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Diversités phénotypique et moléculaire des microsymbiotes du Sulla du nord (Hédysarum Coronarium L. ) et sélection de souches rhizobiales efficientes

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par Sana Dhane Fitouri
Institut national agronomique de Tunisie - Doctorat en sciences agronomiques 2011
  

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3. 4. 1. 2. Le stress salin

En symbiose, le rhizobium est plus résistant à la salinité que son partenaire végétal (Zahran, 2001). La tolérance de la plante hôte constitue donc un facteur déterminant (Soussi et al., 1998).

La salinité affecte l'initiation, le développement et le fonctionnement des nodules, de même que la capacité photosynthétique des feuilles. Il s'avère que la FSN (Fixation Symbiotique de l'Azote) est plus affectée par le sel que la croissance des plantes (Rao et al., 2002). Généralement l'activité des nodules est plus touchée par le sel que la nodulation, mais l'étape la plus sensible à la présence du sel est le processus infectieux (Payakapong et al., 2006).

La symbiose rhizobium/sulla en condition saline est étroitement liée à la souche rhizobiale. Dans ce sens, Ghidhaoui et al. (2008) a noté qu'à 75 mM de NaCl, le sulla inoculé par la souche SLA améliore le nombre de nodules et la matière sèche aérienne respectivement de 5,82 et 11,93 % comparativement à celui inoculé par SMA.

3. 4. 1. 3. Le stress hydrique

Le stress hydrique affecte la fixation symbiotique de l'azote à différents niveaux:

(i) La formation et la croissance nodulaire; (ii) le métabolisme du carbone et de l'azote; (iii) l'activité de la nitrogénase; (iv) la perméabilité nodulaire à l'oxygène (Zahran et Sprent 1986; Aguirreolea et Sanchez-Dýaz 1989; Sadowsky 2005).

Revue bibliographique

La sécheresse inhibe la nodulation et la fixation azotée même chez les plantes inoculées (Zablotowicz et al., 1981). En effet, il existe des taux d'humidité extrêmes tolérés au delà desquels le développement et la survie du rhizobium sont affectés (Vincent, 1982).

Parmi les signes d'adaptation au stress hydrique, certains auteurs tels que Saadallah et al. (2001) ont sélectionnés des lignées de haricot qui arrivent à maintenir une surface foliaire importante ainsi qu'un système racinaire abondant et efficace en condition de déficit hydrique. Guckert et Laperrière (1985) ont montré qu'il existe une relation linéaire entre le potentiel hydrique de base et l'activité de fixation de l'acétylène chez le Trifolium repens L., en soulignant la corrélation étroite existant entre l'alimentation en eau et la fixation de N2.

L'irrigation stimule la fixation symbiotique, surtout chez les plantes non fertilisées. D'un autre côté, la fixation de l'azote paraît très sensible à toute limitation de l'alimentation hydrique (Deschamps, 1985).

Selon Ben Taamallah (1998), une irrigation de complément, apporte des améliorations de production fourragère de 125 à 170 % selon l'origine des souches. Alors qu'en condition de pluviométrie limitante, l'inoculation par ces mêmes souches apporte des améliorations de production fourragère comparables entre 87 et 91 %.

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