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Diversités phénotypique et moléculaire des microsymbiotes du Sulla du nord (Hédysarum Coronarium L. ) et sélection de souches rhizobiales efficientes

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par Sana Dhane Fitouri
Institut national agronomique de Tunisie - Doctorat en sciences agronomiques 2011
  

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3. 1. 3. Morphologie des nodules

Dans la famille des légumineuses, la morphologie des nodules et le type de nodosité développée est déterminé par la plante hôte (Dart, 1975; Newcomb et al., 1979; Newcomb et Tandom, 1981). Deux types majeurs de nodosités (Figure 3) sont souvent distingués en se basant sur l'existence ou non du méristème persistant:

(i) Nodosités à forme indéterminée où l'activité méristématique se maintient. De nouvelles cellules apicales sont continuellement infectées. Cela résulte en une forme cylindrique de la nodosité. Ces nodosités sont connues chez les légumineuses des zones tempérées (sulla, pois, Vicia sp., Medicago sativa L., etc...).

Revue bibliographique

(ii) Nodosités à croissance déterminée où l'activité méristématique cesse tôt. Les cellules infectées engendrent d'autres cellules infectées et la nodosité en grandissant par expansion acquiert une forme sphérique. Ce type de nodosité existe seulement chez les légumineuses des zones tropicales telles que le soja et le haricot (Hirsch et al., 2001).

Les deux types de nodosités partagent la même organisation générale se basant sur l'existence d'un tissu central entouré par plusieurs tissus périphériques. Le tissu central contient à la fois les cellules infectées par les rhizobiums et d'autres non. Les tissus périphériques sont formés essentiellement par un cortex interne et un autre externe séparés par l'endoderme nodulaire (Van de Wiel et al., 1990).

Un troisième type intermédiaire a été identifié chez les espèces du genre Lupinus et Sesbania (Sesbania rostrata Brem.). Les divisions cellulaires se font dans le cortex externe ou interne, conduisant à la formation de nodosités déterminées ou indéterminées (Hirsch et al., 2001).

Cortex
Endoderme

Système
vasculaire

Parenchyme

A B

Figure 3: Structure des nodules de légumineuses. A: nodule de type indéterminé. B: nodule de type déterminé. I: zone méristématique; II: zone d'infection; II-III: interzone II-III; IV: zone de sénescence. (Pawlowski et Bisseling, 1996).

3. 1. 4. Génétique de la nodulation

Lors de l'étape de la reconnaissance entre les rhizobiums et les plantes hôtes, les flavonoïdes induisent l'activation des gènes nod et la synthèse des lipo-chitooligosaccharides (LCOs) (Dénarié et al., 1996) émis par la bactérie qui sont à leur tour à l'origine de l'activation d'autres gènes végétaux ou bactériens (Bladrgroen et Spainkc, 1998).

Revue bibliographique

Ces LCOs ont été nommés facteurs Nod et sont responsables de changements physique et physiologique chez la plante hôte, comme la déformation des racines, la division cellulaire et l'organisation du primordium nodulaire. Les gènes nod sont déterminants dans la spécificité de l'hôte (Denarié 1992; Geurts et al., 2005; Mulder et al., 2005; Chen et al., 2006). En effet, la longueur et la saturation de la chaîne de l'acide gras ainsi que les différents substituants greffés sur le squelette du LCO jouent un rôle crucial dans la spécificité entre la bactérie et la plante (Perret et al., 2000).

La plupart des gènes symbiotiques sont localisés sur des méga plasmides. Les grands plasmides ne soient pas transmissibles, mais ils sont en rapport avec d'autres plasmides très transmissibles (Hirsch et al., 2001).

Les gènes de rhizobium essentiels pour l'infection et la nodulation incluent les gènes nod (nod, nol, noe), les gènes hsn (gènes de nodulation spécifique de l'hôte) et d'autres gènes qui codent pour l'expression et la synthèse des molécules de structure de la surface bactérienne. Parmi ces gènes on note les gènes ndv responsables de la synthèse des â-glucans, les gènes exo responsables de la synthèse des exopolysaccharides, et les gènes lps responsables de la synthèse des lipopolysaccharides (LPS) (Broughton et al., 2000; Spaink, 2000, 1999).

Les gènes de nodulation ne sont exprimés que par l'action d'un activateur de transcription, le nod D. Ce dernier est exprimé de manière constitutive (Geurts et Bisseling, 2002), il est activé par des molécules produites par les plantes telles que les flavonoïdes (Spaink, 1987; Zuanazzi et al., 1998).

Les gènes nod ABCIJ sont des gènes communs très conservés chez les différentes espèces de Rhizobium. En ce qui concerne les composants de la surface cellulaire codés par les gènes ndv, exo et lps se trouvent les â-glucans, exopolysaccharides et lipopolysaccharides qui sont considérés comme d'importants facteurs dans l'efficacité symbiotique (Breedveld et Miller, 1998). Les â-glucans sont majoritairement des molécules du périplasme qui permettent la croissance des bactéries sous des conditions hypo-osmotiques (Pfeffer et al., 1994). Ils ont également un rôle spécifique dans l'interaction symbiotique (Breedveld et Miller, 1998). D'après Bhagwat et al. (1996), ces molécules jouent un rôle important dans la suppression du déclenchement du mécanisme de défense par les phytoalexines chez l'hôte.

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