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Etude de l'association de la fumure minérale et du compost dans une rotation coton-maà¯s en zone cotonnière ouest du Burkina Faso

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par Adama OUATTARA
Université polytechnique de Bobo Dioulasso - Ingénieur du dévéloppement rural agronome 2011
  

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INTRODUCTION

Dans les pays de l'Afrique subsaharienne, l'agriculture constitue la base de l'économie car elle occupe plus de 60% des populations et représente plus de 30% du produit intérieur brut (PIB) (FAO, 2006 ; LEBRET et al., 2008). Au Burkina Faso, l'activité agricole qui occupe 86% de la population totale, constitue la principale source d'emploi et de revenu du pays contribuant pour environ 40 % du PIB. Cette contribution du secteur agricole au PIB serait de 25% pour l'agriculture, 12% pour l'élevage et 4% pour la foresterie et la pêche (MAHRH, 2004). Le coton est la principale culture d'exportation et constitue une source de revenu pour les producteurs et le pays dont il participe pour 40 à 50 % des recettes d'exportation (VOGNAN et al., 2002 ; PODA, 2004).

La culture du coton est cependant confrontée à des contraintes telles que l'irrégularité et la baisse de la pluviométrie, la dégradation de la fertilité des sols qui limitent fortement les rendements au champ. La baisse de la fertilité des sols est surtout liée à la pression anthropique sur le foncier accentuée par les mouvements migratoires et la croissance démographique accentuée par les mauvaises pratiques culturales (PIERI, 1989 ; DAKOUO, 1991 ; KOULIBALY et al., 2009).

Dans les systèmes de culture coton-céréales, la fertilisation repose principalement sur l'utilisation des engrais minéraux qui entraînent une acidification des sols et, partant la baisse de la fertilité des sols et des rendements des cultures (PIERI, 1989). D'après la FAO (2002), la consommation d'engrais dans les pays d'Afrique subsaharienne est très faible et se situe en moyenne à 10 kg/ha, contre 83 kg/ha dans les pays développés. Les restitutions organiques sont faiblement pratiquées par les producteurs à cause de nombreuses contraintes qui limitent leur production notamment la mauvaise gestion des résidus de récolte souvent brûlés ou pâturés (BACYE, 1993 ; BONDE, 2007 ; KOULIBALY et al., 2010).

Les travaux de BERGER et al. (1987), DAKOUO (1991), HIEN et al. (1994), révèlent une perte annuelle de 2% de matière organique des sols. Après 12 à 15 ans de culture continue, le taux de matière organique chute à 0,6% qui est le seuil de non réponse du sol aux engrais minéraux (BERGER et al., 1987). L'apparition de symptômes visuels de déficiences minérales pour les principaux éléments majeurs tend à se généraliser sur le cotonnier. Les

déficiences les plus fréquentes sont celles en azote, en magnésium et en potassium et qui confirment la baisse de la fertilité des sols (DAKOUO, 1991 ; KABRAH et al., 1996).

Pourtant, pour assurer le maintien et l'amélioration de la productivité, le recours aux engrais minéraux associés aux restitutions organiques sont incontournables (BERGER et al., 1987). Dans ce contexte, compte tenu des contraintes de production de la fumure organique d'une part et du coût élevé des engrais minéraux d'autre part, la majorité des producteurs utilisant la fumure organique s'autorisent une réduction des doses d'engrais minéraux. Dans la perspective d'optimiser les techniques de fertilisation et de réduire les coûts de production, l'utilisation de la fumure organique associée à de faibles quantités d'engrais minéraux peutelle être envisagée comme alternative ?

Face à la dégradation de la fertilité des sols et à la faible productivité dans les systèmes de culture coton-céréales, il est important de rechercher des solutions de gestion rationnelle, économiquement rentable et durable de la fertilité des exploitations. La présente étude dont le thème est : «association de la fumure minérale et du compost dans une rotation coton-maïs en zone cotonnière Ouest du Burkina Faso », s'inscrit dans cette démarche et vise à améliorer la productivité des cultures dans une rotation coton-maïs à travers une utilisation de la fumure organique combinée aux engrais minéraux.

Le présent mémoire comprend trois chapitres. Le premier chapitre est une revue bibliographique qui traite des généralités sur le cotonnier, le maïs et sur la fertilité des sols. Le deuxième chapitre présente le matériel et méthodes utilisés dans la conduite de l'étude tandis que le dernier chapitre expose les résultats et discussions suivis d'une conclusion générale.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand