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Les éléments transposables: le cas du transposon mariner une approche expérimentale

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par R Ferhi
Université de Tebessa - DES en Biochimie et Biologie moléculaire 2009
  

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I.1.1.b. La classification :

Comme tous les cadres taxonomiques, la classification au sein de ces éléments est actuellement soumise à de fréquentes révisions en raison de l'identification de nouvelles familles (Havecker et al., 2004). En fonction de l'ordre des domaines dans leurs séquences Pol, les rétrotransposons à LTR sont essentiellement divisés en deux grandes super familles, dont la mobilité est autonome, la première est ty1/copia (Pseudoviridae) et la deuxième est ty3/gypsy (Métaviridae) (in Luchetta et al., 2005). Cependant, Witte et al. (2001) ont pu découvrir une nouvelle catégorie appelée TRIM (Terminal Repeat Retrotransposon In Miniature) (Mhiri et Grandbastien, 2004), aussi un autre groupe de chercheur a identifié des éléments regroupé sous le terme de LARDs (pour Large Retrotransposon Derivatives). (Havecker et al., 2004) la mobilité des éléments au sein de ces dernières familles est supposée d'être en trans c'est-à-dire qu'elle nécessite la présence des protéines d'un autre élément autonome (ces éléments sont décrits ultérieurement) (Schulman et Kalendar, 2005).

I.1.1.b1. Les éléments autonomes :

I.1.1.b1.1. La super famille ty1/copia : Pseudoviridae

La taille des éléments de cette super famille est comprise entre 3925pb12088pb, les LTRs sont entre 156pb-1929pb, et présentent un TSD (pour Target Site Duplication) de 5pb. L'ordre des domaines des gènes Pol est : PR-INT-RT-RH (Figure1.1) dont les protéines sont caractérisées par des motifs hautement conservés (Pelsy et merdinoglu , 2002). Cette super famille est rangée en trois familles : les Hémivirus, les Pseudovirus, et enfin les Sirevirus (la nomenclature n'indique pas qu'ils sont vraiment des virus). Les Sirevirus se distinguent par leur abondance dans les génomes végétaux et aussi par la séquence protéique de leur RT. Les Hémivirus et les Pseudovirus sont caractérisés par les amorces utilisées pour la transcription inverse qui sont un ARNt complet et un demi-ARNt respectivement (Havecker et al., 2004). Dans cette Super Famille il existe entre autres les rétrotransposons Ty1, Ty2 et Ty4 de la levure Saccharomyces cerevisiae, les copia -like (copia, mdg1, mdg3) et 1731 de la drosophile (In Halaimia Toumi, 2006).

I.1.1.b1.2. La super famille ty3/gypsy : Métaviridae

L'ordre des domaines des gènes Pol est : PR-RT-RH-INT, qui est semblable à celui des rétrovirus (Figure 1.1). Les membres de la super famille ty3/gypsy sont d'intérêt, parce que, contrairement à leurs voisins les rétrovirus, ils possèdent parfois une spécificité remarquable pour leur site d'insertion, par exemple, l'élément ty3 de la levure S. cerevisiae s'insère exactement aux environs 5pb du site de début du gène codant pour l'ARN polymérase Ø, cela s'avère un excellent choix car ce gène possède des promoteurs internes, de sorte que l'insertion ait un effet minime sur l'expression génétique (Malik et Eikbush, 1999). Certains éléments de cette super famille peuvent acquérir un ORF additionnel codant le gène env des rétrovirus, c'est le cas des éléments gypsy et ZAM de la drosophile. Il a été démontré que l'élément gypsy posséde une capacité infectieuse. Les analyses phylogénétiques des séquences de la Reverse Transcriptase montrent que la super famille ty3/gypsy est généralement divisée en trois familles : les Métavirus dont l'élément Boudicca de l'homme et Athlia d'Arabidopsis, les Errantivirus dont l'élément gypsy et les Sémotivirus qui sont présents aussi chez les nématodes (Havecker et al., 2004).

I.1.1.b2. Les éléments non autonomes : I.1.1.b2.1. La famille des TRIMs :

Les TRIMs (pour Terminal Repeat Retrotransposon In Miniature) ont été décrits pour la première fois dans les génomes du pomme de terre (Havecker et al., 2004), ils présentent la plupart des caractéristiques structurales des rétrotransposons à LTR, mais sont beaucoup plus petits (300 à 800 pb) composés de petites LTR encadrant un court domaine central non codant (Figure1.1). L'origine des TRIM est encore peu claire et il est probable que leur amplification nécessite une trans-activation par un autre rétrotransposon (Mhiri et Grandbastien, 2004), un des éléments connu de ce groupe est appelé Cassandra, il est une séquence de 565-860 pb, avec des LTR qui varient selon les espèces, leur taille est comprise entre 240-350pb. Les LTR d'un élément Cassandra

Figure 1.1: L'organisation génomique des différentes familles des rétrotransposons
à LTR. (D'après Havecker et al., 2004).

LTR

LTR

LTR

PBS

PBS PPT

PBS PPT LARDs

gag

LTR

gag PR-INT-RT-RH

PBS

PR-RT-RH-INT

Le gène pol

Le gène pol

PPT

LTR

env

TRIM

Ty1/copia

LTR

LTR

PPT

LTR

Ty3/gypsy

totalement séquencé présentent un motif très conservé : 5'-TG.....CA3'et des ITRs de 6- 12 pb (Kalendar et al., 2008).

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