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Evaluation du PBF initié par Health Net TPO (projet national d'appui au développement conduit par les communautés)en zone de santé urbano rurale de Butembo en RDC

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par Landry MUYISA LUSOLO
Université catholique du Graben RDC - Licence en sciences économiques et gestion 2011
  

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CONCLUSION PARTIELLE

Ce chapitre a présenté la vu générale du milieu concerné par notre étude. Il reprend en première position la présentation de la zone de santé urbano-rurale de Butembo, sur le plan géographique, sur le plan économique, ainsi que la structure de la zone de santé urbano-rurale de Butembo. En deuxième position, nous avons l'aperçu générale sur HealthNET TPO : sa dénomination et son objet social, historique de HealthNET TPO, localisation de son intervention, actions et stratégies d'intervention HealthNET TPO, notions sur le financement base sur la performance. Dans la partie qui suit, nous vous présentons les résultats de notre recherche.

CHAPITRE TROISIEME : APPRECIATION DE L'INTERVENTION DE HEALTHNET TPO ET INTERPRETATION DES RESULTATS

La faible couverture des services, l'insuffisance des moyens d'intervention et de la qualité des soins ont entraîné une réduction de l'utilisation globale des services. Mais les pauvres sont les plus affectés en raison des obstacles financiers liés au manque de financements publics pour le système. L'influence du statut socioéconomique sur l'utilisation des services est évidente entre toutes les couches socio-économiques, indiquant que la demande est fortement sujette au revenu des ménages et/ou le prix des services de santé. Plusieurs petites études récentes en RDC montrent que 10 à 20 % des cas de maladie ne reçoivent pas de traitement pour des raisons financières28. De même, les données tendancielles de certaines Zones de Santé montrent que l'utilisation des services peut augmenter de façon significative lorsque le tarif des consultations et le prix des médicaments baissent (et que leur qualité augmente) gr1ce à la mise en place de programmes d'aide extérieurs.

La population de la RDC est trop pauvre pour couvrir à elle seule le besoin de financement du secteur. Réduire la barrière financière aux soins et l'effet appauvrissant des dépenses de santé sur les ménages nécessite une augmentation du niveau des dépenses publiques ou l'aide extérieure au secteur de santé.

A la question de savoir si le programme PBF de HealthNET TPO a réduit suffisamment la barrière financière d'accès aux soins de santé, la réponse nous est donnée à travers l'analyse des données qui suivent. Pour cette préoccupation, nous allons analyser les taux d'utilisation des services de santé avant, pendant et après l'intervention du programme PBF. Le système PBF fait que les coûts des soins diminuent et cela devrait inciter les patients à venir se faire soigner massivement. Bien que la facturation ait diminué, ces patients ont-ils été à mesure d'honorer le peu qu'on leur demandait. De ce fait il nous faut alors analyser les taux de recouvrement des recettes propres des structures sanitaires pour voir le degré de solvabilité des patients.

28 Banque mondiale rapport d'Etat Santé et Pauvreté en RDC : Analyse et Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté, version provisoire 2 du 13 mai 2005, p50

Contact : +243994148710, +243853765224, muyisalusolo@yahoo.fr

III.1. L'UTILISATION DES SERVICES DE SANTES EN ZONE DE SANTE
URBANO-RURALE DE BUTEMBO. Cas mensuel par FOSA

Dans le tableau ci-après nous présentons le degré de fréquentation des patients dans FOSA pour l'utilisation des services de soins.

Tableau 4 : UTILISATION DES SERVICES DE SANTE EN ZONE DE SANTE URBANO-RURALE DE BUTEMBO (en annexe).

COMMENTAIRE SUR LE TABLEAU 4 :

Le taux d'utilisation du curatif exprime la proportion des patients qui sont venus se faire soigner par rapport au nombre total de la population de l'aire de santé correspondant.

En 2008 nous constatons une moyenne mensuelle de 362 nouveaux cas pour une FOSA, en 2009 une moyenne mensuelle de 329 nouveaux cas par FOSA, en 2010 une moyenne mensuelle de 443 nouveaux cas pour une FOSA, en 2011 une moyenne mensuelle de 365 nouveaux cas par FOSA. Les taux d'utilisation du curatif ont été respectivement de 38,30% ; 34,75 %; 45,49 %; puis de 15,72%. Pour dire que sur 100 malades, 38 sont venus se faire soigner en 2008, 34 malades en 2009, 45 malades en 2010 et 15 malades en 2011 et cela mensuellement. En 2011 nous remarquons le nombre de la population qui a doublé cela s'explique par le fait qu'il y a eu trop des naissances dans la zone de santé.

La baisse du taux d'utilisation en 2011 peut rtre due à plusieurs raisons. Le tableau qui suit va nous permettre d'identifier la vraie cause de cette baisse. Nous avons pris un échantillon aléatoire de 20 ménages pour les FOSA qui ont connu un taux élevé pendant ( au moins 70%) l'appui et une diminution de fréquentation après appui.

Voici le résultat :

Tableau 5 : les raisons d'arr~t de fréquentation des patients dans les FOSA pour les soins

 

KAHAMBA

MAKASI

MBILINGA

NGENGERE

RWAHWA

VUSAYIRO

raisons d'arrêt de fréquentation

Effectif

Fréquence

Effectif

Fréquence

Effectif

Fréquence

Effectif

Fréquence

Effectif

Fréquence

Effectif

Fréquence

amélioration de la santé

6

30

8

40

2

10

6

30

3

15

1

5

coût élevé

11

55

12

60

14

70

10

50

13

65

15

75

renommé de la FOSA

0

0

0

0

0

0

2

10

0

0

2

10

qualité basse des soins

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

autres

3

15

0

0

4

20

2

10

4

20

2

10

TOTAL

20

100

20

100

20

100

20

100

20

100

20

100

Il ressort de ce tableau que parmi les différentes raisons évoquées ci- haut, celle de la hausse de coût de soins de santé a plus poussé les patients jà renoncer aux soins dans les FOSA, et de recourir à d'autres pratiques : auto médicament, médecine traditionnelle, pharmacie,~ D'autres estiment que la santé s'est améliorée c.à.d. ne tombent plus malades.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius