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Rôle des infirmiers diplômés d'état dans la prise en charge de la douleur postopératoire

( Télécharger le fichier original )
par Oussama Merabeti
Institut national de formation supérieure paramédicale de Constantine - Infirmier diplômé d'état 2012
  

Disponible en mode multipage

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Remerciements

La réalisation de ce mémoire n'a été possible que

grâce à DIEU et à la contribution de plusieurs

personnes que nous remercions infiniment :

> Notre chef d'option Monsieur Bendoukhane.H.

> A l'équipe de la direction et a sa tête Monsieur le Directeur Général Monsieur Laariane.M

> Monsieur le Directeur des études et des stages Monsieur Guendouzi.M

> Notre encadreur, DR SAI AZIZA, qui nous a soutenu et guidé tout au long de la réalisation de ce travail.

> Tous nos enseignants qui nous ont mis entre les mains les connaissances nécessaires.

> Nos camarades de promotion notamment, pour leurs conseils, aides, et encouragements.

Enfin, mes humbles remerciements et respects aux membres du jury qui ont bien voulu évaluer ce travail que, j'espqre, sera à la hauteur de leurs attentes.

LE PLAN

Introduction

5

Le choix de thème

7

La problématique

8

Les hypothèses

9

Les objectifs

.10

PARTIE THEORIQUE

Chapitre 1 : La Douleur :

A. Définition et composantes de la douleur .13

A.1 définition de la douleur............................................13

A.2 composantes de la douleur 14

B. Neurophysiologie de la douleur 16

C. Classifications de la douleur .18

C1. Sur un plan neurophysiologique.................................18

C2. Sur un plan clinique «..................................................19

D. Evaluation de l'intensité de la douleur 20

D1. Echelles unidimensionnelles. (Auto évaluation) « 20

D2 Echelles multidimensionnelles (hétéro évaluation)...........21

D3Echelles comportementales.......................................21

Chapitre 2 : La Douleur postopératoire :

A. Définition de la douleur post opératoire 25

B. Physiopathologie de la douleur post opératoire 25

C. les causes de la douleur postopératoire

26

D. durée de la douleur postopératoire

.26

E. Évaluation de la douleur postopératoire

..28

 

F. Retentissement de la douleur postopératoire 29

G. Intensité et fréquence de la douleur postopératoire en fonction du type de chirurgie ..30

Chapitre 3 : Prise en charge de la douleur postopératoire :

A. Intérêt de la prise en charge de la douleur post opératoire...31

B. Comment prendre en charge la douleur postopératoire ? 31

B.1 Rôle de l IDE 31

B2 rôle médical et moyens thérapeutique 32

B4. L organisation de la prise en charge de la douleur postopératoire dans les services de chirurgie 34

PARTIE PRATIQUE

METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

1. Objectif de l'enquete
· .37

2. L'Enquête
· 37

2. E LH lRXx 13I l'eITX-11 .7137

2. b La population enquêtée « 37

2. c Le matériel et les méthodes «...............................38

2. d Période et difficultés «.......................................38 3. Résultats et interprétation de l'enquête : ..39

3. a Résultats de l'enquête :.....................................39

3. b Interprétation de l'enquête et analyse des données :....39

RESULTATS ET ANALYSE DE L'ENQUETE

40

DISCUSSIONS

70

PROPOSITIONS DE SOLUTIONS

73

CONCLUSION

74

ANNEXE

..75

BIBLIOGRAPHIE

.86

INTRODUCTION

La douleur postopératoire est un phénomène physiologique complexe. Certaines chirurgies sont plus douloureuses que d'autres, mais aussi br~ve soit-elle, la douleur postopératoire génère stress et inquiétude et laisse un mauvais souvenir, d'autant plus, quand son intensité est élevée.

Les peurs de ne pas se réveiller, de souffrir, de l'acte chirurgical et de ses éventuelles répercussions, et la peur de complications augmentent de manière importante la perception de la douleur postopératoire. Si la stratégie analgésique rel~ve du domaine médical, sa mise en oeuvre et sa surveillance sont dévolues à l'infirmier (~re), qui est le trait d'union entre l'évaluation des besoins d'analgésie du patient et la prescription médicale. Une prévention efficace de la douleur postopératoire est un travail d'équipe qui nécessite une organisation et une coordination à tous les stades de la prise en charge.

La douleur postopératoire peut être une forme maléfique qui impose au malade de grave stress émotionnels et physiques.

Fort heureusement, on constate un impressionnant regain d'intérêt dans le milieu des scientifiques et des cliniciens pour collaborer à l'étude des mécanismes fondamentaux des douleurs aiguës et de leurs caractéristiques physiques et comportementales, conditions essentielles requises pour le diagnostic et le traitement corrects d'un tel probl~me.

La prise en charge de la douleur aiguë postopératoire est devenue une préoccupation quotidienne. La douleur est intense précocement, et encore insuffisamment traitée en salle de surveillance post-interventionnelle, en unité d'hospitalisation et en ambulatoire.

Actuellement, l'amélioration du traitement de la douleur postopératoire dépend peu des progrès technologiques ou pharmacologiques. En effet, des thérapeutiques extrêmement efficaces et validées sont à la disposition des cliniciens et des soignants. La prise en charge de la douleur postopératoire dépend plus d'une meilleure compréhension des patients et d'une meilleure organisation des services d'hospitalisation.

La prise en charge de la douleur postopératoire doit s'inscrire dans une démarche d'assurance qualité.

La prise en charge de la douleur est multidisciplinaire. Elle nécessite de nombreux intervenants médicaux et paramédicaux, tels que le médecin, l'infirmier(~re), le kinésithérapeute, ou le psychologue. L'infirmier (~re) tient une place importante au sein de cette équipe. En effet, il est de son rôle de prévenir et d'évaluer la souffrance et la détresse des patients et de participer à leur soulagement.

Dans le cadre de notre Travail de Fin d'Etudes, on s'est intéressé au rôle des l'infirmier(ere) diplômés d'état dans la prise en charge de la douleur postopératoire.

En effet, aujourd'hui, de nombreux patients hospitalisés dans différents services de
soins souffrent de telles douleurs. L'infirmier (ere) est donc confronté à cette prise

Dans la première partie de notre mémoire, on présentera une vue d'ensemble se

rapportant à notre thème, on présentera une partie théorique dans laquelle sera

exposé clairement les différents mécanismes physiopathologique de la douleur, la

classification de la douleur , une partie sera consacrée à notre thème où on parlera

spécialement de la douleur postopératoire et sa prise en charge, ainsi que les

différentes actions de soins qui peuvent être effectuées par les infirmiers en

Dans la deuxième partie de notre mémoire, nous présenterons les résultats de

l'enquête effectuée aupres des infirmiers (tires) à qui on a remis des questionnaires

données obtenues.

LE CHOIX DU THEME

Le choix du sujet qui fait l'objet de la présente étude repose essentiellement sur Le rôle de l'IDE dans la prise en charge des douleurs postopératoires.

En effet, ce choix nous a paru nécessaire et judicieux, car au cours de notre

formation et surtout lors de notre passage dans les services de chirurgie, on a

constaté que les patients opérés souffraient de douleurs après leurs interventions et

que les IDE étaient les premiers à observer leurs souffrances et à réagir devant

leurs plaintes.

L'infirmier(ére) est confronté quotidiennement à la douleur des patients qui sont opéré et dont il a la charge. L'évaluation de la douleur est essentielle à l'établissement d'une stratégie thérapeutique efficace. Cependant, la seule connaissance que nous avons de la douleur d'autrui vient de ce qu'il communique. Il n'y a pas d'étalon universel pour mesurer la douleur, son évaluation est donc trés complexe, entre la Mbjectivité du patient et les capacités plus ou moins importantes de l'infirmier(ére) à écouter et à observer.

Le soignant doit être attentif aux paroles de la personne qui souffre et doit savoir

observer les comportements face à une douleur ressentie et exprimée.
L'infirmier(ère) a un rôle en matière de relation privilégiée. Cette relation d'aide est

particulièrement importante pour celui qui souffre. Pour pratiquer une écoute

active dans la relation d'aide, il faut savoir parfois se taire, pour laisser au patient le
temps de parler, d'entrer en communication avec l'équipe de soin, lui permettre d'exprimer sa douleur.

Les douleurs postopératoires sont, parmi toutes les douleurs, les plus redoutées par

les patients, les infirmiers(ères) et les chirurgiens.

C'est dans ce contexte que nous avons décidé d'évaluer le rôle de l'IDE dans la
prise en charge de la douleur postopératoire. Pour cela nous exposerons les
douleurs propres à la chirurgie. Puis nous nous intéresserons à la méthode de leur

évaluation. EnMite nous étudierons les médicaments de la prise en charge de la

douleur. Et enfin nous effectuerons une enquête visant à évaluer la prise en charge

de la douleur postopératoire dans les services de chirurgie du CElU de Constantine.

LA PROBLEMATIQUE

Aujourd'hui, de nombreux patients hospitalisés dans les services de chirurgies souffrent de douleurs aprcs les interventions chirurgicales qu'ils ont subies. L'infirmier(4re) est donc confronté à cette prise en charge dans sa pratique quotidienne.

Cependant, on a pu constater au cours de nos différents stages que cette prise en charge est parfois problématique pour l'infirmier(~re).

La prise en charge de la douleur est multidisciplinaire. Elle nécessite de nombreux intervenants médicaux et paramédicaux, tels que le médecin, l'infirmier(4re), le kinésithérapeute, ou le psychologue. L'infirmier(~re) tient une place importante au sein de cette équipe. En effet, il est de son rôle de prévenir et d'évaluer la souffrance et la détresse des patients et de participer à leur soulagement.

La confrontation de ces deux situations appuie donc bien l'idée que le traitement médicamenteux pourtant indispensable, n'est pas à lui seul suffisant.

La prise en charge de la douleur postopératoire a la particularité de requérir la mobilisation de multi capacités de la part de l'infirmier(~re). Elle nécessite non seulement l'application de son rôle prescrit par la mise en oeuvre des

thérapeutiques médicamenteuses. Mais aussi, il est de son rôle propre de mettre en place une relation d'aide et de soutien, en témoignant au patient d'empathie, de présence, d'écoute et de considération positive, nécessaires à cette prise en charge.

C'est en cela que la prise en charge de la douleur postopératoire s'av~re complexe, et met parfois l'infirmier(~re) en difficulté.

On se demande alors quelles sont les difficultés que l'infirmier(~re) peut rencontrer pour mettre en place une prise en charge globale de la douleur postopératoire ? Et quels facteurs peuvent expliquer ces difficultés ?

HYPOTHESE GENERALE
L'infirmier(ere) est confronté quotidiennement à la douleur postopératoire, lorsque

l'évaluer et sans connaître ses mécanismes et comment réagir face à cette douleur.

Mais il s'agit d'un phénomene subjectif et le seul à pouvoir véritablement évaluer cette douleur est le patient. Il existe pour cela des méthodes permettant au patient de quantifier l'intensité de sa douleur.

Ainsi l'infirmier(ère) en complément du rôle prescrit évaluera l'intensité de la

douleur à l'aide des moyens standardisés comme l'échelle visuelle analogique,

mettra en place différents types d'intervention (l'utilisation de vessies de glace...), proposera des méthodes d'éducation pour l'acquisition des bons gestes face à la

Tout cela montre que l'infirmier(ere) joue un rôle primordial dans la prise en

Malheureusement, les infirmiers(ères) rencontrent des difficultés pour prendre en charge les algies postopératoires, en ce qui concerne l'intensité, la conduite à tenir

En effet, le manque de formation des IDE en ce qui concerne l'évaluation et la

ent.

Par ailleurs, beaucoup d'infirmiers(eres) sont en attente d'une formation. En effet,

si tous les soignants ou au moins ceux le désirant pouvaient accéder à une

formation spécifique à la prise en charge des douleurs, cette dernière serait

sûrement plus efficace. Bien évidemment, ces soignants auraient bénéficié de

échelles d'évaluation de la douleur que de la prise en chargemédicamenteuse ou

non médicamenteuse.

LES OBJECTIFS

v Approfondir les connaissances des IDE sur la douleur.

v Apprendre à évaluer la douleur postopératoire.

v Attirer l'attention des infirmiers sur l'importance de la douleur.

v Faire un état des lieux sur ce qui se fait sur le terrain pour la prise en charge de la douleur post opératoire par les infirmiers.

v Apprécier la fréquence, l'intensité, l'évolution et les retentissements de la douleur postopératoire.

v Trouver des moyens de prévention de la douleur postopératoire.


·
·
·
· Savoir organiser la prise en charge de la douleur postopératoire dans les services de chirurgie.


·
·
·
· Proposer des solutions au terme de l'enquête afin de faciliter la prise en charge infirmière de la douleur postopératoire.

CHAPITRE : 1

LA DOULEUR

CHAPITER 1 : LA DOULEUR

A-Définition et composantes de la douleur :

A.1Définition de la douleur :

La Douleur c'est : Une Sensation désagréable et une expérience émotionnelle en réponse à une atteinte tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite dans des termes évoquant une telle lésion". (D'apr~s l'Association Internationale pour l'Etude de la Douleur)

La définition qui nous est donnée par l'IASP met en avant le fait que nous pouvons distinguer deux types de douleur :

La douleur à composante organique dominante : Cette douleur est provoquée par une réelle lésion organique, objectivable.

La douleur à composante psychique dominante : Ou Douleur psychosomatique, qui est la traduction de la souffrance de l'individu.

Elle peut se faire l'expression d'une dépression, d'une angoisse ou de probl~mes personnels.

D'autre part, cette définition nous rappelle que la douleur, quelle que soit son origine, revêt des aspects psychologiques. Cela induit donc qu'elle est une expérience subjective, propre à chacun, et influencée par un certain nombre de facteurs.

Ces facteurs peuvent se détailler à travers les composantes de la douleur.

Il faut donc éviter les termes "récepteurs de la douleur", "voies de la douleur"...

La douleur est subjective, elle varie d'un individu à l'autre, elle varie avec le type de société. La douleur, à la différence du plaisir n'est pas seulement un état affectif mais aussi une sensation.

La douleur est souvent l'interprétation d'une sensation nociceptive. Cependant la douleur n'est pas toujours liée à une atteinte corporelle externe (piqûre, brûlure...) ou interne (tumeur...).

Il peut y avoir douleur :

· sans atteinte corporelle (migraine, névralgie faciale)

· disproportionnée par rapport à l'atteinte corporelle (calculs rénaux)

· qui persiste très longtemps après une blessure (membre fantôme)

· qui intervient longtemps après l'atteinte corporelle (algésie épisodique des accidentés de voiture)

Il peut aussi y avoir atteinte corporelle sans douleur (analgésie congénitale).

A2- Les composantes de la douleur :

En effet, la douleur se décline en quatre composantes :

-1-La composante sensori -discriminative :

Elle correspond à la description de la perception physique de la douleur. Elle précise la localisation, le type, la durée, l'intensité, les irradiations, et les facteurs aggravants et antalgiques pour cette douleur.

Dans la douleur chronique, l'étude de cette composante est utile pour établir le diagnostic, suivre l'évolution de la douleur dans le temps, et parfois, évaluer l'efficacité de traitements antalgiques.

Seulement, la douleur chronique, engage la totalité du sujet et de son syst~me d'intégration dans lequel préexiste expérience, éducation, culture, états

attentionnels, émotionnels, circonstances d'apparition. Cela en complPPifiPIlPIpIiPPI

PPIPhPIPP.I

IPI IPPIPPP pPPPPIPIPIIPPIiPP II#177;P PIiPPPPllPI:I

Elle correspond à l'impact émotionnel de la douleur sur le patient.

PIIPIPPP pPPPPIPIPPPWIPIàIlPIdPIlPIIIPPIIPPPliI#177;I: IPIppPIIPClP, Ip#177;PiTlP, I

horrible, fatigante, déprimante ou insupportable. Elle induit la recherche d'un

PPIlPPPP PPIIpPIPiCIPII

I ITIPPIPPP pPPPPIPIPPPPiIiPP:I

EllPIpI#177;PiPPIlPIPPPP IqIPIlPIpPIiPPIIPIIIiCIPIàIPPIEPIlPII. INlId#177;pPP IEPIplIPiPIIP I IPPIPIIP I: IPPPI#177;EIPPIiPP, IPPPIP iliPIIIPP iliPlIPIIPPPiPlT IEI PiP IPIPPi, IlPIPPIIIPIEPI

l'affection responsable de sa douleur, Iet l'histoire de cette derniere et les prises en

PPPIPPP IPPI#177;IiPIIPP IiPIlIPPPPPIIlPIIPpI#177;PPPIPIiPPIqIPIlPIpPIiPPIIPIEPIPPIEPIlPIIII

L'infirmier devra repérer le rôle de chacun de ces facteurs dans le phénomene

IPIlPIIPIPIdIIpPIiPPII IEPIPIIPII:I

PPIPPPP IUI'il va donner à sa douleur va influencer son comportement visFIIPiP IdPI PPllPIci et déterminer ses facultés d'adaptation. I

I ITIPPIPPP pPPPPIPIPPP pPIIPP PPIPlP I

Cette composante correspond à l'ensemble des manifestations verbales et

PPPIPPIbPlPP IPIPPIPPIlPP IPPPIIlPIpPIiPPIIPlPiCIPIPPIPPiCIPI: IplPiPIPIPPIbPlP, I P iP irIPP, IplPIIP, IP#177;P iPPPP PPIP, IpPPiIiPPIPPIPlPiCIP, IPIiPpPIiPPP IlPIP IEPI

P PIvPP PPIP IPIIPPPIPP IdPIpIPIPPIiPPIEPIlPIzPPPIdPIlPIIPIPPI IPPIP PPifPPIPIiPPP IPPI plIPiPIIP IIôlPP I:I


·
EllPP IpPIP PIIPPIIr'une part au patient de faire part à son PPIPIIPPPIPIIPIPIPPiPPPPIP IdPIPPITPIlPII. INlITPP PP P IPiPPiIIPPI IPPPPPPiPPPPPPIPIIIPIPPIlPPPP PPI.I

· Elles sont le reflet de l'importance du probl~me posé par la douleur, et de la perception douloureuse du patient.

· Elles servent au soignant de valeur de référence, afin d'évaluer l'évolution de la douleur dans le temps.

Cependant, l'infirmier doit se rappeler qu'il n'y a pas de corrélation entre l'intensité d'une douleur et les manifestations présentées par le patient. En effet, de nombreux facteurs influencent son comportement en regard de sa douleur : ses apprentissages, ses codes sociaux, sa culture, ainsi que les attitudes de son entourage.

La douleur est donc un problème subjectif et individuel, tant dans sa perception physique que psychologique, son ressenti, et son expression. L'infirmier devra donc composer avec cette complexité et avoir conscience de la singularité

de chaque patient douloureux afin de proposer des prises en charge individualisées.

Finalement, la douleur chronique à composante organique dominante cause de lourds préjudices, tant physiques que psychologiques, à l'individu qui souffre

B- Neurophysiologie de la douleur.

Le mécanisme de perception du phénomcne douloureux s'explique par la physiologie neurologique du système nerveux :

Stimulus nociceptif: un stimulus est dit nociceptif lorsqu'il est capable de produire une lésion tissulaire (stimulus qui porte atteinte à l'intégrité de l'organisme).

Nocicepteur: récepteur préférentiellement sensible à un stimulus nociceptif ou à un stimulus qui deviendrait nociceptif s'il se prolongeait. Ce sont en général des terminaisons libres

Le message douloureux apparaît lorsqu'une stimulation nociceptive naît au niveau

les terminaisons nerveuses. L'influx nerveux qui en découle est véhiculé par de nombreuses fibres nerveuses afférentes à caractéristiques spécifiques jusqu'à la moelle épinière, puis vers les structures du système nerveux central et le cortex,

permettant le décodage de la douleur ,schématiquement le thalamus, zone du

cerveau, ou les caractéristiques du message nociceptif sont décodées permettant la

et durée), et le système limbique impliqué dans la genèse des émotions et des réactions affectives de la douleur.

N otons que certaines interconnections entre le système limbique et le thalamus

peuvent influencer la perception de la douleur.

Et on peut l'expliquer par trois types de douleurs :

· 1. Douleurs par excès de nociception : les nocicepteurs périphériques (peau, muscles, tissus conjonctifs, viscères) sont activés en temps normal pour avertir le sujet d'une agression de l'organisme, afin qu'il ait une réaction adaptée comme par
exemple retirer sa main au toucher d'un objet brûlant. Dans le cas des douleurs chroniques, ces nocicepteurs sont activés excessivement, en raison de lésions des
tissus périphériques.

· 2.D

· 3. D

d'origine émotionnelle qui provoque alors un phénomène périphérique.

C-Classifications de la douleur :

La douleur et classer sur deux plans, neurophysiologique et clinique :

C1 Sur un plan neurophysiologique :

1- Douleur aiguë

· Symptôme d'un traumatisme ou d'une pathologie

· Joue un rôle de signal d'alarme ou de protection

· Augmentation du rythme cardiaque

· Augmentation du débit sanguin

· Augmentation de la tension artérielle

· Augmentation de la fréquence respiratoire

· Dilatation pupillaire

· Hypersudation

· Augmentation du tonus musculaire

· Comportement de fuite

· Etat d'angoisse

· Tremblements

2- Douleur chronique

· Dure au delà de 6mois

· Altère la personnalité

· N'a pas de fonction biologique

· Est en elle même une maladie

· Apparition de signes chroniques

· Troubles de l'appétit

· Constipation/Irritabilité

· Troubles du sommeil/ Fatigue

· Ralentissement psychomoteur

· Altération de l'humeur et de la personnalité

· Repli social, familial et professionnel

· Seuil de tolérance douloureuse abaissé

· Fuite dans la maladie

· Comportement d'invalidité

· Symptomatologie dépressive Sur un plan clinique

1-Douleur nociceptive

· Dues à des lésions des tissus périphériques provoquant un exces d'influx douloureux dans le système nerveux, il y a une stimulation excessive des nocicepteurs périphériques.

· Correspond aux douleurs habituelles des brûlures, des traumatismes, des
suites d'une opération et d'un grand nombre de maladies, entrainant soit des douleurs aiguës (pathologies postopératoire, traumatique, infectieuse,

persistantes plus ou moins évolutives),

2-Douleur neurogène

· Dues à des lésions du système nerveux en amont des nocicepteurs périphériques, que ce soit au niveau périphérique (exemple : section d'un nerf, zona, neuropathie diabétique) ou central (exemple : traumatisme médullaire, infarctus cérébral).

· Ces douleurs peuvent se manifester en l'absence de tout stimulus, spontanément, elles sont alors permanentes, ou par un stimulus normalement non douloureux ou peu douloureux mais perçu de façon exagérée.

· Dans tous les cas ce sont des douleurs trLs invalidantes, qui s'accompagnent lorsqu'elles sont chroniques, d'une anxiété et d'un fond dépressif,

3-Douleur psychogène

· Origine inconnue

· Pas de cause organique apparente

D- Evaluation de l'intensité de la douleur :

Reconnaître l'existence d'une douleur est déjà tr~s important, mais l'évaluer, c'est à dire la quantifier, est une étape essentielle et indispensable pour une prise en charge thérapeutique efficace d'un patient douloureux.

D-1 Echelles unidimensionnelles. (Auto évaluation) * EVA (Echelle Visuelle Analogique)

L'EVA se présente sous la forme d'une réglette à deux faces orientées de gauche à droite sur laquelle se déplace un curseur.

Une face est destinée au patient, avec un trait de dix centimètres et un curseur qu'il doit déplacer entre les deux extrêmes : la gauche (absence de douleur) et la droite (douleur maximale imaginable).

L'autre face est destinée au soignant, qui peut alors lire l'intensité de la douleur du patient entre 0 et 10 grâce au curseur que le patient a positionné.

* EVS (Echelle Verbale Simple)

L'évaluation se fait par un interrogatoire oral, sur le qualificatif de la douleur qu'il ressent. Le soignant propose une échelle imaginaire, avec par exemple des termes croissants qualifiant la douleur tels que « absente, faible, modérée, intense, extrêmement intense.

C'est une échelle facilement compréhensible par le patient, mais elle reste trop peu précise.

* EN (Echelle numérique)

Il s'agit pour le patient de donner une note à sa douleur entre 0 (absence de douleur) et 10 (douleur maximale imaginable).

D2 Echelles multidimensionnelles (hétéro évaluation)

* Questionnaire douleur de Saint Antoine (QDSA)

Ce document est composé de 61 mots répartis en 17 sous-classes pouvant décrire la douleur. Le patient doit d'abord cocher les adjectifs pouvant qualifier sa douleur (approche qualitative) puis noter de 0 à 4 l'intensité ressentie de chacun des mots cochés (approche quantitative)

Les adjectifs sont de deux types : sensoriel et affectif.

Ce questionnaire nécessite du temps pour être rempli et interprété, et est peu utilisé dans les services.

D3Echelles comportementales

Il s'agit d'échelles d'hétéro-évaluation basées sur l'observation du comportement et des attitudes du patient par les soignants. Elles sont utilisées lorsque le patient ne communique pas ou n'est pas coopérant. La cinétique des scores permet de suivre

l'évolution de la douleur, d'évaluer l'efficacité du traitement antalgique et de le réadapter si besoin.

En moyenne, il faut un peu plus de 5 minutes au soignant pour remplir sérieusement l'échelle.

* Doloplus

Elle comporte 10 items regroupés en 3 sous-groupes : 5 items somatiques, 2 items psychomoteurs, 3 items psychosociaux. Ils sont cotés selon 4 niveaux d'intensité progressive et exclusive, notés de 0à3.

Il s'agit donc d'une échelle d'évaluation quantitative de la douleur, avec un score variant au total de 0 à 30. On admet que le patient souffre de douleur pour un score supérieur ou égal à 5/30.

L'échelle est remplie au minimum 2 fois au cours de la journée, notamment lors de changements de comportement. L'idéal est de la remplir alternativement avec d'autres soignants, pour avoir une approche globale du malade.

* ECPA (Echelle Comportementale de la douleur chez la personne âgée)

L'échelle comporte 8 items avec 5 modalités de réponses cotées par ordre croissant de 0 à 4, proportionnellement à la douleur exprimée.

Le score varie alors de 0 (pas de douleur) à 32 (douleur maximale). Il n'y a pas de seuil minimal pour affirmer une douleur.

L'ECPA est surtout utilisée avant et pendant les soins considérés comme douloureux, tels que la réfection de pansements.

La douleur une fois évaluée de façon la plus précise et la plus adéquate possible, il convient alors de la prendre en charge.

CHAPITRE : 2

LA DOULEUR

POSTOPERATOIRE

CHAPITRE 2 : LA DOULEUR POSTOPERATOIRE

A. Définition de la douleur postopératoire

Les douleurs postopératoires, est une douleur aigue qui associe une composante nociceptive, est d'origine lésionnelle, constituent un signal d'alarme indiquant la présence d'une lésion due à une intervention chirurgicale.

B. Physiopathologie de la douleur post opératoire :

La physiopathologie est très importante dont l étude de la douleur elle a des plusieurs phénomènes :

Neuroendocrine : le stress chirurgical et la douleur induisent un cortège de réactions métaboliques : augmentation des hormones cataboliques (catécholamines, cortisol, angiotensine2, ADH et glucagon) ainsi qu'une diminution de la testostérone et de l'insuline.

Cardiovasculaire : augmentation de la libération des catécholamines par les terminaisons sympathiques et médullosurrénales associé à une augmentation de l'aldostérone, du cortisol, de l'ADH, et activation du systime rénine-angiotensine.

Vasoconstriction systémique et coronaire, augmentation de la fréquence cardiaque, de la contractilité, des résistances périphériques.

Risque d'hypertension, d'ischémie myocardique, de troubles du rythme. Risque de précipiter l'évolution d'insuffisances cardiaques congestives.

Respiratoire : augmentation de l'eau pulmonaire entraînant des troubles de la ventilation et de la perfusion pulmonaire.

Gastro-intestinal : l'augmentation des catécholamines entraîne iléus, nausées et vomissements.

Génito-urinaire : rétention urinaire (majorée par l'emploi des morphiniques.) Immunologique : diminution de la réponse humorale et cellulaire. Coagulation : anomalies de l'adhésion plaquettaire et hypercoagulabilité C.les causes de la douleur postopératoire sont multiples :

L'incision chirurgicale :

· section de fibres nerveuses,

· phénomènes inflammatoires,

· contractures musculaires réflexes.

Autres causes :

· anxiété,

· sonde gastrique,

· nausées, vomissements,

· hoquets,

· rêves, hallucinations,

· mal de gorge (suite à l'intubation),

· immobilisation,

D. Durée de la douleur postopératoire :

1-Durée inférieure à 48 heures :

· Cholécystectomie (laparotomie)

· Adénomectomie prostatique (voie haute)

· Hystérectomie (voie abdominale)

· Césarienne

· Appendicectomie

· Hernie inguinale

· Vidéo-chirurgie thoracique

· Hystérectomie vaginale

· Chirurgie gynécologique mineure

· Çoelioscopie gynécologique

· Mastectomie

· Hernie discale

· Thyroïdectomie

· Neurochirurgie

· Cholécystectomie coelioscopique

· Prostate (résection transurétrale)

· Chirurgie urologique mineure

· Circoncision

· IVG/curetage

· Chirurgie ophtalmologique

2-Durée supérieure à 48 heures

· Chirurgie abdominale sus- et sous-mésocolique

· Oesophagectomie

· Hémorroïdectomie

· Thoracotomie

· Chirurgie vasculaire

· Chirurgie rénale

· Chirurgie articulaire (sauf hanche)

· Rachis (fixation)

· Amygdalectomie

· Chirurgie cardiaque


· Hanche


· Chirurgie ORL (larynx, pharynx)

E. Evaluation de la douleur postopératoire.

L'évaluation de la douleur postopératoire et de l'efficacité thérapeutique est indispensable car, pour un patient et une chirurgie donnés, il est impossible de prédire le niveau de la douleur perçue et la consommation en antalgique.

+ L'évaluation de la douleur postopératoire repose sur la bonne connaissance et l'utilisation adéquate des divers instruments de mesure. L'autoévaluation

chez l'adulte et chez l'enfant de plus de 5 ans est la règle. Les méthodes unidimensionnelles ont l'avantage d'être simples, rapides, faciles à l'utilisation et validées. Parmi elles, L'échelle visuelle analogique (EVN) est l'outil de référence. L'échelle verbale simple à quatre niveaux est également une méthode fiable pour l'évaluation de la douleur postopératoire.

+ La consommation en morphiniques par PCA peut constituer un indice indirect de mesure de la douleur postopératoire.

+ Chez certains patients, L'autoévaluation n'est pas réalisable : une méthode basée sur l'évaluation comportementale du patient par un observateur (hétéro-évaluation) est alors nécessaire.

+ Chez l'enfant, la stratégie d'évaluation postopératoire est complexe. L'EVN est utilisée à partir de 5 ans. Chez l'enfant d'âge préscolaire, le score

comportemental : échelle de CHEOPS, est la méthode la plus adaptée.

+ Le patient doit bénéficier d'une information précise et détaillée sur la nécessité d'évaluer sa douleur, ainsi que sur l'outil choisi par le médecin. Cet outil restera le même pendant la durée d'hospitalisation du patient.

+ L'évaluation de la douleur doit être systématique dès la salle de surveillance

post interventionnelle (SSPI) et en secteur d'hospitalisation (mesures répétées et régulières). De plus, le patient n'est autorisé à quitter l'hospitalisation(en cas de chirurgie ambulatoire) que s'il présente un score

de douleur limité à une valeur préalablement définie et nécessairement faible.

+ Les données doivent être reportées par écrit sur la feuille de surveillance du patient, au même titre que les autres paramètres.

+ L'évaluation doit se faire au repos et en condition dynamique. Elle implique

tous les intervenants de l'équipe soignante qui doivent, par conséquent, bénéficier d'une formation rigoureuse.

F-Retentissement de la douleur postopératoire.

Le retentissement de la douleur postopératoire doit faire l'objet d'études épidémiologiques fondées sur des grands collectifs de patients. Elles doivent avoir comme objectif de différencier clairement vis-à-vis de la morbidité postopératoire ce qui revient respectivement à la douleur, à la technique analgésique et à l'acte chirurgical. Les données actuelles ne mettent pas en évidence un retentissement majeur de la douleur postopératoire sur les grandes fonctions vitales de l'organisme, mais elles ne permettent pas de l'exclure.

G. Intensité et fréquence de la douleur postopératoire en fonction du type de chirurgie.

Douleur forte Douleur modérée Douleur faible

- Cholécystectomie (laparotomie)

- Adénomectomie prostatique (voie haute)

- Hystérectomie (voie abdominale)

- Césarienne

- Chirurgie abdominale sus- et sous-mésocolique

- Oesophagectomie - Hémorroïdectomie - Thoracotomie

- Chirurgie vasculaire - Chirurgie rénale

- Chirurgie articulaire (sauf hanche)

- Rachis

- Amygdalectomie

- Appendicectomie - Hernie inguinale

- Hystérectomie vaginale

- Chirurgie gynécologique mineure

- Çoelioscopie gynécologique

- Mastectomie

- Thyroidectomie - Hanche

- Chirurgie ORL (larynx, pharynx)

- Cholécystectomie coelioscopique

- Prostate (résection transurétrale)

- Chirurgie urologique mineure

- Circoncision - IVG/curetage

 

CHAPITRE : 3

LA PRISE EN CHARGE DE LA

DOULEUR POSTOPERATOIRE

CHAPITRE 3 LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR

POSTOPERATOIRE

Les interventions chirurgicales sont sources de douleur, pour autant cette douleur ne doit être ni banalisee ni negligee.

Quelle que soit son intensite, cette douleur doit être prise en compte et traitee. A Intérêt de la prise en charge de la douleur post opératoire

· Reduire l'incidence et l'intensite de la douleur aiguë postoperatoire.

· Eduquer les patients sur la necessite de communiquer leurs opinions sur l'efficacite du traitement.

· Ameliorer le degre de confort et de satisfaction.

· Diminuer l'importance d'une complication postoperatoire et la duree du sejour hospitalier

B. Comment prendre en charge la douleur postopératoire ?

B.1 Rôle de l IDE :

· L'infirmier (~re) doit integrer dans la surveillance postoperatoire la prise en charge de la douleur, au même titre que la surveillance des autres constantes (Pouls, TA, F R, Saturation Température...).

· L'infirmier (~re) participe à l'élaboration des protocoles explicatifs au sujet des techniques nouvelles d'analgésie et à la mesure des niveaux d'analgésie lors de la mise en place d'analgésie locoregionale

· Le traitement de la douleur doit debuter une heure avant la sortie du patient de la salle d'intervention. L'évaluation de la douleur commencent dés la sortie du patient de la salle d'intervention.

· L'infirmier (ere) est responsable de l'organisation de la prise en charge de la douleur et dans sa mission de rôle propre

· Note et affiche les scores de la douleur et l'effet antalgique obtenu

· Définit la nature et l'évolution de la douleur ainsi que le niveau de soulagement et d'analgésie pour les patients sous une technique d'analgésie locorégionale

· Surveille le confort du patient et l'assure d'une surveillance attentive de son traitement antalgique

· Note l'indice de satisfaction du patient sur le dossier de soins.

· Transmet les données recueillies au médecin anesthésiste concerné.

B2 rôle médical et moyens thérapeutique :

La douleur postopératoire doit être considérée comme un effet indésirable et
attendu de La chirurgie, de sorte qu'une analgésie efficace apparaît comme un

bénéfice clinique indiscutable. Cependant, la qualité d'analgésie apporte peu de
bénéfices supplémentaires sur la morbidité postopératoire.

B2.1 Analgésiques non morphiniques Ces agents sont recomm

tre réalisée.

B2.1 Paracétamol

Il est efficace sur les douleurs d'intensité faible à moyenne, mais sa

pharmacocinétique impose une anticipation de la prescription. Il doit être donné à
posologie suffisante (60 mg.kg.j-l per os). L'association paracétamol et morphinique faible (codéine ou dextropropoxyphène) n'a pas démontré de

supériorité considérable en période postopératoire, par rapport au paracétamol seul.

La prescription de la forme intraveineuse (pro paracétamol) doit également être anticipée et n'a pas d'avantage prouvé par rapport à la voie orale ou intra rectale.

B2.1.2 Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Les Anti-inflammatoires non stéroïdiens sont recommandés après chirurgie à forte composante inflammatoire (chirurgie de surface, dentaire, ORL, orthopédique). Ils ont une action démontrée d'épargne morphinique et d'amélioration de la qualité de l'analgésie, en particulier à la douleur provoquée.

Les posologies efficaces les plus faibles sont recommandées pour une durée maximale de 5 jours et de 48 heures pour la voie intraveineuse.

La prévention des accidents graves passe par le strict respect des contreindications (antécédents gastro-intestinaux, âge > 75 ans...) et l'arrêt du traitement dès les premiers signes d'intolérance (gastralgie, saignement).

B2.1.3 Autres agents

Les salicylés (aspirine), les antispasmodiques et la noramidopyrine ne sont pas recommandés dans le cadre du traitement de la douleur postopératoire.

B2.2 Antalgiques morphiniques B2.2.1 Analgésiques intermédiaires

· Codéine: l'analgésie est dépendante de la dose chez l'enfant, elle est fréquemment utilisée en association avec le paracétamol pour contrôler les douleurs postopératoires modérées.

· Dextropropoxyphène: en dépit d'une large utilisation, son évaluation clinique n'est pas documentée au cours de l'analgésie postopératoire.


· Tramadol: le positionnement de cette molécule, par rapport à la morphine, reste à préciser.

B2.2.2 Analgésiques puissants

Le traitement de la douleur postopératoire par les morphiniques n'induit pas de dépendance. L'incidence des effets indésirables graves est mal documentée et impose une surveillance plus contraignante. La morphine reste le produit de référence pour l'analgésie postopératoire chez l'adulte et en pédiatrie.

B4-L organisation de la prise en charge de la douleur postopératoire dans les services de chirurgie :

* L'objectif d'amélioration de la prise en charge de la douleur postopératoire doit passer par l'intégration d'un schéma organisationnel utilisant la méthodologie de l'assurance/qualité.

* Cette demande nécessite un engagement de l'équipe de direction et des responsables médicaux et paramédicaux.

* Lensemble des acteurs impliqués dans la mise en oeuvre des soins doivent

participer à l'élaboration de chaque étape du programme qui comporte notamment :

* L'analyse des pratiques par le recensement des documents et des matériels existants, ainsi que par une enquête portant sur l'incidence de la douleur postopératoire auprès des patients.

* La rédaction de protocoles d'analgésie et de surveillance par une équipe multidisciplinaire pour assurer la continuité de la gestion de la douleur de la SSPI à l'unité d'hospitalisation. Ils doivent être d'utilisation simple et présente en permanence sur tous les sites.

* Un plan de formation pour l'ensemble du personnel médical et paramédical.

* La mise en place d'outils d'évaluation de la douleur postopératoire. Un score de douleur au repos et en situation dynamique est consigné sur la feuille de surveillance du patient, au même titre que les autres paramètres. La surveillance des effets secondaires et notamment un score de sédation seront également relevés à intervalle régulier.

* L'information du patient. Bien que ce soit l'affaire de tous, la consultation ou la visite pré anesthésique est un moment privilégié pour la transmettre. Le résultat de cette information est consigné dans le dossier du patient.

* Contrôle du respect des procédures mises en place par une évaluation régulière de l'application du protocole et des résultats.

* Le choix de la technique d'analgésie dépend de son efficacité à contrôler la

douleur postopératoire et des possibilités de surveillance et de traitement garantissant la sécurité du patient. Ce choix doit toujours tenir compte du rapport bénéfice-risque de chaque technique.

METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

1. Objectif de l'enquete :

Notre enquête avait pour objectif principal de faire un état des lieux sur ce qui se fait dans les services de chirurgie quant à la prise en charge des douleurs postopératoires, mais également, de faire le point sur les méthodes d'évaluation des douleurs postopératoires, les difficultés rencontrés par les infirmiers(ères) et le rôle de l'IDE dans cette prise en charge.

On voulait également savoir :

· Quel était l'opinion des infirmiers sur la prise en charge de la douleur postopératoire.

· Et d'évaluer le niveau des connaissances des IDE sur la douleur postopératoire.

2. L'Enquete :

a. Les lieux de l'enquete :

L'étude a été faite, dans les Services de Chirurgie A, Chirurgie B, Neurochirurgie, urgences chirurgicales, chirurgie orthopédique du CHU de Constantine. Ces services assurent la prise en charge globale des patients adultes opérés pour un probl~me chirurgical dans le cadre de l'urgence ou bien dans le cadre des chirurgies à froid pour diverses pathologies.

b. La population enquêtée :

Il s'agit du personnel soignant paramédical et notamment les Infirmiers et Infirmicres Diplômés d'Etat (IDE) des services précités, soit 40 personnes qui ont accepté de répondre à notre questionnaire.

c. Le matériel et les méthodes :

Il s'agit d'une étude descriptive analytique faite au niveau des services de chirurgie (chirurgie A, chirurgie B, neurochirurgie, urgences chirurgicales et chirurgie
orthopédique) du CHU de Constantine.

N ous avons élaboré un questionnaire de 20 questions dont un exemplaire se trouve

dans la partie annexe de ce travail, ce questionnaire comprend :

· 05 Questions ouvertes et 10 sous questions ouvertes.

· 13 Questions fermées à choix unique, et 02 sous questions fermées à choix
unique.

v 02 Questions fermées à choix multiple.

Ce questionnaire était anonyme pour ne pas influencer les réponses.

Ce questionnaire nous a permis de faire le point sur les aspects suivants :

· Les connaissances du personnel sur les douleurs postopératoires:
Méthodes d'évaluation de la douleur postopératoire, leur prise en charge, les formations dans le domaine.

· La pratique, l'expérience.

· Le retentissement de la douleur postopératoire sur le malade.

· Le fonctionnement des services.

Ce questionnaire a été corrigé et validé par notre directeur de mémoire, vérifié et

Infirmiers et Infirmières.

d. Période et difficultés :

L'enquête a été réalisée dans l'ensemble sur une période de près de deux (2) mois du 04.03.2012 Au 26.04.2012, nécessitant à chaque fois de rappeler aux

infirmiers la nécessité de répondre à ce questionnaire.

m n a rencontré des difficultés durant cette enquête qui sont :

· La lenteur de remise du questionnaire de la part de certains infirmiers.

· La réticence de certains infirmiers à répondre au questionnaire.

· D'autres ont refusé de répondre au questionnaire.

· D'autres n'avaient pas le temps de répondre à notre questionnaire.

3. Résultats et interprétation de l'enquête :

a. Résultats de l'enquête :

Sur les questionnaires diffusés,

· 15 ont été rendus dans les temps impartis.

· 20 questionnaires ont été récupérés un mois après et ce, après avoir fait l'objet d'une relance.

· 05 questionnaires ont été rendu vides.

b. Interprétation de l'enquete et analyse des données :

Une fois qu'on a recueillis les questionnaires qui ont été diffusé, on a procédé à l'interprétation des réponses obtenues. Ces interprétations ont fait l'objet, tout à tour :

· D'une analyse quantitative.

· D'une analyse qualitative.

RESULTATS ET ANALYSE DE L'ENQUETE

Question1 : Sur l'ancienneté des IDE :

Vous êtes infirmier (ère) depuis combien de temps ?

Proposition

 

Nombre

 

%

 

Moins de 5 ans.

 

6

 

17%

Entre 5 à 10 ans.

 
 
 
 
 

4

 

12%

 

Entre 11 à 15 ans.

 

5

 

14%

Entre 16 et 20 ans.

 
 
 
 
 

12

 

34%

 

Plus de 20 ans.

23%

12

10

8

8

6

4

2

0

Momns de 5 Entre 5 à Entre 11 à

ans. 10 ans. 15 ans.

Plus de 20 ans.

Entre 16 et 20 ans.

Sur l'ancienneté des IDE

Analyse :

expérience dans le domaine des soins et de la prise en charge des douleurs postopératoires.

Son classé en second lieu les IDE qui ont plus de 20 ans d'expérience.

Les nouveaux IDE qui ont moins de 5 ans de travail arrivent en troisième position.

Question 2 : Sur l'ancienneté au niveau du service de chirurgie.

Vous travaillez au niveau du service de chirurgie du CHU de Constantine

depuis combien de temps ?

Proposition

Nombre

%

Je suis nouveau (moins d d'un an).

5

14%

Moins de 5 ans.

4

12%

Entre 5 et 10 ans.

6

17%

Entre 11 et 15 ans.

4

12%

Entre 16 et 20 ans.

12

34%

Plus de 20 ans.

4

11%

 

12

10

4

8

6

0

2

Je suis Moins Entre 5 Entre 11 Entre 16 Plus de

nouveau de 5 ans. et 10 ans. et 15 ans. et 20 ans. 20 ans.
(moins d'un

an).

Sur l'ancienneté au niveau du service de chirurgie

Analyse :

Selon les réponses obtenues, on a observé que 34% des IDE questionnés travaillent au niveau du service de chirurgie du CHU de Constantine entre 16 et 20 ans.

Donc, l'expérience dans le domaine des soins en postopératoire existe.

Question 3 : Sur la fréquence des douleurs postopératoire.

Les patients opérés dans votre service se plaignent de douleurs Postopératoire ?

Proposition

 

Nombre

 

%

 
 
 
 
 
 
 

Souvent.

 
 
 

16

46%

Parfois.

 

2

 

6%

 
 
 
 
 

Rarement.

 

0

 

0%

Jamais

 

0

 

0%

 
 
 
 
 

Tout dépend du type de chirurgie.

 

17

 

48%

 

18 16 14 12 10 8 6 4 2 0

 
 
 

Sur la fréquence des douleurs postopératoire

Analyse :

46% disent que la fréquence des douleurs postopératoire est élevée dans leurs services.

Et 6% disent que parfois les patients se plaignent de douleur postopératoire. Donc, selon la population enquêtée, la douleur postopératoire existe toujours.

Question 4 : Que représente pour vous la douleur postopératoire? La douleur postopératoire représente selon la population enquêtée :

· Douleur après les opérations chirurgicales qui nécessite une prise en charge (31%).

· Douleur peut être psychique (23%).

· Douleur apr~s la disparition des effets de l'anesthésie (14%).

· Signe clinique très importants (6%).

· Pas de réponse (26%).

Donc on remarque qu'il existe une différence quand à la compréhension de la douleur postopératoire sur le plan définition et reconnaissance de cette douleur.

26% des IDE n'ont pas répondu à la question, ce qui prouve que le niveau de connaissance des IDE quant à la douleur postopératoire est insuffisant.

Question 5 : Sur l'implication des IDE dans la prise en charge des douleurs postopératoires :

Pensez- vous être concerné par la prise en charge de la douleur postopératoire ?

Proposition

 

Nombre

 

%

 

Oui.

Non.

29

6

83%

17%

30

25

20

15

10

0

5

Oui. Non.

Implication des IDE dans la prise en charge des douleurs postopératoires Analyse :

La grande majorité des IDE se sentent concerné par la prise en charge des douleurs postopératoire ce qui laisse supposer que le soulagement de la douleur postopératoire est leur priorité. Quand on leur a demandé en quoi consistait cette prise en charge, ils ont a obtenu trois types de réponse à cette question :

· La majorité des IDE (42%) administrent des antalgiques aux patients algiques.

· (10%) utilisent le placebo et disent que c'est psychique.


· (31%) se contentent de surveiller les malades.

Cependant 17% des IDE questionnés n'ont pas répondu à cette question et donc cela laisse supposer qu'ils ne savent pas prendre en charge la douleur postopératoire.

Question 6 : Sur la prise en charge des IDE des douleurs postopératoires :

Avez-vous eu à prendre en charge des patients se plaignants de douleurs post opératoire ?

Proposition

 

Nombre

 

%

 
 
 
 
 
 
 

Oui.

 
 
 

31

 

89%

 

Non.

4

11%

40

30

20

10

0

Oui. Non.

La prise en charge des IDE des douleurs postopératoires

Analyse :

La majorité des IDE (89%), ont déjà eu à prendre en charge une douleur postopératoire, ce qui implique que c'est tr~s fréquent dans leur pratique quotidienne, et qu'ils ont un rôle primordial dans cette prise en charge.

Cependant 11% de la population enquêtée n'ont jamais eu à prendre en charge ces douleurs, cela laisse supposer que :

· Soit ils n'ont jamais eu de cas de patient qui a mal en postopératoire ce qui est contradictoire avec la question N°3, oil tous disent que la douleur postopératoire existe.

· Soit qu'ils ne savent pas prendre en charge les douleurs postopératoires, et la nécessité de faire des formations est impérative.

Question 7 : Sur l'attitude de l'IDE devant une douleur postopératoire :

Que faites-vous devant un malade qui présente des douleurs postopératoires ?

Proposition

 

Nombre

 

%

 

Rien.

 

6

 

17%

Administrer des antalgiques.

 

20

 

57%

 

9

 

26%

 

0

 

0%

 

Appeler le médecin.

Faire d'autres méthodes pour calmer la douleur
(Lesquelles si vous cochez

20

18

16

14

12

10

8

4

0

6

2

Rien. Administrer

des antalgiques.

Appeler le médecin.

Faire d'autres méthodes pour calmer la douleur (Lesquelles si vous

cochez

Attitude de l'IDE devant une douleur postopératoire

Analyse :

La majorité des IDE administre systématiquement des antalgiques devant une douleur postopératoire, d'autres préfqrent appeler le médecin, d'autres font les deux.

Donc un IDE réagit toujours devant une douleur postopératoire, ce qui est bénéfique pour le patient algique.

Cependant 17% des IDE ne font rien, parce qu'ils ne se sentent pas concerné par la prise en charge des douleurs postopératoires. Ceci représente une mauvaise attitude, car l'IDE est celui qui est en contacte permanent avec le patient, et laisser un patient algique sans rien faire (ni contacter le médecin, ni administrer un antalgique) est une faute professionnelle de la part de ces IDE.

Question 8 : Sur l'attitude de l'IDE seul devant une douleur en l'absence de médecin :

En l'absence de médecin, que faite vous devant un malade qui présente des douleurs postopératoires ?

Proposition

 

Nombre

 

%

 

8

19

Rien.

Administrer des antalgiques.

23%

54%

6

2

Attendre le médecin.

pas de réponse

17%

6%

20

15

10

0

5

Rien. Administrer

des antalgiques. médecin.

Attendre le

pas de repense

Attitude de l'IDE seul devant une douleur en l'absence de médecin Analyse :

La majorité des IDE en l'absence de médecin ne sont pas indifférent à ce patient qui souffre et réagissent en administrant des antalgiques, ce qui prouve qu'ils sont impliqué dans cette prise en charge, et leur rôle dans le soulagement de ces douleurs est primordial.

Question 9 : Sur les formations en douleur postopératoire :

Avez-vous déjà suivi une formation spécialisée dans la prise en charge des douleurs postopératoires ?

Proposition

 

Nombre

 

%

 
 
 
 
 
 
 

Oui.

 
 
 

9

 

26%

 

Non.

26

74%

30

25

20

15

10

0

5

Oui. Non.

Les formations en douleur postopératoire

Analyse :

La majorité de la population enquêtée n'a jamais suivi de formation spécialisé dans la prise en charge des douleurs postopératoires.

Ceci implique que cette prise en charge n'est pas faite correctement, et cela nécessite d'essayer d'organiser des formations spécialisées dans ce domaine.

Question 9.1 : Si oui, qu'avez-vous appris? Si non, pourquoi ?

Ceux qui ont répondu oui, n'ont pas donné de réponse à cette question, ce qui est étonnant car on aura aimé qu'ils nous transmettent le savoir qu'ils avaient appris. On ne sait pas si ce n'est pas de la mauvaise volonté ou par oubli, ou par ignorance car la formation pouvait être médiocre ou insuffisante.

Ceux qui ont répondu non, nous ont donné les réponses suivantes :

· 58% Disaient qu'il y avait trop de monde à la formation, donc ils n'ont pas été sélectionnés pour y assister.

· 8% Disent qu'ils n'en ont pas eu l'occasion.

· 34% n'ont pas donné de réponse.

Question 9.2 : Sur la réalisation des techniques enseignées dans leurs services :

Les techniques enseignées durant cette formation sont-elles réalisables en pratique dans le service oil vous travaillez?

Proposition

Nombre

%

Oui.

1

3%

Non.

8

23%

pas de réponse

26

74%

 

30

20

25

15

10

0

5

OUI NON PAS DE REPENSE

La réalisation des techniques enseignées dans leurs services

Malheureusement, on constate que la grande majorité (89%) des IDE qui ont suivi une formation dans la prise en charge de la douleur postopératoire, disent ne pas pouvoir appliquer ce qu'ils ont appris. Quand on leur a demandé pourquoi, ils ont donné les réponses suivantes :

· Manque de matériel (raison la plus évoquée).

· Certains disent qu'ils n'ont pas pu mettre en pratique ce qu'ils ont appris en théorie.


· Et certains (25%), n'ont pas donné de raison. Donc cela suppose d'une part :

· Que la qualité de formation était insuffisante.

· Et d'autre part on suppose que la prise en charge des douleurs
postopératoires, n'est pas une priorité absolue pour l'hôpital.

Question 9.3 :

Si vous n'avez jamais suivi de formation spécialisée dans la prise en charge de la douleur postopératoire, voudriez-vous la suivre?

Proposition

Nombre

%

Oui.

26

74%

Non.

0

0%

pas de réponse

9

26%

 

30

25

20

15

10

0

5

pas de repense

Oui. Non.

Analyse :

Effectivement comme on le voit, la grande majorité des IDE (74%) souhaiterait suivre une formation spécialisée dans la prise en charge de la douleur postopératoire. On leur a demandé pourquoi et ils ont dit que c'était pour :

· Améliorer leurs connaissances.

· Que c'est trIs important dans leur métier, et pour les malades.

· Qu'il faut toujours évoluer dans le domaine de la santé.

Ces réponses sont tr4s encourageantes, car on voit tr~s bien l'intérêt porté par les IDE quant à la prise en charge des douleurs postopératoires, et leurs motivation est grande pour tout apprendre dans ce domaine.

Cependant 26% de la population enquêtée n'a pas répondu à cette question, cela prouve que certains IDE

choquant, car c'est anti déontologique et inhumain que de laisser un être humain souffrir sans réagir, sans le soulager.....

Question 10 : Sur l'évaluation de la douleur postopératoire : Savez-vous évaluer la douleur postopératoire ?

Proposition

 

Nombre

 

%

 

Oui.

 

5

 

14%

Non.

 
 
 
 
 

30

86

 

30

25

20

15

10

0

5

Oui. Non.

Evaluation de la douleur postopératoire
Analyse :

La majorité de la population enquêtée (86%) ne sait pas évaluer une douleur postopératoire, ce chiffre ne nous a pas étonné vu le grand nombre d'IDE qui n'a jamais fait de formation dans le domaine.

Ceci montre l'importance de faire des cycles de formations pour ces infirmiers(ères) vraisemblablement motivé et prêt à apprendre tout ce qui concerne la prise en charge des algies postopératoires.

14% de la population enquêtée qui avait répondu oui, utilisait les moyens suivants pour évaluer la douleur postopératoire :


· Echelle numérique (40%).

· Observer le patient (40%).

· Questionner la famille (20%).

D'apr~s ces réponses, on constate que l'utilisation de l'échelle numérique est utilisée à égale fréquence avec l'observation de l'attitude et de la mimique du patient, le fait d'observer le patient ne peut nous permettre d'évaluer correctement le degré de la douleur. Les IDE qui compte sur la famille pour leur donner l'intensité de la douleur ne peuvent être sr du degré et de l'intensité de la douleur car, c'est seulement subjectif, la famille a toujours tendance à exagérer .Seul le patient peut dire exactement le degré de ses souffrance qui ne peut être évalué correctement que gr1ce à des échelles d'évaluation spécialisées.

Question 11 :

D'après vous quelle est l'intéret de l'évaluation de la douleur ? A cette question, les IDE avaient répondu :

· Pour choisir la dose des antalgiques et donner le bon traitement et également
ça a une importance pour réajuster le traitement médicamenteux (40%).

· Pour éviter les complications tardives (23%).

· Pour aider le malade psychiquement (11%).

· 26% n'ont pas répondu à cette question.

Donc d'aprcs cette question, on voit tr~s bien que le confort et le soulagement des souffrances des patient est prioritaire pour notre population enquêtée.

Pensez-vous que savoir évaluer la douleur postopératoire permet de faciliter sa prise en charge ?

Proposition

 

Nombre

 

%

 

Oui.

 

35

 

100%

 

Non.

 

0

 

0%

 

35

30

25

20

15

10

0

5

Oui. Non.

L'analyse :

La totalité de la population enquêtée pense que la bonne prise en charge de la douleur est facilitée par une bonne compréhension des techniques d'évaluation de la douleur.

Pensez- vous que l'évaluation de la douleur postopératoire est la meme que l'évaluation des autres douleurs.

Proposition

Nombre

%

Oui.

21

3%

Non.

5

14%

Pas de réponse

9

83%

 

30

25

20

15

10

0

5

Oui. Non. pas de repense

L'analyse :

La majorité des IDE questionnés (83%) n'ont pas répondu à cette question, vu le manque de formation dans ce domaine.

03% ont répondu oui, mais n'ont pas dit pourquoi.

Ceux qui ont répondu non (14%), et qui ne pensent pas que l'évaluation de la douleur postopératoire soit la même que les autres douleurs, ont donné les explications suivantes :


· Que chaque douleur avait son intensité (51%).


· Les douleurs des bébés étaient différentes (09%).


· Le risque chez les patients opérés est plus important que les autres patients (06%).

Effectivement, l'évaluation de la douleur postopératoire n'est pas la même que les autres douleurs. Ceci est important à connaître, car ça permet de faire une bonne évaluation en fonction de la situation.

Penser vous que l'évaluation de la douleur postopératoire est la meme devant tout les patients quelque soit leurs âge ?

Proposition

Nombre

%

Oui.

21

60%

Non.

5

14%

pas de réponse

9

20%

 

25

20

15

10

0

5

Oui. Non. pas de repense

L'analyse :

La majorité des IDE questionnés (60%) pensent que l'ge joue un rôle important dans les techniques d'évaluation de la douleur, ceci est logiquement vrai.

Selon eux, c'est parce que :

· Les bébés ne peuvent exprimer exactement leurs douleurs.

· Et que chaque personne a sa propre capacité de résister à la douleur.

Cependant 14% de la population enquêtée pensent que l'évaluation de la douleur n'a aucun rapport avec l'âge. Ce qui n'est pas vrai, évidement.

26% de notre population enquêtée n'a pas donné de réponse, on suppose que c'est parce qu'ils ne connaissent pas la réponse à cette question.

Que pensez-vous que la prise en charge des douleurs postopératoires dans votre service ?

Proposition

Excellente.

Nombre

2

%

6%

Moyenne.

 

24

68%

 
 
 
 
 

Mauvaise.

 

9

 

26%

 

25

20

15

10

0

5

Excellente. Moyenne. Mauvaise.

L'analyse :

La majorité des IDE questionné (68%) pensent que la prise en charge de la douleur postopératoire est moyenne dans leurs services , cela reste à vérifier, car le manque de formation des IDE dans le domaine, laisse souvent supposer que la prise en charge doit être mauvaise, et c'est l'avis de 26% des IDE, qui disent srement vrai, pendant que 6% pensent qu'elle est excellente mais sans dire pourquoi..., ce résultat même s'il est trop faible, est encourageant et ouvre la porte à l'espoir de voir un jour ce chiffre augmenter.

Ceux qui pensaient que la prise en charge de la douleur dans leurs services était moyenne ont évoqué pour raison principale : la prise en charge médicamenteuse non adaptée, et ils ont évoqué également le manque d'écoute de la part des médecins, ce qui est désolant, car la bonne prise en charge de la douleur postopératoire doit être faite par une équipe multidisciplinaire.

Question 16: D'après vous, quelle est l'intéret de la prise en charge de la douleur postopératoire ?

On a été étonné de voir que 77% de la population questionnée pensait que l'intérêt de la prise en charge de la douleur postopératoire, était pour éviter l'apparition des complication, alors qu'on s'attendait à voir comme réponse majoritaire le soulagement de la souffrance des patient, mais seulement 23% des IDE avaient donné cette réponse.

Les deux réponses sont vraies, mais le soulagement de la souffrance est la priorité de tout soignant qui est là au service du malade.

Peut-on prévenir la douleur post opératoire ?

Proposition

 

Nombre

 

%

 

Oui.

3

8%

Non.

10

29%

Je ne sais pas.

22

63%

 

25

20

15

10

0

5

Oui. Non. Je ne sais pas.

L'analyse :

63% de la population enquêté ne sais pas si la douleur postopératoire peut être prévenue.

29% ne le pensent pas.

8% pensent pouvoir la prévenir par l'utilisation d'antalgique fort en période préopératoire. C'est une attitude qui n'est pas fausse, car la prise en charge préopératoire que ça soit psychique ou physique est importante.

Question 18 : Selon vous, quel est le retentissement (physique et psychique) de la douleur postopératoire sur le patient ?

Notre population enquêtée a donné les réponses suivantes quant au retentissement physique et psychique de la douleur :

· 20% Angoisse.

· 5% Amaigrissement.

· 20% Fatigue.

· 26% Altération de l état général.

· 26% La douleur détruit l'état psychique des malades.

· 3% n'ont pas donné de réponse.

C'est vrai que la douleur peut entrainer un retentissement tant physique que psychique si on ne la prend pas en charge. D'où l'intérêt d'accorder de l'importance à sa prise en charge.

Question 19 : Sur le rôle primordial de l'IDE dans la prise en charge des douleurs postopératoire :

Pensez-vous que l'infirmier joue un rôle primordial dans la prise en Charge de la douleur postopératoire ?

Nombre

26

Proposition

Oui.

Non. %

 
 

74%

9 26%

30

25

20

15

10

0

5

Oui. Non.

Le rôle primordial de l'IDE dans la prise en charge des douleurs
postopératoires

L'analyse :

La majorité de notre population enquêtée (74%) pensent que l'IDE joue un rôle primordial dans la prise en charge de la douleur postopératoire, parce qu'ils pensent que :

· La surveillance apr~s l'opération c'est le rôle des infirmiers.

· Les infirmiers sont les plus proches du malade.

· Les infirmiers sont responsables de l'administration des traitements.
Ceci est tout à fait vrai, car l'IDE est le pilier principal de cette prise en charge.

Cependant 26% de la population enquêtée ont répondu non, ils ont donné comm

arguments :

· La prise en charge de la douleur c'est le rôle des médecins.

· Et la grande majorité dit que l'infirmier(ere) joue son rôle quand le médecin

prescrit.

Question 20 : Qu'envisageriez-vous pour améliorer et organiser cette prise en charge dans votre service ?

· 40% pensent que la sensibilisation est ob

charge des douleurs.

· 49% Attendent une formation dans la prise en charge de la douleur

postopératoire.

· 11% proposent d'organiser le travail entre les infirmiers et les médecins.

T

propose déjà des solutions judicieuses et qui ne peuvent qu'être bénéfiques et pour

DISCUSSIONS

En analysant les données recueillies dans les questionnaires, nous avons constaté que la majorité de la population enquêtée avait entre 16 et 20 ans d'ancienneté dans le métier des soins et surtout dans le domaine des soins en chirurgie, ceci représente un avantage majeur , car ça laisse supposer que l'expérience acquise durant toutes ces années pourra servir dans la prise en charge des douleurs postopératoire.

Quand on a parlé de la fréquence des douleurs postopératoires dans leurs service, beaucoup pensent que c'est tr~s fréquent, et que ça dépend aussi du type de chirurgie, mais ce qui nous a frappé dans leurs réponses c'est que tous disent que les patients souffrent de douleurs postopératoires, c'est dire l'importance d'une bonne prise en charge de ces douleurs afin de soulager le patient. Mais malgré cela, 26% des IDE n'ont pas répondu à cette question, est-ce par oubli ?est-ce parce que ça ne les intéresse pas ? Ou est-ce parce que leurs connaissances dans ce domaine sont limitées ?

On a essayé de comprendre à travers les autres questions, et on a vu qu'il y avait un pourcentage de 11% de la population enquêtée qui ne se sent pas concerné par la prise en charge des douleurs postopératoires, et cela nous a paru illogique pour quelqu'un qui soigne des opérés.... On pense que c'est parce qu'ils ne savent pas prendre en charge les douleurs postopératoires, et ça les empêche d'être à l'écoute des plaintes de leurs patients.

Et pour ceux qui ont déjà eu à prendre en charge ce genre de douleurs, leurs attitudes était d'administrer des antalgiques ou d'appeler le médecin, et quand le médecin est absent, ils donnent des antalgiques dans l'attente de son arrivée, donc ils réagissent devant ces douleur, mais malheureusement 17% des IDE questionnés disent qu'ils ne font rien, et cela est grave, car le rôle de tout soignant avant tout c'est d'être attentif et à l'écoute de ses patients.

Quand on a analysé leurs réponses concernant les formations sur la prise en charge des douleurs postopératoires, on a trouvé que la grande majorité n'a jamais suivi ces formations, ils ont évoqué comme motifs, qu'ils n'avaient jamais eu l'occasion, ou qu'il y avait trop de monde et donc ils n'ont pas pu y participer.

Cependant ceux qui avaient suivi des formations dans ce domaine étaient une minorité, et ils n'ont pas donné de réponse sur ce qu'ils avaient appris, on ne sait pas pourquoi, mais cela laisse supposer qu'ils n'avaient pas bien assimilé, ou bien que le niveau de la formation était insuffisant.

Beaucoup disent ne pas pouvoir appliquer ce qu'ils avaient appris car il y avait un manque de materiel dans leurs services et que la pratique etait differente de ce qu'ils avaient appris en théorie. Ceci nous laisse supposer que la formation n'avait pas vraiment était efficace, et c'est un point important à signaler , car si des formations sont organisees , il est important de pouvoir faire des formations theorique et pratiques sur le terrain afin de les conditionner et leur permettre d'appliquer leurs connaissance .

On a remarqué qu'il y avait de la bonne volonte de la part des IDE, car la grande majorite souhaitait suivre une formation specialisee dans la prise en charge de la douleur postopératoire, parce que c'est important pour eux de soulager le patient, car cette douleur si elle n'est pas prise en charge elle aura selon eux un

retentissement physique et psychique sur le patient, ceci est vrai. Cette bonne volonte doit être recompensee et les responsables des hôpitaux devront prendre en compte leurs demandes afin de pouvoir assurer la bonne prise en charge des patients.

Beaucoup de ces IDE par meconnaissance ne savent pas evaluer une douleur postopératoire et pour ceux qui ont dit pouvoir le faire, disaient utiliser l'échelle numerique visuelle, ou bien ils observaient le patient ou questionnaient sa famille, ils pensent pour la majorité que l'évaluation n'est pas la même en fonction de l'~ge, mais ne savent pas si l'évaluation de la douleur postopératoire est la même que l'évaluation des autres douleurs...C'est dire l'importance de programmer des formations dans ce domaine, car beaucoup d'entre eux pensent que c'est tr~s important pour eux et pour le patient.

La majorite des IDE questionne (68%) pensent que la prise en charge de la douleur postoperatoire est moyenne dans leurs services , cela reste à verifier, car le manque de formation des IDE dans le domaine, laisse souvent supposer que la prise en charge doit être mauvaise, et c'est l'avis de 26% des IDE, qui disent s~rement vrai, pendant que 6% pensent qu'elle est excellente mais sans dire pourquoi..., ce résultat même s'il est trop faible, est encourageant et ouvre la porte jà l'espoir de voir un jour ce chiffre augmenter.

La majorité de notre population enquêtée (74%) pensent que l'IDE joue un rôle primordial dans la prise en charge de la douleur postopératoire, parce qu'ils pensent que l'IDE est le plus proche et le plus à l'écoute du patient, et que c'est son rôle d'assurer le confort des patients. Cependant 26% de la population enquêtee ont repondu non, ils ont donne comme arguments que la prise en charge

de la douleur est le rôle du medecin, ceci nous a etonne car toute prise en charge du

patient est multidisciplinaire et spécialement la prise en charge de la douleur postopératoire qui doit faire collaborer IDE, médecin, psychologue et kinésithérapeute.

Au terme de notre enquête, le rôle primordial de l'IDE dans la prise en charge de la douleur postopératoire et on a pu constater les difficultés que rencontrent les IDE dans ce domaine. Le manque de formation sur l'évaluation et la prise en charge de ce type de douleur est évoqué en premier par la population enquêté, qui a pour principale ambition d'améliorer leurs connaissances dans ce domaine pour pouvoir porter aide aux patients souffrants.

PROPOSITIONS DE SOLUTIONS

L'objectif d'amélioration de la prise en charge de la douleur postopératoire doit passer par l'intégration d'un schéma organisationnel utilisant la méthodologie de l'assurance-qualité.

Cette demande nécessite un engagement de l'équipe de direction et des responsables médicaux et paramédicaux.

L'évaluation de la douleur postopératoire repose sur la bonne connaissance et l'utilisation adéquate des diverses mesures.

Lensemble des acteurs impliqués dans la mise en oeuvre des soins doivent participer à l'élaboration de chaque étape du programme qui comporte notamment :

· L'analyse des pratiques.

· La rédaction de protocoles.

· Un plan de formation.

· La mise en place d'outils d'évaluation.

· L'information du patient.

· Le contrôle du respect des procédures.

· La structure de travail d'une équipe.

· Le choix de la technique d'analgésie.

Qu'il nous soit permis, au terme de cette étude, de faire en toute humilité la proposition de solutions pour prendre en charge les douleurs postopératoires, à savoir :

· Former l'ensemble des infirmiers(ères) de chirurgie et les inciter à participer aux sessions de formation continue, sur la douleur postopératoire.

· Augmenter le nombre de journées de formation, pour que le maximum d'IDE puisse en profiter.

· Augmenter le nombre de formateurs pour assurer une meilleure qualité de formation.

· Trouver les locaux et les sponsors pour faciliter l'acc~s aux formations, si l'hôpital ne s'en charge pas.

· La sensibilisation de toutes les catégories de personnels, en ce qui concerne les techniques et les produits de la prise en charge des douleurs.

L'organisation de la prise en charge de la douleur ne présente pas de difficultés majeures, mais il est préférable de commencer la démarche dans les services de chirurgie déjà sensibilisés au problème de la douleur postopératoire.

En fait, le succès d'une stratégie antidouleur repose sur :

· Un calendrier de formation mis en place avec la formation permanente.

· La constitution d'une équipe médicale / paramédicale intéressée par le sujet.

CONCLUSION

Grace à ce mémoire, nous avons essayé d'évaluer la prise en charge de la douleur postopératoire en chirurgie et le rôle propre des IDE dans l'évaluation et la prise en charge de ces douleurs.

Notre enquête a ainsi permis de constater qu'il existait des lacunes dans l'évaluation de cette douleur qui reste une démarche empirique et subjective.

En effet le manque de formation du personnel paramédical dans le domaine de l'évaluation et de la prise en charge de la douleur postopératoire s'est tres bien vu à travers l'enquête qu'on a menée.

El

Cependant, la douleur doit sans cesse figurer au centre des préoccupations de notre

exercice quotidien car c'est encore un phénomene complexe difficile à analyser et à comprendre surtout que, dans les mentalités, douleur et chirurgie sont encore
souvent associées. Il faut donc faire évoluer les choses par le biais de l'information et de la formation dans ce domaine.

La prise en charge d'une douleur passe, non seulement par la médication et l'acte

thérapeutique, mais également par la relation de confiance entre le patient le

soignant et le médecin.

Les infirmiers(ères) sont en première ligne dans le combat contre la douleur, les patients le savent très bien.

La douleur-symptôme qu'il faut comprendre et traiter est également une relation à la douleur qu'il conviendrait de ne pas occulter, derriere des techniques, certes de plus en plus efficaces, mais qui ne remplaceront jamais la parole ou la présence de l'Autre.

L'évaluation de la douleur postopératoire et de l'efficacité thérapeutique est

indispensable car, pour un patient et une chirurgie donnée, il est impossible de

prédire le niveau de la douleur perçue et la consommation en antalgique.

Les établissements de soins ont une obligation de la qualité et de sécurité des soins

pour le malade. Notre conscience de professionnels soignant de la santé, nous

impose donc d'acquérir un maximum de compétence dans ce domaine.

ANNEXE

Questionnaire :

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION SUPERIEURE PARAMEDICALE DE
CONSTANTINE

MEMOIRE PROFESSIONNEL

Thème :

Rôle des infirmiers diplômés d'état dans la prise en charge de la douleur postopératoires Etudiants : Merabti Oussama, Kouaibi Bouchra.

Questionnaire

Etudiants en troisième année IDE, nous réalisons notre travail de fin d études sur la prise en charge des douleurs post opératoire.

Nous sollicitions un peu de votre temps pour répondre à ce questionnaire.

Si vous n'avez pas de réponse à une question, ne répondez pas.

Nous vous remercions d'avance du temps que vous consacrerez a le remplir.

Q1 : Vous êtes infirmier (ère) depuis combien de temps ?

? Moins de 5 ans. ? Entre 5 à 10 ans.

? Entre 11 à 15 ans. ? Entre 16 et 20 ans. ? Plus de 20 ans.

Q2 : Vous travaillez au niveau du service de chirurgie du CHU de Constantine depuis combien de temps ?

? Je suis nouveau (moins d'un an).

? Moins de 5 ans.

? Entre 5 et 10 ans. ? Entre 11 et 15 ans. ? Entre 16 et 20 ans. ? Plus de 20 ans.

Q3 : Les patients opérés dans votre service se plaignent de douleurs Postopératoire :

? Souvent.

? Parfois.

? Rarement.

? Jamais.

? Tout dépend du type de chirurgie.

Q4 : Que représente pour vous la douleur postopératoire?

Q5 : Pensez- vous être concerné par la prise en charge de la douleur postopératoire ? ? Oui.

? Non.

Q5.1 : Si oui en quoi consiste cette prise en charge ?

Q6 : Avez-vous eu à prendre en charge des patients se plaignants de douleurs post opératoire ?

? Oui. ? Non.

Q7 : Que faites-vous devant un malade qui présente des douleurs postopératoires ?

? Rien.

? Administrer des antalgiques.

? Appeler le médecin.

? Faire d'autres méthodes pour calmer la douleur (Lesquelles si vous cochez Cette réponse) :

Q8 : En l'absence de médecin, que faite vous devant un malade qui présente des douleurs postopératoires ?

? Rien.

? Administrer des antalgiques. ? Attendre le médecin.

Q9 : Avez-vous déjà suivi une formation spécialisée dans la prise en charge des douleurs postopératoires ?

? Oui. ? Non.

Q9.1 : Si oui, qu'avez-vous appris? Si non, pourquoi ?

Q9.2 : Les techniques enseignées durant cette formation sont-elles réalisables en pratique dans le service où vous travaillez?

? Oui. ? Non.

Pourquoi ?

Q9.3 : Si vous n'avez jamais suivi de formation spécialisée dans la prise en charge de la douleur postopératoire, voudriez-vous la suivre?

? Oui. ? Non.

Pourquoi ?

Q10 : Savez-vous évaluer la douleur postopératoire ?

? Oui. ? Non.

Q10.1 : Si oui, quel(s) moyen(s) utilisez-vous pour l'évaluer ?

Q11 : D'après vous quelle est l'intérêt de l'évaluation de la douleur ?

Q12 : Pensez-vous que savoir évaluer la douleur postopératoire permet de faciliter sa prise en charge ?

? Oui. ? Non.

Q13 : Pensez- vous que l'évaluation de la douleur postopératoire est la méme que l'évaluation des autres douleurs.

? Oui. ? Non.

Q13.1 : Si oui pourquoi ? Si non pourquoi ?

Q14 : Penser vous que l'évaluation de la douleur postopératoire est la méme devant tout les patients quelque soit leurs âge ?

? Oui. ? Non.

Q14.1 : Pourquoi ?

Q15 : Que pensez-vous que la prise en charge des douleurs postopératoire dans votre service?

? Excellente. ? Moyenne. ? Mauvaise.

Q15.1 : Pourquoi ?

Q16: D'après vous, quelle est l'intérêt de la prise en charge de la douleur postopératoire ?

Q17 : Peut-on prévenir la douleur post opératoire ? ? Oui.

? Non.

? Je ne sais pas.

Q17.1 : Si oui, comment la prévenir ?

Q18 : Selon vous, quel est le retentissement (physique et psychique) de la douleur postopératoire sur le patient ?

Q19 : Pensez-vous que l'infirmier joue un rôle primordial dans la prise en charge de la douleur postopératoire ?

? Oui. ? Non.

Pourquoi ?

Q20 : Qu'envisageriez-vous pour améliorer et organiser cette prise en charge dans votre service ?

EVA (Echelle Visuelle Analogique)

Face Patient

Face Soignant

EVS (Echelle Verbale Simple)

EN (Echelle numérique)

Questionnaire douleur de Saint Antoine (QDSA)

Doloplus

BIBLIOGRAPHIE

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> Prise en charge de la douleur postopératoire chez l'adulte et l'enfant, Comité douleur-anesthésie locorégionale

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> Prise en charge par les IDE de la douleur aiguë en situation d'urgence chez un patient conscient

> Évaluation de la douleur de la torique a la pratique. Dr N. vermion

> Haut conseil de la sante publique. Nicole Bohic et Elisabeth Gaillard

> L infirmier et la douleur la nouvelles adition, intuitu UPSA

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> SOINS PALLIATIFS EN ÉQUIPE. Intuitu UPSA

> La souffrance n'est pas la douleur Comité éditorial du Fonds Ricoeur

> La Douleur en questions Société d'étude et de traitement de la douleur Ministere de la Santé et de la Protection sociale

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Recommandations et références professionnelles février 1999

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Cites internet

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