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Effet de l'inoculation avec "bradyrhizobium japonicum" et de l'apport de phosphore sur la productivité du soja (glycine max) en champs paysans au Bénin

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par Maliki AGNORO
Faculté des sciences agronomiques d'Abomey-Calavi au Bénin - Ingénieur agronome 2008
  

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4.1.2.4. Discussion des résultats en pots

L'analyse des différents résultats révèle de l'importance de l'inoculation et de l'apport de P sur les paramètres microbiologiques et agronomiques de production de soja. Il ressort de cette rubrique que les sols d'essai sont faiblement fournis en rhizobiums efficients. Cela s'explique par la quasi absence de nodules au niveau des plants non inoculés .Mais, il faut noter que cette remarque varie en fonction du type de sol et du précédent cultural de la parcelle (Car on note une forte nodulation à Sékou qu'à Gbowèlè). De l'autre coté, il semblerait que le P joue un rôle important dans la mobilisation des bactéries présentes dans le sol et ceci peut se traduire souvent par le développement racinaire important (forte densité de poils absorbants par unité de surface) des plants de soja fertilisé au P. La disponibilité en phosphore assimilable dépendant à son tour du pH explique en retour les résultats plus ou moins probants obtenus à Gbowèlè en comparaison à ceux de Sékou.

Par ailleurs, de fortes doses en P ont entraîné un effet dépressif sur l'activité des champignons mycorhiziens (car évolue en sens contraire du taux d'infection des mycorhizes) comme ce fut signalé par plusieurs auteurs (Boukcim et Mousain , 2000 ; Tsvetkova et Georgiev ,2003). Ce constat est observé au niveau des traitements fertilisés au P car la carence des sols de l'étude en cet élément a été aussi noté et corrobore ainsi la plupart des travaux portant sur la carence des sols tropicaux en phosphore assimilable (Javaheri et Baudoin, 2001 ; Giller et Dashiell, 2007). Un apport de Phosphore en cours de culture serait ainsi nécessaire pour pallier ce problème. Mais, le problème de la disponibilité de cet engrais aux plants durant leur cycle suivant la source d'apport se trouve également posé ici. En effet, il a été ainsi noté que le P naturel (Rock phosphate) se solubilise beaucoup moins et ne serait pas disponible à la culture en cours. Cette remarque a été faite grâce aux valeurs présentées par les différents paramètres sous le Pn en comparaison aux valeurs obtenues avec les traitements ayant reçu du phosphore artificiel (TSP). Ces résultats sont similaires à ceux de Tossah (2000) qui signale que l'effet du phosphore naturel équivalent à celui du TSP fraîchement appliqué ne s'obtient qu'après trois ans de culture chez le maïs. Ainsi, en matière de gestion durable des écosystèmes cultivés, le phosphore naturel paraîtrait le plus conseillé. Mais, compte tenu du temps qui nous a été imparti, ce paramètre n'a pas été pris en compte dans la suite des essais en station et en champs paysans.

Il est aussi important de noter l'action positive de l'inoculation avec des souches efficientes de Bradyrhizobium d'une part mais aussi de mettre l'accent sur la quantité à l'apport qui doit être très élevée (comme le préconise Boyeldieu, 1991) afin de minimiser d'éventuels compétitions entre souches (illustration faite sur le substrat de Gbowèlè où le traitement optimal à présenté une faible nodulation par rapport à Sékou).

Enfin, des remarques concernant l'effet des rayonnements (car pots transparents), les dimensions et les différences de densités des substrats en pots sur la croissance racinaire, l'activité et la survie des bactéries lors des expérimentations sont aussi des facteurs à incriminer pour une compréhension plus pointue de certaines différences observées.

Cette recherche a été de ce fait poursuivie en station à Sékou (au niveau du site de prélèvement initial de sol en se basant sur les tendances générales obtenues auparavant. Mais, les apports du phosphore artificiel ont été révisés pour déterminer le seuil maximal de nuisance de P et la dose optimale à appliquer.

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