WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Réflexions sur les conditions d'une gestion performante des immatriculations à  la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale)

( Télécharger le fichier original )
par Yélo Abdon Serge HOUADJETO
Université d'Abomey-Calavi (Bénin) - Diplôme de technicien supérieur option administration générale 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Paragraphe 2 : La Direction du Recouvrement : attributions et

fonctionnement

Dans ce paragraphe, nous abordons successivement la structure, les attributions (A) et le fonctionnement de la Direction du Recouvrement (B)

A. Structure et attributions de la DR

Créée par décision n°016/05/CNSS/DG/DAC-SPS du 11 avril 2005 portant organisation, fonctionnement et attributions de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, la Direction du Recouvrement est l'une des directions les plus importantes de la CNSS. Elle est chargée :

- d'assurer le recouvrement des cotisations ;

- d'assurer l'immatriculation des employeurs et des assurés volontaires;

- de gérer le précontentieux du recouvrement ;

- de gérer les comptes cotisants ;

- de suivre le fichier des cotisations ;

- d'assurer l'affiliation des travailleurs au régime de sécurité sociale ;

- de suivre les mouvements des employeurs ;

- d'assurer la prospection des employeurs.

B. Fonctionnement de la Direction du Recouvrement

L'analyse du fonctionnement de la Direction du Recouvrement est faite à travers les trois (03) services qui la composent. Il s'agit du:

- Service des Immatriculations (SI) ;

- Service de la Gestion des Comptes Cotisants et Relances (SGCCR) ;

- Service du Contrôle des Employeurs (SCE).

1. Le Service des Immatriculations

Service d'entrée de la Direction du Recouvrement sinon de la Caisse, le service des immatriculations est chargé :

- de procéder à l'immatriculation des employeurs et des assurés volontaires ;

- de suivre les mouvements des employeurs ;

- de procéder à l'affiliation des travailleurs au régime de sécurité sociale ;

- de traiter les avis d'embauchage, de débauchage et les prises en charge ;

- de suivre les mouvements des travailleurs et assurés volontaires ;

- d' établir les livrets ou les cartes d'assurance ;

- d'établir les attestations d'immatriculation et d'affiliation ;

- de procéder aux codifications diverses.

Ce service est structuré en deux sections :

- la section immatriculation des employeurs

- la section affiliation des travailleurs.

a) La section immatriculation des employeurs

Elle s'occupe de l'immatriculation des employeurs et des assurés volontaires. L'immatriculation est une opération administrative qui permet d'identifier et d'attribuer un numéro à un employeur. Autrement dit, l'immatriculation est l'inscription des personnes physiques ou morales utilisant du personnel salarié sur la liste des employeurs et qui se concrétise par l'attribution d'un numéro appelé numéro matricule.

La réalisation de l'immatriculation est subordonnée à la constitution et au dépôt d'un dossier par le demandeur. Ledit dossier comporte les pièces suivantes :

- une demande d'immatriculation (imprimé disponible à la CNSS) ;

- un état de recensement du personnel précisant l'effectif du personnel, les dates d'embauche respectives et les salaires payés (imprimé disponible à la CNSS) ;

- les statuts et le registre de commerce ou toute autre pièce spécifique à chaque employeur autorisant l'exercice de l'activité.

Une fois les pièces réunies et présentées, le service des immatriculations attribue un numéro séance tenante dans un délai relativement court d'environ cinq (05) minutes. Cette promptitude est favorisée par l'installation depuis 2006 du système automatisé appelé «PROMEXE« qui permet d'immatriculer rapidement les employeurs.

Le point des employeurs immatriculés pendant les trois premiers trimestres 2009 se présente comme suit :

Tableau n°1 : Etat des fichiers des employeurs du 31/12/2008 au 30/09/2009

Libellé

Régime
général

Gens de
maison

Total
partiel

Assurance
volontaire

Total

Effectif au 31/12/2008

18 576

1 861

20 437

1 356

21 793

Immatriculation

1 943

64

2 007

31

2 038

Effectif au 30/09/2009

20 519

1 925

22 444

1 387

23 831

 

Source : Rapport d'activité DR des 1er ,2ème et 3ème trimestre 2009

Les résultats ci-dessus révèlent que, du 1er Janvier 2009 au 30 septembre 2009, un total de cinq mille deux cent cinquante cinq (5 255) employeurs a été immatriculé. Des vingt trois mille huit cent trente et un (23 831) employeurs immatriculés, seulement huit mille huit cent quatre vingt seize ont fait des mouvements sur leur compte au 31 décembre 2008.

Nous remarquons que de nombreux employeurs qui n'existent plus ou qui ont suspendu leurs activités continuent d'être considérés comme actifs. Ces employeurs ne signalent pas leur nouvelle situation à la CNSS. Nous en déduisons que le fichier des employeurs est peu fiable.

Tout comme l'employeur, le travailleur a un numéro et être rattaché à son employeur. Cette opération relève de la compétence de la section affiliation des travailleurs.

b) La section affiliation des travailleurs

L'affiliation du travailleur est une opération administrative permettant d'attribuer un matricule au travailleur et de le rattacher à son employeur.

La section affiliation des travailleurs est la seconde section du service des immatriculations.

A l'instar de l'employeur, le travailleur doit aussi produire un dossier pour son affiliation. Ce dossier comporte une pièce maîtresse appelée avis d'embauchage. C'est un imprimé fourni par la Caisse et comportant des renseignements tels que : les noms et prénoms du travailleur, le nom ou la raison sociale de l'employeur, la date d'embauche, l'activité exercée, etc.

A l'avis d'embauchage, s'ajoutent les pièces suivantes :

- la photocopie légalisée de la pièce d'état civil du travailleur (jugement supplétif ou acte de naissance) ;

- la photocopie légalisée de la carte nationale d'identité ou du passeport ;

- deux (02) photos d'identité du salarié concerné.

Outre l'activité principale que constitue l'affiliation des travailleurs, la section affiliation s'occupe aussi de :

- l'établissement des cartes d'assurance ;

- l'opération de montée en charge des nouveaux assurés ;

- débauchage des assurés qui ont cessé leurs activités.

Les activités relatives à l'affiliation des travailleurs menées par la section au troisième trimestre 2009 se résument dans le tableau suivant :

Tableau n°2 : Points des activités relatives à l'affiliation des nouveaux travailleurs pendant le troisième trimestre

Désignation

Instances
début
période

Nbre de
dossiers
reçus

Total

Nbre de
dossiers
traités

Instances
fin
période

Taux
D'exécution

Saisie et rattachement

1 734

6

521

8 255

5 356

2 899

64,88

%

Scanning et mise en forme

4 642

5

356

9 998

1 379

8 619

13,79

%

Instance Validation

3 853

1

379

5 232

657

4 575

12,56

%

Tirage des cartes

18 126

 

657

18 783

2 984

15 799

15,89

%

 

Source : Rapport d'activités DR du 1er au 3ème trimestre 2009

L'analyse du tableau ci-dessus montre que si des efforts appréciables sont notés dans la phase de saisie et rattachement, les autres notamment, celle du scanning affichent particulièrement des taux faibles, preuves que le processus d'affiliation dans toutes ses étapes souffre de certaines insuffisances. Au cours de ces trois trimestres, sur 18 783 dossiers reçus, 2 984 cartes ont été tirées soit un pourcentage de 15,89%. D'où l'accumulation d'un nombre important de dossiers

Nos recherches nous ont permis de constater que des dossiers sont encore en instance depuis 2005 voire 2006 parce que les cartes ne sont pas encore imprimées pour être remises aux assurés

Outre cette accumulation des dossiers des travailleurs on assiste à la perte ou à la permutation des photos dans les dossiers des assurés. Il se dégage de cette situation une mauvaise gestion des documents. Il est noté par ailleurs que certaines cartes établies comportent des erreurs. Ces erreurs se rapportent soit au nom patronymique mal saisi, soit aux permutations des photos sur les cartes. Ces erreurs, si statistiquement, elles sont négligeables, elles sont cependant révélatrices du niveau de rigueur dans le traitement des dossiers.

En cas de cessation d'activités du travailleur, l'employeur établit et communique à la Caisse un avis de débauchage. En la matière, nous avons constaté

que nombre d'employeurs ne remplissent pas cette formalité, il s'en suit que de nombreux salariés continuent d'être rattachés à des employeurs donnés bien qu'étant débauchés. Le fichier de l'employeur doit, certes, retracer le passage de tous les travailleurs comme c'est le cas actuellement. Mais l'état actuel des fichiers employeurs ne permet pas de distinguer de façon exhaustive les travailleurs en activité chez un employeur de ceux débauchés ou affiliés à un autre employeur. De plus, il arrive que le même travailleur soit immatriculé plus d'une fois dans le fichier d'un même employeur : C'est l'existence des doublons.

Cette situation nous amène à retenir que le fichier des travailleurs est peu fiable.

Nous avons aussi constaté que le service des immatriculations ne dispose que d'une imprimante, de deux (02) scanners qui fonctionnent tant bien que mal et de quatre (04) agents dont un (01) seul s'occupe de l'immatriculation employeurs et les trois (03) autres de l'affiliation des travailleurs et des activités connexes. Pour un service dont toutes les opérations d'immatriculation au plan national sont concentrées et eu égard au flux important de dossiers reçus, ces moyens sont manifestement insuffisants. Nous notons donc une insuffisance de personnel et de matériel de travail (informatique et de bureau).

Le personnel, malgré leur nombre insuffisant est souvent déterminé à donner le meilleur de lui-même. Mais cette détermination est souvent contrariée par le fonctionnement du système automatisé : l'application PROMEXE utilisé pose d'énormes problèmes :

- le non fonctionnement du système pendant plusieurs heures voire même des jours ;

- la disparition régulière dans le système des pages de numéros d'assurés suite à la défaillance du réseau. De ce fait, nous notons que l'application «PROMEXE « est peu rassurante.

Nous avons aussi constaté une insuffisance dans le contrôle des dossiers avant leur passage à la saisie. C'est ainsi que les assurés fournissent des renseignements qui ne s'accordent pas avec ceux de la carte d'identité. Il se dégage une absence de

rigueur dans le contrôle des dossiers d'affiliation des travailleurs fournis par les employeurs.

La section affiliation des travailleurs enregistre des plaintes relatives aux erreurs constatées sur les cartes des assurés. Ces erreurs résident dans l'orthographe des noms et prénoms des assurés ou du fait du mauvais remplissage des imprimés mis à la disposition des assurés. Il s'en suit dont une insuffisance dans le remplissage des dossiers des assurés et un traitement peu satisfaisant des dossiers d'affiliation.

Entre les partenaires que sont les employeurs, les travailleurs et le service des immatriculations, il y a un problème de communication. Le service enregistre parfois des dossiers incomplets ou mal renseignés, mais ce n'est qu'à la présentation de l'employeur ou du travailleur et à son initiative que l'information est portée à sa connaissance : nous notons alors une insuffisance de communication entre le service et les partenaires.

La qualité d'employeur oblige non seulement à l'immatriculation mais aussi au paiement des cotisations. La gestion des comptes employeurs est assurée par le Service de la Gestion des Comptes Cotisants et Relances (SGCCR).

2 - Le Service de Gestion des comptes Cotisants et Relances (SGCCR)

Le SGCCR est subdivisé en deux (02) sections :

- La section gestion des comptes cotisants pairs et

- La section gestion des comptes cotisants impairs.

La séparation des taches au niveau des deux sections n'étant pas encore réelle, le même travail s'effectue au niveau de chacune des sections. Nous constatons une absence de gestion par portefeuille des comptes cotisants.

La gestion des comptes cotisants consiste à mettre à jour les comptes des employeurs, à examiner ces comptes dans le but de connaître leurs soldes exacts ainsi que les périodes non déclarées qui doivent faire l'objet de relance. Dans ce cadre, les tâches ci-après sont exécutées :

> l'analyse des comptes cotisants : elle consiste à étudier les différentes opérations enregistrées en vue de corriger les erreurs éventuelles ;

> l'élaboration des états de cotisations recouvrées : elle se fait périodiquement et permet aux responsables de la Caisse d'évaluer les actions en recouvrement pour réorienter, en cas de besoin, les actions futures. Il convient de noter que cette tâche est automatisée. L'observation des états de couvrement des cotisations nous a permis de constater que certains employeurs ne payent pas la totalité des cotisations dues. Il s'en suit une accumulation progressive des arriérés de cotisations ;

> la saisie et la validation des déclarations de salaires et des cotisations ;

> l'exploitation des états nominatifs complémentaires de salaires ;

> le traitement des appels de cotisations : Avant l'échéance de paiement, un imprimé de déclaration des salaires et des cotisations est adressé à chaque employeur. Cet imprimé est rempli et présenté au SGCCR en vue du paiement des cotisations. Nous avons constaté au cours de notre stage que les imprimés de déclarations des cotisations sont régulièrement envoyés aux employeurs ;

> le traitement des dossiers de rétrocession : il arrive qu'au moment de la liquidation du dossier de pension du salarié que son employeur n'ait pas payé l'intégralité des cotisations dues pour son compte ou qu'il n'ait pas du tout cotisé. Les périodes pour lesquelles les cotisations ne sont pas payées font l'objet d'avis de débit adressé à l'employeur. En vue d'accélérer le processus de traitement du dossier de pension, le salarié se substitue à son employeur pour le paiement des cotisations principales dues. Pour ce faire, des retenues sont alors effectuées sur sa pension. Les montants retenus sont intégralement rétrocédés à l'assuré dès la régularisation de la situation par l'employeur. Cette pratique ne révèle pas totalement l'esprit de protection sociale des travailleurs qui est la principale mission de la CNSS. Celle-ci dispose pourtant des moyens légaux pour le recouvrement des cotisations dues par les employeurs à travers la mise en oeuvre des articles 27 et 30 de la loi 98 --- 019 du 21 mars 2003 portant code de sécurité sociale en République du Bénin : « ... Si la mise en demeure reste sans effet, le

directeur général de la Caisse peut délivrer une contrainte qui est visée et rendu exécutoire par le président du tribunal compétent, laquelle contrainte comportant tous les effets d'un jugement est signifié par lettre recommandée avec accusée de réception, par les agents assermentés de la Caisse ou par exploit d'huissier dont les frais sont à la charge du débiteur » (article 27 de la loi 98 --- 019 du 21 mars 2003 portant code de sécurité sociale en République du Bénin), « ... Le directeur général de la Caisse pourra procéder, dans les formes et conditions prévues pour le recouvrement des cotisations directes et taxes assimilées, à concurrence du montant des créances dues, par voie de sommation ou d'avis à tiers détenteur contre tout établissement bancaire, employeur fermier, locataires, d'une façon générale, tout débiteur des personnes redevables des créances ou tout tiers détenteur de deniers leur appartenant » (article 30 de la loi 98 - 019 du 21 mars 2003 portant code de sécurité sociale en République du Bénin). Certains dossiers de rétrocession mettent du temps à être liquidés. Nous notons alors une lenteur dans le processus de traitement des dossiers de rétrocession.

Les résultats des autres activités exercées au cours du troisième trimestre 2009 par le SGCCR se présentent comme suit :

Tableau n°3: Résultats des activités connexes et des relances, 3ème trimestre 2009

ACTIVITES

NOMBRES

INSTANCES

ATTESTATIONS

3 777

 

AVIS DE DEBIT

5

 

APPELS

EXPEDIES

8 375

 
 
 
 

LETTRE DE RELANCE EXPEDIEES

 
 

DOSSIERS TRANSMIS A LA CRG

MAJ. DE RETARD

16

 
 

5

 

DOSSIERS A TRANSMETTRE A LA CRG

MAJ. DE RETARD

2

106

 

4

 

COMPTES HORS PORTEFEUILLE

224

 

CORRESPONDANCES TRAITEES

20

 

DOSSIERS DE RETROCESSION TRAITES

17

20

DECLARATIONS SAISIES

7 733

 

COMPTES EN PORTEFEUILLE

12 225

 

DECLARATIONS VALIDEES

962

 

APPELS DE COTISATIONS ENVOYES DANS LES AGENCES

4 001

 
 

Source : Rapport d'activité DR ,3ème trimestre 2009

La lecture de ce tableau révèle que, malgré les efforts du service, beaucoup de défis restent à relever.

3 - Le Services du Contrôle des Employeurs (SCE)

Il est structuré en deux (02) bureaux de recouvrement ayant rang de section. Il s'agit de :

o Bureau de recouvrement 1, Cadjèhoun ;

o Bureau de recouvrement 2, Aïdjèdo .

La mission du contrôle des employeurs est de veiller à l'application de la législation en matière d'immatriculation des employeurs, d'affiliation des travailleurs et de respect de l'assiette des cotisations. Il s'agit d'un contrôle d'assiette et d'effectif. Ce service se charge aussi au cours des contrôles, de la sensibilisation des employeurs et des travailleurs sur leurs droits et obligations respectifs.

Il faut distinguer deux (02) types de contrôle à savoir le contrôle sur pièces et le contrôle sur place :

Le contrôle sur pièces : Il s'agit d'une simple vérification arithmétique permettant de s'assurer de l'exactitude des calculs effectués par l'employeur, de vérifier l'assiette des cotisations notamment le respect du SMIG et de l'application du taux des risques professionnels.

Le contrôle sur place : Il peut être inopiné comme il peut être programmé. Il a pour but de vérifier que tous les éléments devant constituer l'assiette des cotisations y sont intégrés au moment de la déclaration des salaires et des cotisations par l'employeur. Le contrôle sur place permet de s'assurer que tous les salariés sont affiliés à la date effective de leur embauchage.

Les deux (02) bureaux de recouvrement disposent de neuf (09) contrôleurs pour 8 896 employeurs actifs. Cet effectif est insuffisant dans le respect des normes fixées par la CIPRES à savoir un contrôle pour chaque entreprise dans un délai de trois (03) ans.

Le tableau suivant résume le bilan des contrôles effectués pendant le troisième trimestre 2009.

Tableau n°4: Récapitulation des cotisations mises en recouvrement suite aux contrôles.

ACTIVITES

CONTROLES REALISES

COTISATIONS

MONTANTS RECOUVRES

 

MAJORATIONS

 

28

23 774 628

6 064 859

5 853 539

ORDINAIRES

34

56 352 525

17 388 259

5 314 267

TOTAUX

62

80 127 153

23 453 118

11 167 806

 

Source : Rapport d'activités DR troisième trimestre 2009

L'analyse du tableau ci-dessus laisse constater que sur 103 580 271 F CFA (cotisations principales et majorations comprises) seulement 11 167 806 F CFA ont été recouvrés soit 1.07%.

En effet, les contrôleurs n'arrivent pas à recouvrer toutes les cotisations non déclarées par les employeurs et révélées par les contrôles.

Sur le plan matériel, ces agents disposent de deux (02) véhicules, un ordinateur portable et une imprimante (tombée en panne). Nous notons alors une insuffisance de moyens matériels (matériels roulants et matériels informatiques).

Les contrôles ont révélé que de nombreux employeurs ne déclarent pas l'effectif total de leurs salariés et minorent l'assiette des cotisations.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault