, le revenu, le niveau d'éducation ; le cycle de vie familial«~

Les critères socio-démographiques ont longtemps été les critères les plus fréquemment utilisés pour segmenter un marché. A cela deux raisons :

? d'une part les décisions des consommateurs ou les niveaux d'utilisation des

produits sont souvent étroitement associées aux variables socio-démographiques ? d'autre part, ces variables sont relativement faciles à mesurer

Exemple :5

5 Claude demeure (marketing) 4éme édition 2003 page 96.

Critères

Exemples de marchés segmentés selon les critères

Age

Jouet, vêtement

Sexe

Vêtement, parfun

Revenu

Produit (haut) ou (bas) de

gamme

Profession

Matériel spécifique pour les

dentistes pour les dessinateurs
industriels

Taille du foyer

Automobile, immobilier

Situation géographique

Chauffage solaire

d-les critères psycho graphiques :

Appelé aussi critères de personnalité et de style de vie, ces critères, eux aussi, concernent des caractéristiques générales et stables des individus, mais se situent à un niveau plus profonds : elles ne sont pas aussi aisément observables et objectivement mesurables que les caractéristiques démographiques, géographiques.

Les cas d'utilisation de telles caractéristiques comme critères de segmentation d'un marché sont assez rares.

> Le style de vie : on appelle style de vie le mode d'orientation distinctif et caractéristique d'un individu ou d'un groupe à l'égard de la consommation, du travail ou des loisirs.

> La personnalité : les hommes du marketing one également utilisé les variables de personnalité pour segmenter leur marché, le plus souvent, ils se sont efforcés d'associer à leur produit une personnalité de marque (image de marque) qui soit en accord avec la personnalité du consommateur (image de soi).

d-les critères de segmentation fondée sur les comportements :

La segmentation fondée sur les comportements consiste à découper le marché des consommateurs en groupes homogènes du point de vue de leurs connaissances, attitudes et expériences à l'égard d'un produit ou de ses attributs.

Situation d'achat

Avantages
Recherché

Statut d'utilisation

Le taux d'utilisation

La situation d'achat : on peut identifier des segments sur la base des situations d'achat concernant un produit ; une segmentation à partir des situations d'achat permet souvent de réfléchir à des extensions de positionnement.

Les avantages recherchés : cette méthode permet de distinguer les consommateurs selon les avantages qu'ils recherchent dans leurs achats, en effet, pour un mrme produit, les motivations d'achat peuvent rtre fort diverses :

- Des personnes recherchent le prix le plus bas

- Des personnes recherchent la durabilité, la qualité

- Des personnes achètent parce que c'est une occasion importante«~

Le statut d'utilisateur : de nombreux marchés peuvent être segmentés en non utilisateurs, ex-utilisateurs, utilisateurs potentiels, utilisateurs occasionnels et utilisateurs réguliers du produit.

Le taux d'utilisation : un grand nombre de marché sont également segmentés en faibles, moyens et gros utilisateurs, les gros utilisateurs peuvent n'r~tre qu'un petit nombre, mais représenter un pourcentage important du volume consommé.6

2-2 : le choix d'un critère de segmentation :

Le choix d'un ou plusieurs critères de segmentation parmi tous les critères

possibles suppose que l'on puisse les juger et comparer leurs qualités et défauts

respectifs. Les qualités que doit avoir un bon critère de segmentation sont aux nombres de trois : la pertinence, la mesurabilité et la taille du segment :

? La pertinence :

La pertinence signifie que le critère doit être fortement lié aux comportements et attitude des consommateurs à l'égard du produit auquel on s'intéresse.

Exemple : le critère du sexe n'est pas très pertinent pour un micro-ordinateur par contre l'k~ge ou la profession peuvent rtre des critères pertinent.

? La mesurabilité :

Pour itre utile, il faut en second lieu qu'un critère soit assez facilement mesurable, ou du moins identifiable. Les critères démographiques, géographiques et socioculturels répondent en général à cette condition. Au contraire, les critères de personnalités sont souvent difficiles à mesurer ou même à observer.

? La taille du segment :

La segmentation n'est réellement utile que sui les segments déterminées correspondent à une population suffisamment importante pour justifier le déploiement des politiques marketing propres (produit, distribution, communication«~)i

6 Philip Kotler, bernard Dubois (marketing management) 7éme édition 1992, page 303,310.

La segmentation n'est pas une fin en soi. Elle n'à d'autre but que d'encourager et faciliter la mise en place d'une stratégie de marketing efficace.

Les segments qui résultent de cette techniques doivent être mesurables, accessibles et représenter un certain volume de ventes en puissance et ce pour préserver la rentabilité de l'entreprise.

3-le choix de la cible :

Après avoir segmenté sur marché, l'entreprise doit, ensuite, analyser l'attrait spécifique de chaque segment, afin de mieux définir ses cibles ainsi que leur nombre.

La cible c'est le ou les segments que va choisir l'entreprise et sur lesquels elle portera ses efforts marketing, en cohérence avec les compétences de l'entreprise pour lesquelles des allocations de ressources seront consenties.

Le ciblage est la dernière étape et évidement le but de la démarche de segmentation, il va conduire l'entreprise à servir en priorité le ou les segments retenus et à se détourner totalement ou partiellement des autres.

La sélection du ou des segments que l'entreprise entend servir est une décision fondamentale qui repose sur une appréciation des attentes du marché, des savoirs faire de l'entreprise et de la concurrence ; d'où le manager marketing doit évaluer les risques et les avantages crées pour chaque cible, en se posant 3 types de questions :

> forces et faiblesses de l'entreprise face aux exigences de la cible et s'attaquer à un segment du marché, l'entreprise doit rtre capable de s'y adapter, elle doit avoir les ressources financières, technologiques, commerciales et humaines nécessaires.

> Intensité de la concurrence sur la cible, c à d que le nombre de produit et marques sur la cible : dans ce cadre l'entreprise à le choix :

- choisir un segment peu concurrentiel occupé par des entreprises anesthésiées par la routine et la facilité.

- Ou, au contraire, choisir un segment très concurrentiel mais en ajoutant des plus- values au produit ou encore en se basant sur une nouveauté technologique.

- Où, créer un produit venant se positionner sur un emplacement encore libre.

> Risque financier : (surface du segment) quel sera le potentiel de vente ? quel est le niveau du seuil de rentabilité à atteindre.

Le choix de la cible dépend également de sa taille, de son taux de croissance, de sa structure et des objectifs de l'entreprise.

4 - le choix de politique marketing :

Le ou les segments une fois choisis, il reste à définir pour chacun d'eux les produits à proposer, à en fixer le prix, à en choisir les canaux de distribution, les méthodes de vente, la politique de publicité et de promotion, généralement pour une

politique de segmentation différencié le produit est le même mais avec des diversifications dans les articles et leur compositions, pour les prix ils se diffèrent, les méthodes de communication varient aussi selon le segment et les ajouts apportés au produit.

B-Les avantages de la segmentation :

Cette méthode consiste à regrouper les consommateurs en fonction de leurs exigences par rapport à un produit donné et des attributs du produit qu'ils jugent les plus importants ;

La segmentation permet d'élargir le marché de l'entreprise.

La segmentation peut permettre de travailler efficacement sur un marché

Elle isole des sous marchés qui réagissent différemment, mais de façon homogène.

le marché étroit constitue souvent la seule solution pour une entreprise moyenne. La segmentation est aussi bénéfique même pour une firme qui aurait la possibilité d'investir totalement un marché avec un seul produit. Segmenter un marché, c'est appliquer à chaque segment une politique marketing spécifique; non seulement le produit est particulier, mais tous les autres éléments du mix le sont aussi : distribution, promotion, publicité, prix.

C- Les limites de la segmentation :

Un marché est composé de clients et ceux-ci ne sont pas homogènes. Leur taille, leurs ressources, leur origine géographique, leurs attentes vis-à-vis du produit et leurs attitudes varient tout autant que leur mode d'achat. Chacune de ces variables peut engendrer une réponse différente vis-à-vis de l'offre de l'entreprise et donc rtre utilisée pour segmenter le marché.

La plupart des entreprises considèrent toutefois qu'il est trop coûteux d'étudier chaque acheteur séparément et d'adapter le produit pour satisfaire ses besoins individuels. Un vendeur cherche plutôt à délimiter de larges catégories de clientèle qui diffèrent tant dans l'intérr~t qu'ils portent aux produits que dans la réceptivité à l'effort commercial. Ça d'une part.

Et d'autre part, la segmentation ne sera utile que si elle possède certaines caractéristiques ;

-La possibilité de mesure :

Des informations doivent être disponibles ou pouvoir être obtenues sur les

principales caractéristiques des acheteurs. Or, cela n'est pas toujours aisé. -Le volume :

Les segments doivent être suffisamment vastes et/ou rentables pour justifier l'élaboration d'une stratégie marketing spécifique.

-La possibilité d'aFFqs :

L'entreprise doit pouvoir effectivement diriger ses efforts commerciaux vers les

segments choisis. Cela n'est pas le cas pour tous les critères de segmentation.

Chapitre III : Choix du produit adéquat :

Parmi les composantes du plan de marchéage, le produit est certainement le plus important pour le consommateur, puisqu'il représente ce qu'il désire acquérir. Pour l'entreprise, il est la matérialisation de la stratégie marketing et du travail effectué par les salariés.

1- le produit : 1-1- définition :

On appelle produit tout ce qui peut être offert sur un marché de façon à y être remarqué, acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin.

La notion de produit fait spontanément penser à des articles tangible : une automobile, une paire de chaussures ou un livre, mais il ne faut pas oublier les services tels que le transport, les soins ou les loisirs. De même, un produit peut correspondre à une personne, un endroit, une organisation ou encore une idée. En dépit de leur diversité tous ces éléments donnent naissance à un marché et peuvent donc être considérés comme des produits.7

1-2- le cycle de vie d'un produit :

C'est une évidence de dire « tout produit naît, croit puis meurt ». Ce parallèle entre un produit et le cycle biologique est pourtant réel.

On peut définir le cycle de vie d'un produit comme l'analyse de grandes étapes de sa vie. De la conception jusqu'à la décision final de le retirer du marché.

On matérialise le cycle de vie d'un produit, de la conception jusqu'à la décision final de le retirer du marché.

7 Philip Kotler, bernard Dubois (marketing management) 7éme édition 1992 page 479-480

On matérialise le cycle de vie d'un produit par une courbe appelée courbe de vie : c'est la représentation dynamique de sa vie, c'est-à-dire l'évolution de sa demande dans le temps.

On retient, le plus souvent, quatre étapes :

1. La phase de lancement :

C'est la première phase de la vie d'un produit. Celui-ci est lancé sur le marché pour tenter de répondre aux besoins des consommateurs. A ce moment, la concurrence est encore réduite, voire inexistante, mais le coût de revient unitaire reste encore élevé.

2. La phase de croissance :

Au cours de cette seconde phase, le produit réussit ou échoue. En effet, le marché s'élargit, les capacités de production se développent, le produit est amélioré et acquiert sa forme définitive, le chiffre d'affaires qu'il permet de réaliser augmente rapidement et les bénéfices également, car le prix de revient unitaire a plutôt tendance à décroître. Mais le risque réside dans le fait que des concurrents plus nombreux peuvent se présenter sur le marché.

3. La phase de maturité :

L'écoulement du produit atteint la saturation. Le marché potentiel a été satisfait et, à présent, seule la demande de remplacement offre quelques possibilités. Le marché peut s'offrire encore à quelques catégories nouvelles d'utilisateurs, grkce à la mise en oeuvre de modifications ou d'améliorations mineures. Au cours de ce stade de vie du produit, la pression des concurrents devient très forte.

4. La phase de déclin :

Le produit devient vieux et ses ventes déclinent. Il est passé de mode ou s'est trouvé périmé par suite de l'apparition d'un produit plus jeune et mieux adapté. Les capacités de production sont sous-utilisées. C'est l'époque du désinvestissement et de la reconversion.

Volume Des

ventes

Mise au point lancement croissance maturité déclin Temps

Chaque phase peut avoir une durée plus ou moins longue selon le produit du service.8

Après avoir vu les différentes phases du cycle de vie d'un produit on passe aux caractéristiques du produit. En effet, tout produit doit porter une marque bien

déterminée afin de le différencier des autres produits et de l'identifier auprès des consommateurs. Tandis que la gamme est un ensemble de produit appartenant à une même manière et permet de tenir compte des exigences des différents consommateurs.

2. la marque :

2-1- définition :

Aujourd'hui la marque est une notion que l'on ne cesse d'entendre ici et là, elle est plus que jamais centrale, dans nos sociétés occidentales.

8 Claude demeure (marketing) 4éme édition 2003 page 79

La définition juridique nous dit que :

« C'est un signe susceptible de représentation graphique servant à distinguer les produits, ou services pouvant faire l'objet de l'OEtivité ». Dans une autre définition :

« C'est le nom et l'ensemble des signes d'un produit, d'un service, d'une entreprise qui ont pour vocation de s'imposer par leur notoriété, part de marché, valeur ajoutée sur un segment de marché défini ».

La marque est un élément clé de la stratégie produit, une marque contribue en effet à augmenter la valeur de l'offre et doit donc rtre gérée avec soin.

Une marque est « un nom, un terme, un symbole, un dessin ou toute combinaison de ces éléments et à les différencier des concurrents ».

2-2 Les fonctions de la marque :

 

Du fait de ses nombreuses fonctions, le choix de la marque est une composante essentielle de la stratégie de commercialisation du produit :

la marque permet à l'acheteur d'identifier, de repérer et de distinguer le produit d'une entreprise parmi les produits concurrents. La marque est donc un élément de différenciation du produit mais aussi un moyen de structurer et de segmenter l'offre. C'est le cas, par exemple, de ce que l'on appelle la marque produit (exemples : Coca- Cola, Perrier, Cadillac, ...) qui sert à identifier un produit spécifique sous une marque. Il existe des variantes de la marque produit comme la marque gamme qui associe une ensemble de produits homogènes sous une même marque (ex : Renault, Peugeot, ...) ou la marque ombrelle qui regroupe un ensemble de produits hétérogènes répondant à des besoins spécifiques mais ayant souvent une technologie ou des caractères communs (ex : Moulinex, Bosch, ...). Dans certains cas, la marque devient elle-même le nom générique (exemples : frigidaire, fermeture-éclair, Lego, Mobylette) ;

la marque véhicule l'image de l'entreprise et contribue à la construction de la reconnaissance de son nom sur les marchés étrangers. La marque étant un élément de base de sa réputation, l'entreprise doit bien la choisir sur les marchés d'exportation car c'est elle qui vous représentera dans les différents marchés ciblés ;

tout comme l'emballage, la marque permet de personnaliser le produit et de positionner l'entreprise sur le marché en véhiculant des éléments distinctifs ;

la marque est un gage de qualité, une sorte de garantie donnée par l'entreprise de la qualité de son produit. Acheter un produit de marque est un moyen pour le consommateur de se protéger contre le risque et de réduire son incertitude. C'est ainsi que certaines marques sont considérées comme marques caution (General Electric, Gervais, Danone, les grands laboratoires pharmaceutiques, ...) ou marques griffe car elles servent à garantir la fiabilité, la qualité et l'origine de produits ainsi que la compétence des concepteurs et des fabricants (Louis Vuitton, Cartier, Toyota, Siemens),

la marque facilite et guide le choix des consommateurs. La marque, qui apparaît sur l'emballage, active la mémoire du consommateur au moment où celui-ci effectue un achat et lui permet de fonder son choix sur une expérience passée personnelle ou non ;

la marque est un instrument de ralliement et de fidélisation de la clientèle aux produits de l'entreprise. Elle aide à augmenter la consommation et la fidélité des consommateurs à une gamme de produits ;

la marque permet d'augmenter la valeur du produit aux yeux des consommateurs et donc, pour le fabriquant, de vendre à un prix plus élevé.

2-3 le rôle de la marque :

La marque sert avant tout à identifier, à différencier. Elle a pour tout but d'indiquer au consommateur que tel produit à telle origine et donc que des garanties définies existent à son sujet. Elle est un moyen d'expression. Une signature donnant des indications nombreuses lors que l'image de marque est riche, dans le minimum d'espace.

Les marques peuvent rtre le nom d'une famille et d'une firme sans aucun changement (Peugeot) ou quelque peu altérer, une expression comportant une significatif (les protections always) ou sans signification (Omo).

Les grandes marques représentent un capital considérable qui s'accroît avec le temps, d'où l'intérr~t de les conserver au fil des années.

Le choix d'une marque est particulièrement important, en raison des investissements qui seront ultérieurement engagés pour l'exploiter : les erreurs commises au départ se rattrapent difficilement. Pour avoir chance de réussite, une marque doit être :

Lisible, audible, facilement prononçable et mémorisable et ceci dans toutes les langues des pays ou les produits seront lancés.

Evocatrice : lorsque la marque peut, par elle-même, évoquer une caractéristique essentielle du produit, la mémorisation et l'acceptation sont favorisées.

Distinctive : l'emploi de terme tels que nouveau, national, mondial est à

déconseiller, car ils ne comportent pas, en eux mr me, l'originalité de la marque.

Etre aisément déclinable : l'idéal est de pouvoir, si le besoin s'en fait sentir, attacher une particule de la marque à plusieurs produits.

 

Disponible : le dépôt et l'utilisation des marques répondent à une législation sévère.

2- la gamme 3-1- définition :

On appelle gamme un ensemble de produits liés entre eux du fait qu'ils fonctionnent de la mrme manière, s'adressent aux mrmes clients, ou sont vendus dans les mêmes types de points de vente ou zones de prix.

Autrement dit la gamme est un ensemble des produits proposés par un producteur et appartenant à une même catégorie. On dira que cette gamme :

Est large (wide) lorsqu'elle comporte un grand nombre de produits différents ;

Qu'elle est profonde (thorough) lorsque, pour un mrme produit, il est offert de multiples variantes (options, tailles, coloris...).

La longueur de la gamme (range lenght) pourra être calculée en multipliant la largeur par la profondeur lorsque cette dernière est d'importance égale pour chaque type de produits. On parlera par ailleurs de première gamme pour désigner les produit frais, de deuxième gamme pour les conserves, de troisième gamme pour les surgelés, de quatrième gamme pour les produits frais crus prêts à l'emploi, de cinquième gamme pour les produits cuits, sous vide et prêts à l'emploi.

La notion de gamme a deux acceptions :

· elle peut désigner un ensemble de lignes de produits similaire on peut parler par exemple de la gamme de véhicules de tourisme Renault, qui comprend des lignes Twingo, Clio, Kangoo, Mégane, Laguna, Safrane et Espace.

· Elle peut également désigner l'étendue d'une ligne, on peut dire que dans la ligne Mégane de Renault, la gamme de produit est très étendue de la Mégane (bas de

gamme) à la Mégane coupé 16V haut de gamme, en passant par la Mégane Scénic, il existe en tout 39 modèle différents de Mégane au catalogue (début 1999). Cette dernière acceptation du mot gamme est plus proche du consommateur.

3-2- les caractéristiques de la gamme

La gamme de produits est constituée par toutes les variétés de produits fabriqués et vendus par une entreprise.

L'entreprise doit rtre prise dans un sens commercial, c'est-à-dire que par exemple, on ne peut parler d'une seule gamme pour l'ensemble du groupe Peugeot, il serait inutile de regrouper les automobiles avec les cycles et l'outillage au contraire trois gammes différentes traduisent l'existence de trois activités commerciales bien différentes les unes des autres.

En fait, chaque entreprise possède son groupe vocabulaire dans le domaine industriel, pour une firme on utilise souvent l'expression catalogue qui se décline en familles de produits, elles mrmes se subdivisent en gamme à l'intérieur des quelles on trouve des modèles.

La gamme des produits offerte par une entreprise possède deux dimensions : la largeur et la profondeur.

La largeur : est mesurée par le nombre de lignes de produits proposés, c'est-à-dire le nombre de groupes de produits qui tentent de satisfaire les consommateurs, en fonction de leurs go€~ts, besoin propres et pouvoir d'achat.

La profondeur :correspond au nombre d'article par ligne de produits.9

9 Philip Kotler et bernard Dubois (marketing management) 7éme édition 1992 page 480-487

CAS PRATIQUE

(La segmentation des banques : cas de

ATTIJARIWAFA BANK)

Le concept de segmentation en marketing bancaire :

Dans un secteur très dynamique comme le secteur bancaire, il faut souligner un développement des nouvelles offres et une segmentation croissante.

La segmentation est devenue un concept d'ordre stratégique plus qu'opérationnel. Elle peut être définie comme le regroupement ou le rassemblement des clients en fonction de leurs caractères socio-démographiques, socio-culturels, géographiques, comportementaux ainsi que leur valeur potentielle et leur souscription aux produits financiers. L'objectif final est de cadrer les enjeux par segment de clients, de définir des niveaux de services différenciés, d'allouer les ressources financières et commerciales et de piloter les investissements commerciaux afin de satisfaire les besoins de la clientèle en termes de produit, qualité, timing.

Parallèlement, la banque devra développer une base de données clients en cohérence avec les segments de clients définis préalablement. Cette base de données d'informations sur les clients recèle des enseignements riches sur le client, notamment son mode de vie, les événements saillants de sa vie et ses besoins de financement. Cette base de données ne peut être alimentée que par l'intermédiaire des employés qui sont en contact régulier avec les clients. La segmentation stratégique permettra à la banque de formuler une stratégie marketing pour un marché cible :

- L'affinité : en se basant sur les segments de clients prédéfinis, le marketer devra créer des matrices d'affinité afin de développer des produits qui intéressent le client

- La gestion du multicanal : la segmentation de la clientèle permettra au marketer de définir aussi bien le canal de distribution que le canal de communication préférés par les différents segments de clientèle

- L'attrition : il s'agit de la détection de segments de clients qui manifestent un désintérêt pour leur banque et peuvent la quitter. La segmentation stratégique permet donc de minimiser le score d'attrition, de promouvoir l'image de marque d'une banque dynamique et d'améliorer la fidélisation de la clientèle.

La définition de profils de la clientèle est une étape importante pour améliorer la segmentation. Ainsi, de nouveaux outils de segmentation stratégique sont apparus : scores, profils comportementaux, gestion événementielle différenciée«~ Les profils comportementaux soutiennent l'activité commerciale, en agence ou à distance, en identifiant dans le portefeuille de chargé de clientèle un nombre de profils. Il s'agit de clients basiques multicanaux, débiteurs high tech, débiteurs bi-canaux, patrimoniaux mixtes high touch, transactionnels high touch, etc.

Après la segmentation, selon des traits communs de la clientèle, la banque devra formuler de nouvelles stratégies relatives aux produits et aux canaux de distribution et de communication pour chaque segment de clients. Notons que si la gestion des canaux de distribution est établie, les segments sont définis selon l'exploitation de ces canaux. Le même constat s'applique pour la segmentation selon les produits. La segmentation permet aussi à la banque d'établir des analyses prospectives des tendances de besoins de financement et des préférences de la clientèle ainsi que des prévisions sur la structure future des canaux de distribution et des produits.

Enfin, il faut noter que la segmentation stratégique établie dans les banques actuellement ne prend pas en compte le facteur risque. Ceci est dû à un manque de vision multidimensionnelle de la part des équipes marketing d'une part et à une absence de coordination des équipes marketing et risque d'autre part. Il serait intéressant d'intégrer l'aspect risque (score risque) dans la segmentation. Partant, la segmentation stratégique et la politique de risque sont deux éléments indissociables dans l'analyse crédit.

Le marketing bancaire est un marketing des services ; même s'il présente des spécificités bien établies, emprunte un bon nombre d'outils et de schémas d'analyse de portée plus générale, donc de théorie du marketing fondamental, tous ces éléments vont de pair : La saturation du marché exige une diversification et une segmentation.

La segmentation est l'art et la science de diviser les populations en groupes distincts. L'idéal est que chaque groupe se différencie des autres et que tous soient représentés. Les groupes doivent être homogènes, les individus sont plus ou moins similaires dans chaque groupe, et à l'inverse ils se démarquent clairement de ceux des autres sous-ensembles.

La segmentation peut être établie à partir du comportement des consommateurs, du profil d'utilisateurs types, de besoins, de problème à résoudre...

Les segments peuvent être composés d'individus, de foyers, d'entreprises, de villes, de régions...

La difficulté est de pouvoir segmenter de la manière la plus pertinente, chaque groupe doit être affiné le plus possible pour créer une adéquation entre l'offre et les attentes, mais aussi de prévoir les nouvelles offres.

Depuis quelques années, la banque cherche à prendre réellement en considération les goûts et les besoins des consommateurs financiers, particuliers ou entreprise, et leur accorde de plus en plus fréquemment la priorité sur les désirs techniciens de la banque.

L'une des particularités de l'activité bancaire est la structure double de son marché si l'on distingue : le marché amont des prêteurs, des déposants véritables fournisseurs de matière première ; et le marché aval, celui des emprunteurs, c'est-à-dire des consommateurs de produits fabriqués par le processus de transformation bancaire.

Ces deux types du marché bancaire consomment des produits clairement distincts mais inscrivent leur comportement dans un même processus de décision et sont influencer par des facteurs similaires déterminant leurs choix.

II Les critères de segmentation

En marketing bancaire, on peut percevoir plusieurs types de segmentations, mais la segmentation la plus apparente est celles d'un classement par tranches de revenus ou types d'activité. Cette segmentation nous conduit à différencier entre : Particuliers, PME, Grandes entreprises...

Il existe également une segmentation par le risque perçu avant l'achat de services. Le développement de l'étude du risque perçu a révélé cinq types de risques selon la nature des conséquences : risque financier, de performance, physique, social ou psychologique.

La segmentation par type de client bancaire nous conduit à déterminer trois dimensions :

- Le client-consommateur : c'est le client qui consomme et développe des besoins de trésorerie, d'épargne, de retraite, de constitution de patrimoine. Son comportement est analysé selon ses besoins. Pour répondre à ses attentes la banque structure son offre de manière à constituer des familles différenciées de produits et de services.

- Le client-prospecteur : c'est le client qui veut savoir où acheter et non ce qu'il faut acheter et donc arbitrera entre plusieurs points de vente. Son comportement est étudié selon ses processus de choix d'un point de vente, il apparaît ainsi deux formes de clients-prospecteurs :

- le client flux : qui effectue son choix en raison de la proximité du point de vente ou de sa facilité d'accès.

- le client trafic, qui effectue son choix pour des raisons autres que la proximité : bouche à oreille, image de l'enseigne, habitudes familiales, recherche de compétences spécifiques.

- Le client-acheteur : c'est le client qui achète et dont il faut connaître les processus d'achat et les comportements face aux divers espaces de vente et face aux divers produits. Son comportement est analysé pour détecter, parmi les différents types de produits, ceux qui font l'objet d'achats spontanés et ceux qui déclenchent un processus de décision plus complet. L'existence ou non d'une phase préalable à l'achat plus ou moins développée est un précieux indicateur pour l'organisation de l'activité du point de vente et permet notamment de définir : le temps consacré à chaque type d'achat, l'information nécessaire, le degré d'autonomie souhaité par le client, le degré de confidentialité souhaité, etc.

L'explication des motivations et du comportement du consommateur face aux produits et services bancaires réside, comme pour tout autre produit, dans deux types de facteurs : quantitatifs et qualitatifs. Les premiers sont mesurables et clairement identifiables, par exemple, le revenu, l'âge, etc.

Les seconds, qualitatifs, sont détectés par l'analyse psychologique ou sociologique. Ces variables individuelles sont sources de différenciation des attitudes et donc de segmentation des attentes du marché.

Présentation de la banque

.PRESENTATION DE LA BANQUE

Attijariwafa bank est un groupe bancaire et financier marocain, il est considéré comme le premier groupe bancaire et financier du Maghreb et le troisième au niveau africain.

a- Gouvernance /Management :

L'organisation d'Attijariwafa bank vise à placer le client au centre des préoccupations du groupe, dans une optique de cross-selling, et à assurer un service conforme aux meilleurs standards, grkce à une technologie à la pointe de l'innovation.

Son fonctionnement s'articule autour de 6 « business units » autonomes et dotées de moyens propres, qui correspondent aux principales activités du groupe. Elle obéit à trois principes : renforcer le management et la culture de la performance, augmenter la responsabilisation et le niveau de délégation et enfin, professionnaliser l'exécution en perfectionnant les procédures de gestion et les outils de contrôle.

b-Une répartition des pouvoirs équilibrée et objective :

Le système de gouvernance mis en place respecte les principes généraux du gouvernement d'entreprise. Ainsi, le conseil d'administration s'est doté d'un règlement intérieur et d'une charte de l'administrateur, et prévoit la présence d'administrateurs indépendants. Parallèlement, trois organes de contrôle de gestion, issus du conseil d'administration ont été mis en place : un comité stratégique, un comité des rémunérations et un comité des risques et des comptes.Le système de gouvernance d'Attijariwafa bank a également institué le principe de collégialité des décisions dans la gestion du groupe :

 

un comité exécutif dirige la banque sur le plan opérationnel, organisationnel et administratif

des comités spécialisés présidés par le président directeur général ou un membre de la direction générale qui s'ajoutent aux organes de gouvernance et complètent le dispositif.

 

c- Actionnariat :

Attijariwafa bank compte parmi ses actionnaires de référence des entreprises d'envergure internationale, avec lesquelles elle développe des synergies multiples, notamment en termes d'expertise et de création de valeur :

Actionnaire de référence et premier groupe privé marocain, le groupe ONA opère dans plusieurs secteurs d'activité, notamment les mines & matériaux de construction, l'agroalimentaire, la distribution et les activités financières, et bénéficie d'alliances avec des multinationales telles que Danone, Auchan ou encore Lafarge ;

Second actionnaire de référence d'Attijariwafa bank et première capitalisation boursière bancaire au niveau européen, Grupo Santander jouit d'une forte présence en Amérique Latine et détient des participations dans plusieurs groupes industriels internationaux ;

Groupe bancaire de dimension mondiale, Crédit Agricole SA est également présent dans le capital d'Attijariwafa bank avec laquelle il développe une stratégie de partenariat multi-métiers notamment dans le crédit à la consommation à travers Sofinco et dans la gestion d'actifs via Crédit Agricole Asset Management. Ce partenariat se traduit également par les multiples synergies développées autour du Crédit du Maroc, fililale marocaine du Crédit Agricole SA dans laquelle Attijariwafa bank détient une part de 35 %.

d-Domaines d'a1\ivi\és :

Il existe deux pôles moteurs du développement : Pôle Banque de Détail :

La Banque de l'Entreprise offre à travers une entité dédiée au « Financement de l'investissement PME » une panoplie de produits et services adaptés aux opérateurs.

La Banque des Particuliers et des Professionnels s'impose comme le leader sur l'ensemble des segments du marché, que ce soit au niveau de la collecte des ressources, de l'octroi des crédits ou de la distribution des produits de la bancassurance.

La Banque des Marocains sans Frontières ne cesse de gagner de nouvelles parts de marché grâce à la cohérence de sa stratégie commerciale et ses actions de proximité en faveur de la clientèle cible.

 

Pôle Banque de Financement, des Marchés & d'Investissement .

 

La Banque de Financement se positionne comme l'interlocuteur privilégié de la grande entreprise en matière de financement de projets.

La Banque de Détail à l'International est structurée autour d'un réseau de banques locales basées dans les pays du Maghreb et d'Afrique sub-saharienne, notamment Attijari bank Tunisie et Attijari bank Sénégal

La Banque des Marchés et d'Investissement favorise les synergies entre les différentes lignes de métiers.

L'entité « Capital Market » se distingue par une parfaite maîtrise des métiers liés au change, produits dérivés, Trading, structuration des prêts et syndication de placement.

L'activité « Custody » constitue l'autre activité-phare de la Banque des Marchés et d'Investissement pour laquelle Attijariwafa bank détient 42% de part de marché.

À travers la gestion d'actifs, Wafa Gestion se distingue par sa capacité d'anticipation des besoins de la clientèle et s'appuie sur la synergie avec la Banque des Particuliers et des Professionnels pour confirmer son leadership.

Le Corporate Finance qui relève d'Attijari Finance Corp. affiche de bonnes performances en matière de conseil en fusion- acquisition.

Attijari Intermédiation se distingue par la réactivité commerciale de ses équipes qui est à l'origine d'une croissance de 28% de son volume de transactions sur le marché central de la Bourse de Casablanca.

De son côté, Attijari Invest, entité spécialisée dans le capital investissement, a créé trois fonds sectoriels et un fonds régional.

Les Services Financiers Spécialisés offrent à la clientèle du Groupe Attijariwafa bank une gamme complète de produits et services, grIce à un effort d'innovation continu et au professionnalisme de leurs équipes respectives. Ces services financiers sont assurés par sept filiales leaders dans leurs métiers respectifs :

Wafa Assurance dans la bancassurance Wafasalaf dans le crédit à la consommation Wafa Immobilier dans le crédit immobilier Wafacash dans le transfert de fonds

Wafabail dans le crédit-bail mobilier Wafa LLD dans la location longue durée

Attijari Factoring Maroc dans le Factoring .

e- banque des particuliers et des professionnels :

La BPP gère un portefeuille composé d'une clientèle de particuliers et de professionnels. Plaçant la satisfaction et la fidélisation de ses clients au rang de priorités, elle veille à adapter en permanence son offre de produits aux besoins du marché et à garantir un service de proximité et de qualité.

Le réseau commercial de la BPP, qui assure le placement des produits bancaires et financiers classiques, mais aussi para-bancaires développés par d'autres entités du groupe (produits d'assurance, de prévoyance, monétique, crédits...), compte déjà plus de 500 agences.

Afin d'apporter des solutions « sur mesure » à chaque client, les agences de la BPP ont adopté une organisation commerciale s'appuyant sur la vente et le conseil et basée sur la segmentation de leur portefeuille.

f- la vision de la banque :

Attijariwafa bank s'inscrit dans un ambitieux projet de société qui l'engage à relever un

défi majeur : construire un modèle de référence et disposer d'une taille lui permettant de se

déployer dans tous les métiers dans les meilleures conditions d'efficacité et de rentabilité.

Obtenir des performances professionnelles au meilleur niveau Attijariwafa bank vise à conforter sa position de leader national tant dans les métiers bancaires que para-bancaires et de banques d'affaires et à tenir les standards internationaux sur l'ensemble des critères : rentabilité, contrôle, maîtrise des risques, qualité et professionnalisme des équipes.

Stimuler l'investissement dans une logique de développement durable Attijariwafa bank investit de nouveaux champs d'intervention au bénéfice d'une clientèle plus large en inaugurant des démarches novatrices. Par cette approche, Attijariwafa bank entend :

- Accompagner le développement des grands groupes nationaux, véritables locomotives de l'économie ;
- Renforcer la compétitivité des petites et moyennes entreprises sur les marchés

intérieurs et extérieurs ;
- Accroître l'attractivité du pays auprès des investisseurs étrangers

- S'impliquer dans le financement de programmes d'équipements ambitieux - Et enfin rendre la banque accessible au plus grand nombre.

L'ambition d'un développement international

Attijariwafa bank situe sa vocation dans une dimension régionale avec une perspective de rayonnement au Maghreb et en Afrique de l'Ouest. Cet engagement recouvre une vision des marchés plus large que l'espace national, implique la construction d'un modèle duplicable hors des frontières dans les métiers

de la banque et des services financiers, et vecteur du développement économique au niveau régional.

1- PRESENTATION DU SEGMENT ET DU PRODUIT (MIFTAH) :

Avant de présenter le segment et le produit (miftah), on tient à noter que les critères de segmentation sont divers mais, dans le domaine bancaire, une distinction fondamentale doit être établie entre la clientèle des particuliers et la clientèle des entreprises. Les besoins et comportements de ces deux sortes de clientèles sont trop éloignés pour qu'une politique commerciale identique leur soit appliquée. Cette distinction n'est pas toujours aisée à mettre en oeuvre, car il existe de petites firmes ou les interrelations entre le patrimoine du chef

d'entreprise et celui de la firme sont nombreuses. Il y a donc une frontière à tracer. Mais une fois cette difficulté levée, il faut appliquer à ces deux groupes des critères de segmentations.

· Pour les particuliers, les critères de segmentation pourront être :

- des critères socio-économiques : âge, revenu, catégorie socio-professionnelle ;

- des critères géographiques : résidents et non résidents, citadins, ruraux ;

- des critères tenant à la personnalité du client ;

- des critères tenant au comportement d'utilisation : taux d'utilisation d'un

produit, motivation.

· Pour les entreprises, les critères significatifs pourront être :

- des critères économiques : taille, secteur d'activité ;

- des critères géographique : firme à implantation nationale, multinationale,

régionale, locale ;

- des critères tenant à la personnalité du centre de décision de l'entreprise ;

- des critères tenant au comportement d'utilisation des produits.

En définitive, on doit parvenir à la constitution de segments homogènes et opérationnels, c'est-à-dire suffisamment cohérents mais distincts, pour que des actions commerciales spécifiques puissent être entreprises à partir de chaque segment.10

Le cas de Attijariwafa bank que nous sommes entrain d'étudier s'inscrit dans le premier cas #177;c'est-à-dire- une population de particuliers. En effet ces derniers constitue un marché important pour les banques mrme si c'est un marché le plus souvent très hétérogène et un seul produit, ne pourrait satisfaire toute la demande très diversifiée, (ouverture de compte, demande de crédit à la consommation, d'équipement et surtout ces derniers temps le crédit immobilier.

Attijariwafa bank, comme toutes les banques, s'intéressait aux particuliers mais ne pouvait
les atteindre tous. Selon un responsable et plusieurs chefs d'agences interrogés, lors de nos

10 Sylvie de Coussergues « Gestion de la banque » Dunod, Paris, 1992 Page 253.

recherches, ils affirmaient tous que plusieurs personnes demandaient certains services que la banque ne pouvait satisfaire, tel q'un crédit immobilier ; malgré le fait que ces personnes disposaient de comptes alimentés par des revenus modestes et irréguliers tel qu'un boulanger, un tailleur, un commerçanti etc.

Consciente de l'importance de ce marché en plein croissance, Attijariwafa bank à décider de servir cette tranche de personnes (personnes à revenus modestes ou non régulier), en innovant une gamme diverse de produits immobiliers selon leur situation.

a- présentation du segment : 3

Ce critère là, vérifie toutes les qualités d'un bon critère de segmentation :

V' la pertinence : le critère revenu est fortement lié aux comportement des consommateurs.

V' La mesurabilité : le revenu est un critère facilement mesurable.

V' La taille du segment : il existe une très grande population qui a un revenu modeste ou non régulier, donc la taille du segment est importante.

Ce segment à été choisis par la banque pour réaliser certains objectifs :

Elargir sa part de marché et son champs de bancarisation ;

Asseoir sa présence dans le domaine du financement du logement économique ; Accompagner les projets initier par les pouvoirs publics visant à développer le logement de manière générale et le logement économique en particulier.

b- présentation du produit (MIFTAH) :

Dans le cadre du développement du marché des particuliers #177;axe majeur parmi les choix stratégiques de la banque- cette dernière à lancée un temps fort, à partir du lundi 6 Mars 2006, centré autour du crédit immobilier. En effet, le prêt immobilier, produit de conquête et de fidélisation, représente la pierre angulaire du développement de ce marché.

Ce temps fort est articulé autour de trois axes : ? axe offre

? axe compagne de communication

? axe objectifs commerciaux

I. Axe offre :

Notre ambition est de d'offrir de manière ciblée à chacun de nos clients le produit de crédit immobilier qui lui convient. Ainsi, nos clients ont-ils accès aujourd'hui à une panoplie de solutions de financement de logement, qui s'adaptent à leur situation et à leur budget. A cet effet, notre gamme de prêts immobiliers a été enrichie par trois nouveaux produits

Miftah Asakane, crédit pour le financement du logement économique,

Miftah Al Hana adossé au Fogarim,

Miftah Ataalim, nouvelle formule de crédit subventionné destiné aux enseignants. Ces nouveaux produits destinés principalement au financement du logement économique à faible Valeur Immobilière Total (VIT inférieur à 200 000DH), nous permettons de répondre aux besoins et aux attentes d'une clientèle non couverte jusqu'alors par le produit Miftah.

1-1- Miftah Assakane :

En partenariat avec le Ministère des Finances et de la privatisation, Attijariwafa bank a lancé pour les salariés du secteur public ou privé une formule de crédit logement souple, compétitive et accessible à tous.

Miftah Assakane se décline en trois régimes :

· régime HBM (habitat bon Marché)

· régime général type 1

· régime général type 2

Ce produit bénéficie des avantages suivants :

· ristourne (subvention ristourne de la part de l'état) de 3.5% sur le taux d'intérr~t pour le régime HBM ; soit un taux fixe supporté par le client de 3.5%

· ristourne de 2% sur le taux d'intérr~t pour le régime général type 1 ; soit un taux fixe supporté par le client de 5%

· exonération totale de TVA sur le taux d'intérr~t pour les régimes HBM, générale type 1 et type 2

· financement jusqu'à 90% de la valeur Total Immobilière

· durée de remboursement jusqu'à 25 ans

1-2- Miftah Al Hana

Miftah Al Hana est adossé au fond de garantie FOGARIM (fonds de garanties des prêts au logement en faveur des populations à revenus modestes et/ou non réguliers). Ce dernier vise à faciliter, aux personnes à revenus modestes ou non réguliers, l'accès à la propriété en apportant à la banque une garantie à hauteur de 70% du principal du prêt majoré des intérêts contractuels et des intérêts de retard.

Miftah Al Hana est une formule de financement adaptée et spécialement conçue pour les besoins de cette cible de clientèle et présente de multiples avantages :

· un financement pouvant atteindre 100% du co1It global d'acquisition y compris les frais annexes (Taxes notariales, frais d'enregistrement() à hauteur de 10% du prix de vente ;

· une durée de financement qui peut s'étendue sur 25ans en taux fixe ;

· des conditions tarifaires très compétitives par rapport aux autres produits de crédit : un taux fixe de 7% HT.

S'adressant à une clientèle différente de la clientèle traditionnelle et classique du crédit immobilier, Miftah Al Hana constitue un formidable produit de conquête nous permettant d'élargir notre champs de bancarisation et notre domaine d'action.

Aussi, nous nous invitons vivement à promouvoir Miftah Al Hana auprès des clients et prospects potentiels éligibles (exerçant une activité génératrice d'un revenu hors fonctionnaires et salariés d'entreprises affiliées à la CNSS).

1-3- Miftah Ataalim

Personnalisé, ce produit répond au besoin de financement du logement principal, pour nos clients adhérents à la Fondation Mohammed VI, et bénéficie de conditions tarifaires de taux très compétitives par rapport aux autres produits de crédit immobilier. Les taux sont ainsi fixés à :

- 6,25% HT pour le taux variables annuellement ;

- 6,50 HT pour le taux fixe.

Miftah Ataalim se compose de deux parties ; un crédit subventionné avec une ristourne de 2% ou 4% et un crédit complémentaire aux mêmes conditions de taux sans ristourne.

1- Crédit subventionné

La subvention de 2% ou 4% est prise en charge par la Fondation selon les conditions ci-après :

? Une bonification de 2% (TVA en sus) sur les crédits subventionnés dont le

montant est inférieur ou égal à 200 000 DH, soit un taux supporté par le client de 4,25% HT pour le taux variable et de 4,5% HT en taux fixe

? Une bonification de 4% (TVA en sus) sur les crédits subventionnées dont le

montant est inférieur ou égal à 80 000 DH et la durée inférieur ou égal à 10 ans, soit un taux supporté par le client de 2,25% HT pour le taux variables et de 2,5% HT en taux fixe.

2- Crédit complémentaire

Un crédit complémentaire peut rtre octroyé dans la limite d'un plafond de 300 000 DH (en plus du crédit subventionné). Ce crédit ne peut bénéficier de la subvention de la Fondation Mohammed VI, et par conséquent le taux d'intérr~t à la charge du client est de 6,50% HT pour le taux fixe et 6,25% HT pour le taux variable.

II- Axe campagne de communication

Pour soutenir le réseau dans son action, une campagne de communication d'envergure supportée par un call center est programmée à partir du 6 mars 2006. Cette campagne vise à positionner notre banque sur toute la gamme de crédit immobilier y compris le social, proche de ses clients quels que soient leurs revenus. Elle se décline à travers des dispositifs médias et hors médias.

-Dispositif média

Télévision

Film en version Arabe diffusé sur les deux chaînes TVM et 2M

Presse

Annonces presse en VA et VF programmées sur les principaux supports quotidiens, hebdomadaires et magazines.

Radio

Message diffusé sur Medi 1 et Radio 2M

Affichage

Affichage urbain dans plusieurs villes du royaume

-Dispositif hors média

PLV

Affichage réseau et dépliants en VA et VF

Marketing direct

Mailings et insertion régulière de message sur les relevés de comptes mensuels ;

III- Axe Objectifs commerciaux

Dans le but de gagner des parts de marché et en toute cohérence avec les objectifs annuels de crédit immobilier, notre objectif est de débloquer Un milliard de DH sur une période de 3 mois à compter du 6 mars 2006.

Un suivi et un reporting hebdomadaires seront effectués afin d'informer les réseaux, les groupes ainsi que les agences des réalisations et des écarts par rapport à ces objectifs.

Des podiums des meilleurs commerciaux du réseau seront établis et communiqués à l'ensemble des collaborateurs (réseau et services centraux) à travers les médias de communication interne.

Un classement provisoire sera arrêté pour la première étape à mi temps de cette campagne. Chaque groupe et chaque agence se situera et se positionnera dans le réseau et donc pourra alors apporter les actions correctives éventuelles.

Conclusion

Pour conclure, on met l'accent sur l'importance de la segmentation pour réussir le travail marketing puisque c'est le moyen le plus efficace pour la détermination de la politique marketing qui va être utilisé par la suite.

Mais, l'entreprise ne peut s'arrêter à ce stade, il faut la mise en place des méthodes de suivi permanent des évolutions et des changements des différents segments ainsi que des techniques de contrôles pour assurer la pertinence, l'efficacité et la cohérence des résultats.

Bibliographie

Q C. DEMEURE « marketing » deuxième édition 1999, et quatrième édition 2003, Dalloz

Q J P. DURAND « Le marketing » Edition juris service, AGEC 1999 Q A. HIAM, C. SCHEWE « MBA MARKETING » Maxima, paris 1994

Q P. KOTLER, B. DUBOIS « Marketing Management » 7éme edition 1992 Q S. DE COUSSERGUES « Gestion de la banque » DUNOD, paris 1992 Q Lettre circulaire n 041 / 06 ; code classement A 303

Q Cours de marketing stratégique de monsieur A.CHAKOR /2005 -2006

Wébographie

www.Attijariwafabank.com

www.Abdellatifchakor.com www.marketing.fr

www.memoirenline.com






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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille