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les perspectives de developpements aux comores: diversifications et réformes de l'état

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par Mchangama HASSANE
Université Dakar Bourguiba - Maitrise 2007
  

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DEUXIEME PARTIE

  Les potentialités sectorielles

Chapitre 1 : l'agriculture élevage et la pêche

Les zones des Bas (altitudes inférieure à 600 mètres) occupaient, en 2000, 52% du domaine agricole utilisé, soit 60 000 hectares, et fournissaient 75% de la production vivrière nationale ainsi que la totalité des produits d'exportation.

Les zones de Hauts (altitudes comprises entre 500 et 900 mètres) occupaient, à la même date, 32% de la superficie totale consacrée à l'agriculture (37 000 hectares), mais contribuaient pour moins de 18% de la production vivrière. La pression démographique a considérablement réduit la durée de la jachère qui a totalement disparu à l'île d'Anjouan.

Conséquence de défrichements agricole dans les hauts, les forêts sont en voie de destruction rapide ; le seul massif forestier, et encore à l'état résiduel, est celui du Karthala en Grande Comore.

Les possibilités d'expansion à la marge de l'agriculture dans les zones des Hauts sont pratiquement épuisées et tout développement de l'agriculture devra nécessairement passer par son intensification.

Il existe un mode d'exploitation qui respecte le couvert forestier. Il devrait être encouragé, mais les limites d'une telle action sont évidentes, compte tenu de ce qui reste de forêts.

L'érosion liée à la déforestation et à la surexploitation des sols est une réalité indiscutable. Elle est très grave à Anjouan, compte tenu de l'intensité du peuplement et de la nature du relief (pics). Le problème de l'érosion commence à se poser à Mohéli et en Grande Comore.

A terme, si rien n'est fait, on pourrait assister à une diminution des capacités de production agricole des Comores. L'intensification de la production est la seule solution possible. Par intensification, on entend surtout une meilleure gestion des sols, de la fertilité et de l'organisation des producteurs. L'augmentation des intrants semble trop coûteuse pour être rentable, si ce n'est dans le cas des cultures maraîchères. L'intensification nécessite que soient remplies plusieurs conditions.

1. Il faut que le producteur se voit assurer de vendre ses produits à un prix qui fasse plus que compenser le travail et le coût des intrants supplémentaires induits par l'intensification. Il est donc nécessaire de développer, en même temps que l'intensification, un système de commercialisation efficace, en particulier, bien sûr, des transports inter îles performants et bon marché.

2. L'intensification implique une formation des producteurs dans le domaine de l'agriculture.

3. l'intensification implique aussi le choix des produits agricoles qui répondront tout d'abord aux besoins de la population.

Section 1 : les produits d'exportation

Le commerce extérieur est marqué par un manque de diversité de la base productive. Elle repose essentiellement sur trois produits bruts et semi-finis d'origine agricole :

La vanille, l'essence d'ylang-ylang et le girofle. Ces trois produits représentent le quasi totalité des exportations.

Le quatrième produit d'exportation ; le coprah, il s'est considérablement contracté, du fait du vieillissement de la cocotterie combiné de la chute des prix mondiaux du coprah ; ceux-ci justifient le recul de ce produit.

Peut-on imaginer que derrière ces grisantes senteurs « exotiques », qui ont valu à l'archipel son surnom d'Îles aux parfums, se cache l'essentiel de la richesse économique de l'Union des Comores? Pourtant, c'est bien sur ces trois cultures de rente que reposent 95 % des recettes d'exportation du pays ; soit quelque 5,5 milliards de FC en 2004. C'est dire toute l'attention que le gouvernement porte à ces filières, qui sont une source importante de devises et assurent une grande part des revenus des paysans.

Chaque île s'est spécialisée dans une culture spécifique. Anjouan est la reine de l'ylang-ylang, tandis que Grande Comore produit surtout de la vanille et Mohéli des clous de girofle. Le tout dans un environnement international marqué par des cours mondiaux extrêmement mouvants et une concurrence de plus en plus vive.

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