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à‰valuation de la supplémentation en fer chez la femme enceinte à  Lubumbashi ( RDC )

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par Germain SENDWE WA SENDWE
Université de Lubumbashi RDC - Licence en nutrition humaine 2012
  

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II.2. Les besoins en vitamines, minéraux oligoéléments

Certains nutriments sont indispensables parce qu'ils ne peuvent pas être synthétisés par l'organisme et doivent donc être apportés par l'alimentation. Les vitamines et les minéraux en font partie. Leur apport doit être quotidien et suffisant selon les besoins de l'organisme.

Les besoins sont de 10 ìg/jour durant la grossesse ou 25 ìg/jour au dernier trimestre d'où l'intérêt de la dose du 7èmemois.

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Les vitamines

a) Vitamine A

C'est une vitamine indispensable à la différenciation cellulaire. Il est nécessaire de faire attention aux compléments vitaminiques car il existe un risque d'hypervitaminose A qui est soupçonnée d'être tératogène.[35]

b) Vitamines du groupe B

Les besoins sont souvent couverts par une alimentation équilibrée (viande surtout le porc et le foie, céréales, pomme de terre, légumineux.

Bien que l'anémie dans les pays en développement soit majoritairement due à la déficience en fer, une partie pourrait être attribuable à un manque de vitamines du groupe B, en particulier en vitamine B9 (acide folique ou folates) et en vitamine B12 (Cobalamines). Ces deux vitamines ont plusieurs répercussions clés sur la santé, notamment au cours de la grossesse, à la fois pour la mère et pour l'enfant à naitre. En effet, les développements de l'embryon et du foetus peuvent être retardés par une carence en vitamine B9 ou B12. Un développement cognitif altéré et des mortalités et morbidités augmentées à l'âge adulte sont également des causes d'inquiétude, en plus des cas parfaitement prouvés de risque accru de Spina bifida, défauts du tube neural (DTN). Les principales sources sont la viande (surtout le porc et le foie), céréales, pomme de terre, légumineux, légumes verts, levures, abats, céréales, légumineuses, épinards et fruits à coques.

En cas d'antécédents d'anomalie de fermeture du tube neural ou de traitement antiépileptique, la supplémentation périconceptionnelle de la vitamine B9 est de 4 à 5 mg/jour.[1]

c) Vitamine C

L'acide ascorbique est le seul composant usuel de l'alimentation connu pour être capable d'augmenter la biodisponibilité du fer non-héminique

Les apports sont couverts par l'alimentation. La supplémentation à haute dose est dangereuse et réduit l'assimilation des minéraux (magnésium, cuivre ou zinc). [18]

d) Vitamine D

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L'alimentation apporte de 2 à 4 ìg/jour (le lait enrichi, l'huile de poisson, le beurre, le jaune d'oeuf, le foie) le reste étant comblé par l'ensoleillement (15 minutes/jour).[35]

e) Vitamine E

Les apports sont souvent inférieurs aux recommandations. La principale source est représentée par les matières grasses végétales.[19]

Les minéraux et oligoéléments 1. Le Fer

Les besoins en fer sont considérablement importants durant la grossesse du fait de l'augmentation physiologique de la masse érythrocytaire, c'est-à-dire du nombre de globules rouges maternels (nécessitant environ 500 mg de fer), de la constitution des tissus du foetus (environ 290 mg de fer) et du placenta (environ 25 mg de fer). Ces dépenses spécifiques viennent s'ajouter aux pertes basales (0,8 mg/jour compte tenu de l'interruption des menstruations, soit 220 mg pour l'ensemble de la gestation).

Au total, c'est plus de 1 000 mg de fer dont la femme enceinte a besoin pour assurer sa balance en fer au cours de la grossesse ; ces besoins sont particulièrement concentrés sur le 2ème et le 3ème trimestre (Tableau III).

Par ailleurs, l'état des réserves en fer au début de la grossesse est un facteur essentiel pour évaluer les besoins en fer des femmes enceintes. Si les réserves en fer sont de l'ordre de 500 mg en début de gestation, ils permettent d'assurer la couverture des besoins liés à l'augmentation de la masse érythrocytaire,si elles sont par contre faibles, voire nulles, les besoins sont difficiles à couvrir par l'alimentation, malgré l'augmentation de l'absorption du fer observée au cours de la 2èmemoitié de la grossesse.[33]

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Tableau III. Répartition des besoins en fer (mg) au cours de la grossesse

Période

Total

Besoins

1er trimestre 2ème trimestre 3ème

-

-

trimestre

Augmentation de la masse

250 250 500

érythrocytaire Fer foetal

Fer du placenta

Déperditions physiologiques

Total

60 230 290

- -

25 25

80 80 80 240

80 390 585 1055

Il convient de noter quela grossesse n'est pas le seul état qui soit à la base de l'augmentation des besoins en fer, certaines pathologies ou comportements en sont également responsables : toutes les causes de saignements chroniques, quelle que soit leur origine (Épistaxis, hématuries, métrorragies ou saignements du tractus digestif) notamment lorsqu'ils sont minimes et répétés favorisent un déséquilibre du bilan du fer. De nombreuses pathologies peuvent être ainsi impliquées : fibrome utérin, endométriose, varices oesophagiennes, hernie hiatale, ulcère, polypes et tumeurs digestives, les hémorroïdes, la prise de certains médicaments (aspirine, et à un moindre degré anticoagulants, anti-inflammatoires...), la géophagie ou les dons du sang (surtout lorsqu'ils sont répétés plusieurs fois dans l'année) doivent être pris en compte.[33]

a) Diagnostic de l'anémie ferriprive

La nutrition joue un rôle important dans l'anémie et, de tous les nutriments impliqués, le fer se trouve être l'élément le plus crucial. Par conséquent, l'évaluation de la teneur en fer est bien souvent essentielle au diagnostic de l'anémie. En général, la carence en fer se met en place via trois étapes consécutives qui sont l'épuisement des réserves en fer, l'érythropoïèse et l'anémie ferriprive. Ces trois étapes peuvent être analysées sur le plan biochimique par une mesure de l'hémoglobine (Hb), de la ferritine et du récepteur soluble à la transferrine (sTfR). Bien qu'il existe des indicateurs cliniques et que l'évaluation des apports en fer puisse être utile, le

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diagnostic repose principalement sur ces marqueurs biochimiques, qui sont les seuls à présenter la spécificité et la sensibilité nécessaires. Malheureusement, les méthodes permettant de les mesurer coutent cher et sont pour la plupart, difficiles à réaliser.[11]

La ferritine sérique mesurée par un test radio-immunologique est une glycoprotéine de réserve du fer qui existe comme une isoferritine tissu spécifique. Les valeurs normales se situent entre 30 et 300 ng/ml, la moyenne étant de 88 chez l'homme et 49 chez la femme. La ferritinémie est étroitement corrélée avec les réserves totales en fer de l'organisme ; c'est ainsi qu'une ferritinémie basse (< 12 ng/ml) n'est observée que dans les déficits en fer, et une ferritinémie haute dans les surcharges en fer.

Les récepteurs de transferrine sérique peuvent être mesurés par le test enzymelinked immuno-absorbent assay (ELISA) par l'utilisation d'un Ac monoclonal dirigé contre le récepteur soluble. Les valeurs normales varient de 3,0 à 8,5 mg/ml. Les niveaux augmentent à la phase initiale d'un déficit en fer ainsi que lorsque l'hématopoïèse est augmentée. Les niveaux sont normaux dans l'anémie inflammatoire. [18]

b) Les apports alimentaires en fer

Pour faire face aux besoins en fer, l'organisme doit trouver dans son alimentation la quantité de fer nécessaire. Il est présent en quantité variable dans de nombreux aliments, mais seule une fraction du fer consommé est réellement absorbée, donc, les apports « réels » en fer dépendent de la teneur en fer de l'alimentation (donc du contenu variable en fer selon les aliments), mais également de la biodisponibilité de ce fer (c'est-à-dire sa capacité à être absorbé et utilisé) et du statut en fer des individus.

Diverses études faites à l'aide d'aliments marqués avec du fer radioactif (55Fe, 59Fe) ont mis en évidence que l'absorption moyenne du fer chez des sujets en bonne santé est très variable d'un aliment à l'autre. Ces différences s'expliquent par la forme du fer contenu dans les aliments : fer héminique ou fer non héminique. La première forme est présente uniquement dans les aliments d'origine animale où elle représente environ 40% du fer total, sa biodisponibilité est d'environ 25% et n'est pas influencée par les autres constituants des repas, la seconde forme existe, quant à elle à la fois dans les aliments d'origine animale et dans ceux d'origine végétale.

Dans un régime de type occidental, les principales sources du fer sont notamment les produits d'origine animale (30 à 35 % du fer total), les céréales (20 à 30 %), les fruits et légumes, les racines et tubercules amylacés tandis que dans les pays en voie de développement, la place du fer fourni par les aliments d'origine animale est beaucoup plus faible. Le fer non

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héminique représente à lui seul 90 à 95 % du fer alimentaire consommé dans les types alimentaires les plus fréquents dans le monde, sa biodisponibilité est faible (généralement inférieure à 5 %) et peut être influencée par diverses substances contenues dans d'autres aliments, ceci aide à comprendre pourquoi, dans ces pays, les populations ont un risque accru de carence en fer.[33]

Le moment le plus approprié pour se préoccuper des réserves en fer des femmes en âge de procréer est bien avant toute grossesse car si les apports alimentaires en fer sont réguliers chez une femme et avec du fer héminique le mieux absorbable, un stock suffisant peut être atteint pour aborder la grossesse dans de bonnes conditions et ainsi éviter des risques éventuels lors des grossesses ultérieures.

c) Absorption, métabolisme et stockage du fer

L'absorption du fer est maximale au niveau du duodénum et du jéjunum, où elle décroît de la partie proximale à la partie distale. Chez l'homme, seules de petites quantités de fer sont absorbées au niveau de l'estomac et exceptionnellement au niveau du côlon. Si le site d'absorption est le même pour le fer héminique et non héminique, le mode d'absorption diffère profondément. Le fer non héminique est libéré des complexes auxquels il est lié dans les aliments par les sécrétions gastriques (sécrétion peptique, acide chlorhydrique) ; une fois libéré, il entre dans un pool où il peut être réduit, chélaté ou rendu insoluble. Le fer pénètre dans la cellule muqueuse intestinale en franchissant les microvillosités des cellules intestinales (entérocytes). A l'intérieur de la cellule muqueuse, une partie du fer non héminique est liée à des transporteurs spécifiques et transférée rapidement au pôle séreux où il se fixe à la transferrine plasmatique.

L'absorption du fer étant très limitée, l'organisme possède un mécanisme hautement régulé de contrôle des besoins journaliers. Les globules rouges vieillis sont phagocytés par les phagocytes mononucléaires. Une digestion rapide permet la disponibilité du fer qui est capté par la transferrine afin d'être réutilisé. Ce système de réutilisation du fer est si efficace que 97 % des besoins journaliers (approximativement 25 mg de fer) peuvent être couverts par ce pool de récupération ; 1 autre mg provient de l'absorption intestinale.

Le fer des cellules muqueuses intestinales est transféré à la transferrine, qui est une protéine de transport du fer avec 2 sites de liaison du fer, synthétisés au niveau du foie ; ce système est capable de collecter le fer des cellules (intestinales et macrophages) et de le libérer sur les récepteurs spécifiques présents sur les érythroblastes, les cellules placentaires et les cellules hépatiques. La transferrine se lie aux récepteurs membranaires spécifiques des érythroblastes, le

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complexe transferrinefer pénètre à l'intérieur du précurseur érythrocytaire par endocytose et le fer est transféré aux mitochondries, qui l'insèrent dans la protoporphyrine pour le transformer en hème. La transferrine est recyclée.[18]

Le fer est stocké par la ferritine (dans la muqueuse intestinale, le foie, la moelle osseuse, les érythrocytes et le plasma) qui constitue une « poche » pour 4500 ions Fe3+est une réserve de fer (environ 600 mg) rapidement disponible, alors que le Fe combiné à l'hémosidérine est plus difficilement mobilisable (250 mg de Fe dans les macrophages du foie et de la moelle osseuse).[14]

d) Traitement de l'anémie ferriprive

Avant d'instaurer le traitement par le fer, il faut d'abord rechercher l'étiologie de son déficit. La plupart des femmes ont besoin d'une supplémentation en fer ; les sels de fer assurant un apport de 30 mg de fer/j ou, si la femme est anémique, 60 mg/j doivent être utilisés. 300 mg de sulfate ferreux per os 2 fois/j suffisent habituellement, mais le gluconate ferreux à la dose de 450 mg per os 2 fois/j peut être mieux toléré. Des doses plus importantes irritent le tube digestif de la mère, entraînant une faible augmentation de la quantité de fer absorbée. De même, une supplémentation en acide folique doit être prescrite car les régimes typiques n'en contiennent pas assez.[18]

Dans l'ensemble, la composition en fer, en acide folique (vitamine B9) et en cyanocobalamine (vitamine B12) des molécules utilisée dans notre milieu est la suivante :

Acide folique : vitamine B9

FefolTM/FétonTM chaque capsule contient : 150 mg de FeSO4 équivalent à 65 mg de fer élémentaire, Acide folique (vitamine B9) 1,0 mg et cyanocobalamine (vitamine B12) 7,5 mg.

HémoforceTM Sirop Chaque 15 ml (une cuillerée à soupe) contient : 160 mg de citrate d'ammonium ferrique équivalent à 32,8 mg de fer élémentaire, Cyanocobalamine 7,5mg et Acide folique : 0,5 mg. 1 flacon = 200ml

Hémovit® chaque 5 ml contient : 200 mg de citrate d'ammonium ferrique équivalent à 43 mg de fer élément, vitamine B12 50 mcg, Acide folique 1,5 mg. 1 flacon = 200 ml

Hifer-ZTM Chaque 15 ml (300 mg) contient : 150 mg de citrate d'ammonium ferrique équivalent à 32 mg de fer élémentaire, Sulfate de zinc 44 mg, Acide folique 1,0 mg et vitamine B12 : 7,5 mg.

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La dose à administrer est calculée selon la formule :

D : déficit en Hb par rapport à la valeur normale minimale (11g%)

VS : Volume sanguin, chez la femme, VS = Poids (kg) x 65

Or l'absorption d'une tablette est de 25% et les tablettes contiennent environ 20% de fer élémentaire. Pour parvenir à une estimation de la dose totale orale qu'on doit donner, il faut multiplier la dose totale de fer requise par 25. La valeur trouvée est convertie en grammes et est divisée par le nombre de grammes donnés par jour pour déterminer la durée de la prise.[34]

e) Les activateurs de l'absorption du fer - L'acide ascorbique

Il est le plus puissant facilitateur connu de l'absorption du fer non héminique. Il n'y a pas de limite à son action facilitatrice, même à des concentrations très élevées ; mais au-delà de 100 mg d'acide ascorbique dans un repas, son effet est moins prononcé. Il facilite l'absorption du fer par formation d'un chélate de fer soluble à pH bas, qui reste soluble au pH de l'intestin grêle. L'absorption du fer d'un repas peut être multipliée par trois lorsqu'il est consommé simultanément avec 100 ml de jus d'orange et par 7 avec un jus de papaye. D'autres acides, tels que l'acide citrique et l'acide malique ont également un effet activateur sur l'absorption du fer non héminique. [33]

- Les tissus animaux

L'absorption du fer non héminique est multipliée par 2 ou 3 quand on ajoute au repas des protéines d'origine animale (viandes et poissons exclusivement). L'action de 1 gramme de viande est à peu près équivalente à celle de 1 mg d'acide ascorbique. Le mécanisme exact de cet effet activateur est encore mal connu. Certaines études impliquent la cystéine comme étant le facteur facilitateur. Mais cette hypothèse n'a pas été totalement confirmée.[14]

f) Les inhibiteurs de l'absorption du fer

La meilleure absorption du fer se produit lorsque l'aliment contient du fer héminique (viande notamment) mais certains produits alimentaires dont les phytates et les polyphénols des fibres végétales ; les tannins du thé, phospho-protéines inclues et le sonréduisent

Récemment, a été également mis en évidence un effet inhibiteur des protéines de soja sans que le mécanisme en soit connu.[33]

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l'absorption du fer non hémique. Ainsi, de nombreuses interactions alimentaires provoquent une réduction de la biodisponibilité du fer.

- Les tannins

Une seule tasse de thé prise au cours d'un repas peut faire chuter l'absorption du fer de 11 % à 2,5 %. L'absorption du chlorure de fer diminue de 22 à 6 % lorsque les comprimés sont pris en même temps que du thé. L'effet inhibiteur des tannins résulte de la formation de précipités insolubles de tannates de fer. Le thé constitue expérimentalement le plus puissant inhibiteur de l'absorption de fer actuellement connu.Par contre, le thé sans tannin n'a pas d'action sur l'absorption du fer.

Les tannins sont également présents dans le café, mais l'effet inhibiteur du café sur l'absorption du fer est bien moindre que celui du thé. Cet effet pourrait être également lié à la présence d'autres composés poly phénoliques. Les tannins sont aussi largement répandus dans les végétaux et leur présence pourrait expliquer la faible absorption du fer contenu dans ce type d'aliments.

- Le rapport calcium/phosphate

Ce fait a été attribué au vitellin, principal complexe phosphorrotéique dans le jaune d'oeuf. Les composés phosphatés contenus dans un repas constitueraient des inhibiteurs de l'absorption du fer par la formation de phosphate ferrique insoluble. Cet effet serait majoré par la présence simultanée de calcium dans le repas ; le fer serait co-précipité par un complexe insoluble calcium-phosphate. [14]

- Les protéines

Il est difficile d'apprécier le rôle direct des protéines sur l'absorption du fer. Bien que les pouvoirs facilitateurs de la viande ont souvent été attribués aux protéines (sans que ceci puisse être réellement démontré), des études récentes ont montré que certaines protéines semi purifiées peuvent inhiber l'absorption du fer. Lorsque l'on double la quantité d'albumine de l'oeuf dans un repas, l'absorption du fer chute de 2,3 à 1,4 %. A l'inverse, lorsque l'on soustrait cette protéine, l'absorption du fer augmente de 3,8 à 9,6 %.

Il faut encourager dans ce cas, une consommation d'aliments riches en iode (produits laitiers, poissons, crustacés, oeufs et sel enrichi).

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- Les phytates

Des études utilisant des marqueurs radioactifs ont confirmé l'effet inhibiteur du son et de nombreux travaux ont rapporté cet effet à la présence de phytates. Cependant, des études plus récentes chez l'homme et chez l'animal considèrent que les phytates ont peu d'effet sur l'absorption du fer : l'effet inhibiteur du son n'est pas modifié après destruction par hydrolyse enzymatique des phytates. [18]

- Le cuivre et le zinc

Le cuivre et le zinc sont des nutriments essentiels et des carences en ces deux minéraux conduisent à l'anémie. Les études expérimentales ont montré un effet inhibiteur du zinc sur l'absorption du fer et il a été proposé que ces deux micronutriments rivalisent pour une voie d'absorption commune, toutefois les mécanismes exacts impliqués dans cette interaction au niveau de l'absorption ne sont pas encore totalement compris. Il a également été démontré que de fortes doses de zinc inhibent l'absorption du cuivre et peuvent produire un déficit en ce dernier élément, ce qui pourrait indirectement affecter le statut en fer et mener à l'anémie. Le zinc et le cuivre ont une interaction antagoniste au sein de l'érythrocyte.[11]

2. Le Calcium

Le calcium contribue à la minéralisation du squelette foetal. Pendant la grossesse, il y a une augmentation de l'absorption intestinale du calcium.

Le statut maternel ne sera pas affecté si les apports calciques sont adéquats soit une consommation quotidienne d'un litre de lait + 30 g de fromage + 1 yaourt (environ 1 000 mg/j). Pour les femmes qui n'aiment pas ou ne tolèrent pas les produits laitiers, une eau riche en calcium ou des produits sans lactose sont conseillés.

De plus, il est recommandé la prescription d'unedose unique de Vitamine D (100 000 UI) au début du 7èmemois, afin de favoriser l'absorption intestinale du calcium.[33]

3. L'Iode

La grossesse augmente les besoins et contribue à l'apparition ou à l'aggravation des déficiences modérées.

6. Le Fluor

Si l'efficacité de l'administration systématique de fluor de la naissance jusqu'à 12 ans est parfaitement étayée dans la prévention des caries, aucune preuve ne montre que l'administration systématique pendant la grossesse apporte des bénéfices supplémentaires aux dents des enfants.[33]

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4. Le Magnésium

L'alimentation est généralement suffisante pour faire face à la demande foetale et la croissance des tissus maternels.

Le magnésium est présent surtout dans le chocolat, les légumes, les fruits secs et les produits céréaliers.

5. Le Zinc

Une alimentation riche en protéines animales suffit à couvrir les besoins.Des carences peuvent apparaître en cas d'alcoolisme, de tabagisme, de régime végétarien.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery