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les perspectives de developpements aux comores: diversifications et réformes de l'état

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par Mchangama HASSANE
Université Dakar Bourguiba - Maitrise 2007
  

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Section 3 : les compétitivités

L'économie des Comores est souvent citée comme non compétitive comparativement à celle des pays de la région, notamment Madagascar et Maurice. Un des aspects de la non compétitivité est le coût salarial.

Comparés à certains pays concurrents, en 1992 (avant la dévaluation) le coût du travail aux Comores était de 3 à 4 fois celui de Madagascar, 2 fois celui de l'Inde, 30% plus bas que celui de la Thaïlande, et à peu près la moitié de celui de Maurice,

Où la productivité est à peu près 4 fois celle des Comores. La dévaluation de 1994 a été une opération purement nominale. L'augmentation des prix s'est totalement répercutée sur les salaires dans le secteur privé. Ainsi selon une petite enquête menée auprès des opérateurs privés,

Les coûts salariaux du secteur privé aux Comores ont presque doublé après la dévaluation.

Selon une étude de la chambre de commerce des Comores ; le salaire journalier d'un manoeuvre sans aucune qualification était compris entre 400 et 500 FC par jour celui d'un ouvrier qualifié (maçon, plombier, charpentier,...) était de l'ordre de 1000 FC avant la dévaluation.

La dévaluation a provoqué une répercussion négative sur le taux de salaires ; les salaires ont continué de croître pour atteindre aujourd'hui le triple de ce qu'ils étaient en 1993 ; c'est-à-dire 3000 FC par jour pour l'ouvrier qualifié.

Section 4 : la dette extérieure des Comores

À la suite de l'accumulation des créances extérieures d'un grand nombre de pays à faible revenu tout au long des années 70 et 80, la conjugaison de faibles niveaux de croissance, de prix des produits de base en baisse et d'autres chocs endogènes ou domestique et exogènes économiques a abouti à ce que le fardeau de la dette atteigne, pour beaucoup de pays d'Afrique, des niveaux insoutenables.

Les Comores faisant partis en 1992, des 33 pays à faible revenu les plus endettés devaient faire face à des dettes dont le montant total en valeur actuelle avait plus que doublé en dix ans, pour représenter plus de six fois leurs exportations annuelles.

L'endettement du pays a atteint des niveaux alarmants. Selon les estimations de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), la dette extérieure est passée de 185 millions de dollars US en 1990 à 264 millions de dollars US en 2004, soit 71 % du PIB et 520 % des exportations des biens et services.

Les arriérés de paiements extérieurs s'élèvent à 76,8 millions de dollars US et le service de la dette vis-à-vis des principaux créanciers dont la Banque Mondiale est passé de 1 million de dollars en 1990 à 3 millions de dollars US en 2004.

La situation est tout aussi problématique sur le front de la dette intérieure qui

Atteindrait 52 millions de dollars incluant les arriérés de salaires des agents de l'État qui enregistrent pour la plupart plus de 24 mois de salaires non payés. Ce lourd endettement externe et interne pèse gravement sur les finances publiques et constitue une entrave majeure à la relance du secteur privé et de l'accroissement de l'investissement étranger.

À partir de la fin des années 80, le Club de Paris et d'autres créanciers bilatéraux ont rééchelonné et annulé beaucoup de ces créances. Mais au milieu des années 90, du fait qu'une part croissante de la dette était due à des donateurs multilatéraux comme la Banque mondiale, le FMI et les banques régionales de développement, une nouvelle initiative d'allégement de la dette s'est imposée, mettant en jeu ces créanciers, pour répondre au fait que le niveau des créances des pays à faible revenu risquait de peser trop sur leurs efforts de lutte contre la pauvreté.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand