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Match de football et réponse des cellules immunitaires et de la protéine c-réactive chez les étudiants actifs réhydratés en milieu chaud et humide


par Estime Farèse NGOMA SOLO
Université Marien Ngouabi - Master 2024
  

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I.1.2. Composant du Système immunitaire

Le système immunitaire est constitué d'un ensemble complexe d'organes individualisés et de tissus entre lesquels circulent en permanence des cellules de l'immunité innée et de l'immunité adaptative. Le système immunitaire à trois propriétés essentielles : une importante capacité d'échange d'informations, par contacts membranaires intercellulaires ou par libération de médiateurs solubles. Ces échanges ont lieu entre des acteurs du système immunitaire (par exemple des interactions entre les cellules de l'immunité innée et celles de l'immunité adaptative), mais également avec d'autres systèmes (par exemple des échanges neuro-immuno-endocriniens) ; un bras effecteur performant, capable de protéger l'intégrité de l'organisme ; une forte régulation qui est cruciale pour préserver, à tout moment et à tout endroit, l'équilibre du système immunitaire ou homéostasie et garantir une réponse immunitaire adaptée (Jonathan et al., 2018). Le système immunitaire comporte deux types de défense : l'immunité innée ou naturelle et l'immunité acquise ou adaptative (Olivier, 2005).

Figure 2 : les composants du système immunitaire.

I.1.2.1. Immunité innée ou naturelle

Cellule immunitaire innée conditionnelle et système de capteurs métaboliques. L'immunité innée est la première ligne de défense de l'hôte, fournissant une défense initiale non-spécifique contre les signaux de danger. Les cellules immunitaires innées professionnelles comprennent les cellules dendritiques (DC), les monocytes, les macrophages et les lymphocytes B (Lizhe et al., 2020).

Des structures moléculaires communes à de très nombreux microorganismes vont interagir avec des molécules complémentaires préformées de l'hôte (en solution ou à la surface de cellule) pour déclencher un signal de « danger » conduisant à l'exclusion du pathogène. Lors de l'infection d'une cellule par des virus, des modifications membranaires (telles que la diminution de l'expression des molécules de classe I du complexe majeur d'histocompatibilité [CMH]) vont permettre la destruction de la cellule infectée par des lymphocytes cytotoxiques NK (« natural killer » : cellules tueuses de l'immunité naturelle). Au total, l'immunité naturelle est caractérisée par sa mise en jeu rapide et par le développement de réactions inflammatoires (bactéries, parasites) ou cytotoxique (virus) conduisant souvent à l'exclusion du pathogène (Kouassi et al., 2003). Lizhe et al., (2020) ajoute que, l'inflammation est un processus pathologique tissulaire dont le but principal est de résoudre l'infection et de réparer les tissus.

En outre, Débora et al., (2020) à leurs tours, on dit que « Les cellules tueuses naturelles et les phagocytes, y compris les neutrophiles, les monocytes et les macrophages, représentent la première ligne du système immunitaire inné contre les infections virales et sont très sensibles à l'exercice aérobie aigu ».

Cavaillon (2010) a aussi ajouté l'inflammation et l'immunité innée sont deux processus qui se chevauchent et, qui, depuis la découverte des récepteurs des pathogènes et des signaux endogènes de danger, ont reçu une attention nouvelle. En effet, notre vision de la réponse immunitaire a évolué, et la recherche sur l'immunité innée est dans une période de renaissance. Pendant de nombreuses années, l'immunologie était divisée en deux grands thèmes : l'immunité « spécifique » et l'immunité « non-spécifique », avec forcément moins d'attention pour l'immunité qui était définie par une négation. Depuis que l'expression « immunité non-spécifique » a été remplacée par le concept d'immunité innée ou d'immunité naturelle, celle-ci est maintenant sous les projecteurs. Avec la découverte des toll-like receptors (TLRs). Les TLRs reconnaissent spécifiquement des déterminants microbiens nommés pathogen associated molecular patterns (PAMPs). Il est clair que l'immunité innée n'est certainement pas un processus non spécifique de défense de l'hôte.

Figure 3 : l'immunité innée.

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