WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'étude des nouvelles technologies et leur contribution dans le développement du marketing dans la banque

( Télécharger le fichier original )
par Mohammed Soufiane
ENCG tanger  - Master marketing  2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

C. de la carte traditionnelle aux « smart cards »

Dans ce panorama consacré aux outils issus des nouvelles technologies, nous avons souhaité intégrer les cartes à puce qui ne sont, en réalité, que le support d'un produit.

Il apparaît nécessaire de les prendre en considération étant donné qu'elles repoussent les limites des établissements bancaires, en termes de gestion de l'information et de la documentation.

Les premières émissions de cartes connues à ce jour, par le western union en 1994, avait pour raison initiale, l'identification de l'utilisateur. Il s'agissait d'un système de post-paiement, d'envoi de fonds d'un client particulier ou d'une entreprise à une autre. Dans les années 1930, est inventée la technique de l'embossage permettant l'impression de l'identité du porteur sur les documents.

Vers les années 1960 apparaissent les pistes magnétiques sur les titres de paiement.

D'abord sur l'envers des tickets du métro de Montréal puis sur des cartes de contrôle d'accès au parking de Rungis. Les ingénieurs parviennent par la suite à placer le pistes magnétiques au verso des cartes bancaires afin d'identifier le client à chaque retrait d'argent dans les distributeurs automatiques de billets.

L'arrivée de la puce, inventée par le français Roland Moreno crée une situation de rupture en passant d'un objet d'identification permettant d'accéder à une gamme de services à un support, grâce à l'utilisation de bases de données.

L'adoption de la puce par les trois grands émetteurs internationaux (visa, Mastercard, amexcards) consacre la mondialisation de la carte ainsi que son ouverture à de nouvelles fonctions.

Instruments de réduction de la fraude (elle se site en dessous de 0.04% en 1996 en France) la puce est en passe d'acquérir une capacité de mémoire qui confère des possibilités de traitement et de gestion de l'information beaucoup plus grande. Elle s'installe sur les réseaux ouverts et prépare l'argent électronique anonyme. Sa miniaturisation ne cesse de progresser et, comme vient de l'annoncer IBM, ses capacités d'augmenter.

La carte à puce, alliant sécurité et flexibilité constitue un support de choix permettant de gérer en même temps une application de paiement et de fidélisation de la clientèle. La carte multiplicative n'est pas une utopie. Avec une capacité des puces pouvant gérer jusqu'à 64 kbits des données utilisateurs, elle offre des possibilités multiplies de débit, crédit, un porte-monnaie électronique et bien d'autres services.

Les relations entre les banques, les opérateurs de télécommunication ou de logiciels, d'une part, les fournisseurs de services sur les réseaux électroniques, d'autre part, constitueront la clé de l'évolution des systèmes de paiement du futur par carte à puce. Au delà du rôle de la carte, c'est celui de la banque dans le monde de demain qui est en jeu. Le positionnement des institutions sur le marché de la banque à domicile ou par téléphone devient crucial. La carte à puce peut les aider en alliant intelligence et stockage des données. Elle permet d'harmoniser service et sécurité sur le matériel servant de lien entre l'institution et le porteur.

Elle prépare l'arrivée d'utilisations multi applications centralisées sur une puce unique.

La carte étend le champ de ses applications. Pharmaciens, médecins, assurés social, seront tous demain confrontés aux cartes à puce. Il faudra faciliter les échanges avec tous les acteurs du marché de la santé, privilégier la communication, alléger les procédures de gestion et d'administration qui sont devenues trop complexes. En France, près de 40 millions de cartes vitales devraient être diffusées, destinées à remplacer le milliard de feuille de soins émis chaque année. Les professionnels de la santé seront équipés d'un lecteur qui leur permettra d'accéder aux informations contenues dans la carte des patients.

L'accès est autorisé par la propre carte du professionnel de santé. Il atteste préalablement de son acte (consultation, délivrance de médicaments...) de la même façon qu'il signait auparavant une feuille de soins.

Enfin de journée, toutes les informations sont transmises par un modem, via la ligne téléphonique, à la caisse d'assurance maladie qui procède ensuite au remboursement du malade. Les assureurs complémentaires se révèlent très intéressés. L'idée d'une carte unique permettant en cas de tiers payant de disposer de l'ensemble des informations nécessaires au titre de l'assurance obligatoire et de l'assurance complémentaire, qui simplifierait les procédures, ne maque pas de les séduire.

La carte offre des possibilités multiples liées aux nouvelles technologies. Les banques doivent être à même de les exploiter et de les utiliser rapidement de manière pertinente.

Cette diffusion ne va pas sans poser quelques questions de fond : morales ou éthiques:Les garanties sur les contrôles possibles sont elles suffisantes ? Humain :

Comment les gains de productivité vont-ils se traduire au niveau de l'emploi ? Logistique :

Possède-t-on les équipements suffisants pour que l'homogénéité du système soit assurée ? Ressources humaines : les compétences existent-elles ?

Une importante utilisation des cartes à puce, demain, sera liée au développement du porte-monnaie électronique dont nous aurons l'occasion de parler plus loin.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote