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Evaluation des résultats de la campagne d'insémination artificielle bovine dans le département de Mbour au Sénégal: cas du projet GOANA (Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l'Abondance)

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par RUKUNDO
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V. CONTRAINTES DE L'ÉLEVAGE AU SÉNÉGAL

L'élevage occupe une place de choix dans l'économie du pays, bien que plusieurs contraintes limitent son rendement économique.

Les principales contraintes sont d'ordre climatique, alimentaire, sanitaire, génétique, politique, socio culturel et commercial.

1. Contraintes cimatiques

Le climat est certainement la contrainte la plus déterminante car il conditionne les ressources alimentaires du bétail.

La forte variabilité de la pluviométrie dans l'espace et dans le temps, fait que la disponibilité des pâturages est très limitée en quantité et en qualité, surtout dans le système traditionnel qui caractérise l'élevage au Sénégal. D'après PAGOT, (1995) les températures tropicales élevées sont de loin une contrainte importante à la production laitière intensive, qui est essentiellement axée sur l'exploitation des races originaires des zones à climat tempéré. En effet le séjour pendant un temps prolongé à des températures supérieures à 25°C, particulièrement en ambiance humide entraîne une réduction de l'ingestion alimentaire des vaches et, par conséquent, une chute de la production et de la fertilité des animaux.

2. Contraintes alimentaires

L'une des causes des infertilités des vaches en zone tropicale est le facteur alimentaire. L'aspect quantitatif et qualitatif de l'alimentation sont mises en cause. Ce facteur alimentaire peut être analysé à deux niveaux :

+ La suralimentation

Très rare en milieu tropical, la suralimentation peut être à l'origine d'une infiltration graisseuse au niveau de l'ovaire. Cette suralimentation associée à un syndrome hypo hormonal, retarde considérablement l'involution utérine sans laquelle la vache ne peut à nouveau concevoir.

+ La sous alimentation

Elle revêt un caractère endémique en zone tropicale surtout lorsqu'elle est associée à une difficulté d'abreuvement. Cette sous alimentation est surtout liée à la rareté et à la pauvreté des pâturages en saison sèche. Sur le plan hormonal, on observe en saison sèche une pseudo-hypophysectomie fonctionnelle ayant comme conséquence un trouble de la gamétogenèse, voire une mise en veille de l'activité ovarienne.

Selon CHICOTEAU (1991), la principale contrainte à la productivité du Zébu est la sous alimentation. Elle empêche les animaux d'extérioriser leur potentiel génétique en touchant leur fonction de reproduction.

La sous alimentation du Zébu Gobra en élevage extensif retarde la reprise de l'activité ovarienne. En station, ce délai de reprise de l'activité ovarienne est beaucoup moins long ; 54% des Zébu Gobra ont repris leur activité ovarienne entre 36 et 48 jours après le part (MBAYE, 1993).

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille