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La compétence: dimension humaine de la qualité totale

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par Pr Abdesselem BENDIABDELLAH Karima BENSIKADDOUR
Université de Mostaganem Algérie - Magister en management 2008
  

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III. Politique de gestion des ressources humaines :

52,06 % des répondants, ont déjà entendu parler du Knowledge management au sein de leur organisations, ( à travers la revue de la société, des séminaires, journée d'études..), dont 15,87% sont des cadres supérieurs et 84,12% sont des cadres.

47,93 % des répondants, n'ont aucune idée sur ce type de management ( dont la plupart sont des agents d'exécution, et des agents de maîtrise ) .

Pour les gens qui ont déjà une idée sur le KM, trouvent que les principaux avantages visés par le management savoirs, pour leur entreprise sont :

1. Développer les compétences ( 46 points ),

2. Améliorer la qualité des produits et services ( 38 points),

3. Minimiser les coûts ( 36 points ),

4. Améliorer la productivité ( 35 points ),

5. Capitaliser et développer le savoir propre à l'entreprise ( 31 points ),

6. Protéger le capital intellectuel ( 31 points ),

7. Augmenter le rendement ( 30 points ),

8. Développer l'innovation ( 23 points ),

9. Déployer une logique de partage et de collaboration ( 20 points ).

Les gens qui ont aucune idée sont au nombre de 2.

Dans la cadre de notre travail, le plus important est que la réponse à cette question nous, donne une vision sur le KM, appliqué au sein des organisations objet de l'étude .

D'après les réponses les priorités du KM au sein de SONATRACH ( activité AVAL ), sont : développer les compétences, améliorer la qualité des produits et services, minimiser les coûts.

Selon l'étude théorique ( chapitre 2, chapitre 3 ), ces éléments ne constituent pas les éléments fondamentaux du KM, qui se repose sur,

La capitalisation des savoirs, le stockage, la diffusion et le partage et l'innovation pour survivre .

Les connaissances critique pour la société :

Selon les répondants, les connaissances critique pour leur organisations sont :

1. Les besoins des clients ( interne et externes ) et leurs préférences ainsi que les compétences des collaborateurs ( 64 points ),

2. Les informations relatives à la gestion courante ainsi que les innovations et l'amélioration continue ( 61 points ),

3. Les informations sur les concurrents ( 52 points ).

La concrétisation de la démarche KM :

La démarche KM se concrétise selon les répondants autour des éléments suivants :

1. Une nouvelle approche de développement des compétences ( 85 points ),

2. Une nouvelle culture d'entreprise ( 81 points ),

3. Un nouveau rôle pour les managers ( 73 points ),

4. Des investissements dans les TIC ( 58 points ),

5. Favoriser l'esprit d'initiative ( 1 réponse ),

6. aucune idée ( 2 personne ).

Les direction impliquées :

Les répondants, trouve que la mise en place d'une démarche KM, nécessite une implcation très actives des directions suivantes ;

1. La direction générale ( 52 points ),

2. Le direction des ressources humaines ( 50 points ),

3. La direction communication ( 39 points ),

4. La direction organisation ( 39 points ),

5. La direction recherche et développement ( 37 points ),

6. La direction information , informatique et documentation ( 35 points ).

Les partenaires externes :

A propos de l'implication de partenaires externes dans la démarche KM :

22,31% disaient qu'il y'à plusieurs partenaires,

31,40% trouvent qu'il y'à un ou deux partenaires,

17,35% disaient il n'y à pas ,

28,92 % n'ont aucune idée .

Les partenaires sont :

1. Des partenaires ( 36 points ),

2. Des centres de recherche ( 23 points ),

3. Des fournisseurs, et clients ( 19 points ),

4. Des concurrents ( 7 points ),

5. Consultants ( 1 point ),

6. Assistance technique ( 1 point ),

7. Aucune idée ( 15 personnes ) .

Les méthodes de développement des compétences suivi :

1. La formation ( 121 points ),

2. L'apprentissage ( 57 points ),

3. Le brainstorming ( 36 points ),

4. Le e - learning ( 22 points ),

5. Le benchmarking ( 18 points ),

6. La boite à idée ( 13 points ),

7. Séminaires ( 5 points ) .

La formation professionnelle et le développement des compétences sont un moyen :

· D'améliorer la rémunération 41 ,32 %,

· D'avoir une promotion dans l'entreprise 28,92 %,

· De retrouver facilement un autre emploi si nécessaire 10,74 %,

· De préserver l' emploi au sein de l'entreprise 6,61%,

· De changer de métier au sein de l'entreprise 4,95%,

· De pouvoir changer d'entreprise 1,65%,

· Ceux qui ont cocher toutes les réponses 1,65%,

· Ceux qui croient que la question requiert plusieurs réponses 4,19% .

On remarque que presque la moitié des répondants, trouvent que la formation professionnelle et le développement des compétences, sont un moyen d'améliorer leur rémunération, ce qui explique l'intérêt des employés autour des motivations matérielles .

L'existence des dispositifs :

§ 42,14 % ne connaissent pas qu'il y'à un droit individuel à la formation,

§ 64,46 % ignorent que la formation professionnelle, occupe 1,5% de la masse salariale,

§ 56,19% ignorent l'existence d'un plan annuel de formation de l'entreprise.

Ces réponses peut s'expliquer par un manque d'informations destinées aux employés, a propos le plan annuel de formation, c'est le rôle des chef hiérarchique qui apparaît là .

Type de formation :

§ 71,07 % souhaitent suivre une formation qui développe leurs compétences,

§ 14,87 % souhaitent suivre une formation qui leur permettre de s'adapter aux changements sur leur poste de travail,

§ 8,26 % souhaitent suivre une formation qui leur permettre d'obtenir un diplôme,

§ 3,30% souhaitent suivre une formation sur des centres d'intérêts personnels,

§ 2,47% souhaitent suivre une formation qui leur permettre d'exercer un nouveau métier.

Dont :

· 43,30% acceptent certainement de suivre la formation qu'ils souhaitent,

· 27,27% acceptent probablement de suivre la formation,

· 28,92% refuse de suivre la formation .

S'ils étaient rémunérés à 50 % .

Le traitement des réponses à ces deux dernières questions, nous permet de relever les remarques suivantes :

Le fait que 71,07 % des employés souhaitent suivre une formation qui développent leur compétences et ils sont prés d'être rémunérés à 50 % pour la suivre, peut s'expliquer par l'intérêt des employés à développer leur compétences .

L'anticipation de la société :

· 35,53 % des répondants trouvent que leurs organisation anticipe tout à fait, les besoins en ce qui concerne l'emploi et les compétences .

· 26,44% répondent oui plutôt,

· 11,57 % répondent non, plutôt pas,

· 26,44 % réclament non, pas du tout .

La culture d'entreprise :

· Structure organisationnelle : pyramidale, hiérarchique,

· Le savoir est un partage pour 57,85 % des répondants,

· Le savoir est un pouvoir pour 36,36% ( dont 84 % supérieur à 40 ans ),

· Le savoir est entre les deux, c'est un pouvoir et partage pour 5,78% .

Capacité de s'adapter aux changements :

§ 72,71 % des répondants ont la capacité de changer de métier dans leur entreprise, ou dans un autre entreprise .

§ 52,88 % ont la capacité de changer d'entreprise si, ils trouvent une autre société qui offre plus d'avantages .

§ 62,80 %, ont la capacité de changer les procédures de travail,

§ 63,63% ont la capacité de changer le lieu de travail .

Rôle de l'organisation :

§ 19,83 % ont prononcé que leurs organisations ne collecte jamais les meilleurs pratique,

§ 42,14 % ont affirmé que la collecte des meilleurs pratique se fait au niveau de leurs organisation occasionnellement,

§ 13,22 % trouvent que leurs organisations valorise les meilleurs pratiques le plus souvent,

§ 23,96 % ne se prononcent pas .

Ce qui concerne le partage et la diffusion des savoirs :

· 28,92 % réclament jamais,

· 39,66 % disaient occasionnellement,

· 9,09 % prononcent le plus souvent,

· 22,31% ne se prononcent pas .

Management de la qualité :

· GP1 / Z certifié selon : Iso 9001 : 2000, Iso 14001 : 2004,

· GL1/Z certifié selon : Iso 9001 : 2000, Iso 14001 : 2004, OSHAS 18001 : 1999.

· HELIOS certifié selon : Iso 9001 : 2000 .

L'implication des acteurs :

53,84% connaissent les principaux chapitres de la norme ( dont 15,90% sont des cadres supérieurs et 84,09 % sont des cadres ) .

Les priorités du management de la qualité :

Selon les réponses des employés :

Priorité n° 1 : instaurer une culture d'organisation basée sur la confiance, la collaboration et le partage ( 34 points ),

Priorité n° 2 : les mesures et les amélioration,

Priorité n° 3 : travail en groupe, reconnaissance, récompense .

Contraintes et obstacles :

95,86 % ont répondu à cette question, dont :

20 ,86% trouvent que le manque de motivation des employés à partager l'information est la contrainte principale à la réussite de n'importe quel changement,

19,29 % réclament la culture d'entreprise c'est le principale obstacle,

18,89% disaient la manque d'une volonté stratégique, la barrière principale à la réussite d'une telle démarche.

II.3.D. Remarques et commentaires 

L'analyse des réponses du questionnaire nous a permis de relever les points suivants :

1. La société dispose un gisements de compétence très riche,

2. Les employés sont très motivés pour laisser exprimer leur créativité, mais ils sont toujours prisonniers devant une organisation très pyramidale qui tue leur esprit d'innovation, une organisation qui favorise cet esprit occasionnellement ( réunion de travail, lors de l'implantation d'une nouvelle technologie, lors du recrutement de nouveaux embauchés ..),

3. Manque d'information et d'implication de tous les acteurs dans les projets de la société,

4. La culture d'entreprise ne répond pas au besoins des nouveaux paradigme de management,

5. La structure organisationnelle s'oppose point par point avec les piliers du KM, la synergie et le partage des connaissances demande un climat organisationnelle favorable, qui facilitent l'échange des idées, ainsi qu'une culture de partage, car s'il n'existe pas une culture de confiance, de partage et de collaboration, il est extrêmement difficiles de parler d'une démarche management des savoirs,

6. Plus l'entreprise est de taille importante ou est atomisée, plus la capitalisation des savoirs est rendue délicate et souvent inopérante si elle n'est pas implicitement intégrée comme un axe stratégique majeur .

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault