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Elements remarquables de physique contemporaine et ostéopathie biodynamique

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par Jerome Malige
Ecole Superieur d'Osteopathie (PARIS) - Diplôme d'Ostéopathie 2003
  

Disponible en mode multipage

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ELEMENTS REMARQUABLES DE PHYSIQUE CONTEMPORAINE

&

OSTÉOPATHIE BIODYNAMIQUE

SOMMAIRE ( retour au sommaire ^)

Introduction

I./Bases physiques

A./ La dynamique de l'ordre structurel et fonctionnel

1./ Expansion - compression, conséquence de la gravité.

2./ La spirale, conséquence de la gravité.

3./ L'auto-organisation des fluides, conséquence de la gravité.

4./ L'auto-organisation chimique.

B./ La nature de la matière

Un théorie de l'information

C./ Etude d'un Phénomène quantique, l'électromagnétisme.

1./ Le phénomène ondulatoire

2./ La lumière.

3./ Description du phénomène électromagnétique

a./ Champs électriques et magnétiques

b./ L'onde électromagnétique

4./ Interaction du phénomène quantique avec des tissus biologiques

a./ La transition énergétique

b./ Phénomènes électromagnétiques naturels

c./ Phénomènes électriques et magnétiques artificiels

d./ Le Laser

e./ Le chaos, facteur d'organisation

II./Bases physiologiques de la médecine quantique

A./La physique du vivant

B./ La puissance électromagnétique du corps

Une homéostasie bioélectromagnétique

a./ Le pouvoir de réfraction du corps

b./ L'apport des traditions d'Extrême Orient

C./ Les états méta-stables au sein du vivant.

D./Bases physiologiques du diagnostic fonctionnel AMSAT

1./ L'état colloïdal

2./ Représentation de l'état colloïdal par l'AMSAT

E./Bases physiologiques de la thérapie par micro-résonance

III./ Bases anatomo-physiologiques de l'ostéopathie.

A./ Le schéma stillien

1./ les fluides vitaux

2./ Le tissu conjonctif

3./ le concept unitaire de la maladie

B./ L'exercice palpatoire en ostéopathie

1./ Le mouvement inhérent

2./ L'homéostasie mécanique

3./ La bioénergie

C./ Quelque chose se passe

La compression a un point d'appui.

D./Le modèle biodynamique

introduction au modèle pédagogique de James Jealous

a./Faits embryologiques en faveur d'une dynamique organisatrice.

b./Les fluides vitaux à la lumière des considérations biodynamiques.

c./ De la biomécanique à la biodynamique.

d./ Les différentes manifestations du Souffle de Vie

e./ Les différents états d'esprit du praticien

IV./ Analyse conceptuelle 

Conclusion

ANNEXES

Glossaire

Liste des illustrations

Liste de références

BIBLIOGRAPHIE

Dieu se manifeste dans la matière, le mouvement et l'esprit.

Étudiez soigneusement ces manifestations.

(A.T. Still)

Introduction^

La physique* contemporaine évolue actuellement en étudiant la Nature plus globalement. C'est une approche systémique qui est familière pour l'ostéopathe. Aussi, une étude de plusieurs notions physiques traitant de la nature de la matière, du mouvement, voire de l'esprit nous permettrons de suivre le conseil donné par Andrew Taylor Still en ouverture. Pour lui, c'est Dieu qui se manifeste ainsi dans son rôle de Grand architecte de la Nature. Nous étudierons donc les interactions qu'entretien ce « Créateur » hypothétique avec les objets de la Nature à la Lumière des connaissances actuelles. La médecine quantique sera le lien privilégié car elle utilise un outil courant de nos jour, le LASER. L'explication des bases physiques qui impliquent ce phénomène et son mode d'utilisation en médecine nous feront entrer de plein pied dans le monde de la physique contemporaine. Ces pages seront un peu ardues. Ces éléments seront néanmoins nécessaires à une bonne compréhension de l'anatomie vivante chère aux ostéopathes.

Nous aborderons l'interaction qui lie une onde à la matière. C'est le concept du quantum*1(*) (des quanta), la quantité minimale d'énergie pouvant être émise, propagée ou absorbée2(*) en physique. Un état quantique définit le moment où cette interaction est imperceptible, la dualité ondes/particules élémentaires de matière n'existe plus, c'est un état quantique de non-dualité, bref, quelque chose se passe. Par ces bases physique appliquées à la médecine, les quanta de lumière appelés photons*, peuvent rétablir la santé. Cette médecine photonique soutient la lumière qui nous constitue grâce aux LASER de très faible puissance. Ils mettent en résonance* les photons du corps. La synchronisation de ces biophotons entraîne une auto-régulation du système en accord avec le concept quantique3(*). Depuis une cinquantaine d'années, des similitudes entre le concept quantique et la pratique ostéopathique sont évoquées4(*). Pour notre part, c'est ce phénomène de résonance en médecine quantique qui a initié ce mémoire d'analyse conceptuelle.

Le concept de résonance existe en ostéopathie*. Différentes techniques entraînent une certaine résonance comme la technique harmonique5(*) ou celles qui provoquent le point tranquille (still-point*) où quelque chose se passe, elles sont suivies d'une auto-régulation. L'étude de la médecine quantique peut permettre aux ostéopathes de mieux comprendre la capacité d'auto-régulation propre aux systèmes biologiques.

Le plan du mémoire permet de garder à l'esprit le concept quantique afin d'aborder le concept ostéopathique, issu du XIX ème siècle, à la lumière de la physique contemporaine :

· Le chapitre I introduit les bases physiques. Nous aborderons ainsi un des débats actuels de la physique : expliquer l'interaction entre la gravité* et les systèmes biologiques. Ensuite, une étude de la lumière et du laser nous permettra de bien comprendre les bases physiologiques de la médecine quantique. Ce chapitre se clôturera par une présentation de la théorie du chaos* issue de la physique de systèmes complexes. Elle rend compte d'une partie importante des phénomènes naturels dont l'effet Laser.

· Le chapitre II est consacré à la médecine quantique. L'aspect technique sera évoqué par la présentation d'un appareil de diagnostique fonctionnel, l'AMSAT et d'un appareil de thérapie par micro-résonance, le Cromostim.

· Le chapitre III porte sur l'ostéopathie et sur le phénomène ressenti durant la pratique, le point tranquille ou still-point. C'est pourquoi l'ostéopathie biodynamique s'impose à notre analyse puisqu'elle décrit la pratique que Sutherland avait à l'époque 1948-1954. Il décrivait ce phénomène comme une transmutation* de la matière.

· Le chapitre IV présente l'analyse conceptuelle. Nous verrons que c'est la physique des systèmes complexes, dont la théorie du chaos, qui réunit les concepts quantique et ostéopathique.

Par ce mémoire d'analyse conceptuelle, nous espérons comprendre, un peu mieux, comment marche l'ostéopathie.

I. /Bases physiques6(*)^

A. / La dynamique de l'ordre structurel et fonctionnel

L'attraction gravitationnelle et la rotation de la Terre nous donnent un poids : nous sommes compressés vers le sol, la chute supprime cet effet. Les organismes vivants sont organisés depuis toujours autour de champs* d'actions tels que la gravité terrestre. La géométrie d'un objet et sa masse conditionnent le champ qu'il manifeste. Un objet de forte densité implique un champ puissant même s'il est petit. Les sources de gravitation* sont donc les masses* denses de l'univers qui, comme un grondement lointain sous l'eau, modifient l'espace-temps* grâce à des ondes* gravitationnelles7(*) .

La relativité générale explique les courbures de l'espace-temps dues à la gravitation. Ces géodésiques* (illustration 1) dues à une chute translatoire de la matière sur elle-même expliquent l'ambiance macroscopique. Elles n'expliquent pas les effets de la gravitation au niveau biologique. Des mathématiciens tentent cependant d'y parvenir. Emile Pinel, contemporain d' Einstein, a modélisé 3 champs d'actions qui pourraient régir la cellule.

Illustration 1 : Formation des géodésiques dues à la chute translatoire d'un corps dans la matrice de l'espace-temps. Source : Pour la science, les génies de la science, n°11.

L'étude de l'ordre naturel imprimé par la gravité aux systèmes biologiques est difficile d'accès car, à ce niveau, elle est infime par rapport aux forces électrodynamiques régies par la mécanique quantique. Les scientifiques n'expliquent pas encore pourquoi cette interaction* est si faible. Or, comme le démontrent les études en impesanteur réalisées sur les astronautes, la pesanteur opère au niveau cellulaire8(*). C'est principalement l'absence de pesanteur qui perturbe leur physiologie et les processus cognitif* puis la neuro-plasticité*. L' impesanteur entraîne des symptômes physiques qui ressemblent aux effets du vieillissement (ostéoporose, calcification des tissus mous) ainsi qu'une augmentation des caries. La pesanteur servirait, physiologiquement, à la densification du corps. A l'échelle submillimétrique, l'étude de la gravité est donc difficile mais possible dans l'espace, en micro-gravité.

Il existe d'autres voies de recherches sur Terre pour objectiver les gravitons, quanta de la gravitation. Des projets pharaoniques se mettent en place, pour traquer le graviton et prouver son existence grâce à des accélérateurs à particules, ils devraient aboutir d'ici 10 ans. C'est une théorie quantique des états de mouvement d'objets élastiques à une dimension 9(*) qui s'élabore actuellement. En effet, le principe d'inertie expliquant qu'une une accélération s'imprime à un mobile doit muter pour coller à la réalité quantique dans laquelle nous vivons. D'autres modèles physiques permettent d'étudier la gravité grâce à des analogies à l'hydrodynamique. Si cette analogie à l'hydrodynamique se confirme, c'est un renouveau, cent ans après son abandon, de la notion d'éther 10(*).

Bref, l'évolution de notre conscience de la gravitation doit passer par une évolution de nos conceptions géométriques de l'espace-temps. En effet, elles n'ont pas suivi le modèle quantique. Dans la théorie quantique, il est plus important de considérer l'onde qui matérialise le point et non l'inverse. C'est l'objet de la géométrie non-commutative initiée par Alain Conne, professeur de mathématique à l' Institut de Hautes Études Scientifiques11(*). Elle permet de modéliser la dynamique de la matrice spatio-temporelle dans le concept quantique. On ne peut commuter des fonctions (des actions, des verbes) mais on peut commuter des points (des noms).

Le géométrie non-commutative nous permet de décrire le principe d'incertitude de la mécanique quantique : la mesure du mouvement d'une particule ne se commute pas avec la mesure de sa position. Il y a forcément discrimination.

Cette géométrie est l'environnement naturel des fractales que nous allons voir maintenant.

1./ Expansion - compression, conséquence de la gravité^

La complexité de la distribution de la matière dans l'univers limite les physiciens pour établir une modélisation théorique, mathématique et physique. Einstein assimila l'univers à un fluide parfait. Dès lors deux forces s'opposent, une compression gravitationnelle centripète face à une expansion centrifuge. La conception statique de la nature est remplacée par une conception dynamique entre ces deux forces. Celles-ci créent des champs d'actions au sein de la matière. Le champ gravitationnel entraîne un mouvement de rétraction, il limite l'expansion désordonnée du fluide. Ainsi, l'espace-temps (le contenant) et la matière (le contenu) peuvent être assimilés à un seul et même fluide.

La modélisation théorique de l'univers - fluide homogène - peut ainsi être considéré comme un système mécanique à un degré de liberté. Ainsi, l'univers en expansion s'ordonne en une géométrie dite fractale grâce à la gravité12(*).

Les fractales* sont les conformations géométriques que l'on peut voir sur un chou romanesco (illustration 2). Cet ordre structurel et fonctionnel est ubiquitaire dans la nature, on les retrouve au niveau des agrégats atomiques jusqu'aux galaxies. Il résulte d'une auto-similarité à n'importe quelle échelle d'observation. Le zoom en avançant ou en reculant donne toujours la même image. Ceci est du au fait que cette géométrie utilise des dimensions non entières ( ni 1 ou 2 ou 3 mais 1,58 par exemple).

Illustration 2 : Le chou romanesco en expansion est un exemple de géométrie fractale,

source : http://masciulli.free.fr/albumchoux.html8

Pourquoi la Nature prend-elle cet aspect si souvent ? Comme les villosités qui forment la paroi interne de l'intestin ou la distribution de l'arbre bronchique, cette géométrie assure le meilleur contact entre une surface et un volume. Le fractionnement de l'espace-temps garantit le plus grand nombre d'échanges simples s'ordonnant en systèmes complexes à long terme13(*). De plus, les fractales permettent d'assouplir la notion de dimension qui est subjective.

2./ La spirale, conséquence de la gravité. ^

Revenons à la chute translatoire de la matière sur elle même. Cela entraîne une spirale, c'est aussi un phénomène d'organisation de la matière qui peut s'expliquer par la gravité.

Pour la Terre, c'est le soleil qui nous entraîne dans une spirale résultant d'un mouvement créateur14(*) : le big- bang. Le souffle de l'explosion primordiale entraîne une expansion universelle de la matière. La pesanteur désordonnée entre le centre de gravité et la périphérie d'une masse crée des spirales ou vortex. Le vortex garantit la pérénité de certains systèmes. Il est horaire dans l'hémisphère sud, anti-horaire dans l'hémisphère nord et inexistant sur l'équateur.

3./ L'auto-organisation des fluides, conséquence de la gravité.^

L'auto-organisation est une constante de la nature. C'est un processus évolutif auto-entretenu par des phases désordonnées ou chaotiques. La gravité imprime un ordre grâce à son interaction avec les fluctuations de densité et de composition des fluides. (illustration 3) Le quantum de la gravité est actuellement l'objet de nombreuses recherches : l'interaction ondes gravitationnelles/matière pourrait être expliquée par des échanges discontinus de gravitons.

Illustration 3 : un champ externe organise une solution de micro-tubules. C'est une manifestation de la gravité. Source : LA RECHERCHE.

4./ L'auto-organisation chimique ^

Ce phénomène a été formalisé, au niveau thermodynamique, par le prix Nobel de chimie, Ilya Prigogine15(*). Le moteur thermodynamique de l'auto-organisation est la dissipation de l'énergie par le système. Les périodes de déséquilibre dans un cycle (ou les zones de frottements dans un mécanisme), alimentent en énergie gratuite les réactions chimiques. Ainsi, le chaos serait une source inépuisable d'énergie pour les systèmes complexes. La répartition périodique sur le pelage du Zèbre (illustration 4) résulte de ce phénomène de réaction-diffusion déséquilibré entre 2 molécules opposées-complémentaires : la première s'active elle même ainsi que son opposée et l'autre ralentie la première.

Illustration 4 : Les zébrures résultent d'un phénomène chimique d'auto-organisation. Source : internet

Pour Prigogine, la créativité de la Nature serait liée à cet état de non-équilibre16(*). Voyons à présent le contenu, la matière soumise à une expansion électrodynamique.

B./ La nature de la matière17(*) ^

Nous sommes fait de 1028 particules élémentaires. Elles se renouvellent à 98 % tous les ans. Le système squelettique met lui 10 ans pour se renouveler complètement.

C'est l'électrodynamique quantique qui décrit la lumière et la matière globalement, particulièrement au niveau atomique. Dans cette théorie, les particules apparaissent comme des productions de champs. La représentation classique d'une molécule change pour une représentation dite topologique*. (illustration 5).

Le modèle standard de la physique fait ses preuves depuis de nombreuses années. Il précise qu'il existe une symétrie entre une particule élémentaire de matière, tel qu'un électron de la famille des fermions*, et une particule de champ, tel que le photon de la famille des bosons*. L'atome (illustration 6) est décrit comme un système ouvert, en interaction dynamique avec son environnement. Notre monde est ainsi formé en quasi-totalité d'atomes et de lumière. Le noyau atomique est 100000 milliards de fois plus dense que l'eau. C'est une matière concentrée faite de fermions composites (protons, neutron) entourés d'un nuage d'électron.

Illustration 5: Représentation classique (à gauche) et quantique (à droite) de la molécule d'eau.

Source : La Recherche.

Illustration 6 : L'atome et ses sous constituants.

Source : La Recherche, n° spécial août-octobre 2001.

A l'échelle atomique, la distance électrons/noyau est immense. L'équivalent de la distance entre une orange, place de la Concorde, et un petit pois à Orléans.18(*) Ce sont les photons qui lient les 2. C'est pourquoi 99,99999...% de la matière que nous côtoyons est un champ d'interactions, notamment lumineuses, le spectre électromagnétique. (illustration 7) C'est un vide quantique, plein de potentiels d'actions dans un état d'énergie minimale.

Illustration 7 : Le spectre électromagnétique (la lumière au sens large).

Source : Université de Berkeley, Californie.

Globalement, l'organisation de la nature repose sur les quanta, paquets d'énergie avec ou sans masse assurant l'ossature électrodynamique. La mécanique quantique rend compte de ces phénomènes. La constante de Planck, h = 6,62 . 10-34 joules . seconde représente le quantum de l'action se déroulant sur une distance de 10-35 m. Elle permet aux physiciens de quantifier ces paquets d'énergie primordiaux. A ce niveau, toutes les forces seraient, théoriquement, unies dans une écume d'espace-temps19(*) mais l'expérimentation reste actuellement hors de portée des chercheurs. Retenons que ce qui intéresse l'Homme immédiatement, c'est la force électromagnétique. (illustration 8).

Illustration 8 : Unification des forces de la nature à une distance de 10-35 m.

Source : CANNENPASSE-RIFFARD, 1997.

Le cadre théorique de la mécanique quantique guide ainsi les physiciens pour observer cette nature immatérielle infiniment petite et infiniment véloce. Les observations de ce monde sont rendues possibles par des appareils. Ils mettent en évidence la position ou le déplacement d'une particule et rendent compte de la nature des phénomènes quantiques. Il ne faut pas s'attendre à voir la particule à l'écran de ces appareils. C'est une réalité d'ordre énergétique qu'ils mettent en évidence, des électrons-volt concrétisant un champ. L'étude de la Nature, au niveau quantique, est dépendante des avancées technologiques pour créer des outils. C'est pourquoi, les mathématiciens prévoient, de nombreuses années avant que des outils existent pour les observer, des phénomènes quantiques. C'est le cas du rayon LASER ou des états de la matière condensée que nous étudierons plus loin.

Une théorie de l'information. ^

Même si ces notions de mécanique semblent, à première vue, bien hermétiques pour un non physicien, c'est une réalité que l'on ne peut nier. Pour Louis de Broglie, qui participa à ce renouveau de la physique, elles apportent de nombreux modes de pensée. A ce titre, n' intéressent pas que les spécialistes20(*). C'est pourquoi certains physiciens tentent de rendre ces théories plus intuitives.

Anton Zeillinger, physicien à l'université de Vienne, en Autriche part du principe que ces échanges sont avant tout de l'information21(*) qui s'échange à une vitesse finie. Dans le cas contraire la loi de cause à effet ne serait plus respectée. Depuis Einstein, nous considérons que l'information se déplace à la vitesse de la lumière. La mécanique est quantifiée car, pour Zeillinger, l'information qu'elle permet d'acquérir est quantifiée. Cette notion d'information redonne à la matière et l'espace un caractère plus familier : l'information minimale qu'un système puisse nous donner, c'est oui/non, 0/1. L'énergie des quanta peut donc être assimilée à de l'information binaire. Or, un état quantique transcende ce clivage. Nous étudierons un exemple technique grâce à l'informatique puis, au cours du deuxième chapitre, un exemple biologique grâce à la médecine quantique.

Prenons une application pratique pour bien comprendre ce que quantique implique : l'outil informatique évolue avec la physique quantique. Des états quantiques peuvent servir de transistor. Au lieu du système binaire (0,1) des ordinateurs classiques, les ordinateurs quantiques transcenderont cette dualité pour calculer plus vite grâce à une superposition de ces 2 états, c'est à dire dans un état quantique22(*).

Stephen Wolfram, physicien et concepteur d'un logiciel très utilisé par les chercheurs, nous propose d'appréhender l'univers par 3 ou 4 lignes de codes informatiques encore à découvrir. A partir d'un automate simple, réitéré de nombreuses fois, des processus complexes émergent tels que des figures géométriques familières (les fractals). L'Univers calculerait ainsi sa propre évolution dynamique23(*) nous dit Seth Lloyd, l'un des compères de Wolfram. Pour Lloyd, cela représenterait, depuis le big-bang, 10120 opérations pour 1090 bits d'informations (0 ou 1). Il apparaît complexe alors que pour quelques chercheurs de renom, la base serait un algorithme simple.

C./ Étude d'un Phénomène quantique, l'électromagnétisme. ^

Ce qui apparaît aux yeux des physiciens sont des phénomènes de la Nature. Ces phénomènes sont étudiés grâce aux informations que nous pouvons en tirer. Cette information est quantifiée grâce à la constante de Planck. L'information apparaît comme des ondes ou des particules, tout dépend de l'outil utilisé pour aborder le phénomène. Nous nous intéresserons au phénomène électromagnétique. Avant tout, petit rappel sur le phénomène ondulatoire.

1./ Le phénomène ondulatoire (illustration 9) ^

Illustration 9 : Le phénomène ondulatoire. Source : CANNENPASSE-RIFFARD, 1997.

Considérons une onde au sein de la matière. Une déformation, telle qu'une vague à la surface de l'eau, est le vecteur de l'énergie-information. Le bouchon de la ligne de pêche subit l'onde mais n'avance pas avec la vague. Les molécules d'eau subissent la déformation mais ne sont pas emportées par l'énergie-information. Il n'y a pas de déplacement de matière seulement un ajout d'informations propre au milieu traversé.

L'onde prend en quelque sorte le «goût» du média utilisé.

Notons que dans l' Océan, c'est la marée qui mobilise, principalement, les objets dans le sens transversal.

Le phénomène ondulatoire se définit comme suit :

· une fréquence (le nombre de vagues par seconde), exprimée en hertz (Hz). 1 Hz = 1/seconde.

· une longueur d'onde (la longueur de la vague), exprimée par une distance comprise entre l'infiniment grand et l'infiniment petit..

· l'amplitude (la hauteur de la vague)

Lorsque deux ondes de matière se rencontrent, elles s'associent ou s'annulent. Elles sont dites, respectivement, en concordance de phase ou en opposition de phase. Nous voyons que la physique ondulatoire reste intuitive à la différence de la physique des particules. L'agitation sur un plan d'eau démontre bien , en effet, les phénomènes ondulatoires.

2./ La lumière. ^

Ce terme représente tout le spectre électromagnétique. La lumière est un phénomène ondulatoire. Les rayons lumineux sont perpendiculaires au front d'onde. (illustration 10). Ils suivent les géodésiques de l'espace-temps, comme le montre l'illustration 1, page 6. C'est une onde électromagnétique émise lorsque les électrons d'un atome se stabilisent sur une orbitale (illustration 11). Statistiquement, les mathématiciens dresse une fonction d'onde, elle représente la plus grande probabilité de matérialisation d'une particule. (illustration 12)

A petite échelle, les physiciens abordent la lumière par ses quanta, les photons. Le phénomène est décrit, dès lors, par les grains de lumière qui composent le flux. La lumière est un phénomène dual naturel, tout dépend de l'outil que l'on utilise pour rendre compte du phénomène. La Nature s'observe par ces deux versants complémentaires. Un seul phénomène est observable à la fois. La lumière est objectivement un état quantique et subjectivement une onde ou une particule.

Illustration 10 : Les rayons lumineux fait de photons se déplacent perpendiculairement au front d'onde.

Source : Pour la science.

Illustration 11 : Représentation des orbitales électroniques autour d'un noyau atomique.

Source : internet.

Illustration 12 : La fonction d'onde complexe, « La fonction d'onde représente précisément le possible et non pas le réel » Heinsenberg.

Source : http://www.astrosurf.com/lombry/quantique-ondulatoire2.htm

3./ Description du phénomène électromagnétique^

Avant que le mathématicien Maxwell ne rassemble le phénomène électrique et magnétique, ils étaient considérés comme 2 phénomènes distincts.

a./ Champs électriques et magnétiques24(*)^

· L'électricité :

A l'origine, l'électricité était le phénomène d'attirance ou de répulsion provoqué en frottant une résine, l'ambre (elektron en grec), ou du verre, 2 forces étaient ainsi libérées, l'électricité résineuse et vitreuse. C'est Benjamin Franklin qui nous donnera une dénomination plus large : l'électricité négative et positive. La différence de potentiel électrique entre les pôles, la tension, est exprimée en Volt (V). Elle quantifie le courant électrique. Le courant peut être métallique, ionique ou de semi-conduction :

- Le courant métallique ne concerne pas les tissus biologiques.

- Le courant ionique est dû aux ions, atomes ou molécules chargés négativement ou positivement. Les cations organiques, de charge positive, abaissent le point de fusion et les anions, de charge négative, seraient responsables de la conductivité, la viscosité et des effets de solvation25(*). C'est l'électricité du système nerveux, des muscles. L'électrophysiologie rend compte de ces phénomènes partiellement.

- Le courant de semi-conduction réside dans des cavités cristallines, il existe dans les structures cristallines du corps comme l'os.

Le courant est soumis au milieu qu'il traverse. Le corps n'est pas un conducteur homogène. L'os conduit mal, le cerveau très bien. Les muscles conduisent bien dans le sens de leurs fibres et moins bien perpendiculairement à elles. Quant à la membrane cellulaire, elle conduit moins que les liquides intra ou extra cellulaires. Il existe, grâce à cette différence de conductivité, un champ électrique autour de la membrane cellulaire.

Soumis à un champ d'action électrique, le corps humain se polarise. Les charges électriques positives et négatives se répartissent pour contrecarrer ce champ extérieur. Si la personne bouge dans ce champ, un courant se crée dans le corps. Si le champ varie, il se passe la même chose. Plus le corps bouge, plus il y a de courant ; plus le champ extérieur varie, plus il y a de courant. Cette réaction naturelle assure un champ nul à l'intérieur du corps.

La Terre fournit un champ électrique externe au corps. Il est de 100 à 150 Volt/mètre (V/m) par beau temps. Par temps orageux; ce champ peut être multiplié par 1000. Dans nos maisons, le courant artificiel est de1,5 à 10 V/m, il peut monter à 200 V/m si la mise à la terre est défectueuse.

· Le magnétisme

Le magnétisme vient du nom d'une ville, Magnésia, en Asie Mineure. Certaines pierres de la région attiraient des métaux ferreux. De nos jours, cette pierre s'appelle la magnétite. Elle serait présente dans 0,1 % de nos cellule nerveuses. Son utilité est confirmée chez d'autre animaux, notamment pour s'orienter grâce au champ magnétique terrestre. L'étude, chez les mammifères supérieurs, est en cours. Notre planète est un gigantesque aimant qui nous protège, par exemple, des tempêtes magnétiques solaires. Ce géomagnétisme ordonne la vie à la surface de la terre.

Le champ au niveau du sol est quantifié en Gauss (G). D'environ 0,5 G, le champ magnétique à la même fluctuation que certains de nos processus biologiques (8 à 32 Hz). Il peut être modifié par nos bâtiments métalliques. Nos appareils électroménagers émettent un champ d'un millième de Gauss (0,001 G).

b/onde électromagnétique (illustration 13) ^

L'onde électromagnétique est un champ d'action électrique et magnétique. La portée d'action du champ électrique est mesurée en volt/mètre et celle du champ magnétique en ampère/mètre. La force magnétique s'estompe plus vite que la force électrique (illustration 14). Les plans des champs d'action sont perpendiculaires l'un l'autre. L'onde lumineuse se déplace dans l'espace à la vitesse de la lumière dans le vide (300 000 km/seconde).

illustration 13 : L'onde électromagnétique se compose d'un champ électrique (E) et d'un champ magnétique (H).

illustration 14: Représentation d'un champ électromagnétique. La portée du champ d'action magnétique (x) est plus restreint que le champ d'action électrique (z).

La matière oscille au passage de l'onde comme les molécules d'eau au passage d'une vague. Seuls des objets oscillant à son passage nous renseignent sur la présence de ce champ d'action. Une charge électrique par exemple, subira une force d'action que des appareils mesureront. Une oscillation/seconde = 1 Hz et une vague représente la longueur d'onde, exprimée en km, m, cm, mm, nm..., en fonction de sa longueur d'onde.(illustration 7) Il peut y avoir une ou plusieurs fréquences, une ou plusieurs longueurs d'onde au sein du même phénomène, ce sont des modulations. Un phénomène électromagnétique d'une seule fréquence ou d'une seule longueur d'onde sera dit respectivement monoénergétique et monochromatique. L'énergie apportée par l'onde est exprimée en watt.Hz/cm².

Rappelons que ces phénomènes ondulatoires et corpusculaires représentent une seule réalité. Nous parlerons de rayonnement lorsque le modèle ondulatoire ne rend pas bien compte du phénomène. C'est le cas d'une interaction électromagnétique au niveau de la matière vivante.

4./ Interaction du phénomène quantique avec des tissus biologiques 26(*) ^

Il est plus judicieux d'employer le modèle corpusculaire de la mécanique quantique pour rendre compte de l'interaction de la Lumière avec la matière. L'intéraction se décrit donc par un flux discontinu de particules, les photons. Ce sont des quanta de lumière. Ils transportent la quantité d'énergie élémentaire de l'information, c'est le quantum d'action.

Cette action énergétique est proportionnelle à la fréquence d'arrivée de ces quanta et à leur puissance. La cible de l'action modifie la propagation de l'onde/particule en fonction d'un indice dit de réfraction. Le milieu biologique diminue la vitesse de propagation ainsi que la longueur de l'onde. Le corps diffuse ainsi le phénomène, comme les gouttes d'eau de l'arc en ciel diffusent la lumière.

Une interaction est une diffusion inélastique, c'est la fluorescence. Une partie de l'énergie est absorbée par transfert de quanta. La fréquence du phénomène détermine la pénétration de l'énergie. S'il n'y a pas de modification du phénomène, la diffusion est dite élastique, il n'y a pas d'interaction.

a./ La transition énergétique ^

Si les constituants de la cible, les atomes, les molécules, sont modifiés au niveau de leurs charges électriques, le phénomène est dit ionisant. Les atomes et les molécules deviennent des ions. Par convention, au delà de 12 électron Volts (eV), la transition énergétique sera ionisante, c'est à dire pour des phénomènes ondulatoires extrêmement petits, de l'ordre du nano-mètre ( soit 1 milliardième de mètre). Les rayons X, par exemple, sont ionisants, ils modifient les caractéristiques électroniques de la cible qu'ils atteignent. La cible n'aura plus le même fonctionnement notamment au niveau de ses affinités avec ses congénères. Un désordre parfois mortel peut se créer comme nous le verrons plus loin.

A l'inverse, une transition énergétique sans formation d'ion est dite non-ionisante. C'est un phénomène de moins de 12 eV, puissance que l'on retrouve pour des longueurs d'ondes de plusieurs milliers de km, les grandes ondes de la radio, les micro-ondes des fours, etc. Ce phénomène n'interagit pas directement avec la matière susceptible de former des ions (atomes, molécules). Cependant dans le champ d'action de ce phénomène, les charges électriques s'agitent. Il peut en résulter une production de chaleur ou non, c'est l'effet thermique. Exprimé en joules/kg, chaque tissus possèdent une absorption spécifique qui conditionne l'échauffement. Retenons simplement que l'intensité du phénomène dépend de l'énergie de chaque quantum et du nombre de quanta parvenant sur la cible.

Les effets biologiques dépendent donc de cette intensité mais aussi de la richesse de la vascularisation. Plus le tissu est vascularisé moins les effets thermiques se font sentir, c'est en effet l'eau libre qui diffuse les quanta.

b./ Phénomènes électromagnétiques naturels ^

Dans les phénomènes invisibles, les ultra-violet (U.V.), d'une longueur d'onde plus petite que le violet visible, possèdent des quanta plus intenses. Ces quanta sont similaires à ceux qui assurent l'unité des édifices atomiques. Les molécules ont, elles aussi, une nature corpusculaire et ondulatoire. L'A.D.N, support de l'hérédité, est composé d'atomes, de molécules, il peut donc subir les effets des U.V. entraînant des mutations cancéreuses. Cette modification de la « note » vibratoire de la molécule entraîne une photocarcinogénèse.

La source naturelle provient en grande partie du soleil. Filtrée par la couche d'ozone, les nuages et l'oxygène, ce phénomène varie en fonction de la journée, de la saison, de l'altitude.

Une partie de ce phénomène sert donc à la vie mais il peut aussi causer des dommages. Au niveau cellulaire, l'oxygène excitée se transforme en radicaux libres, forme instable de l'oxygène. Par l'action sur les liaisons atomiques, la cible devient instable et tente à tous prix de se stabiliser. Nous attribuons le vieillissement et certains processus inflammatoires aux radicaux libres. C'est pourquoi les anti-oxydants ont un intérêt pour la santé. Ils stabilisent les molécules instables à la place des anti-oxydants naturellement présents dans le corps. Le vin est un anti-oxydant naturel.27(*)

Toujours invisibles, les infra-rouges (I.R.), d'une longueur d'onde plus élevée que le rouge visible, ont des quanta moins intenses. Tout corps, par la chaleur qu'il dégage émet des I.R. Ces radiations lumineuses sont dues aux vibrations et aux rotations (les spins) des atomes. Si la température augmente, la longueur d'onde diminue, la radiation tend vers le rouge. Les I.R. peuvent entraîner des coups de chaleur, mais un réflexe d'aversion nous protège d'une exposition excessive.

c./ Phénomènes électriques et magnétiques artificiels ^

Nous nous intéresserons aux radio fréquences, c'est ce phénomène qui est repris en médecine quantique. Appelées aussi micro-ondes ou hyperfréquences, elles n'ont, théoriquement, pas d'action chimique. En fonction de l'intensité vibratoire, il peut y avoir un échauffement moléculaire. L' énergie électromagnétique provient d'un générateur, elle est émise dans l'environnement grâce à une antenne. Deux types de générateurs existent. Les plus anciens générateurs ont été développés pendant la Deuxième Guerre Mondiale, surtout pour les radars, ce sont les magnétrons. Aujourd'hui, leurs applications se sont élargies pour le confort du grand public. Les appareils de la vie courante utilisent ce type de rayonnement. Les téléphones portables ou les liaisons satellites utilisent ces ondes. Nous retrouvons aussi ces générateurs dans les four à micro-ondes. La révolution des télécommunications en cours a augmenté la présence de ces ondes dans notre environnement, nous pouvons parler de pollution électromagnétique (electro-smog en anglais que l'on peut traduire par brouillard électromagnétique).

Des générateurs plus modernes font appel aux matériaux semi-conducteurs tels que le silicium, le germanium ou l'arsenic. Ils sont plus petits et fonctionnent avec de simples piles électriques. Le phénomène quantique ainsi généré interagit avec la matière vivante. L'effet peut être thermique, ou non thermique :

· L'effet thermique a lieu au dessus de 10 Mhz (10 millions d'oscillations par seconde). La profondeur de l'effet au sein du tissu décroît lorsque l'on s'approche des hautes fréquences. Plus l'onde est microscopique, moins elle pénètre en profondeur. Ainsi à une fréquence de 10 Ghz (1000 fois plus), seule la peau subit un effet thermique. L'effet thermique est bien compris, nous l'utilisons dans les fours à micro-ondes. Les molécules d'eau libre sont excitées par la vibration du phénomène électromagnétique, l'agitation échauffe la matière.

· L'effet non thermique a lieu lorsque le phénomène quantique est de faible puissance. Cet effet est en cours de réévaluation au niveau européen. C'est le projet COST 244 bis sur les effets biomédicaux des champs électromagnétiques dont les résultats sont attendus pour 200428(*).

Depuis plusieurs décennies, des recherches en Ukraine, en Russie, à la NASA ont démontré que ces ondes entraînent une modification fonctionnelle de la membrane cellulaire, notamment au niveau de ses pores : les canaux calciques. L'effet non-thermique ne serait pas cancérigène, contrairement à l'effet thermique. Les systèmes nerveux, endocrinien et immunitaire sont néanmoins en première ligne de recherche. Ils réagiraient à des expositions électromagnétiques prolongées de faible intensité. C'est le cas du téléphone portable qui devrait être soumis à un principe de précaution.

La polémique qui existe au sujet de l'effet non-thermique provoqués par les phénomènes électromagnétiques est due aux contradictions entre les études. Cependant, il ressort une constante : la modulation basse fréquence jouerait un rôle pour obtenir des effets. La modulation est une variation très fine au sein de l'onde porteuse. La radio FM utilise ce phénomène. La fréquence (porteuse), pour capter notre radio préférée, sera modulée pour obtenir les différentes sonorités. Ces modulations représentent un stressor, c'est à dire un stress non physiologique, responsable d'une réaction biologique. Cette réaction serait d'ordre neuro-chimique, la même que pour un bruit de fond énervant. L'agression étant faible mais continue, elle donne lieu essentiellement à des troubles du comportement.

Un autre réaction, mieux expliquée, le clic micro-onde des opérateurs radar. L' onde radar interfère avec le liquide céphalo-rachidien (L.C.R.) de l'opérateur. L'onde, véhiculée par L.C.R, va percuter la cochlée entraînant un bruit, le clic micro-onde. Des séquelles lésionnelles ont été mises en évidence alors que la personne n'avait rien sentie. Il n'y aurait donc pas de réflexe, type réflexe palpébrale ou d'aversion, pour éviter des dégâts tissulaires.

Pour prévenir de leurs effets, des recommandations de l' Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) existent, elles ne sont pas les plus strictes. C'est en Russie, le berceau des recherches sur le bioélectromagnétisme et la pollution électromagnétique, que les normes sont les plus sévères. La médecine du travail russe fut la première à émettre des hypothèses de nuisance dans les années 50. Les recherches en bioélectromagnétisme ont débuté à l'époque. A la fois médicament et poison, ces ondes soignent et tuent29(*). En effet, des armes existent pour neutraliser l'adversaire à distance. Nous nous intéresserons à l'aspect médical au moyen du Laser.

d./ Le LASER ^

Les phénomènes électromagnétiques peuvent être guidés grâce à leurs propriétés précédemment décrites. La lumière incohérente, celle du soleil par exemple, peut devenir cohérente grâce à une lentille. La cohérence est spatiale et temporelle. En effet, les photons lumineux sont des entités grégaires à la différence des électrons, plus solitaires. Les photons réagissent donc comme un troupeau. Cette propriété peut être encouragée pour obtenir un LASER (Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation ou amplification de la lumière par émission stimulée de rayonnement). C'est un phénomène chaotique qui s'oriente vers un écoulement lumineux cohérent. La lumière est composée d'une seule énergie ou d'une seule couleur (mono énergétique ou monochromatique selon que l'on considère un rayonnement lumineux ou une onde lumineuse). Dès qu'un atome est déstabilisé, il peut se stabiliser en émettant un photon. Si ce photon touche un autre atome, cet atome devra à son tour émettre un photon pour rester stable. Les 2 photons, au comportement grégaire, seront dès lors en phase et au même endroit. Il y a une cohérence temporo-spatiale.

Stimulée artificiellement au sein d'un générateur quantique, cette propriété de la lumière, si elle a lieu entre 2 miroirs, entraînera tout un troupeau dans le même espace et dans la même phase. Le flux de photons percutera sans cesse les atomes de la substance émissive, de nouveaux photons apparaîtront sans cesse. Cette substance émissive caractérise le Laser, ce peut être, entre autre, un atome de gaz, de cristal ou un semi-conducteur (silicium, germanium, arsenic). Le LASER peut être dirigé et distribué de façon plus spécifique sur l'organisme.

La chirurgie fait appel au LASER couramment. En ophtalmologie, les effets thermiques, non ionisant, ressoudent les décollements de la rétine grâce à de micro-brûlures. Les effets ionisant non-thermiques du LASER sont utilisés, par exemple, pour le traitement de certains glaucomes30(*) : c'est une chirurgie non-invasive qui utilise un flux photonique intense. Il créé un plasma de gaz ionisé au sein de la matière vivante. La détente de ce gaz entraîne de micro-explosions chirurgicales.

La médecine quantique fait appel au LASER pour agir sur les quanta d'énergie du vivant. Ce sont des LASER de class 1 (voir annexe 1), leur émission est située entre 10-21 ,...,10-19 watts.Hz/cm², c'est à dire proche de la valeur quantique, soit 10-23 watts.hz/cm². L'effet de ces LASER est non-ionisant et non thermique. Il entraîne des réactions régulatoires au niveau biologique. Ce phénomène est étudié en bioélectromagnétisme et en médecine quantique. Nous nous intéresserons aux recherches de Sergei Sit'ko, docteur en mathématiques et sciences physiques. Mais il faut, auparavant, se familiariser avec la théorie du chaos issue de la physique des systèmes non linéaires. Elle est utilisée en médecine quantique.

e./ Le chaos, facteur d'organisation31(*) ^

Depuis la fin des années 70, les mathématiciens et les physiciens expliquent plus des phénomènes quotidiens. La percolation qui nous assure un bon café, un écoulement turbulent dans un siphon, le comportement d'un tas de sable rendent mieux compte des propriétés intrasèques de la matière que la physique atomique32(*). Ce sont des phénomènes chaotiques qui s'expliquent par la physique des systèmes complexes.

Cette physique donne une grande importance à ce que nous considérions auparavant comme insignifiant, notamment en écologie donc en biologie. Les mouvements météorologiques sont modélisables depuis que des mathématiciens, comme Edouard Lorenz ou Henri Poincaré, ont formalisé l'étude des systèmes dynamiques. Ces systèmes s'auto-organisent comme l'eau qui ruisselle dans une vallée. Un attracteur géométrique, dans notre exemple une vallée, oriente les actions, ici les sources d'eau. Ce sont des objets feuilletés défiant l'intuition géométrique usuelle33(*) .

Pour tenter de visualiser un attracteur, prenons une droite. Divisons la en 3. Enlevons le milieu. Sur les 2 autres parties, répétons l'opération et ainsi de suite. Ce qui reste est un espace dit de Cantor (illustration 15), c'est un attracteur étrange de l'action.

Illustration 15 : Représentations d'un espace de Cantor.

Source : http://www.mathcurve.com/fractals/cantor/cantor.shtml

C'est donc une infime fraction structurelle et/ou fonctionnelle dans le cas d'un cycle. En effet, il existe un cycle limite vers lequel tout converge (Poincaré). L'attracteur estompe les conditions initiales, le débit d'une des sources dans notre exemple, bien que ce détail reste déterminant. Un ordre apparaît grâce aux contraintes externes qui convergent et aux nécessités internes qui divergent. Cette science étudie le degré de liberté d'un système par rapport à un tel attracteur ainsi que sa dynamique rythmique.

L'attracteur est une structure dissipatrice d'énergie. Cette énergie est recyclée par tout le système afin qu'il s'auto-organise : le frottement mécanique sur les berges élargira la vallée, le système s'installe ainsi dans un écoulement stable.

Pour être pertinent dans notre observation des phénomènes de la nature, nous devons donc passer d'une représentation locale à une représentation globale du système. Un phénomène peut en effet apparaître chaotique alors qu'il fait partie d'un cycle. C'est un exemple élémentaire des systèmes complexes34(*). Ainsi, cette théorie des systèmes dynamiques regroupe toutes les sciences, physique comme métaphysique. C'est toute la réflexion sur la science elle même, l'épistémologie, qui doit muter.

Au regard de cette théorie du chaos, chacun a donc un attracteur de santé : La maladie peut ainsi apparaître comme une bifurcation dans la vie humaine qui est cyclique. Inversement le jeu, qu'il soit signifiant ou insignifiant, sort d'une routine (qui a son attracteur) en créant des bifurcations.35(*)

C'est l'ordinateur qui a permis d'exprimer, en image, l'essentiel de l'information numérique d'un système dynamique. La modélisation d'un déroulement non-linéaire, autour d'un attracteur dit étrange, fut proposée par Edouard Lorenz. Le but était d'établir un modèle simplifié de la dynamique atmosphérique par une réduction phénoménologique. Cela donne une lemniscate.(illustration 16)

illustration 16 : Modélisation informatique d'un attracteur étrange.

Source : http://bcev.nfrance.com/Lorenz/equations.htm

Voici quelques représentations en 3 dimensions : (illustrations 17 : vue de dessus, 18 : vue de face, 19 : vue de côté, 20 : vue oblique, 21 : autre vue oblique

Source : http://bcev.nfrance.com/Lorenz/equations.htm).

Illustration 18 : Vue de face.

Illustration 17 : Vue de dessus.

Illustration 20 : Vue oblique.

Illustration 19 : Vue de côté.

Illustration 21 : Autre vue oblique.

Le chaos (désordre en grec) n'est pas synonyme d'anarchie mais au contraire source d'ordre naturel par un retour à la fraction de l'action. Des phénomènes quantiques, tels que le LASER s'initient par des phénomènes chaotiques qui s'atténuent, en fin de compte; grâce à l'auto-similarité des photons, la fraction de l'action lumineuse. Nous retrouvons la notion de fractal que l'on a étudiée pour les effets de la gravité. Les phénomènes quantiques lissent, ainsi, les processus chaotiques. Cette physique est pleine de bon sens pour rendre compte, au mieux, d'un phénomène.

Les régulations bioélectromagnétiques utilisées par la médecine quantique, telle que la résonance, s'initient par à ce même type de phénomènes chaotiques.

II./Bases physiologiques de la médecine quantique ^

A./La physique du vivant36(*) ^

Sergei Sit'ko, qui développe à Kiev en Ukraine, cette physique du vivant, propose une définition :

Chaque objet vivant est un tout auto-organisé soumis à la mécanique quantique. Il fonctionne sur le mode du LASER en convertissant les ondes électromagnétiques qui l'entourent en ondes millimétriques garantes de sa propre fréquence vibratoire. Son potentiel est non-local.

L'aspect vibratoire permet d'expliquer la relative stabilité d'une espèce ou d'un individu au sein de l'espèce. Chacun possède une fréquence de santé que l'on règle par des appareils de thérapie par micro-résonance.(M.R.T.)37(*) L'organisme a la particularité de se mettre au diapason avec la source, qu'elle soit naturelle ou artificielle, c'est le phénomène de résonance.

Le traitement dispensé au patient est un nombre de photons, les particules de lumière. Ceci est possible en générant une quantité proche du quanta de lumière, soit 10-23watts.Hz/cm². Les avancées actuelles dans ce domaine permettent une puissance utile de 10-19 à 10-21 watts.Hz/cm2.

B./ La puissance électromagnétique du corps ^

Alors que l'activité électromagnétique du corps était considérée par les chimistes comme un sous-produit biochimique, le bioélectromagnétisme s'impose comme une source de réaction puissante :

· L'activité électromagnétique du cerveau peut être enregistrée par des capteurs de champs. Les états mentaux sont des états physiques. La conscience visuelle, par exemple, est en corrélation avec une synchronisation neuronale d'une fréquence de 40 Hz.38(*)

· La pompe à protons au niveau de la membrane cellulaire entraîne un champ électrique équivalent à 100000 volts/cm. Le maintien de ce potentiel membranaire consomme, à lui seul, 30 % des ressources du corps.39(*)

· L'ADN doit être considéré par son versant biochimique et par son aspect purement biophysique. Il est décrit comme un état cristallin liquide40(*). L'identité du génome est vibratoire. L'information génétique, au sein des liaisons hydrogène de l'A.D.N., est de type micro-onde. Les membranes cellulaires modulent ce phénomène et assurent une cohérence lumineuse de type Laser à tout l'organisme.

Les lois de la physique quantique s'appliquent ainsi au vivant. L'intégrité du système est vibratoire, telle une note de musique.

Une homéostasie bioélectromagnétique ^

Dans les années 20, Georges Lakhovsky, ingénieur russe aboutit à des conclusions surprenantes à son époque, mais qui s'imposent de nos jours. Il résume ainsi ses découvertes : La vie est née de la radiation. La vie est entretenue par la radiation. La vie est détruite par tout déséquilibre oscillatoire 41(*).

De nos jours, Sit'ko étudie les grosses protéines in vitro. Elles ont une amplitude oscillatoire de type millimétrique. Dans un champ électromagnétiques précis, elle perdent leurs oscillations alternatives pour devenir quasi-continues, tout en gardant leur pouvoir d'absorption.

Avec un spectromètre, des mesures d'absorption/réfraction in vivo ont permis de mettre en évidence les faits suivants :

· Chaque organisme a sa propre fréquence vibratoire.

· La puissance de la radiation est différente de la radiation thermique (en plus ou en moins).

· Les radiations émises par le corps changent avec le temps.

· La stabilité spatio-temporelle est dynamique. Elle est dépendante du champ électromagnétique et gravitationnel qui l'ordonne.

· La surface du corps n'absorbe pas de façon homogène les ondes millimétriques, notamment aux points biologiquement actifs (les points d'acupuncture).

L'eau libre est le vecteur des champs externes, c'est aussi un lubrifiant cellulaire42(*). Son pouvoir de réfraction semble garantir l'équilibre du vivant. Dans le cas contraire, la thermorégulation au niveau de la membrane cellulaire peut être affectée : la fonction dissipative est perturbée, en accord avec les travaux de Prigogine. Les ondes millimétriques, à puissance quantique, favorisent cette réfraction sans entraîner d'effet thermique. Ceci est vrai pour des fréquences comprises entre 50 à 61 Ghz, fréquences mises en évidence par Sergei Sit'ko et ses collègues il y a plusieurs décennies. Ces fréquences sont nommées des bruits blancs.

L'homéostasie bioélectromagnétique est mise en évidence grâce aux réactions de l'organisme pendant et après la séance de thérapie par micro-résonance. L'organisme ne réagit plus aux ondes millimétriques une fois qu'il parvient à son équilibre dynamique. A ce moment, l'organisme garderait sa stabilité vibratoire par des échanges d'énergie discontinues et extrêmement faibles, c'est la définition d'un quantum.

Sit'ko élargit la physique quantique au vivant. L'organisme vivant s'intègre au sein de l'échelle quantique proposée par Weisskopf : après le noyau, après l'atome, après la molécule s'intègre hiérarchiquement un niveau quantique, celui du vivant. A l'image d'un atome cherchant à atteindre le niveau d'excitation le plus bas, un organisme tente d'acquérir le niveau d'excitation le plus bas. Chez l'Homme, l'homéostasie pour le métabolisme ou l'homéorhèse pour la posture tentent d'atteindre ce faible niveau d'excitation.

a./ Le pouvoir de refraction du corps ^

Le pouvoir de réfraction du corps serait une composante de l'auto-régulation des organismes vivants. La réfraction entraîne une conformation des tissus bien particulière. Notamment au niveau des tissus en croissance ou en renouvellement. Ces surfaces de refraction assurent ainsi la liaison entre le bioélectromagnétisme et le processus de croissance. La pulpe des doigts présente cette conformation que Sit'ko associe à une surface de réfraction. Les lignes papillaires spiralées, c'est à dire les empreintes digitales, font la jonction entre l'environnement et l'individu. C'est la dernière interface avec l'extérieur, la surface de contact est augmentée par ces villosités digitales. La trame du corps présente une cohérence stable observable par tous. Les empreintes digitales sont propres à chacun, même chez les vrais jumeaux.

Les cicatrices perturbent le bioélectromagnétisme et sa composante de réfraction. L'étude des cicatrices a d'ailleurs permis de prouver l' hypothèse des surfaces de réfraction : si les processus spiralés harmonisent, les cicatrices, elles représentent la notion de champ perturbateur. Ceci est mis en évidence par spectroscopie, la résistivité y est augmentée.

b./ L'apport des traditions d'Extrême Orient ^

L'homéostasie bioélectromagnétique rejoint la médecine traditionnelle chinoise (M.T.C.). La médecine quantique fait appel aux disciplines traditionnelles qui ont mis en évidence depuis des millénaires ces échanges d'énergie dans la Nature. Le corps émet ses propres ondes. Elles se synchronisent pour ensuite être véhiculées via les méridiens. Ils sont la manifestation du remous des tourbillons quantiques occasionnés par les ondes métaboliques de l'organisme. L'intensité de ces remous n'est pas équilibré, notamment aux points d'acupuncture.

C./ Les états métastables au sein du vivant. ^

Les physiciens tentent de modéliser le niveau mésoscopique, celui de la matière condensée quantique. Les états métastables définissent ce super-ordre de la matière. Ils apporteraient un nouveau regard sur l'anatomie vivante. L'un de ces états s'appelle la super fluidité, c'est une diminution de la viscosité, associée à une augmentation de la conductivité thermique grâce à des ondes de chaleur. Initiée par de petits tourbillons quantiques, des vortex, (illustration 22), La super fluidité entraîne une onde de matière macroscopique.

Illustration 22 : Phase initiale d'une synchronisation quantique.

Source : http://boojum.hut.fi/research/theory/vortex.html.

Tous les constituants sont synchronisés spatialement et surtout temporellement : ils sont en phase. Il se forme ainsi un condensat dit de Bose-Einstein. Le condensat représente le niveau énergétique le plus bas du système, c'est son état fondamental. La différence onde/particule serait en interlude vers un autre état. Des condensats atomiques et moléculaires ont déjà été objectivés. (illustration 23)

Illustration 23 : Condensat moléculaire de rubidium 85. Source : University of Colorado.

L'aspect quantique de chaque organe est difficile à envisager, pourtant notre monde est quantique comme le prouve les avancées technologiques issues de cette physique. Ces états expliqueraient notamment la synchronicité des processus métaboliques tels que la contractibilité des cellules du myocarde, le muscle du coeur ou l'activité électrique du cerveau43(*).

D./Bases physiologiques du diagnostic fonctionnel AMSAT ^ 44(*)/45(*)

Le corps est un conducteur non-homogène. Ses différences peuvent être mises en évidence grâce à des électrodes couplées à un ordinateur. C'est un appareil issu de la recherche spatiale russe que nous prendrons comme exemple, l'AMSAT ( illustration 24,25).

Illustration 25 : exemple de diagramme (fantôme) obtenu par l'AMSAT

Illustration 24 : Appareil de mesure de la régulation de base AMSAT.

Initié par les travaux du Dr Rheinhald Voll, la mesure de la conductibilité électrique du corps peut être utilisée comme outil de diagnostic. L'organomètre de Voll est un procédé d'électro-acupuncture. Entre 2 électrodes, les tissus biologiques changent de conformation au passage du courant électrique : une résistance se forme. Deux états existent :

· Une augmentation de la résistivité correspond à un hypofonctionnement local. C'est un état chronique.

· Une diminution de la résistivité correspond à un hyperfonctionnement local. C'est un état inflammatoire.

1./ L'état colloïdal ^

Les bases physiologiques de ce phénomène exploité par l'AMSAT reposent sur les propriétés colloïdales du vivant. L'état colloïdal a été mis en évidence par T. Graham à la fin du XIXème siècle. C'est un état intermédiaire entre la matière minérale et la matière biologique. L'unité fonctionnelle de cet état est la micelle. Sa taille est comprise entre 0,001 et 0,3 microns (1 micron = 1 millionième de mètre). L'état colloïdal est présent dans le corps entier sauf dans les phanères ( les ongles , la pillosité ). C'est un environnement plus ou moins fluide.

Particules chargées électriquement, les micelles sont mobilisées par les champs d'actions externes naturels (gravité, électromagnétisme). Si le mouvement ralentit ou s'arrête, elles perdent leurs charges et inversement, si elles perdent leur charge, leurs mouvements se ralentissent ou s'arrêtent. Dans les deux cas, il y a coagulation, c'est la floculation. Certains venins entraînent cet état de floculation. La physiologie et la pathologie dépendent du maintien de l'état intermédiaire en mouvement. Une floculation non régulée correspond à la pathologie. L'homéostasie des fluides du corps est assurée par une régulation dite neuro-humorale, c'est l'un de nos plus anciens systèmes de régulation. Définie par Pflaum, cette régulation neuro-humorale est objectivable par l'AMSAT.

L'orientation spatio-temporelle des micelles change dans un courant électrique. Nous savons qu'il se forme un flux, ionique, entre les deux électrodes. L'AMSAT possède 6 électrodes - 1 sous chaque pied, 1 dans chaque main et 1 sur chaque hémi-frontal - qui seront tour à tour chargées positivement ou négativement. Ces 6 points de contact sont considérés, en médecine quantique, comme des zones biologiquement actives, ce sont des points d'acupuncture. 22 flux ioniques seront créés et analysés grâce aux 6 électrodes : main droite - pied droit, front gauche - main droite, etc...( illustration 26 et annexe 2). Ce processus porte le nom d'électrotitrotion*.

Illustration 26 : Processus d'électrotitrotion entre la main gauche et l'hémifrontal droit.

La conductibilité de l'axe colloïdal déviera ou non d'un modèle statistique. C'est le facteur de déviation, de 0 à 100 %. Pflaum nous apprend que tout désordre neuro-humoral amène à la maladie. Ainsi les diagrammes obtenus renseignent préventivement sur l'état de santé à venir (plusieurs années à l'avance). C'est une des raisons pour lesquelles l'AMSAT a été développé par le programme spatial russe. L'algorithme dresse des facteurs de déviation par rapport à une base statistique de 10000 cas. (illustration 27,28).

Illustration 27 : facteur de déviation 1.

Illustration 28 : facteur de déviation 2.

2./ Représentation de l'état colloïdal par l'AMSAT ^ :

Les diagrammes possèdent une échelle colorimétrique représentant le facteur de déviation. L'ordinateur dresse une échelle de couleurs matérialisant le fonctionnement colloïdal. Ainsi, 6 diagrammes (ou fantômes) sont créés. En conclusion, l'état fonctionnel, statistiquement le plus probable, est mis en évidence. Le patient peut consulter cette information. Ainsi apparaissent l'anatomie vivante répartie par somites : sclérotome (illustration 29), dermatome (illustration 30), myotome (illustration 31), viscérotome (illustration 32). Les dents sont aussi prises en compte (illustration 33).

Échelle colorimétrique :

· vert, fonctionnement normal.

· rouge, hyperfonctionnement.

· bleu, hypofonctionnement.

Illustration 29 : sclérotome.

Illustration 30 : dermatome.

Illustration 31 : myotome.

Illustration 32 : viscérotome.

Illustration 33 : foyers de l'infection odontogène.

Le patient et le thérapeute peuvent ainsi avoir une analyse fonctionnelle de l'état de santé.(illustration 34, 35)

Illustration 34 : information pour les patients

Illustration 35 : évaluation de l'état de santé

Grâce à une mesure dynamique ( illustration 36, 37 pages suivantes), l' AMSAT objective les effets de tous traitement. Dans la thérapie par micro-résonance, c'est l'utilisation de photons qui est objectivé. Il peut être utile pour un traitement manuel.

Illustration 36 : Illustration d'un traitement efficace.

Illustration 37 : Illustration d'un traitement inefficace.

E./Bases physiologiques de la thérapie par micro-résonance 46(*) ^

Le traitement électromagnétique, quantique, soutient les processus de régulation neuro-humorale. C'est une thérapie par micro-résonance. Inventé dans les années soixante, l'utilisation des rayonnements à faible puissance est testée pour des usages médicaux depuis les années 80. Le potentiel curatif des phénomènes électromagnétiques est sans cesse confirmé, notamment les ondes millimétriques. Les travaux de Dr Sergei Sit'ko démontrent, depuis 30 ans, les effets positifs de la thérapie par micro-résonance.

Maladie

Amélioration, %

Récupération complète, %

Alcoolisme

90

40

Nécrose aseptique de la tète fémorale

98

60

Asthme bronchique

85

60

Syndrome d'obstruction des bronches

90

82

Dystonie vasculaire

85

70

Gastrite, gastro-duodenite

95

89

Paralysie cérébrale infantile

100

60

Ostéochondrite

94

70

Polyarthrite

80

67

Diabète de type I

80

63

Ulcère trophique

92

68

Ulcère peptique

98

90

Autres pathologies

60-95

35-90

Résultat clinique de la M.R.T. Source : VIDHUK R&D Center of Quantum Medicine (Kyiev, Ukraine, Volodymyrska Str.61-B)

De nombreux appareils existent, le marché explose depuis quelques années aux USA, en Russie, en Chine, en Allemagne mais peu en France. Voici ceux proposés par Augustin Gargioni, spécialiste en médecine quantique, formé au centre Vidhuk, à Kiev en Ukraine. (illustration 38, 39, 40).

Illustration 38 : MU 2001 dévellopé par A. Gargioni.

Illustration 39 : Cormostim 1000, modèle sur batterie.

Illustration 40 : Cromostim 2000.

L'effet thérapeutique du Laser Cromostim est assuré par l'action simultanée de 5 facteurs médico-physiques :

· Rayonnement électromagnétique hyperfréquentiel cohérent,

· Vibration énergétique de 11'000 à 21'000 BOVIS,

· Rayonnement infrarouge chromatique incohérent visible,

· Rayonnement infrarouge monochrome incohérent non visible,

· Emission modulée de bruits blancs de 38 à 78 Ghz.

Une action directe sur les photons, l'ossature électromagnétique du corps , au moyen d'ondes, entraîne un processus auto-régulatoire. C'est la résonance du corps au sein du spectre proposé qui entraîne un auto-ajustement. Il proviendrait d'une infime perturbation au sein du système non-linéaire que représente le vivant. En accord avec les travaux de Prigogine, 2 phénomènes chaotiques fournissent de l'énergie gratuite pour la cellule, par frottements dissipatifs . Cette action directe sur l'état colloïdal ou bioplasma garantit un soin holistique.

Les avantages thérapeutiques sont les suivants :

· méthode sans contact, libre d'infection,

· technique indolore,

· pas d'effets secondaires,

· effet préventif et curatif,

· efficacité sur la cause des pathologies,

· diminution des rechutes, efficacité à long terme,

· diminution de la consommation de médicaments et de la durée de traitement par rapport à un traitement conventionnel.

· stabilisation et renforcement du système immunitaire.

Retenons que la médecine quantique nous fait prendre conscience, par des moyens techniques, de notre composition quantique. Elle confirme, par la technique, des pressentis théoriques comme les états de super fluidité. C'est une biologie plus en adéquation avec la réalité dynamique grâce à la physique des quanta.

Le XXI ème siècle a beaucoup à nous apprendre. Pour suivre l'évolution de cette physique du vivant, nous pouvons suivre les publications en bioélectromagnétisme ainsi que dans le domaine de la biophysique des matières condensées et des analogues biologiques de cristaux liquides. Ce sont les domaines peu connus de l'histophysique ou de la cytophysique.

III./ Bases anatomo-physiologiques de l'ostéopathie47(*) ^

Proposée le 22 juin 1874 par le Pasteur Méthodiste, Docteur en Médecine et ingénieur, Andrew Taylor STILL, l'ostéopathie est un traitement manuel, sans douleur, aidant les systèmes de régulation du corps (homéostasie* et homéorhèsie*). L'ostéopathie est fondée sur la philosophie, l'anatomie et la physiologie. L'ostéopathe doit avoir à une représentation mentale de l'anatomie vivante48(*). Ensuite, tel un ingénieur, il ajuste les structures et les fonctions d'une machine vivante ayant des plans précis.49(*)

A./ Le schéma stillien (illustration 41) ^

Illustration 41 : Le schéma stillien. Source : philosophie ostéopathique, P.C.E.O.1.

Le schéma stillien résume les principes théoriques et pratiques de l'ostéopathie : libérer le principe vital, contenu dans les liquides biologiques, par un ajustement impeccable du corps et la Nature ne se défile jamais50(*). C'est une vision mécaniste de l'Homme, comme il était d'usage au XIXème siècle. Mais ici, ce n'est pas une machine inerte. Le concept ostéopathique précise que c'est une machine douée d'une autonomie de guérison où la structure et la fonction sont interdépendantes. Il y a donc une dynamique dans l'organisme qui garantit la santé. L'ostéopathe soutient ou rétablit cette dynamique. Dans ce système biomécanique, c'est la charpente musculo-squelettique qui est susceptible d'obstruer l'écoulement des fluides donc de provoquer une maladie ou de retarder la guérison. Ces dysfonctionnements du tissu conjonctif, le tissu de soutient, altèrent ses propriétés mécaniques d'élasticité, de viscosité, de plasticité et de résistance51(*). Les fascias sont à la base de l'organisation spatiale du tissu conjonctif : ils gainent le corps sous forme de fibres spiralées qui relient les trabéculations osseuses à la peau. C'est dans cet environnement colloïdal que s'inscrivent les anomalies anatomiques. C'est donc à ce niveau qu'opère l'ostéopathe. La connaissance de l'anatomie permet l'investigation des différents points de conflits potentiels, ils existent au niveau de toutes les articulations. La connaissance de la physiologie permet de mieux comprendre le fonctionnement du tissu conjonctif sain. Une barrière sur les liquides biologiques s'expliquera par l'anatomie et la physiologie. Nous pourrons agir sur cette barrière grâce aux propriétés naturelles du vivant.

Les causes de barrières sont adaptatives ou traumatiques. Les points de conflits potentiels deviennent des points de conflits avérés. Différentes agressions occasionnent ces modifications de la matrice :

· La gravité donne son poids au corps. Les micro-tubules répondent automatiquement à la gravité terrestre. Au niveau macroscopique, cette fonction est regroupée sous le terme d'homéorhèse 52(*). Un dysfonctionnement anti-gravitaire génère, à long terme, un remaniement du tissu conjonctif. La gravité est donc la première cause de barrière53(*), elle modifie la densité des tissus.

· Les traumatismes puissants mais aussi les micro-traumatismes répétitifs modifient l'architecture du corps. Le traumatisme est un stressor, un stress non physiologique. Il entraîne un syndrome général d'adaptation (Selye) spécifique à chacun bien que d'origine non spécifique. La spécificité dépend du conditionnement interne et du conditionnement externe. Pour Hans Selye, le stress est stocké au sein de la plus petite cible biologique qui peut encore capable de répondre de façon sélective à une stimulation54(*)

· Les hormones étant déversées dans les colloïdes, le stress psychologique modifie le tempérament de chacun, puis les humeurs.

Une lésion ostéopathique se définit par ces dysfonctionnements des systèmes musculo-squelettique, neuro-végétatif et psychologique. La lésion entraîne un phénomène physio-pathologique : le métabolisme de la matrice conjonctive est altérée. Un état morbide s'installe plus ou moins rapidement. Le schéma stillien nous guide pour éviter cette suite logique. Voyons à présent les différents acteurs de ce schéma :

1./ les fluides vitaux ^

L'embryologie nous montre que les nerfs guident la croissance des artérioles55(*). La géométrie de ces vaisseaux est dite fractales comme de nombreuses arborescences naturelles.56(*) D'infimes fractionnements géométriques répartissent au mieux le sang oxygéné. Ce type d'auto-organisation géométrique se retrouve dans les deltas des fleuves57(*). Au sein des tissus, elle assure une perfusion optimale. Envisager le système nerveux comme un système hydraulique permet de mieux l'intellectualiser, notamment au sein du concept ostéopathique. Le système nerveux s'enracine au plus profond du corps, il propulse les forces et les fluides nécessaires à l'action (STILL).58(*)

De par la géométrie et l'inertie des fluides, tout blocage de ce flux aura des effets à plusieurs semaines. De proche en proche, l'irritation s'étend à tout le système à partir d'une épine irritative , selon l'expression de A.D. Speransky. La levée de ces blocages entraînera une rémission, elle aussi, étalée sur plusieurs semaines.

Les nerfs présentent aussi cette sensibilité liquidienne. Ils nourrissent les tissus grâce au fluide cellulaire, l'axoplasme, qui s'écoule le long de l'axone. Ce flux d'axoplasme est dit neurotrophique, il parcourt 1 mm/jour. Des modulations du flux permettent à certaines substances de parcourir 10 cm/jour59(*). Une barrière limite ce gorgement des tissus, c'est une neuro-dystrophie. ( illustration 42).

Illustration 42 : Neurodystrophie consécutive à une Stase d'axoplasme lors d'une ligature d'axone d'après Weiss et Hiscoe)

Le phénomène de neuro-dystrophie a été étudié par Irwin Korr :

· L'effet est local voire général.

· Il perdure longtemps après la disparition de l'élément irritant.

· Les symptômes dépendent du terrain du patient.

· Le traitement doit modifier l'équilibre neurologique pour favoriser les processus normaux d'auto-régulation.

· Le traitement sur ce champ perturbateur ne doit pas être renouvelé.

2./ Le tissu conjonctif ^

Le tissu conjonctif est le tuteur des vaisseaux. En ne considérant que l'un ou l'autre, la forme du corps reste quand même reconnaissable tant ils sont omniprésents (illustration 43). La limite entre les deux est virtuelle. Ils sont interdépendants grâce à la substance fondamentale du fascia. Hans Selye, qui a définit la notion de stress, considère le tissu conjonctif comme le premier régulateur du stress.

Pour l'ostéopathe, les fascias révèlent des informations sur l'état colloïdal. Un tissu conjonctif perturbé crée des barrières palpables. En effet, les colloïdes oscillent entre un état liquide et un état gélifié. Les contraintes modifient la dynamique de cet état jusqu'à créer des barrières. Il a été démontré par Irwin Korr que le traitement de ces barrières est possible en équilibrant l'état d'étirement ou de contraction60(*). La modification de l'état de la matrice aide ainsi le cycle naturel d'auto-régulation. Le tissu de soutien est partout des neurones aux trabéculations osseuses, c'est un outil de diagnostic et de traitement unique. Le schéma stillien précise que le tissu de soutient est le point de départ de la maladie, la souffrance du corps à partir de l'os61(*) - l'ostéopathie - nous le rappelle. Pour Still, les anomalies osseuses sont les causes des effets regroupés sous le terme de maladie.

Illustration 43 : L'interdépendance entre la structure et la fonction est particulièrement frappante sur cet "écorché". Source : La Recherche, Janvier 2003

3./ le concept unitaire de la maladie ^

L'état de santé ou de maladie du patient doit être considéré globalement, c'est une approche holistique et écologique. La maladie se définit par toutes réactions de l'organisme à des influences nuisibles, c'est le concept unitaire de la maladie. Korr précise que la souffrance de l'os est psychosomatique dans son organisation et neurodystrophique dans son application. La recherche d'un traumatisme physique ou psychologique oriente l'ostéopathe afin d'évaluer les conséquences biomécaniques logiques. Cependant la recherche d'un agent étiologique spécifique n'a pas de sens ici. C'est plus une notion de syndrome que de symptôme.

Nous voyons que l'ostéopathie est basée sur un principe : libérer les fluides vitaux des anomalies anatomiques. La santé s'installe comme la maladie s'est installée après un désordre tissulaire. La généralisation des soins ostéopathiques permet d'envisager une population mature en bonne santé. Voyons à présent la pratique ostéopathique.

B./ L'exercice palpatoire en ostéopathie62(*) ^

A.T. Still se définissait lui-même comme un rebouteux éclairé (lightning bone setter63(*)). Dans Ostéopathie, recherche et pratique, p. 42, il donne un principe pour aligner les pièces osseuses : d'abord relâcher les extrémités du système que l'on veut corriger puis le ramener à sa place originelle. Pour lui, le craquement articulaire n'est pas la garantie d'une correction efficace.

Les élèves de Still ont affiné cette approche de pionnier pour aboutir à un pratique plus douce. En effet, pour Still, la prise est très ferme mais la douleur est proscrite. Les fascias sont pour lui d'une richesse inestimable d'un point de vue diagnostique et thérapeutique. Voyons donc plus précisément l'approche fasciale qui a amenée à l'ostéopathie dite biodynamique.

Toucher le patient permet de détecter, d' amplifier et d' interpréter des états du corps. Cette interprétation sera anatomique par la texture et physiologique par la vitalité. Notons qu'il est impossible d'étudier simultanément la forme et le mouvement, il y a une discrimination palpatoire nécessaire, l'intellect focalise l'un ou l'autre.

· La forme du système anatomique étudié peut être mise en évidence en appliquant une force de contrainte, que l'on appelle mise en tension. La force révélera une résistance tissulaire. Cet exercice de jugement est primordial. Faire ses gammes, acquérir de plus en plus de références palpatoires en s'entraînant, permet par la suite de doser la force de contrainte. Ainsi la forme du tissu étudié se dessine mentalement par la mise en tension.

· La vitalité du système sera mise en évidence par le mouvement inhérent. Ce mouvement ne doit pas être opprimé par la force de contrainte de l'ostéopathe. Il faut donc s'accorder au mouvement inhérent, sauter sur nous dit Viola Frymann (D.O.), afin qu'il continue sous nos mains.

Il faut nous mettre à l'écoute du patient, le plus globalement possible. Pour V Frymann, c'est être dans une continuité fluide entre l'examinateur et l'examiné64(*). La prise de contact est un savoir faire à acquérir par l'entraînement. Le but de l'entraînement est de développer la conscience de nos propres mouvements, c'est la proprioception, pour mettre notre sens kinesthésique au service de l'ostéopathie. A partir d'un fonctionnement automatique qui nous donne la position de notre corps dans l'espace, nous ajoutons à ce fonctionnement automatique l'analyse d'un autre corps. La pratique ostéopathique permet ainsi de se faire une représentation de la forme et du mouvement au sein du patient. En 1924, Mac Connel écrit dans le journal de l'Académie Américaine d'Ostéopathie que les ostéopathes ne tirent pas encore toutes les informations auxquelles cette approche donne accès. Pour lui, cette information est comme un signal lumineux65(*). La conscience de la position de la main s'élargit à ce qu'elle touche afin d'acquérir une conscience de la position du patient. De notre environnement interne, nous nous tournons vers l'environnement interne d'un organisme externe. Cet organisme nous transmet ainsi ses souffrances, c'est une empathie totale qui s'appelle, depuis A.T. Still, l' Ostéopathie. Nous verrons plus loin le modèle pédagogique de James Jealous qui insiste sur ce point.

Sutherland nous dit de développer des doigts qui sentent, voient, pensent et savent66(*). C'est une fonction possible car les neurones sensoriels en direction des doigts n'ont qu'un ou deux relais à partir du gyrus post-central. C'est une ligne directe entre les doigts et le cortex pariétal. Le premier apprentissage palpatoire consiste à poser les mains avec une neutralité totale, comme pour envelopper un oursin entre ses 2 mains sans l'empêcher de bouger. Ensuite, l'expérience amène au reste de la pratique ostéopathique

1./ Le mouvement inhérent ^

Les mouvements atomiques, moléculaires, cellulaires, organiques sont inhérents. A la différence des mouvements actifs et passifs où une partie constituante modifie l'ensemble consciemment, le mouvement inhérent mobilise l'ensemble des parties constituantes, inconsciemment. Ici, le tout est le plus petit élément à étudier. Le mouvement inhérent dépend des qualités inhérentes de la matière. Cette force motrice maintien l'homéostasie, c'est la puissance infaillible pour Sutherland, ou potency en anglais. Plusieurs traductions française de ce mot se côtoient :puissance, potentiel, présence. Elle se manifeste par une Marée au sein du corps. Le développement de la perception amène graduellement à la perception de ce phénomène naturel, c'est l'écoute palpatoire. Le temps nécessaire pour apprendre à établir cette continuité fluide est long, percevoir et analyser les informations aussi. Ce que l'on provoque dans ce système ouvert nous donne accès à un diagnostic et à un traitement. Ce mouvement inhérent est une régulation perpétuelle du corps. Sutherland nous dit qu'il se manifeste au niveau mécanique, fluidique, chimique, électrique et magnétique. La régulation mécanique est la première qui concerne l'ostéopathe. Il y a une régulation homéostasique naturelle si l'équilibre mécanique est rompu. En mimant ce processus, nous pouvons aider un organisme défaillant à repartir vers un équilibre.

2./ L'homéostasie mécanique ^

Toutes les systèmes corporels, le foie ou le bassin par exemple, sont des masses à 6 degrés de liberté dans leurs mouvements. Elles vibrent sur 3 axes qui permettent 3 mouvements de rotations et 3 de translations. L'alternance de contrainte -non contrainte, durant la marche par exemple, représente une homéostasie mécanique indirecte67(*).

Les mouvements spontanés du corps sont une composante de l'homéostasie mécanique mais ici elle est directe. Le Jactatio capitis nocturna des enfants est un phénomène naturel de mouvements spontanés68(*). Ce terme regroupe un balancement de tout le corps, à partir du quatre pattes, sur un axe vertical (body-rocking), d'un balancement de la tête d'avant en arrière, dans un plan sagittal (head-banging) et d'un mouvement de roulement droite-gauche avec la tête (head-rolling). Ces 3 mouvements effectués par l'enfant sont une homéostasie mécanique par mouvements spontanés. Les réactions se font à tous les niveaux d'organisation homéostasique dont le niveau fluidique. Ce phénomène de mouvements spontanés est précis car provenant de l'intérieur du patient. Il s'arrêtera une fois la dernière contrainte régulée.

Tout déroulement spontané d'un modèle de contrainte est attribué au mouvement inhérent provoqué par le potentiel de la Marée. l'ostéopathe est là pour le soutenir, c'est la technique de déroulement de Viola Frymann. Quant à James Jealous, il considère qu'il doit être adouci, nous y reviendrons.

Pour soutenir ce processus d'auto-régulation, à partir d'un accord palpatoire avec le mouvement interne du patient, l'ostéopathe accompagne ce processus sans le retenir ni le guider. Le patient doit, s'il le peut, inhiber ses tensions musculaires volontaires. La durée du processus d'autorégulation jusqu'au prochain état d'équilibre est de quelques secondes à ¼ d'heure, parfois plus en fonction du modèle de contrainte. La fin du processus se manifeste par un équilibre sans prédominance de direction avec un rythme simple. V. Frymann prend l'exemple du fil de téléphone emmêlé : si on l'étire pour le démêler, les tensions vont augmenter sans pour autant le démêler. Mais si on le prend par un bout et qu'on le laisse se dérouler, au bout de quelques instants, le téléphone oscille sans prédominance de direction avec un rythme simple.

3./ La bioénergie69(*) ^

Pour Rollin Becker (D.O.), ce déroulement a pour but de libérer des énergies « cristallisées » dans le corps. L'information traumatique est imprimée dans l'eau de la substance fondamentale, elle est à 50 % sous forme de cristaux liquides : la déformation est ainsi une mémoire locale. L'homéostasie bioénergétique tente de récupérer la forme physiologique grâce au champ d'action qu'elle génère. Pour Becker, le champs d'action bioénergétique regroupe les champs bioélectrique, biochimique, biologique, biomécanique, biodynamique, biocinétique, bref tout le champ d'action du sujet. Il est orienté autour d'un point de fonctionnement d'immobilité ou fulcrum (des fulcri), comme l'oeil d'un cyclone ou l'essieu d'une balançoire. Pour avoir accès à ce champ bioénergétique, il faut une approche palpatoire spécifique. Elle a pour but d'élargir la recherche d'informations. En plus des informations propres aux ligaments, aux muscles, aux os, aux fluides, son approche palpatoire nous donne accès aux informations issues de la bioénergie.

Dans le modèle de Becker, chaque traumatisme est un ajout d'énergie au champ bioénergétique. L'énergie de santé a plusieurs manifestations dont le mouvement respiratoire primaire (M.R.P). L' énergie sera dite biocinétique. Le traumatisme est un apport d'énergie biocinétique au sein de l'énergie inhérente du patient. L'homéostasie opère ici perpétuellement pour dissiper cette énergie vers la biosphère. Pour Becker la capacité du patient à conserver son environnement intérieur constant réside au niveau bioénergétique. L'environnement interne est en relation avec l'environnement externe : Becker parle d'homme-environnement. C'est la notion de champ d'action des sociologues et des écologistes 70(*).

La biosphère définit l'unité du monde vivant. Le patient a sa propre sphère d'action au sein de la biosphère, c'est son champ bioénergétique. La santé est l'harmonie de ce champ avec la biosphère qui doit être, elle aussi, théoriquement en bonne santé.

Dès les années soixante, Becker étudie la bioélectricité qui est appelée de nos jours bioélectromagnétisme. L'étude de ces champs émis par le corps foisonnent d'informations utiles pour l'ostéopathe, en théorie comme en pratique. L'un des premiers américains à avoir eu vent des recherches russes en bioélectromagnétisme est le Dr Robert O. Becker, chirurgien orthopédiste. La revue Modern medecin71(*) relate ses travaux : La bioélectricité est amenée à tout le corps par le système nerveux. Le processus responsable de ce courant est celui du mécanisme semi-conducteur d'un transistor. Il a mis en évidence qu'une compression sur un os produit un courant électromagnétique par piézoélectricité .

C'est le système que l'on retrouve dans les briquets électroniques : une compression mécanique entraîne un courant électrique et inversement, un courant électrique sur cette structure entraîne une réaction mécanique. La répartition des charges est différente entre la concavité et la convexité de la courbure du fémur ainsi que dans la partie supérieure et inférieure. Le côté convexe est à dominante (+) et le côté concave est à dominante(-). Les polarités s'inversent aux changements de courbure. (illustration 44).

Illustration 44 : Distribution des charges électriques dans un fémur humain en compression.

Source : http://www.ortho.lsumc.edu/Faculty/Marino/EL/EL4/Piezo.html

Ce champ bioélectromagnétique joue un rôle important pour initier la croissance et assure la régénération des plaies pour favoriser la meilleure guérison possible. En 1962, son équipe a démontré que les anesthésiants diminuaient le processus électromagnétique de la cicatrisation. Becker (D.O.) s'inspire de ces faits nouveaux à son époque. Ils vont en faveur d'une puissance énergétique inhérente au vivant et garante de l'homéostasie. Son approche soutient ce processus subtil qui serait palpable moyennant une approche palpatoire particulière. Dès le début, les résultats cliniques de sa pratique furent encourageants. Le nombre de séances nécessaires étaient revues à la baisse de moitié. Dix années de réévaluation ont suivi, c'est à dire qu'il a dû réévaluer les diagnostics et les traitements car sa conception du vivant avait évolué. En 1965, Becker émet l'hypothèse d'un lien entre sa pratique et ces recherches. La question est toujours d'actualité.

C./ Quelque chose se passe ^

L'ostéopathe peut palper des modifications tissulaires très particulières. La littérature ostéopathique explique ces phénomènes. Des aphorismes mystérieux existent en ostéopathie pour définir la pratique. Quelque chose se passe est une notion développée par Becker (D.O.). Il est vrai que quelque chose se passe lorsque nous fournissons une énergie manuelle au patient, mais concrètement, que faisons nous ?

Différentes approches permettre de répondre à cette question. Pour Denis Brooks (D.O.) des réactions neuro-végétatives s'initient dès que la main s'approche du corps. John Wernham (D.O.) nous rappelle que l'action manuelle doit être convertie en son équivalent physiologique72(*) Mimer le corps permet ainsi d'agir sur lui. Une technique articulaire telle que l'ajustement total du corps (Total Body Adjustement en anglais) mime les mouvements poly-articulaires du corps. Eyal Lederman (D.O.) explique que la technique harmonique mime les fines vibrations des masses du corps, elles ont 6 degrés de liberté. Comme lorsque l'on pousse une balançoire, les petites poussées synchrones avec l'état biocinétique créent un changement dans le corps du patient, c'est une résonance qui unifie les différentes masses impliquées.

La simple palpation des masses du corps et de leurs variations géométriques aide aussi le corps dans sa tâche. Dans ce cas, l'ostéopathe effectue plus une observation du retour à un ordre ondulatoire que l'imposition manuelle d'un ordre. De plus, palper ces déformations rythmiques entraîne une réaction particulière : l'arrêt de ces mouvements. C'est un phénomène de relative immobilité autour du point de repos ou fulcrum. Les ostéopathes appellent ce phénomène le still-point (point tranquille). Il est d'autant plus utile dans un environnement perturbé, incapable de se réguler.

Upledger D.O. décrit le still-point comme suit :

· il arrive graduellement ou brusquement.

· Quelques fois précédé d'une pulsation (50 à 80/mn)

· expansion latérale de tout le corps, longue, lente puis symétrique.

· flexibilité plastique puis diminution de la résistance de friction à la fluidité.73(*)

Un dégagemement de chaleur est souvent décrit par les ostéopathes. Ces sensations signalent que la remise à zéro locale et/ou globale a eu lieu. Les activités fonctionnelles sont améliorées. L'ostéopathe s'assure, en fin de compte, que l'ordre s'est bien établi et la Nature fera le reste. Voyons à présent le modèle théorique et pratique développé par Rollin Becker, pour provoquer ce phénomène de point tranquille où quelque chose se passe.

La compression via un point d'appui du praticien. ^

Le système biologique étudié ne doit pas être perturbé pour évaluer correctement les structures et fonctions. Pour W. G. Sutherland (D.O) qui a élargi le concept ostéopathique à tous les os du crâne74(*), la prise de contact doit se faire comme un oiseau qui se pose sur une branche. Becker est plus ferme, il exerce une compression a un point d'appui. Il faut se souvenir que la compression sur l'os produit un champ électromagnétique. Ce champ produit des fluctuations biocinétiques physiologiques. Il se manifeste par des mouvements sains qui compensent les compressions aphysiologiques. Il faut avoir conscience de la puissance inhérente au patient, elle doit rester le moteur de la correction.

Prenons un exemple. Lorsque l'on prend le sacrum en décubitus, les enseignants conseillent de planter le coude dans la table. Le coude planté est un point d'appui auquel nous appliquons une compression. Ce mécanisme de levier dérive la mise en tension. Elle ne se fait donc pas au niveau de la main. Cette action doit être égale aux réactions des tissus pour ne pas les agresser. La main garde ainsi un contact ferme mais elle ne doit pas creuser plus la courbure lombo-sacrée. A cette condition quelque chose se passe lorsqu'il existe un modèle de contrainte lombo-sacrée. Au niveau de la main, trois phases sont palpables :

1. Orientation du champ énergétique vers le point d'appui du système, c'est un déroulement.

2. Mise en place d'un point de relative immobilité, quelque chose se passe.

3. Reprise d'un mouvement sans prédominance d'orientation du champ.

Dans ce modèle, le diagnostic et le traitement s'enchaînent, ce sont les points 1 et 2. La première phase représente le déroulement du modèle de contrainte. Ensuite, le modèle s'approchera de plus en plus d'un point de repos . Le traitement représente le moment et l'endroit où quelque chose se passe. Ce processus s'initie au niveau le plus primaire, au niveau bioénergétique.

Dans les années cinquante, le Dr T. Lustig, physicien, écrivait : Certaines découvertes récentes en médecine atomique font la lumière sur ce que Sutherland a déjà fait en pratique. Par la physique nucléaire, nous commençons à comprendre ce qu'est vraiment le liquide céphalo-rachidien75(*). La pratique de Becker a évolué grâce à celle de Sutherland, il nous amènerait plus à un traitement du champ d'action du sujet, seule réalité en physique quantique. La durée est variable en fonction du modèle de contrainte, comme pour tout déroulement. Ici, c'est la prise de contact qui diffère. Énoncée il y a cinquante ans, cette approche fait ses preuves quotidiennement en cabinet. L'apprentissage des approches ostéopathique non-invasive est difficile. Peut être est ce dû au fait que le moteur qui mobilise le corps n'est plus l'ostéopathe mais le mouvement inhérent. Cette passivité relative peut, en effet, rebuter un technicien en manipulation. Ne serait-ce que le diagnostic palpatoire manuel : c'est la première phase du cycle, autrement dit le modèle de réaction au point d'appui, il est mis en évidence par le corps et l'ostéopathe assiste ce processus.

Pour le modèle de contrainte, autrement dit la dysfonction cinétique, il se met en place après le modèle de réaction, c'est le déroulement. Imaginons le nombre de dysfonctions que cela représenterait s'il fallait les faire une à une. Ce modèle de contrainte sera ensuite réduit par l'homéostasie, à toutes les échelles dont celle de la biomécanique.

Au still-point, c'est la phase 2, quelque chose se passe. Ce sont le termes de Becker et il reconnaît pourtant ne pas savoir ce qui se passe. Le fait est que la reprise du mouvement survient après cette relative période d'immobilité, c 'est la phase 3.

Ensuite, le mouvement ne doit plus avoir de prédominance directionnelle. Le travail, habituellement d'origine externe comme une technique directe sur une vertèbre, aura été effectué par le corps. Il sera donc plus précis.

Dans cette approche, à quoi sert l'ostéopathe ? Il équilibre avant tout l'élément biocinétique d'origine extérieure par la compression au point d'appui. Une lésion de flexion vertébrale, occasionnée en soulevant un sac de 40 kg, devra être équilibrée par une force inverse, théoriquement proportionnelle, au point de compression grâce au coude planté dans la table pour l'exemple du sacrum. La prise de contact particulière de Becker nous évite d'être invasif. Dans la pratique, il faut, en quelque sorte, rapprocher les bords de l'étirement jusqu'à l'équilibre biocinétique où quelque chose se passe. L'énergie biocinétique pathogène, apportée aux tissus par un faux mouvement ou un impact, retournera vers la biosphère. C'est l'hypothèse de Becker, la clinique le confirme, mais l'explication biophysique n'existe pas encore. Néanmoins, de séance en séance, l'ostéopathe met à jour l' état biocinétique propre au patient. Ce type de traitement réveille, après la première séance, de vieilles douleurs. Becker les interprète comme un remise en route du processus de guérison. Le patient s'oriente ensuite vers son modèle bioénergétique d'équilibre. Ce peut être encore un équilibre précaire, mais il est satisfaisant pour le patient. C'est un déséquilibre équilibré, le modèle de contrainte est, à nouveau, compensé par tout le système. Guérison et/ou rémission se côtoient ainsi dans le corps entre les séances d'ostéopathie.

Pour Becker, le stressor est donc un impact biocinétique. Les champs biocinétiques de santé façonnent la trame du corps à partir de l'architecture cranio-sacrée, l'axe central du corps. Un traumatisme apportera un élément biocinétique qui déformera la trame osseuse jusqu'à la ligne centrale, le canal épendymaire. Les relations de l'axe central avec le système glandulaire entraîne un état hormonal de stress. Normalement, l'homéostasie et l'homéorèse s'établissent, à toutes les échelles de régulation. L'homéostasie mécanique traverse les trois phases ressenties par l'ostéopathe.

La clé de cette régulation serait dans la phase de relative immobilité où quelque chose se passe. Ne pas savoir à quoi est due cette auto-régulation n'empêche pas de s'assurer que le cycle ait bien lieu. Le plus important dans cette approche est de laisser agir la santé du patient. Il faut reconnaître de séance en séance le champ d'action physiologique du patient, c'est ce que conseillait Becker.

N'importe qui peut trouver la maladie écrit Still dans Philosophie de l'ostéopathie76(*). Il faut donc trouver la santé au sein du patient77(*), c 'est la dessus qu'insiste James Jealous. L'ostéopathe doit avoir ce but en tête. Jealous ajoute qu'il doit éprouver physiquement la santé du patient, c'est une expérience sensorielle qu'il tente d'enseigner78(*). Voyons à prèsent le modèle pédagogique de James Jealous.

D./Le modèle biodynamique79(*) ^

De nos jours, le modèle biodynamique de James Jealous (D.O.) poursuit la démarche de théorisation nécessaire à toute science. Le modèle pédagogique, proposé par Jealous après de 35 ans de recherches, théorise les dernières recherches pratiques de Sutherland (1948-1954). A cette époque, Sutherland est dans sa période biodynamique. C'est l'espace entre qu'il observait en s'appuyant sur la physique atomique pour expliquer le phénomène de transmutation qu'il rencontrait80(*),81(*) .Ce modèle est enseigné en France par René Briend (D.O.).

Dans le prolongement des travaux de Still, Sutherland, Hulet, Hildreth, Frymann, Becker, l'approche biodynamique insiste et réaffirme, aujourd'hui, l'approche non-invasive de l'ostéopathie des années 50, 60. Les forces inhérentes au patient sont à l'honneur, c'est le potency comme disent les québécois. La difficulté pour l'étudiant est d'apprécier les forces du patient qui se manifestent dans le champ d'action. Or la puissance de la Marée82(*) mobilise le corps à la perfection, elle le corrige si nécessaire.

L'ostéopathie possède un aphorisme pour définir cette force, c'est l'intention de la Marée. Sutherland nous dit que l'être humain est une maison sous la mer.83(*) Avoir conscience de ce phénomène, le ressentir, est une fonction humaine normale, c'est peut être un manque d'éducation corporelle qui le rend extraordinaire.

Cette Grande Marée est constamment présente. Elle précède tout mouvement, notamment la respiration thoracique. Il est important d'en reconnaître les manifestations biologiques. Le rythme d'expansion-compression, le flux et le reflux que l'on retrouve à n'importe quelle échelle d'organisation du corps, en est la manifestation fractionnée. Les respirations thoracique, cellulaire, primaire sont les manifestations biologiques de cette Marée..

Le principe d'auto-régulation de la Marée peut être engagé par le praticien. C'est un exercice perceptuel qui consiste à amener le patient à un état neutre, spatial et temporel. L'ostéopathe doit être, lui même, dans une immobilité de l'Etre. Pour Sutherland, c'est une qualité de l'Esprit. Ainsi, la confrontation des 4 dimensions (3 d'espace et 1 de temps) de la lésion -ou équilibre de la maladie- aux 4 dimensions de la santé -ou équilibre de santé- provoque un still-point, un point tranquille où quelque chose se passe. Le fulcrum est ici le paramètre d'espace et le still-point, le paramètre de temps. La santé est la cohérence spatiale et temporelle du champ d'action propre au sujet.

Introduction au modèle pédagogique de James Jealous ^

L'éducation corporelle peut être entreprise par l'ostéopathe, elle amène graduellement à une pratique sensationnelle, au sens propre comme au figuré. C'est pourtant une pratique traditionnelle. James Jealous tente d'organiser ces informations sensorielles.

Il résume son approche par le terme biodynamie qui signifie la force de la vie. Jealous emprunte ce terme à Éric Blechschmidt, anatomiste allemand l'ayant emprunté lui même aux anthroposophes. Les recherches embryologiques de Blechschmidt guident Jealous jusqu'à aujourd'hui. En effet, la différenciation embryologique est grandement influencée par les flux liquidiens, notamment durant les 6 premières semaines de vie de l'embryon. En 1978, Blechschmidt publie biokinetics and biodynamics of human différenciation. Les fluides, pour cet anatomiste sont doués d'une conscience propre. Ils sont influencés par les phénomènes externes. A l'époque, Jealous enseignait l'embryologie à la Sutherland Cranial Teaching Fondation. Il en est venu à se demander si les propos de Blechschmidt

avaient quelque chose à voir avec ceux de Sutherland. Tous deux prétendent, en effet, que les fluides ont une puissance infaillible. C'est cette puissance, (potency en anglais) qu'il est important de soutenir dans l'approche biodynamique de l'ostéopathie.

C'est pourquoi l'ostéopathe doit développer sa perception éco-réceptive naturelle - l'instinct - afin de percevoir le but du Tout, sa priorité. Pour Jealous84(*), l'essentiel du travail consiste à rester centré et attendre ce qu'il appelle l'émergence de l'originalité, titre de ses séminaires de formation. Le plus dur pour ses étudiants c'est de croire ce qu'ils ressentent dans la pratique. Il faut en moyenne 2 ans pour changer de paradigme. Après avoir lâché-prise, l'acte thérapeutique consiste à savoir être une interface entre la maladie et la santé afin que le but du Tout s'exprime.

Cette émergence de l'originalité, c'est à dire la guérison, provient des champs dits épigénétiques (au dessus des gènes). Ces champs créent de nouvelles formes et de nouvelles fonctions perpétuellement. Les patient arrivent bloqués mais leurs potentiels d'originalités restent constamment disponible pour évoluer. Le but ici, c'est de trouver le schéma directeur de la guérison. En effet, l'architecture du corps accomode intelligemment le traumatisme, l'effacement doit se faire par le chemin inverse. La Marée tente immédiatement de résorber le traumatisme lorsqu'il a lieu.

Or sa puissance est considérable par rapport à la fragilité des structures déformées. Notre action consiste donc à créer ce que Jealous nomme un point d'adoucissement (softening point) à l'interface. Notre légère compression permet aux forces épigénétiques de s'exprimer. C'est un phénomène de transsubstanciation, un changement de force physique d'où émerge l'originalité du patient. Ainsi, comme le conseillait Still, nos mains rapprochent les bords puis l'intention de la Marée peut s'exprimer.

100 ans après ce conseil, nous savons un peu mieux ce qui se passe. C'est un phénomène de résilience comme les coussins de nos canapés de salon qui reprennent leur forme lorsqu'on se lève. Ici le moteur est la Marée, l'expression primaire de l'Esprit, le Souffle de vie..

a./Faits embryologiques en faveur d'une dynamique organisatrice. ^

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· Nous savons que les colloïdes oscillent rythmiquement pour réagir à la gravitation et au champ magnétique terrestre. La transduction des ces facteurs environnementaux faibles pourrait expliquer les premières étapes de l'embryogénèse85(*). Les plicatures des membranes peuvent ainsi être définies comme la manifestation des ondes de choc en accord avec les hypothèses du mathématicien René Thom86(*). Pour lui l'organogénèse évite la rupture de continuité, la catastrophe.

· Dans l'embryon, des processus bioélectromagnétiques, biochimiques, histologiques coexistent à différents niveaux d'organisation. Les courants liquides sont un facteur fondamental d'organisation. Des cils vibratiles enregistrent ce flux et orientent ainsi le développement asymétrique des organes (foie à droite, coeur à gauche)87(*). Des processus biocinétiques et biodynamiques s'opèrent donc via les migrations fluidiques.

· La trame s'oriente vers la ligne médiane et le canal épendymaire. En conséquence, la régénération cellulaire basale entraîne les cellules épithéliales vers le liquide céphalo-rachidien (L.C.R.) 88(*).

· Organisées autour d'un point pivot, à la jonction de la faux du cerveau et de la tente du cervelet, les forces et contraintes dans le système sont ainsi compensées. Ce point pivot ou fulcrum se déplace avec le développement de l'individu. A partir de la lame terminale clôturant la notochorde (bord antérieur du IIIeme ventricule), il migre vers le fulcrum, dit de Sutherland, que l'on retrouve, chez l'adulte, à la jonction de la faux du cerveau et de la tente du cervelet.89(*)

La croissance comme la régénération du névraxe conditionnent la sensation palpatoire que nous allons obtenir.

Etant donné que l'embryon est considéré comme un tout lorsque l'on veut comprendre sa dynamique, cette considération doit logiquement être appliquée tout au long de la vie. En effet, l'ontogenèse - la croissance de l'individu - renseigne sur la dynamique des mouvements qui existent tout au long de la vie.(illustration 45) Nous pouvons ainsi avoir une idée du développement optimal de l'enfant ou d'une régénération optimale des tissus adultes car ils sont régis par ces mouvements. Nous savons ainsi comment étudier l'architecture du corps tout au long de la vie et l'aider à atteindre son but.

Illustration 45 : Compression entraînant une ossification membranaire des ailes du sphénoïde.

Source : OSTEO n° 49.

L'ontogenèse comme la phylogenèse -l'évolution d'une espèce- renseignent l'ostéopathe sur la façon dont pousse l'être humain, autrement dit sur sa biodynamie. Il faut noter que l'ontogenèse ne résume pas la phylogenèse comme le soutenait Haeckel, l' inventeur de ces termes. Le modelage embryologique se retrouve à l'âge adulte dans les mouvements du corps. Pour le névraxe et la boîte crânienne, la Marée entraîne un mouvement simple, perceptible et constamment présent. Ce mouvement respiratoire, dit primaire, car précèdent la respiration thoracique est global. Cette puissance inhérente, désengageant toutes les articulations, déroule le cerveau gélatineux dans le sens des cornes d'Ammon. (illustration 46)

Illustration 46 : Déroulement des cornes d'Ammon.

Source : MAGOUN (2001)

Le développement embryonnaire se fait vers la phase d'inspire primaire, le névraxe germe contre le frontal. L'expire résulte d'une certaine plasticité du cerveau. Avoir conscience de ces mouvements fluidiques permet une application du principe stillien : soutenir les fluides vitaux. En effet, les processus fluidiques, responsables de la croissance, réparent à l'âge adulte. Savoir d'où vient le flux qui a donné la forme optimale de la structure est une aide précieuse. Le modelage de la structure, réalisé par exemple au niveau des bosses frontales, est donc envisageable tout au long de la vie. D'autant que les mouvements intraosseux seront toujours plus importants que les mouvements au niveau des sutures crâniennes90(*).

b./Les fluides vitaux à la lumière des considérations biodynamiques ^

Nous avons vu que la puissance inhérente initie les mouvements des fluides vitaux et qu'elle est la seule à même de rétablir la santé. Le terme biodynamique fait référence à la croissance embryologique comme nous le rappelle Jealous. Les processus de migration des fluides présents dans l'embryon perdurent à l'âge adulte. La même intelligence existe tout au long de la vie. Elle régénère le corps.

Pour Sutherland, la lumière est aussi un élément neuro-trophyque. C'est pourquoi il décrit le L.C.R comme une lumière liquide. Tout traumatisme limite l'enracinement du système nerveux central (S.N.C.), donc la perfusion de la sève et les processus bioélectromagnétiques de régénération. Aussi, l'approche du S.N.C en tant que système liquidien complexe gorgée de sève nous permet de concevoir son unité. Lieu de transmutation entre matière et énergie, c'est une modification profonde de la matière que ressent Sutherland au moment du still-point 91(*) .

c./ De la biomécanique à la biodynamique 92(*)^

Ce modèle dégage des comparaisons entre une approche biomécanique et une approche biodynamique de l'ostéopathie. Voici ce qui a marqué notre étude :

· La biodynamie est une étude systémique, le Tout est la plus petite division possible.

· Le schéma stillien reste la référence : les fluides vitaux ne doivent subir aucune barrière mais ici la barrière peut être une cause secondaire, tertiaire. Ce sont les fluides qui se bloquent en premier.

· Il faut observer l'espace entre les fascias.

· La générosité de la Marée doit être imitée, elle diminue la densité du corps en phase d'inspir : la matrice colloïdale tend vers une phase de type sol. L'expire entraîne un état de la matrice colloïdale de type gel.

· L'Impulsion rythmique crânienne (I.R.C) est une fraction de la Marée qui opère à tous les niveaux de la matière. D'autres rythmes plus lent co-existent aussi. Le Souffle de vie représente la santé. Ce qui ne suit pas la phase d'inspire primaire est en lésion (flexion sur l'illustration 47), il n'y a donc pas de test actif de mobilité.

Illustration 47 : Biomécanique du mouvement inhérent.

Source : L'ostéopathie exactement, SUEUR, G., 1992

· La priorité n'est pas d'ôter la barrière mais de soutenir le processus liquidien d'auto-régulation qui est plus précis. Il n'y a pas d'ajustement spécifique.

C'est une pratique qui apparaît beaucoup plus intra-osseuse. Le concept de tenségrité93(*) (illustration 48) permet d'envisager la dynamique globale de la matrice osseuse, son architectonique*94(*). Les systèmes tenségritifs sont constitués d'éléments quasi rigides isolés et comprimés par un réseau continu et prétendu d'éléments hyperélastiques95(*).

Illustration 48 : Structure de tenségrité , une partie élastique est interdépendante d'une partie rigide, c'est un système auto-contraint.

Source : http://www.univ-paris12.fr/lmp/StruCom/tensegrite/h

Des exemples biologiques existent :

1.Les cellules peuvent être décrites par le concept de tenségrité (illustration 49).

Illustration 49 : Reseaux de microfilaments analogues à une structure de tenségrité.

Source : http://www.univ-paris12.fr/lmp/StruCom/tensegrite/h

2. Les os du crâne et les membranes de tensions réciproques sont auto-contraints et peuvent aussi être décris par le concept de tenségrité.96(*)(illustration 50)

Illustration 50 : structures de tenségrité cranienne.

Source : http://www.deeptissue.com/learn/systems/cranialsys/anatomy.htm

3. Les trabéculations, les fibres de la trame osseuse en forme d'arcs boutants97(*) (illustration 50, 51 et 52) sont des structures de tenségrité. Les ponts suspendus sont faits sur le même modèle. C'est pourquoi, bien que les rapports articulaires soient importants, c'est la dynamique globale de la trame osseuse qui doit être soutenue dans ses réactions adaptatives : les forces épigénétiques fournies par un champ externe sont les seules garantes d'un prompt rétablissement, en accord avec les travaux de Blechschmidt. L'anatomie des lignes de continuité revêt donc une importance capitale. L'approche est donc poly-articulaire pour le corps et multi-suturale pour le crâne.

Illustration 52: coupe schématique du périoste (d'après Maillet).

Notez la présence des jets arciformes, structures tenségritives

.

Illustration 51 : Trabéculations craniennes.

Source : ZILBERMANN, 1991.

d./ Les différentes manifestations du Souffle de Vie ^

Les rythmes plus lents que nous rencontrons dans la pratique trouvent un écho dans l'approche biodynamique. Il est important de les utiliser comme nous utilisons déjà la respiration thoracique ou crânienne. L'expérience sensorielle donne accès à des rythmes différents de ceux enseignés. Il ont été listés par Jealous et cette liste n'est pas exhaustive. Le but est d'amener l'étudiant à ces rythmes, il les rencontre mais plus comme des artefacts. C'est l'état de conscience du thérapeute qui permet de s'en approcher comme nous le verrons au chapitre suivant. Voyons à présent deux rythmes plus lents que l'impulsion rythmique crânienne (I.R.C.) qui fluctue, elle, entre 7-12 cycles/minute.

Un rythme de 2,5 fluctuations/minute :

· Prévalant naturellement au sein du vivant, son amplitude ne varie pas, même dans un état de santé précaire. Jealous fait la remarque suivante : ce rythme serait insensible à l'inertie provoquée par la gravité, à la différence de l'I.R.C.

· Indépendant du Système Nerveux Autonome (S.N.A.), à moins que le patient ne soit sévèrement surmené.

· La dynamique des fluides est perçue par le praticien à la différence de l'I.R.C. où la focalisation reste limitée aux tensions biomécaniques.

· L'observateur est passif. Après avoir initié le phénomène de rééquilibration, il observe plus qu'il ne conceptualise ce qu'il sent.

· Les fulcri se déplacent automatiquement.

· L'état de neutralité spatiale et temporelle (le still-point) représente simplement le mouvement présent. C'est le point de réceptivité optimale du corps. Dans l'I.R.C., c'est le praticien qui pratique une technique d'empilement (stacking) afin de provoquer un fulcrum et un still-point.

· un point commun réunit l'I.R.C. et le rythme de 2,5 fluctuations par minute. Au still-point, des rythmes plus lents se manifestent.

Un cycle beaucoup plus lent s'étalant sur 100 secondes :

· Présente des similitudes avec le précédent comme l'invariabilité ou l'indépendance par rapport au S.N.A.

· prévaut après la mort et à d'autres moments. C'est notamment le rythme du protoplasme.98(*)

· La dynamique des fluides n'est plus perceptible, au contraire une puissance inhérente se ressent. C'est une vague énergétique qui s'exprime.

· C'est une transmutation rythmique de la matière qui se manifeste. Cette sensation est perçeptible durant une correction intra-osseuse.

Nous voyons qu'il est possible d'assister à des phénomènes naturels d'auto-régulation. Il faut cependant lâcher prise : c'est le non-agir (wu-wei) du taoisme qui représente le respect de l'ordre naturel99(*). Chaque thérapeute est renvoyé à sa propre nature et à son propre état d'esprit. C'est un problème de perception personnelle. S'en remettre à une sagesse innée déroute au début mais les résultats aidant, la confiance s'installe doucement. Comme Becker en son temps, nous sommes amenés à réévaluer le diagnostic et le traitement pour un motif donné. Car ici, seules nos propres limites, nos propres concepts restreignent les indications de l'ostéopathie. C'est pourquoi, connaître notre état d'esprit permet de connaître nos limites et de ne pas les imposer au patient.

e./ Les différents états d'esprit du praticien ^

Jealous relève différents états d'esprit que nous rencontrons en pratique :

· Il alterne entre un esprit de singe, comme disent les pratiquants du zen, et une tranquillité dynamique.

· La sensibilité fluctue elle aussi : indisciplinée, extra-ordinaire ou tranquille.

· La focalisation n'existe que dans un état d'esprit houleux car elle est remplacée, dès que le calme s'installe, par le suivi mental des fluides, puis une conscience lucide des processus.

Pour observer l'anatomie vivante avec neutralité, c'est le lâcher prise qui amène lentement à cette tranquillité dynamique que décrivent Sutherland ou Jealous. Il faut toujours garder à l'esprit que quelque chose se passera en échange d'une attitude juste. La justesse, elle, s'acquière lentement jusqu'à une équanimité naturelle.

Pour conclure sur la pratique traditionnelle de l'ostéopathie, retenons que toutes les lésions sont soumises au désengagement naturel de la Marée. Le patient est déjà en phase de correction lorsqu'il s'allonge sur la table mais quelques fois les fluides se bloquent. L'ostéopathe ne guérit pas, il soutient ces migrations fluidiques inhérentes à l'embryon qui perdurent chez nos patients. C'est cette biodynamie inhérente au vivant qui est la seule à même de guérir. C'est la référence de santé du patient ou son état biocinétique physiologique si l'on se réfère aux travaux de Becker (idem réf. 73). Mais voyons à présent l'analyse conceptuelle.

IV ANALYSE CONCEPTUELLE ^

Après présentation des deux disciplines, plusieurs points propre à la physique contemporaine peuvent intéresser les recherches actuelles en ostéopathie.

Premier point : le concept d'autorégulation que l'on retrouve en médecine quantique comme en ostéopathie. Le modèle géométrique et mathématique de l'univers, fluide parfait à un degré de liberté, nous permet de faire une analogie avec notre pratique d'ostéopathe : comme l'univers, le corps s'organise entre une contrainte extérieure et une nécessité intérieur100(*). Une alternance naturelle d'expansion et de compression existe à l'état normal pour ordonner la matière. Ce rythme de contrainte - non contrainte fait partie de l'autorégulation mécanique. Les ostéopathes formés à la pratique de W.G. Sutherland regroupent cette fonction humaine normale sous le terme de Marée.

Ce phénomène d'autorégulation peut être abordée avec la physique des systèmes complexes dont la théorie du chaos fait partie. Nous avons vu que les états quantiques lissent les phénomènes chaotiques. Les concepts quantique et ostéopathique se retrouvent dans le vaste domaine de cette physique dite du XXIe siècle. Comme la météorologie pour la biosphère, le corps est un système non-linéaire où les effets ne sont pas proportionnels aux causes. Envisager tous les mouvements, toutes les connexions est une gageure. Des modèles physiques, telle que la biomécanique, nous permettent néanmoins de prévoir les mouvements à venir. Mais ces modèles sont restrictifs. C'est pourquoi la physique des systèmes complexes enrichira-t-elle assurément notre pratique, notamment la géométrie du chaos que l'on a pu aborder par les attracteurs étranges. Les descriptions biocinétiques des ostéopathes, faisant référence à des lemniscates, prennent ici tout leur sens. L'ostéopathe soutient le corps jusqu'à obtenir une alternance équilibrée des mouvements autour d'un attracteur de santé. Ainsi notre pratique laisse-t-elle agir l'ordre naturel. Mais si l'ordre tarde à se manifester, toujours par mimétisme, nous pouvons l'aider grâce au chaos déterministe. En effet, la très grande sensibilité aux conditions initiales des systèmes chaotiques non-linéaire nous permet de diriger leur évolution désordonnée vers un état recherché. 101(*) Nos mains modifient ainsi les conditions initiales aux endroits stratégiques d'un point de vue architecturale. Le système s'oriente, dés lors, vers son plus faible état d'excitation, c'est un état quantique.

Dans le cadre de la théorie du chaos, le corps peut être appréhendé comme un ensemble chaotique de micro-évènements fractionnés, peut-être uniques, qui, réitérés, aboutissent à un système auto-organisé. Dans les systèmes biologiques, l'ordre semble donc être le vainqueur sur le désordre, c'est la néguentropie102(*). A l'inverse de l'augmentation du désordre dans un système fermé, l'entropie, l'accumulation de nouvelles informations par un système ouvert assure un équilibre évolutif. C'est un fait naturel à conserver à l'esprit lors d'un traitement ostéopathique. Still développe à ce sujet la notion de Grand Architecte de la Nature. Mimer cet ordre naturel, soutenir ce processus est à la base de l'ostéopathie. Il écrit dans Fondement de l'ostéopathie103(*) «qu'en se conformant aux lois et spécifications de cet Architecte (...) la Nature ne se défile jamais». C'est ce Principe Divin qui est, pour Still, le moteur du système.

Deuxième point : l' auto-organisation des fluides due à la gravité initierait les premières étapes de l'embryogénèse. L'organogénèse arriverait ensuite pour éviter une cassure dans cette harmonie ondulatoire. Les réactions au sein des micro-tubules du fascia puis des épiploons par exemple sont du même ordre. Cela nous permet de confirmer l'importance de l'embryologie dans le concept ostéopathique : en accord avec J. Jealous (D.O), comme avec S. Sit'ko (Ph D.), la qualité ondulatoire ou vibratoire est nécessaire à un bon développement de l'individu ainsi qu'à une bonne réparation des tissus endommagés. Pour en savoir plus à ce sujet, les recherches actuelles concernant la reproduction dans l'espace, en état d'impesanteur, prennent un sens ostéopathique plus qu'intéressant.

Troisième point : la nature de la matière se révèle impermanente. Nous sommes refait régulièrement, plus ou moins rapidement, en fonction des tissus considérés (le squelette est refait sur 10 ans). Ce qui implique une impermanence des structures. Cela remet en cause un certain fatalisme face à des lésions intra-osseuses invalidantes telle qu'une plagio-céphalie (difformités congénitale du crâne). Si un désordre ondulatoires d'origine traumatique n'est pas estompé par un traitement ostéopathique ou quantique de type laser, la structure ne se posera pas la question , elle se reconstruira en réponse à ce désordre : comme l'arbre est penché, la branche pousse nous dit Sutherland. La priorité est d'agir sur la mémoire traumatique, c'est à dire le désordre ondulatoire face auquel la structure s'organise biophysiquement. Ensuite les ondulations saines se matérialiseront, d'années en années, par une structure au plus proche de leur normalité fonctionnelle. Les traitements quantiques à base de Laser faible puissance agissent avec le même principe. Ils nettoient l'environnement ondulatoire du patient. La médecine quantique explique très bien ce processus. C'est ce que nous allons voir au quatrième point.

Quatrième point : L'ostéopathe ressent le retour à l'équilibre ondulatoire. Il se manifeste par un phénomène intriguant, le still-point. Les recherches biophysiques sur lesquelles s'appuie la médecine quantique nous permettent d'aborder ce phénomène de transmutation décrit par Sutherland dans sa période biodynamique. Nous avons vu que la médecine quantique reconnaît un phénomène similaire, la superfluidité au sein du vivant. Le still-point ressemble beaucoup à la superfluidité dans sa description. La synchronisation fonctionnelle, le dégagement d'une onde de chaleur ou tout simplement la fluidité accrue donnent du poids à la comparaison. La médecine quantique apporte donc de nombreuses études scientifiques sur la dynamique du vivant là où l'ostéopathe possède essentiellement une approche sensorielle. De plus, elle s'inspire des médecines traditionnelles comme la médecine chinoise. Nous savons, ne serait-ce que par les arts énergétiques (le qi gong par exemple), qu'il y a une similitude fondamentale entre la médecine traditionnelle chinoise et l'ostéopathie biodynamique. C'est pourquoi les travaux des biophysiciens comme Sergei Sit'Ko (Ph D) devraient peut être faire partie du cursus ostéopathique à côté des équations du XIX ème siècle. En effet, admettre que ces phénomènes de résonance, évoqués dans les deux disciplines, soient identiques permet à l'étudiant de confronter sa pratique biodynamique, quelquefois déroutante, à la biophysique. Cela lui demande de porter un intérêt à la physique du XXI ème siècle, par définition toute naissante; c'est donc tout à son avantage. Reconnaissons donc un intérêt éducatif pour qui veut bien se porter sur la médecine quantique. Nous prenons conscience, au moyen d'outils terres à terres tels que l'AMSAT ou du CROMOSTIM, de notre réalité biologique analogue à des cristaux liquides. C'est un changement de conscience auquel nous devons nous familiariser lorsque nous posons la main sur la corps d'un patient ou pour appréhender un mouvement invisible. James Jealous (D.O.) explique d'ailleurs que le plus dur pour l'étudiant est de croire en ce qu'il sent. C'est parce que nos croyances peuvent être en décalage avec la réalité. L'ostéopathe peut découvrir la Nature d'une main vierge à chaque seconde pour étalonner ses croyances sur l'expérience quotidienne. A ce moment, reconnaître une ignorance certaine peut devenir une attitude rigoureuse préservant des dogmes inhérents aux croyances. C'est ensuite une joie de prendre connaissance d'une nouvelle étude scientifique qui nous conforte dans notre quête de la réalité.

Ces points de comparaison nous montrent que la physique contemporaine peut accompagner l'ostéopathe dans son expérience quotidienne de la dynamique du vivant. Les ondulations remontant à nos origines ont évoluées pour donner ce que nous connaissons de la Nature. La pesanteur, que nous connaissons d'expérience, comme la force électromagnétique, que l'on a pu découvrir par le Laser , façonnent notre réalité. La biophysique est une base nécessaire à cultiver pour tout ostéopathe même s'il est vrai qu'elle peut rebuter certains. Dans ce cas, nous pouvons suivre les revues de vulgarisation cités en bibliographie. Elles suffisent pour confronter régulièrement nos expériences et les recherches fondamentales.

Ce qui s'impose, contre toute attente, dans cette démarche d'analyse conceptuelle, c'est le nouvel intérêt que nous portons à la pesanteur. Il est en lien direct avec l'actualité scientifique. C'est, en effet, l'un des grand débat contemporain qui anime les physiciens. Une explication quantique de la gravité s'impose comme une nécessité pour avancer vers une biologie du XXIème siècle. En effet, la gravité influence énormément la dynamique naturelle du contenant, la matrice fasciale, même si sa puissance est infime au niveau sub-millimétrique. Son influence est déterminante au sens physique, c'est une des raisons pour lesquelles le dysfonctionnement anti-gravitaire est le premier motif de consultation.

Cette importance de la pesanteur dans notre vie nous amène à rappeler sa relation subtile avec la dynamique de l'architecture, l'architectonique. Ces réactions physiques permettent d'expliquer comment marche l'ostéopathie avec des concepts actuels. Le corps bouge continuellement même si nous le voyons pas. Pour grandir ou se réparer, il travaille sans cesse pour acquérir une homéorhèse et une homéostasie de type quantique. C'est ce que nous apprend la médecine quantique. Les structures tenségritives répartissent l'énergie de la pesanteur, bonne ou mauvaise. Les courbures du corps distribuent elles l'énergies piézo-électriques. Ces deux processus se complètent et apportent des réactions purement biophysiques. Cela peut expliquer une partie du processus de guérison. Il se manifeste par une impression de puissance disponible, une intelligence inhérente autour d'un mauvais alignement des structures. Si besoin, une approche comme celle enseignée par R. Becker soulage ce travail perpétuel jusqu'au still-point où une transmutation opère.

C'est pourquoi les recherches en cours pour établir une théorie quantique de la gravitation enrichiront notre compréhension de la vie comme la biomécanique, issue de la physique classique, nous aide actuellement. Nous pourrons ainsi mieux comprendre, par exemple, la technique de Neidner qui nous enseigne d'amener le patient dans son vortex. Nous pourrons aussi avoir une explication actuelle du moment où quelque chose se passe ou still-point. En effet, R. Becker n'explique-t-il pas, dès les années 60, ces états quantiques de l'interaction gravitationnelle ? Ces gravitons, tant recherchés par les physiciens, n'expliquent-ils pas l'augmentation de la pesanteur du corps après un traumatisme ? C'est avant tout un état biocinétique puisque la gravité est décrite comme un accélération. Il se forme ainsi des coulées d'énergie (energy sink) 104(*) comme un astre massif conforme la matrice spatio-temporelle et attire la lumière. Ainsi, dans le cadre de la pratique de Becker, ce qui retournerait à la biosphère, au moment où quelque chose se passe pourrait être des particules de gravité, les gravitons. Ils diminueraient la pesanteur du corps. Becker précise d'ailleurs que beaucoup de ses patients ont éprouvé une sensation de légèreté en fin de séance.

La néguentropie explique cette transmutation théoriquement : c'est un changement d'état vers un autre par l'accumulation d'information. Autrement dit, nous acceptons le changement pour grandir avec notre environnement. C'est un principe vitaliste et écologique. L'ostéopathie part de ce principe qu'il y a une différence entre inerte et vivant. Ce qui nous distingue d'un pont suspendu par exemple, c'est notre respiration interne, invisible, ou externe, la respiration thoracique. Ce Souffle de Vie est présent à toutes les échelles de la matière. Il influence la structure et c'est pour nous le tuteur, la référence de santé. Il faut chercher la santé au sein du patient nous dit Still, Jealous le rappelle dans sa pratique traditionnelle. Petit à petit, à chaque inspir, étant des systèmes ouverts, l'Esprit, le Souffle de Vie présent en chacun de nous accumule de l'information. Il faut parfois l'amener au neutre afin qu'il face émerger son Originalité, c'est pour Jealous le début de la guérison.

Nous sommes perpétuellement en phase d'apprentissage. La transmutation apparaît comme une mise à jour nécessaire pour éviter d'être bloqué. Une source énergétique peut-être illimitée et assurément non-locale, nous dit S. Sit'ko, alimente ce processus biodynamique de croissance.

CONCLUSION ^

Les patients disent que l'ostéopathe se distinguent d'autres professions de santé par sa façon de les regarder. A.T. Still voyait Dieu dans ses patients, le Dieu Architecte auquel il fait sans cesse référence dans ses écrits. Nous pouvons, à raison, regarder nos patients de la sorte afin de retrouver en chacun cette impression de divine architecture. Et nous savons à quel point la gravité influence notre dessein. Ce mémoire d'analyse conceptuelle donne ainsi, contre toute attente, une place essentielle à la gravité. C'est pour nous une découverte qui laisse à penser que ce mémoire a rempli son rôle. En effet, cette base de l'ostéopathie s'impose d'elle même par l'analyse de la physique contemporaine. Une théorie quantique de la gravitation nous est néanmoins nécessaire pour avancer avec la science actuelle. De plus, J. Jealous nous dit que le phénomène de Marée, initiant les transmutations, serait insensible à l'inertie gravitaire. Il est, de ce fait, fondamental de lier la gravité à ce phénomène dans une explication physique.

C'est le phénomène de résonance, évoqué dans un article sur la médecine quantique, qui a motivé ce mémoire d'analyse conceptuelle. Depuis, au vue de notre expérience quotidienne, reconnaître la similarité du phénomène entre la superfluidité et le still-point constitue, pour nous, une base conceptuelle commune. Nous savons que cette résonance a lieu lorsque 2 phénomènes chaotiques se rencontrent. Donc à la lumière de la physique contemporaine, plusieurs questions se présentent :

· Sommes nous simplement un des 2 phénomènes chaotiques ?

· Provoquons-nous juste une zone de frottement qui entraîne l'autorégulation ?

· Un rien ramènerait-il à la santé comme un rien a installé la maladie ?

En tous cas, l'ostéopathie est un phénomène d'une étonnante efficacité en attente d'une explication géométrique dynamique comme beaucoup de phénomènes physiques.

Jésus disait : (...) s'ils vous demandent : quel est le signe de votre Père qui est en vous ?

Dites-leur : c'est un mouvement et un repos.

(Évangile de Thomas)105(*)

ANNEXE 1 ^

Les laser sont classés en fonction d'une limite d'émission accessible et par classe :

Classe de laser en fonction de leur limite d'émission accessible (L.E.A.)

effets

Classe 1

Dispositifs intrinsèquement sans danger par leur conception

Classe 2

Dispositifs à faible puissance émettant un rayonnement visible (400 < longueur d'onde < 700 nm).

La protection de l'oeil est normalement assurée par la réaction de défense (réflexe palpébral).

Il y a danger si l'oeil est volontairement gardé plus de 0,25 secondes dans le faisceau

Classe 3A

Dispositifs de puissance moyenne.

La vision directe dans le faisceau, notamment avec des aides optiques, est dangereuse

Classe 3B

Dispositifs de puissance moyenne.

La vision directe dans le faisceau est toujours dangereuse.

La lésion cutanée est prévenue par une sensation de picotement ou d'échauffement

Classe 4

Dispositifs de haute puissance.

La réflexion diffusé peut être dangereuse. Il y a danger pour la peau.

Risque d'incendie.

Limites supérieures à celles de la classe 3B.

ANNEXE 2 (illustration 26)

Correspondance des électrodes de l'AMSAT

Branches de base

Corrélation informatique fonctionnelle

Corrélation informatique fonctionnelle

1

FRONT GAUCHE-BRAS GAUCHE

- Partie gauche de la tête et du visage (dans son ensemble).

- Colonne vertébrale au niveau des cervicales.

- Oreille gauche.

- Temporo-maxillaire gauche.

- Oeil gauche.

- Sinus nasal gauche.

- Partie gauche de l'anneau limpho-gorge.

- Mâchoire supérieure gauche.

- Mâchoire inférieure gauche.

- Segments cervicaux et racines de la moëlle épinière à gauche, avec les organes innervés par elles.

- CCN innervant la peau, la tête et les organes du cou à gauche.

2

BRAS GAUCHE- FRONT GAUCHE

- Partie gauche de la tête et du visage (dans son ensemble).

- Colonne vertébrale au niveau des cervicales.

- Oreille gauche.

- Temporo-maxillaire gauche.

- Oeil gauche.

- Articulation sterno-claviculaire gauche.

- Sinus nasal gauche.

- Angle gauche de l'articulation du bras.

- Partie gauche de l'anneau limpho-gorge.

- Jonction acromiale gauche.

- Mâchoire supérieure gauche.

- Articulations du bras gauche.

- Mâchoire inférieure gauche.

- Segments cervicaux et racines de la moëlle épinière à gauche, avec les organes innervés par elles.

- Articulation du coude gauche.

- CCN innervant la peau, la tête et les organes à gauche.

- Articulations du poignet gauche.

- Articulations des doigts de la main gauche.

3

FRONT DROIT - BRAS DROIT

- Partie droite de la tête et du visage (dans son ensemble).

- Oreille droite.

- Colonne cervicale (C1 - C7).

- Temporo-maxillaire droit.

- Oeil droit.

- Sinus nasal droit.

- Partie droite de l'anneau limpho-gorge.

- Mâchoire supérieure droite.

- Mâchoire inférieure droite.

- Segments cervicaux et racines de la moëlle épinière à gauche, avec les organes innervés par elles.

- CCN innervant la peau, la tête et les organes du cou à droite.

4

BRAS DROIT - FRONT DROIT

- Partie droite de la tête et du visage (dans son ensemble).

- Oreille droite.

- Colonne cervicale (C1-C7).

- Temporo-maxillaire droit.

- Oeil droit.

- Articulation sterno-claviculaire droite.

- Sinus nasal droit.

- Angle droit de l'articulation du bras.

- Partie droite de l'anneau limpho-gorge.

- Jonction acromiale droite.

- Mâchoire supérieure droite.

- Articulations du bras droit.

- Mâchoire inférieure droite.

- Segments cervicaux et racines de la moëlle épinière à droite, avec les organes innervés par elles (C1-C8).

- Articulations du coude droit.

- CCN innervant la peau, la tête et les organes du cou - droit.

- Articulations du poignet droit.

- Articulations des doigts de la main droite.

5

BRAS GAUCHE-JAMBE GAUCHE

- Lobe inférieur du poumon gauche.

- Glande surrénale gauche.

- Ventricules gauches du coeur.

- Ovaire et trompe à gauche.

- Ventricule droit du coeur.

- Testicule gauche.

- Lobe inférieur gauche de la coupole du diaphragme.

- Segments sterno-lombaires et racines de la moëlle épinières à gauche, avec les organes innervés par elles (Th4-L1).

- Rate.

- CNN-partie abdominale du vagus.

- Colonne vertébrale sterno-lombaire (D3-L1).

- Articulation sterno-claviculaire gauche.

- Pancréas.

- Angle gauche de l'articulation du bras.

- Lobe gauche du foie.

- Jonction acromiale gauche.

- Partie inférieure de l'oesophage.

- Articulations du bras gauche.

- Estomac.

- Articulations du coude gauche.

- Partie gauche de l'intestin grêle.

- Articulations du poignet gauche.

- Angle de la rate avec le côlon.

- Articulations des doigts de la main gauche.

- Côlon descendant.

- Sigmoïde.

- Rein gauche.

- Entrée et partie supérieure de l'uretère gauche.

6

JAMBE GAUCHE - BRAS GAUCHE

- Lobe inférieur du poumon gauche.

- Glande surrénale gauche.

- Ventricule gauchesdu coeur.

- Ovaire et trompe à gauche.

- Ventricule droit du coeur.

- Testicule gauche.

- Lobe inférieur gauche de la coupole du diaphragme.

- Segments sterno-lombaires et racines de la moëlle épinière à gauche, avec les organes innervés par elles (Th4-L1).

- Rate.

- CNN-partie abdominale du vagus.

- Colonne sterno-lombaire (D3-L1).

- Articulation sterno-claviculaire gauche.

- Pancréas.

- Jonction sacro-iliaque gauche.

- Lobe gauche du foie.

- Articulation de la hanche gauche.

- Partie inférieure de l'oesophage.

- Articulation du genou gauche.

- Estomac.

- Articulation de la mortaise gauche.

- Partie gauche de l'intestin grêle.

- Articulations des orteils du pied gauche.

- Angle de la rate et du côlon.

- Côlon descendant.

- Sigmoïde.

- Rein gauche.

- Entrée et partie supérieure de l'uretère gauche.

7

BRAS DROIT - JAMBE DROITE

- Lobe inférieur du poumon droit.

- Glande surrénale droite.

- Partie inférieure droite de la coupole du diaphragme.

- Ovaire et trompe à droite.

- Partie inférieure de l'oesophage.

- Testicule droit.

- Duodénum.

- Segments sterno-lombaires et racines de la moëlle épinière à droite, avec les organes innervés par elles (Th4-L1).

- Lobe droit du foie.

- CCN - partie abdominale du vagus.

- Vésicule biliaire.

- Colonne sterno-lombaire (D3-L1).

- Conduit biliaire.

- Articulation sterno-claviculaire droite.

- Boucles de l'intestin à droite.

- Angle droit de l'articulation du bras.

- Intestin grèle.

- Jonction acromiale droite.

- Appendice.

- Articulation du bras droit.

- Côlon ascendant.

- Articulation du coude droit.

- Angle du foie avec le côlon.

- Articulation du poignet droi.t

- Rein droit.

- Articulations des doigts de la main droite.

- Entrée et partie supérieure de l'uretère droit.

8

JAMBE DROITE - BRAS DROIT

- Lobe inférieur du poumon droit.

- Ovaire et trompe à droite.

- Partie inférieure droite de la coupole du diaphragme.

- Testicule droit.

- Partie inférieure de l'oesophage.

- Segments sterno-lombaires et racines de la moëlle épinière à droite, avec les organes innervés par elles (Th4-L1).

- Duodénum.

- CCN partie abdominale du vagus.

- Lobe droit du foie.

- Colonne sterno-lombaire (D3-L1).

- Conduit biliaire.

- Articulation de la hanche droite.

- angle colique droit.

- Articulation du genou droit.

- Intestin grèle.

- Articulaire de la mortaise droite.

- Appendice.

- Articulations des orteils du pied droit.

- Côlon ascendant.

- Angle du foie avec le côlon.

- Rein droit.

- Entrée et partie supérieure de l'uretère droit.

- Vésicule biliaire.

- Jonction sacro-iliaque droite.

9

FRONT GAUCHE-FRONT DROIT

- Hémisphère gauche du cerveau.

- Mâchoire supérieure gauche.

- Epiphyse.

- Segments cervicaux et racines de la moëlle épinière à gauche, avec les organes innervés par elles (C1-C3).

- Glande pituitaire.

- Partie gauche du front.

- Colonne cervicale (C1-C3).

- Oreille gauche.

- Oeil gauche.

- Sinus frontal gauche.

- CNN innervant la peau et les organes de la tête à gauche.

10

FRONT DROIT - FRONT GAUCHE

- Hémisphère droit du cerveau.

- Mâchoire supérieure droite.

- Epiphyse.

- Segments cervicaux et racines de la moëlle épinière à gauche, avec les organes innervés par elles (C1-C3).

- Glande pituitaire.

- Partie droite du front.

- Colonne cervicale (C1-C3).

- Oreille droite.

- Oeil droit.

- Sinus frontal droit.

- CNN innervant la peau et les organes de la tête à droite.

11

BRAS GAUCHE - BRAS DROIT

- Trachée.

- CCN, partie thoracique du vagus.

- Lobe supérieur et moyen du poumon gauche.

- Colonne cervico-thoracique (C5-D3).

- Oreillettes gauches du coeur.

- Articulation sterno-claviculaire gauche.

- Lobe gauche de la glande thyroïde, parathyroïdes et thymus.

- Glande mammaire gauche.

- Jonction acromiale gauche.

- Partie supérieure gauche de la coupole du diaphragme.

- Partie supérieure de l'oesophage.

- Articulation du coude gauche.

- Segments cervico-thoraciques et racines de la moëlle épinière à gauche avec les organes innervés par elles (C5-Th3).

- Articulation du poignet gauche.

- Articulations des doigts de la main gauche.

12

BRAS DROIT - BRAS GAUCHE

- Trachée.

- CCN, partie thoracique du vagus.

- Lobe supérieur et moyen du poumon droit.

- Colonne cervico-thoracique (C5-D3).

- Oreillettes droites du coeur

- Articulation sterno-claviculaire droite.

- Lobe droit de la glande thyroïde, glandes parathyroïdes et thymus.

- Angle droit de l'articulation du bras.

- Glande mammaire droite.

- Jonction acromiale droite.

- Partie supérieure droite de la coupole du diaphragme.

- Articulation du bras droit.

- Partie supérieure de l'oesophage.

- Articulation du coude droit.

- Segments cervico-thoraciques et racines de la moëlle épinière à gauche avec les organies innervés par elles (C5-Th3).

- Articulation du poignet droit.

- Articulations des doigts de la main droite.

13

JAMBE GAUCHE - JAMBE DROITE

- Utérus.

- CCN, partie pelvienne du vagus.

- Col de l'utérus.

- Colonne lombo-sacrée (L2-S5).

- Vagin.

- Coccyx (Col-2).

- Pénis.

- Jonction sacro-iliaque à gauche.

- Prostate.

- Articulation de la hanche gauche.

- Canal déférent.

- Articulation du genou gauche.

- Vessie.

- Articulation de la cheville gauche.

- Urètre.

- Articulations des orteils du pied gauche.

- Rectum.

- Anus.

- Segments lombo-sacrés et racines de la moëlle épinière à droite, avec les organes innervés par elles (L2-S5, Col-2).

14

JAMBE DROITE - JAMBE GAUCHE

- Utérus.

- CCN, partie pelvienne du vagus.

- Col de l'utérus.

- Colonne lombo-sacrée (L2-S5).

- Vagin.

- Coccyx (Col-2).

- Pénis.

- Jonction sacro-iliaque droite.

- Prostate.

- Articulation de la hanche droite.

- Canal déférent.

- Articulation du genou droit.

- Vessie.

- Articulation de la cheville droite.

- Urètre.

- Articulations des orteils du pied droit.

- Rectum.

- Anus.

- Segments lombo-sacrés et racines de la moëlle épinière à droite, avec les organes innervés par elles (L2-S5, Col-2).

15

BRAS DROIT - FRONT GAUCHE

- Partie gauche de la tête et du visage (dans son ensemble).

- CCN innervant la peau, les organes de la tête et du cou à gauche.

- Oreille gauche.

- Colonne cervicale (C1-C7).

- Oeil gauche.

- Temporo-maxillaire gauche.

- Sinus nasal gauche.

- Articulation sterno-claviculaire droite.

- Partie droite de l'anneau limpho-gorge.

- Angle droit de l'articulation du bras.

- Mâchoire supérieure gauche (21-24).

- Jonction acromiale droite.

- Mâchoire inférieure droite (45-48).

- Articulation du bras droit.

- Segments cervicaux et racines à gauche (C1-) et (C3-C8) à droite, avec les organes innervés par elles.

- Articulation du coude droit.

- Articulation du poignet droit.

- Articulations des doigts de la main droite.

16

FRONT GAUCHE - BRAS DROIT

- Partie gauche de la tête et du visage (dans son ensemble).

- CCN innervant la peau, les organes de la tête et du cou à gauche.

- Oreille gauche.

- Colonne cervicale (C1-C7).

- Oeil gauche.

- Temporo-maxillaire droit.

- Sinus nasal gauche.

- Partie droite de l'anneau limpho-gorge Mâchoire supérieure gauche (21-24).

- Mâchoire inférieure droite (45-48).

- Segments cervicaux et racines à gauche (C1-) et (C3-C8) à droite, avec les organes innervés par elles.

17

BRAS GAUCHE - FRONT DROIT

- Partie droite de la tête et du visage (dans son ensemble).

- CCN innervant la peau, les organes de la tête et du cou à droite.

- Oreille droite.

- Colonnee cervicale (C1-C7)

- Oeil droit.

- Temporo-maxillaire gauche.

- Sinus nasal droit.

- Articulation sterno-claviculaire gauche.

- Partie gauche de l'anneau limpho-gorge.

- Angle gauche de l'articulation du bras.

- Mâchoire supérieure droite.

- Jonction acromiale gauche.

- Articulation du bras gauche.

- Segments cervicaux et racines à droite (C1-) et (C3-C8) à droite, avec les organes innervés par elles.

- Articulation du coude gauche.

- Articulation du poignet gauche.

- Articulations des doigts du bras gauche.

18

FRONT DROIT - BRAS GAUCHE

- Partie droite de la tête et du visage (dans son ensemble).

- CCN innervant la peau, les organes de la tête et du cou à droite.

- Oreille droite.

- Colonne cervicale (C1-C7).

- Oeil droit.

- Temporo-maxillaire droit

- Sinus nasal droit.

- Partie gauche de l'anneau limpho-gorge.

- Mâchoire supérieure droite.

- Mâchoire inférieure gauche.

- Segments cervicaux et racines à droite (C1-) et (C3-C8)avec les organes innervés par elles.

19

JAMBE DROITE - BRAS GAUCHE

- Lobe inférieur du poumon gauche.

- Entrée et partie supérieure de l'urètre droit.

- Ventricule gauche du coeur.

- Glande surrénale droite.

- Ventricule droit du coeur.

- Ovaire et trompe à droite.

- Lobe inférieur gauche de la coupole du diaphragme.

- Testicule droit.

- Rate.

- Segments sterno-lombaires et racines de la moëlle épinière à droite, avec les organes innervés par elles (Th4-L1).

- Pancréas.

- CCN-partie abdominale du vagus

- Jonction sacro-iliaque droit.

- Estomac.

- Articulation de la hanche droite.

- Articulation du genou droit.

- Voies biliaires.

- Articulation de la cheville droite.

- Articulations des orteils du pied droit.

- Intestin aveugle.

- Appendice.

- Côlon ascendant.

- Angle hépatique du côlon.

- Poumon droit.

- Lobe gauche du foie.

- Colonne sterno-lombaire (D3-L1).

- Partie inférieure de l'oesophage.

20

BRAS GAUCHE - JAMBE DROITE

- Lobe inférieur du poumon gauche.

- Entrée et partie supérieure de l'uretère.

- Ventricules gauches du coeur.

- Glande surrénale droite.

- Ventricules droits du coeur.

- Ovaire et trompe à droite.

- Lobe inférieur gauche de la coupole du diaphragme.

- Testicule droit.

- Rate.

- Segments sterno-lombaires et racines de la moëlle épinière à droite, avec les organes innervés par elles (Th4-L1).

- Pancréas.

- CCN - partie abdominale du vagus.

- Lobe gauche du foie.

- Colonne sterno-lombaire (D3-L1)

- Estomac.

- Angle gauche de l'articulation du bras.

- Vessie.

- Jonction acromiale gauche.

- Voies biliaires.

- Articulation du bras gauche.

- Boucles de l'intestin à droite.

- Articulation du coude gauche.

- Intestin grèle.

- Articulation du poignet gauche.

- Appendice.

- Articulations des doigts du bras gauche.

- Côlon ascendant.

- Angle hépatique du côlon.

- Rein droit.

- Partie inférieure de l'oesophage

Articulation sterno-claviculaire gauche.

21

JAMBE GAUCHE - BRAS DROIT

- Lobe inférieur du poumon droit.

- Ovaire et trompe à gauche.

- Partie inférieure droite de la coupole du diaphragme.

- Testicule gauche.

- Partie inférieure de l'oesophage.

- Segments torso-lombaires et racines de la moëlle épinière à gauche, avec les organes innervés par elles ((D3-L1).

- Duodénum.

- CCN, partie abdominale du vagus.

- Lobe droit du foie.

- Colonne torso-lombaire (D3-L1).

- Petit intestin à gauche.

- Jonction sacro-iliaque gauche.

- Angle rate-côlon.

- Articulation de la hanche gauche.

- Articulation du genou gauche.

- Sigma.

- Articulation de la cheville gauche.

- Rein gauche.

- Articulations des orteils du pied gauche.

- Entrée et partie supérieure de l'uretère.

- Glande surrénale gauche.

22

BRAS DROIT - JAMBE GAUCHE

- Lobe inférieur du poumon droit.

- Ovaire et trompe à gauche.

- Partie inférieure droite de la coupole du diaphragme.

- Testicule gauche.

- Partie inférieure de l'oesophage.

- Segments torso-lombaires et racines de la moëlle épinière à gauche, avec les organes innervés par elles (D3-L1).

- Duodénum.

- CCN,partie abdominale du vagus.

- Lobe droit du foie.

- Colonne torso-lombaire (D3-L1).

- Petit intestin à gauche.

- Articulation sterno-claviculaire à droite.

- Angle rate-côlon.

- Angle de l'articulation du bas droit.

- Côlon descendant.

- Jonction acromiale droite.

- Sigmoïde.

- Articulation du bras droit.

- Rein gauche.

- Articulation du coude droit.

- Entrée et partie supérieure de l'uretère gauche.

- Articulation du poignet droit.

- Glande surrénale gauche.

- Articulations des doigts du bras droit.

GLOSSAIRE ^

Architectonique : dynamique d'une charpente réagissant aux contraintes imposées par l'environnement.

Boson : particule d'un champ d'interaction comme le photon ou l'hypothétique graviton.

Champs : zone où se manifeste un phénomène physique.

Chaos : du grec khaos, immensité de l'espace. Confusion générale, désordre. Par opposition à cosmos, ordre.

Cognitif : de connaissance, la science cognitive étudie l'esprit comme un organe, comme un objet naturel.

Electrotitrotion : va et vient du courant électrique entre 2 électrodes posée sur la peau. Le flux ionique créé est analysé par un algorithme. C'est le principe de l'AMSAT

Espace-temps : milieu à 4 dimensions (3 d'espace et 1 de temps) où 4 variables sont nécessaires pour déterminer un phénomène.

Fractal : qui représente des formes découpées, fragmentaires, laissant apparaître des motifs similaires à des échelles d'observation de plus en plus fine.

Fermion : une particule élémentaire de matière comme l'électron.

Géodésique : dans la théorie de relativité générale, ce terme définit une courbure de l'espace-temps dues à la gravitation.

Gravitation : Phénomène par lequel deux corps quelconques s'attirent avec une force proportionnelle au produit de leur masse et inversement proportionnelle au carré de leur distance. C'est une attraction.

Gravité : du latin gravitas, pesanteur. Phénomène par lequel un corps subit une attraction.

Homéostasie : capacité d'un organisme à réduire les discontinuités au minimum face aux agressions internes et externes.

Homéorhésie : capacité d'un organisme à se maintenir proche de son axe de gravité.

Interaction : réaction réciproque.

Kinesthésie : perception des déplacements des différentes parties du corps, assurée par le sens musculaire et les excitations de l'oreille interne.

Masses : quantité de matière (d'un corps).

Neuro-plasticité : remaniement perpétuel de la structure neuronale du cerveau lors du fonctionnement nerveux.

Ondes : déformation, ébranlement ou vibration dont l'élongation est une fonction périodique des variables de temps et d'espace.

Ostéopathie : du grec osteon- : os et -pathein : éprouver, souffrir. Souffrance du corps à partir de l'os. Ce terme définit aussi, depuis A. T. Still, le phénomène d'éprouver les positionnements d'un autre corps avec notre propre sens kinesthésique, de pouvoir ainsi comprendre ses souffrances et de les réduire par des techniques manuelles.

Pesanteur : caractère de ce qui a un poids. Force qui entraîne les corps vers le centre de la Terre.

Photon : quanta de lumière.

Physique : de phusys, nature. Connaissance des chose de la nature.

Quantum : des quanta, quantité minimale d'énergie pouvant être émise, propagée ou absorbée.

Résonance : synchronisation de phénomènes vibratoires.

Still-point : point tranquille.

Topologie : Géométrie qui étudie les positions indépendamment des formes et des grandeurs (géométrie de situation)

Transmutation : changement de nature, transformation totale.

LISTE DES ILLUSTRATIONS ^

illustration 1 : Formation des géodésiques dues à la chute translatoire d'un corps dans la matrice de l'espace-temps. Source : Pour la science, les génies de la science, n°11.

illustration 2 : Le chou romanesco en expansion est un exemple de géométrie fractal, source : http://masciulli.free.fr/albumchoux.html8

illustration 3 : un champ externe organise une solution de micro-tubules. C'est une manifestation de la gravité. Source : LA RECHERCHE.

illustration 4 : Les zébrures résulte d'un phénomène chimique d'auto-organisation. Source : internet

illustration 5 : Représentation classique (à gauche) et quantique (à droite) de la molécule d'eau. Source : La Recherche.

Illustration 6 : L'atome et ses sous constituants. Source : La Recherche, n° spécial août-octobre 2001.

Illustration 7 : Le spectre électromagnétique (la lumière au sens large). Source : Université de Berkeley, Californie.

illustration 8 : Unification des forces de la nature à une distance de 10-35 m. Source : CANNENPASSE-RIFFARD, 1997.

illustration 9 : Le phénomène ondulatoire. Source : CANNENPASSE-RIFFARD, 1997.

illustration 10 : Les rayonx lumineux fait de photons se déplacent perpendiculairement au front d'onde. Source : Pour la science.

illustration 11 : Représentation des orbitales électroniques autour d'un noyau atomique. Source : internet.

illustration 12 : La fonction d'onde complexe, « La fonction d'onde représente précisément le possible et non pas le réel » Heinsenberg. Source : http://www.astrosurf.com/lombry/quantique-ondulatoire2.htm

illustration 13 : L'onde électromagnétique se compose d'un champ électrique (E) et d'un champ magnétique (H).

illustration 14 : Représentation d'un champs électromagnétique. La portée du champ d'action magnétique (x) est plus restreint que le champ d'action électrique (z).

illustration 15 : Représentations d'un espace de Cantor. Source : http://www.mathcurve.com/fractals/cantor/cantor.shtml

illustration 16 : Modélisation informatique d'un attracteur étrange. Source : http://bcev.nfrance.com/Lorenz/equations.htm

illustration 17 : un attracteur en 3 dimensions, vue de dessus.

illustration 18 : un attracteur en 3 dimensions, vue de face.

illustration 19 : un attracteur en 3 dimensions, vue de côté.

illustration 20 : un attracteur en 3 dimensions, vue oblique.

illustration 21 : un attracteur en 3 dimensions, autre vue oblique.

illustration 22 : Phase initiale d'une synchronisation quantique. Source : http://boojum.hut.fi/research/theory/vortex.html.

illustration 23 : Condensat moléculaire de rubidium 85. Source : University of Colorado.

illustration 24 : Appareil de mesure de la régulation de base AMSAT.

illustration 25 : exemple de diagramme (fantôme) obtenu par l'AMSAT

illustration 26 : Processus d'électrotitrotion entre la main gauche et l'hémifrontal droit.

illustration 27 : facteur de déviation 1.

illustration 28 : facteur de déviation 2. Diagramme circulaire.

illustration 29 : sclérotome.

illustration 30 : dermatome.

illustration 31 : myotome.

illustration 32 : viscérotome.

illustration 33 : foyers de l'infection odontogène.

illustration 34 : évaluation de l'état de santé.

illustration 35 : information pour le patient.

illustration 36 : Illustration d'un traitement inéfficace.

illustration 37 : Illustration d'un traitement efficace.

illustration 38 : MU 2001 dévellopé par A. Gargioni.

illustration 39 : Cromostim 2000.

illustration 40 : Cormostim 1000, modèle sur batterie.

illustration 41 : Le schéma stillien. Source : philosophie ostéopathique, P.C.E.O.1., E.S.O.

illustration 42 : Neurodystrophie consécutive à une stase d'axoplasme lors d'une ligature d'axone.

illustration 43 : L'interdépendance entre la structure et la fonction est particulièrement frappante sur cet "écorché". Source : La Recherche, Janvier 2003.

illustration 44 : Distribution des charges électriques dans un fémur humain en compression. Source : http://www.ortho.lsumc.edu/Faculty/Marino/EL/EL4/Piezo.html

illustration 45 :Compression entraînant une ossification membranaire des ailes du sphénoïde. Source : OSTEO n° 49.

illustration 46 : Déroulement des cornes d'Ammon. Source : MAGOUN (2001)

illustration 47 : Biomécanique du mouvement inhérent. Source : L'ostéopathie exactement, SUEUR, G., 1992

illustration 48 : Structure tenségrité , une partie élastique est interdépendante d'une partie rigide, c'est un système auto-contraint. Source : http://www.univ-paris12.fr/lmp/StruCom/tensegrite/h

illustration 49 : Reseaux de microfilaments analogues à une structure de tenségrité. Source : http://www.univ-paris12.fr/lmp/StruCom/tensegrite/h

illustration 50 : structures de tenségrité cranienne. Source : http://www.deeptissue.com/learn/systems/cranialsys/anatomy.htm

illustration 51 : Trabéculations craniennes. Source : ZILBERMANN, S., 1991.

illustration 52 : Coupe schématique du périoste (d'après Maillet)

LISTE DE REFERENCE ^

CANNENPASSE-RIFFARD R., Biologie, médecine et physique QUANTIQUE, éditions marco pietteur RESURGENCE, 1997,

DUCHENE A., JOUSSOT-DUBIEN, J., Les EFFETS BIOLOGIQUES DES RAYONNEMENTS NON IONISANTS, Médecine-Sciences, Flammarion, 2001.

FEELY, R.A., CLINIQUE OSTEOPATHIQUE DANS LE CHAMPS CRANIEN , éditions Frison-Roche, 2000, pp 56-86.

GARGIONI, A., Guide méthodique pour l'utilisation su système de diagnostique automatique « AMSAT », verion février 1998

GARGIONI, A., Séminaire de médecine quantique Thérapie énergétique, support de cours, 1998.

JEALOUS, J., Émergence de l'originalité : Une vue biodynamique de l'ostéopathie dans le Champs Crânien, traduction René Briend, support de cours : Introduction à l'ostéopathie biodynamique, H.G. MONTET, 2002..

KLEIN, E., SOUS L'ATOME LES PARTICULES, DOMINOS, Flammarion, 1996.

KORR, I.M., BASES PHYSIOLOGIQUES DE L'OSTEOPATHIE, Editions FRISON-ROCHE, 1993

LENTIN, J.P., Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent, ALBIN MICHEL

LURCAT, F., Le chaos, Que sais-je ?, PUF.

Methodological guide for an operator of système « AMSAT », 1997.

Physics of the alive. http://mirror01.users.i.kiev.ua/~sitko/

BIBLIOGRAPHIE ^

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* 1L'astérisque renvoie au glossaire en fin de document.

* 2BOUSQUET, J., AU COEUR DU VIVANT, Collection Science en Conscience, St Michel Editions, p 31, 1992.

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* 7GIBBS, W., Des ondulations dans l'espace temps, POUR LA SCIENCE, dossier n°38, LA GRAVITATION, L'univers sous influence, JANVIER/AVRIL 2003.

* 8PLANEL, H., La biologie en apesanteur, LA RECHERCHE n° 353, MAI 2002, p 56

* 9DAMOUR, T., La gravitation aujourd'hui, POUR LA SCIENCE, dossier n°38, LA GRAVITATION, L'univers sous influence,, JANVIER/AVRIL 2003, p 4.

* 10PARENTINI, R., Les trous noirs acoustiques, POUR LA SCIENCE, dossier n°38, LA GRAVITATION, L'univers sous influence, JANVIER/AVRIL 2003, p 94

* 11MACKENZIE, D., La géométrie de l'incertitude, LA RECHERCHE, n° 307, mars 1998.

* 12LA RECHERCHE, hors serie n°9, ORDRE et désordre, NOVEMBRE-DECEMBRE 2002, p 44.

* 13L'universalité des fractals, POUR LA SCIENCE, n° 300, Octobre 2002, p 131.

* 14SCIENCE ET AVENIR, AOUT 2002, p 59.

* 15L'universalité des fractales, POUR LA SCIENCE, n° 300, Octobre 2002, p 129.

* 16LIPPERT, G., LES CORPS CATHÉDRALES, A FLEUR DE PEAU, Collection Résurgence, Marco Pietteur, 2001, p 9.

* 17KLEIN, E., SOUS L'ATOME LES PARTICULES, DOMINOS, Flammarion, 1996.

* 18BOUSQUET, J., AU COEUR DU VIVANT, Collection Science en Conscience, St Michel Editions, p 33, 1992.

* 19LACHIEZE-REY, M., Vers la gravité quantique, LA GRAVITATION, POUR LA SCIENCE, DOSSIER n°38, Janvier/avril 2003, p 117.

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* 21POIRIER, H., Il n'y a plus de paradoxes quantiques, SCIENCE & VIE, n° 1019, août 2002, pp 58-69.

* 22AWSCHALOM, D., FLATTE, M., SAMARTH, N., LA SPINTRONIQUE, POUR LA SCIENCE, n° 299, septembre 2002.

* 23POSTEL-VINAY, O., L'Univers est-il un calculateur ?, LA RECHERCHE, n°360, Janvier 2003, p 37.

* 24LENTIN, J.P., Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent, ALBIN MICHEL

* 25Chimie verte, POUR LA SCIENCE, n°305, Mars 2003, p 21.

* 26DUCHENE A., JOUSSOT-DUBIEN, J., Les EFFETS BIOLOGIQUES DES RAYONNEMENTS NON IONISANTS, Médecine-Sciences, Flammarion, 2001.

* 27KIEFFER, D., ENCYCLOPÉDIE DE REVITALISATION NATURELLE, Edition revue et corrigée de Cure anti-stress et santé globale, Editions Sully 2000, Editions Sully 2001 pour la présente édition, pp 378-379.

* 28http://www.cite-sciences.fr/actu/numeros/N75_dec99_jan00/kiosques/html/une5.html#

* 29LENTIN, J.P., Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent, ALBIN MICHEL, p16.

* 30COLLIAC, J.P., Laser ultra-intense et chirurgie de la cornée, POUR LA SCIENCE, n°298, pp 86-87.

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* 33LURCAT, F., Le chaos, Que sais-je ?, PUF, 1999, p 96.

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* 37LENTIN, J.P., Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent, ALBIN MICHEL, p182

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* 39LA RECHERCHE, n° 358, Novembre 2002, p 94.

* 40LIVOLANT, F., Laboratoire de Physique des Solides de la Faculté d'Orsay

* 41LENTIN, J.P., Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent, ALBIN MICHEL, p182

* 42MICHAUT, C., Le double jeu de l'eau et des protéines, LA RECHERCHE n° 354, juin 2002, pp 18-19.

* 43CANNENPASSE-RIFFARD R., Biologie, médecine et physique QUANTIQUE, éditions marco pietteur RESURGENCE, 1997, ISBN : 2-87211-015-1, p208.

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* 54PAOLETTI S., LES FASCIAS Rôle des tissus dans la mécanique humaine, éditions Sully, 1998

* 55POUR LA SCIENCE, n°301, novembre 2002, p 21.

* 56L'universalité des fractales, POUR LA SCIENCE, n° 300, Octobre 2002, p132

* 57POUR LA SCIENCE, n°300, octobre 2002, p 13.

* 58STILL, A.T., Ostéopathie, Recherche et pratique, Editions Sully, 2001, p30.

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* 60KORR, I.M., BASES PHYSIOLOGIQUES DE L'OSTEOPATHIE, Editions FRISON-ROCHE, 1993, p141.

* 61MONTET, H. G., Le métier d'ostéopathe, p 4.

* 62FEELY, R.A., CLINIQUE OSTEOPATHIQUE DANS LE CHAMPS CRANIEN , éditions Frison-Roche, 2000, pp 56-86.

* 63CHILLA, A.G., Editorial, The AAO Journal, Fall 2002, p 5.

* 64Idem 62

* 65Idem 62

* 66Idem 62

* 67LEDERMAN, E., LA TECHNIQUE HARMONIQUE, OSTEO n° 38, p 22.

* 68TIDIERE, P., Jactacio capitis nocturna. Approche ostéopathique, APO STILL, n°8, printemps 2001, p 6.

* 69FEELY, R.A., CLINIQUE OSTEOPATHIQUE DANS LE CHAMP CRANIEN , éditions Frison-Roche, 2000, p 73.

* 70GOLDSMITH, E., Le tao de l'écologie, une vision écologique du monde, éditions du Rocher, 2002, p 429.

* 71FEELY, R.A., CLINIQUE OSTEOPATHIQUE DANS LE CHAMP CRANIEN , éditions Frison-Roche, 2000, p74

* 72HEMATY, F., Le T.O.G. Du Traitement Ostéopathique Général à l'Ajustement du Corps, SULLY,2001, p 159

* 73FEELY, R.A., CLINIQUE OSTEOPATHIQUE DANS LE CHAMPS CRANIEN , éditions Frison-Roche, 2000, p 28.

* 74MAGOUN, H. I., Ostéopathie dans le champs crânien, Edition originale, approuvé par William Garner Sutherland, éditions Sully, 2000, p 25.

* 75MAGOUN, H. I., Ostéopathie dans le champs crânien, Edition originale, approuvé par William Garner Sutherland, éditions Sully, 2000, p 43.

* 76STILL, A. T., Philosophie de l'ostéopathie, SULLY, 1999, p 31.

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* 78DUCOUX B., LIEM, T., entretien avec James Jealous, L'ostéopathie une expérience sensorielle, APOSTILL, n°10, PRINTEMPS 2002, p41.

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* 80SCHMIDT I., Evolution de la perception chez William Garner Sutherland, APOSTILL, n°10, PRINTEMPS 2002, p64.

* 81SCHMIDT I., Evolution de la perception chez William Garner Sutherland, mémoire en vue de l'obtention du diplôme d'ostéopathie, maîtres de mémoire: François Bel et Patrick Blanvillain

* 82MAGOUN, H. I., Ostéopathie dans le champs crânien, Edition originale, approuvé par William Garner Sutherland, éditions Sully, 2000, p 90.

* 83DUCOUX B., LIEM, T., entretien avec James Jealous, L'ostéopathie une expérience sensorielle, APOSTILL, n°10, PRINTEMPS 2002, p43.

* 84JEALOUS, J., Healing and the natural world, Alternative Therapy, Vol. 3, N°1, 1997, traduction René BRIEND.

* 85GLADE, N., TABONY, J., L'union fait la forme, LA RECHERCHE, HORS SERIE n° 9, novembre 2002, p51.

* 86Homage à René Thom (1923-2002), TANGENTE n°92, mai-juin 2003, p 42.

* 87SCIENCE ET AVENIR, n°666, AOUT 2002, p28.

* 88JEALOUS, J., Émergence de l'originalité : Une vue biodynamique de l'ostéopathie dans le Champs Crânien, traduction René Briend, support de cours : Introduction à l'ostéopathie biodynamique, 2001.

* 89Idem 88

* 90JEALOUS, J., Émergence de l'originalité : Une vue biodynamique de l'ostéopathie dans le Champs Crânien, traduction René Briend, support de cours : Introduction à l'ostéopathie biodynamique, 2001.

* 91SCHMIDT I., Evolution de la perception chez William Garner Sutherland, APOSTILL, n°10, PRINTEMPS 2002, p64.

* 92JEALOUS, J., Émergence de l'originalité : Une vue biodynamique de l'ostéopathie dans le Champs Crânien, traduction René Briend, support de cours : Introduction à l'ostéopathie biodynamique, 2001.

* 93R. Paul Lee, The primary respiratory mechanism beyond the craniospinal axis, The AAO Journal, Spring 2001, p 33.

* 94 CHAUFFOUR, P., PRAT, E., Le lien mécanique ostéopathique, théorie et pratique, SULLY, 2003 , p 109-111.

* 95CANADA, P., ODDOU, C., WENDLING, S., LES STRUCTURES DE TENSEGRITE : MODELES DE CONNAISSANCE EN BIOMECANIQUE CELLULAIRE, en collaboration avec INSERM-U492, Faculté de Médecine, Hôpital Mondor, Université Paris12, Créteil.

* 96R. Paul Lee, The primary respiratory mechanism beyond the craniospinal axis, The AAO Journal, Spring 2001

* 97 ZILBERMANN S., ARCHITECTURE CRANIO-SACREE, Application au Concept Ostéopathique, co-éditions EUROSTEO / éditions de VERLAQUE, 1991, p19.

* 98Idem 97.

* 99Lao Tseu, TAO TE KING, Spiritualités vivantes, Albin Michel, 1984, 2.

* 100POUR LA SCIENCE, LES GENIES DE LA SCIENCE, EINSTEIN, p 85.

* 101DALMEDICO, A.D., La théorie du chaos, un révolution ?, LA RECHERCHE, HORS SERIE n° 9, novembre 2002, p 99.

* 102BOUSQUET, J., AU COEUR DU VIVANT, Collection Science en Conscience, St MiChel Editions, 1992, p 35.

* 103STILL, A.T., Ostéopathie Recherche et pratique, éditions Sully, 2001, p 30.

* 104R. Paul Lee, The primary respiratory mechanism beyond the craniospinal axis, The AAO Journal, spring 2001.

* 105LELOUP, J-Y., L'EVANGILE DE THOMAS, traduit et commenté par Jean-Yves Leloup, Spiritualités vivantes, Albin Michel, pp 147-148.






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