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Gestion des risques de change

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par Madihou NIAKASSO
Institut Privé de Gestion de Dakar - Master 2007
  

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2.1.2. Les banques centrales

Les banques centrales n'interviennent pas régulièrement sur le marché des changes, mais quand elles le font c'est généralement de manière massive.

Elles interviennent en général pour gérer leurs réserves en devises et en papiers d'Etat. Les transactions des Banques Centrales représentent environ 5 à

10 % du total des volumes réalisés sur le marché des changes.

On opérant sur le marché, une Banque Centrale remplit 2 fonctions :

- elles exécutent les ordres de sa clientèle : administration, banque centrale étrangère, organismes internationaux ;

- elles cherchent à influencer l'évolution du taux de change pour des raisons de politiques économiques internes, d'une part, pour faire respecter certains engagements internationaux formels (le traité de Bretton Woods) ou informels (les accords dits du G7), d'autre part.

En intervenant sur le marché des changes, les Banques Centrales ont également pour objectif de régulariser l'évolution des cours de devises. Ces interventions ont toutefois, toujours font l'objet de controverses.

Certaines Banques Centrales ont toujours refusé d'intervenir estimant que ces achats et ces ventes déstabilisent le marché des changes. Telle a été la position des autorités monétaires américaines jusqu'en septembre 1985. Elle s'est sensiblement modifiée depuis (par exemple intervention sur la chute du dollar par le dirigeant de la Fed Alan Greenspan ou la politique de relance du secrétaire américain au trésor Henry Paulson pour recapitaliser les banques suite à la crise financière de 2008). Les autres Banques Centrales sont moins hostiles à ces interventions, elles y recourent quand des turbulences et des incertitudes provoquent les fluctuations des taux de changes qu'elles estiment dénuées de justifications économiques.

2.1.3. Les institutions financières non bancaires

Depuis le début de la décennie 1990, les institutions financières non-bancaires (filiales de groupes industriels et investisseurs institutionnels) sont devenus des opérateurs externes et actifs sur le marché des changes (MC).

Les filiales financières non-bancaires des groupes industriels interviennent pour le compte de leur maison mère et de ses filiales, mais ces groupes (internationaux pour la plupart) continuent à travailler avec les banques car leurs filiales financières n'ont pas toujours les fonds suffisants pour effectuer de très grosses transactions et la technicité requise pour réaliser certaines opérations.

Les investisseurs institutionnels sont les plus importants participants non-bancaires.

Cet ensemble regroupe les fonds de pension, les caisses de retraite, les sociétés d'assurance, les fonds gérés par le compte des tiers, les fonds d'investissements (mutual funds américains et OPCVM pour les français et les Unit trusts pour les anglais, les hedge funds) et les départements de banques commerciales de banques chargées de la gestion de fortune de leur clientèle privée (bank trust departments).

Les plus importants d'entre eux opèrent sur le marché des changes mais ils sont encore très nombreux à recourir aux sources de l'intermédiation bancaire.

Les investisseurs institutionnels interviennent sur le marché des changes pour couvrir des positions sur leurs portefeuilles d'actions et d'obligations.

Leurs transactions représentent 30 % du total des transactions effectuées sur le marché. Certains investisseurs institutionnels, en revanche, gèrent uniquement des portefeuilles de devises. L'objectif est donc uniquement de générer de la performance en prenant des positions spéculatives sur les devises.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery