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Determinants de accidents domestiques chez les enfants de moins de 5 ans

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par Marguerite alléluia Ngo Nsoul
Ecole des Infirmiiers et Aides soignants de Douala-Cameroun - Diplome d'Etat d'Infirmier 2015
  

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CHAPITRE 4 PRESENTATION DES RESULTATS

I DONNEES SOCIODEMOGRAPHIQUES

QUESTION N° 1 : relative au sexe de l'enfant :

FIGURE N° 1 : Diagramme circulaire de la répartition des enfants selon le sexe

Au vue de ces résultats, notre échantillon est constitué en majorité  des enfants de sexe masculin 30 soit 60 %

QUESTION N° 2 : relative au sexe des répondants :

FIGURE N° 2 : Diagramme circulaire de la répartition des répondants selon le sexe

Il découle de ce diagramme que la majorité de nos répondants sont de sexe féminin 32 soit 64%

QUESTION N° 3 : relative aux tranches d'âge des répondants :

FIGURE N° 3 : Histogramme représentant la répartition des tranches d'âge des répondants

On constate que la tranche d'âge majoritaire est celle comprise entre 31 - 30 ans ; 20 répondants sont compris dans celle-ci soit 40 %.

QUESTION N° 4 : relative au niveau scolaire des répondants :

Niveau scolaire

effectif

Pourcentage(%)

Primaire

6

12

Secondaire

22

44

Supérieur

18

36

Non scolarisé

4

8

total

50

100%

TABLEAU 1 : répartition des répondants en fonction du niveau scolaire

A la lumière de ce tableau, nous constatons que la majorité de nos répondants ont un niveau d'étude secondaire ; 22 des répondants soit 44 %.

QUESTION N°5 : relative au statut matrimonial des répondants :

FIGURE N° 4 : Diagramme représentant la répartition des répondants selon le statut matrimonial

Au vue de ce qui précède, notre échantillon est constitué en majorité des célibataires 29 soit 58 %.

QUESTION N°6 : relative à la profession des répondants :

FIGURE N° 5 : Camembert représentatif des catégories socioprofessionnelles des répondants

Il découle du diagramme ci- dessus que sur les 50 répondants la majorité 11 soit 22 % exercent une activité commerciale.

QUESTION N°7 : relative au nombre d'enfants par ménage :

Nombre d'enfants

effectifs

Pourcentage(%)

1

8

16

2

14

28

3 et plus

28

56

Total

50

100%

TABLEAU N° 2 : répartition du nombre d'enfants dans les ménages

Il se dégage de ce tableau que sur 50 ménages enquêtés, 28 ménages soit 56 % ont un nombre d'enfants supérieure ou égal à 03.

QUESTION N° 8 : relative au caractère hyperactif de l'enfant

Choix des répondants

effectifs

Pourcentage(%)

Oui

33

66

Non

17

34

Total

50

100%

TABLEAU N° 3 : répartition des enfants hyperactifs par ménage enquêté

Il ressort de tableau que sur 50 ménages enquêtés 33 de ces ménages soit 66 % ont des enfants hyperactifs.

II DONNEES SOCIO-ENVIRONNEMENTALES

QUESTION N° 9 : relative aux types d'habitats

La répartition du type des maisons d'habitation par ménage au sein de notre échantillon est faite comme suit :

Ø Sur les 50 ménages enquêtés, 10 maisons soit 20% sont en étage ;

Ø 40 maisons soit 80% ne le sont pas.

QUESTION N° 10 : portant sur le caractère adéquat de l'environnement dans lequel vit l'enfant.

Sur 50 ménages enquêtés, il ressort que :

Ø 15 soit 30% des ménages vivent dans un environnement propice à l'enfant ;

Ø 35 soit 70% des ménages vivent dans un environnement non adéquat à l'enfant

QUESTION N° 11 : portant sur la justification du caractère inadéquat ou inapproprié de la maison d'habitation par rapport à l'enfant.

Ø Sur les 35 ménages dont l'environnement est inadéquat a l'enfant, 20 soit 40% le sont en raison des marécages ;

Ø 15 des ménages dont l'environnement est inadéquat a l'enfant, soit 30% le sont a raison du caractère accidentel du relief.

QUESTION N° 12 : relative ou non à la présence des dépendances dans la concession.

Les dispositions architecturales des ménages sont telles que : sur 50 ménages

Ø 20 soit 40% ont une dépendance

Ø 30 soit 60% ne possèdent pas de dépendance.

QUESTION N° 13 : relative à la nature de la dépendance.

Les dépendances des 50 ménages sont reparties comme suit :

Ø 07 ménages soit 14 % ont pour dépendances des garages ;

Ø 04 ménages soit 08 % ont pour dépendances des poulaillers ;

Ø 07 ménages soit 14 % ont pour dépendances des parkings ;

Ø 02 ménages soit 04 % ont pour dépendances des porcheries.

QUESTION N° 14 : relative à l'existence des endroits à risque dans la concession.

Ø 39 ménages soit 78 % possèdent au sein de la concession un lieu a risque ;

Ø 11 ménages soit 22% n'ont pas de lieu a risque dans les concessions.

QUESTION N° 15 : relative à la nature de l'endroit à risque.

Ø 12 ménages soit 24% ont comme endroit a risque les escaliers ;

Ø 07 ménages soit 14% ont comme endroit à risque les balcons :

Ø 18 ménages soit 36% ont comme endroits a risque les puits ;

Ø 02 ménages soit 04% ont comme endroit à risque des lieux autres que ceux suscités il s'agit notamment des rigoles.

QUESTION N° 16 : relative au lieu de survenu de l'accident domestique.

Lieu

Effectifs

Pourcentage(%)

Cour

17

34

Escalier

08

16

Salon

06

12

Chambre

07

14

Cuisine

12

24

Total

50

100%

TABLEAU N°4 : répartition des lieux de survenu des accidents domestiques dans les domiciles.

Il ressort du tableau ci-dessus que le lieu se prêtant favorablement aux accidents domestiques dans les ménages concernés est la cour avec 17 accidents soit 34 %.

QUESTION N° 17 : relative à la mise des objets tranchants, des produits toxiques et médicaments à la portée des enfants.

Choix des répondants

effectifs

Pourcentage(%)

Oui

25

50

Non

25

50

Total

50

100%

TABLEAU N° 5 : répartition des répondants selon la mise ou non des objets tranchants, des produits toxiques et des médicaments à la portée des enfants.

Ce tableau nous montre que :

Ø Dans 25 ménages sur 50 soit 50% laissent les objets tranchants et produits dangereux à la portée des enfants ;

Ø Dans les 25 ménages restants soit 50%, les objets tranchants et produits dangereux sont mis hors de la portée des enfants.

QUESTION N° 18 : relative à la protection des prises de courant électrique

Choix des répondants

effectifs

Pourcentage(%)

Oui

28

56

Non

22

44

Total

50

100%

TABLEAU N°6 : choix des répondants concernant la protection ou non des prises électriques.

Ce tableau nous montre que 28 des ménages soit 56 % protègent les prises de courant électriques

QUESTION N°19 : relative à la présence de l'enfant dans la cuisine au moment de la cuisson.

Ø Dans 30 ménages sur 50 soit 60%, l'enfant est présent dans la cuisine au moment de la cuisson ;

Ø Dans 20 ménages sur 50 soit 40 %, l'enfant n'est pas présent dans la cuisine au moment de la cuisson.

QUESTION N° 20 : relative à la source de chaleur utilisée pour cuisiner.

Les sources de chaleur utilisées parmi les 50 ménages concernées sont reparties dans les proportions suivantes :

Ø 06 ménages sur 50 soit 12 % utilisent le feu de bois ;

Ø 29 ménages sur 50 soit 58 % utilisent le gaz domestique ;

Ø 08 ménages sur 50 soit 16 % utilisent le réchaud a pétrole ;

Ø 07 ménages sur 50 soit 14 % utilisent le charbon de bois.

QUESTION N° 21 : relative à la position des objets tranchants dans la maison.

Les objets tranchants dans les 50 ménages sont rangés comme suit :

Ø 17 ménages soit 34 % rangent les objets tranchants sur la table ;

Ø 02 ménages soit 04 % les rangent a même le sol ;

Ø 31 ménages soit 62 % les rangent dans une armoire suspendue.

QUESTION N° 22 : relative à la demande ou non des parents ou responsables aux enfants de leur apporter les objets tranchants.

Ø Dans 22 ménages soit 44 %, les enfants sont envoyés par les parents ou leur responsables chercher les objets tranchants ;

Ø Dans 28 ménages soit 56 % les enfants ne sont pas envoyer par leurs parents ou leurs responsables chercher les objets tranchants.

QUESTION N° 23 : relative ou non a la demande aux enfants d'apporter les médicaments aux parents ou a ceux responsable d'eux.

Choix des répondants

effectifs

Pourcentage(%)

Oui

24

48

Non

26

52

Total

50

100 %

TABLEAU N°7 : répartition des parents ou responsables d'enfants qui envoient les enfants cherché les médicaments.

Au vue de ces résultats, notre échantillon est constitué en majorité des parents et responsables d'enfants qui n'envoient pas les enfants chercher les médicaments soit 48%.

CHAPITRE V ANALYSE DES RESULTATS

Apres avoir présenté les résultats de notre étude portant sur « les déterminants des accidents domestiques », cette rubrique nous permettra de faire une synthèse des données collectées afin de confirmer ou infirmer nos allégations.

I DONNEES SOCIODEMOGRAPHIQUES

Dans les ménages concernées par l'étude, la présence des enfants des deux (02) sexe avec une forte prédominance des enfants de sexe masculin qui se retrouvent à 60 % dans les ménages contre seulement 40 % des filles ; le ratio des populations relative aux 02 sexes est de 2/3 soit 0,6 % ou 60 enfants de sexe masculin en plus dans la même population c'est-à-dire que lorsqu'il y'a 110 enfants de sexe masculin concernés par les accidents domestiques, seulement 50 enfants le sont dans la même population de sexe féminin. On serait tenté de s'attendre au contraire sachant qu'au Cameroun la population féminine est nettement supérieure à celle des hommes ; face à ce constat nous pouvons dire que nous sommes en présence d'une spécificité sociodémographique propre à cette aire géographique où l'étude a été menée c'est-à-dire Nkongmondo. Mais cependant, le caractère majoritaire des enfants de sexe masculin est évocateur car il permet en tenant compte de la nature des jeux auxquels ceux-ci se prêtent (football, bagarre, poursuite, vélo, etc.), contrairement à leurs soeurs dont les jeux sont souvent moins brutaux confinées a un coin de la case et comprenant majoritairement les interactions avec une « poupée », ce qui invite les parents ou les responsables d'enfants à renforcer davantage la surveillance auprès de ces derniers.

Le sexe du parent ou du responsable d'enfant est aussi un indicateur qui nous laisse postuler sur la probabilité de survenue d'un accident domestique. Notre population cible est majoritairement féminine constituée à 64 % des femmes, cette proportion est de bonne augure car le sens commun, la conscience collective et nos moeurs nous oblige a penser qu'un enfant qui est sous la surveillance de sa mère ou d'un responsable de sexe féminin a moins de chance d'être victime d'un accident domestique par rapport à un enfant qui est sous la surveillance d'une personne de sexe masculin car les femmes sont génétiquement et spirituellement programmées pour prendre soin des enfants. La proportion restante (36 %) est certes faible mais non négligeable car en considérant que le nombre moyen d'enfant par ménage est de 02 susceptibles d'être victimes d'un accident domestique au où ils seront sous la surveillance d'un père ou d'un responsable de sexe masculin. C'est dans cet ordre d'idée que nous profitons pour établir un lien très étroit entre le statut matrimonial et la survenue d'un accident domestique relation que nous avons exploré dans notre instrument de collecte de donnée par la question n° 5.

Les célibataires sont majoritaires soit 58 %, ceci nous amène à penser que les risques courus par leurs enfants lorsqu'ils sont appelés à s'absenter pour une raison quelconque sont nombreux car la plupart du temps les enfants se retrouvent seuls dans la maison avec pour seule instruction de ne pas toucher a quelque chose. Le caractère monoparental d'un ménage diminue ou restreint le champ de surveillance auquel l'enfant a droit et donne place a de multiples incidents ; de plus, le parent unique est souvent substituer par une ménagère qui en plus des nombreuses tâches domestiques doit garder également un oeil sur l'enfant ce qui n'est pas toujours aisé. Ce problème est commun aux divorcés (08 %) et aux veufs (10 %) ; l'enfant étant incapable d'intégrer les notions de danger ou de risque, sa sécurité dépend directement de ceux qui ont sa charge. Les couples mariés quant à eux représentent 24 % ce qui ne saurait être négligeable. Ceci pourrait s'expliquer par le fait que les deux parents travaillent et ainsi donc ils n'ont pas beaucoup de temps à consacrer aux enfants d'où la prédominance des accidents domestiques dans les ménages où les parents ou les responsables d'enfants exercent une activité socioprofessionnelle commerciale. Les sans-emplois représentent 16 % des accidents domestiques, ceci peut se justifier par le fait que dans les ménages enquêtées les responsables d'enfants étaient souvent des enfants plus grands qui eux même n'ont pas encore atteint la maturité et se livrent aussi à des jeux oubliant ainsi qu'ils ont les plus petits à leur charge.

La tranche d'âge représentative de notre échantillon est celle comprise entre 21- 30 ans (40%), suivi de celle comprise entre 31- 40 ans (26 %) puis, 41 ans et plus, ces trois tranche d'âge correspondent à des individus matures mais relativement jeunes ; nous pensons que ces derniers de par leur âge possèdent des atouts pour éviter aux enfants les accidents domestiques que ceux dont l'âge est compris entre 16 - 20 ans car à cet âge les grossesses et les naissances ne sont pas planifiées et les jeunes concernés ne sont pas préparés à assumer leur nouveaux statut de parent. Le problème ici est la mise à la disposition de ces jeunes parents d'une assistance sociale d'un accompagnement par les services spécialisés de la promotion de la famille afin d'éviter à l'enfant à naitre d'être victime de l'immaturité de son géniteur mais, ceci n'est pas vérifier dans notre étude car cette tranche n'est pas la plus touchée par le phénomène.

Le niveau scolaire quant à lui est un élément de compréhension de la survenue d'un accident domestique dans un domicile car il est logique de penser qu'un parent ou un responsable d'enfant instruit pourra facilement identifier et prévenir les risques pour l'enfant car il existe une corrélation entre le niveau scolaire et l'incidence des accidents domestiques. Malgré le fait que le Cameroun soit un pays de l'Afrique centrale et subsaharienne dont le niveau de scolarisation est élevé il n'est pas épargné par le phénomène. Toutefois, il n'est pas logique de justifier les accidents domestiques enregistrés seulement par le niveau scolaire des parents ou des responsables d'enfants car à celui- ci se joint les facteurs comportementaux qui lui sont indépendant. Il convient tout de même de noter que (08 %) de la population concernée est non scolarisée et face à une telle proportion, l'OMD visant à promouvoir l'éducation universelle revêt toute son importance. Il a été dit qu'un niveau de scolarisation bas était un facteur de survenu des accidents domestiques mais, après notre collecte de données nous observons néanmoins un taux d'accidents de 36 % chez les mères ou responsables d'enfants ayant un niveau d'étude qu'on qualifierait de « bon » (supérieure c'est-à-dire au moins un bac).

Parlant de la personnalité de l'enfant, elle se surajoute aux facteurs socio-environnementaux pour produire les accidents domestiques ; ce paramètre psychologique déjà difficile d'appréhension pour un personnel de santé l'est encore plus pour les autres car l'hyperactivité des enfants considéré comme un problème de santé pour les pays européens, est mal connu par la plupart des parents ou responsables d'enfants. Pour certains, leur enfant est tout simplement très vigoureux pour d'autres, il est juste éveillé. En effet, cette catégorie d'enfant représente une classe encore plus vulnérable aux accidents que les enfants qui ne sont pas agités. Leur caractère hyperactif les expose aux dangers car ils sont des « touches à tout » pour qui le sommeil est une chose très difficile perçu comme une punition des parents alors que pour l'enfant, le sommeil est un moyen naturelle par lequel il se déconnecte du milieu extérieur et des risques qui s'y trouvent. Le problème ici est que ces enfants dorment très peu, on comprend davantage l'ampleur du problème quand 66 % des enfants victimes d'accidents domestiques sont des hyperactifs sans pour autant être vu comme tel et bénéficier d'une attention particulière.

II DONNEES SOCIO-ENVIRONNEMENTAUX

La maison est un milieu de vie qui protège ses occupants des agressions extérieures mais, celle- ci peut se transformer en un lieu dangereux lorsqu'elle n'obéit pas à certaines normes architecturales ou lorsqu'elle se trouve dans un environnement non viabilisé. Il convient donc à l'individu de trouver le meilleur environnement possible et la meilleure architecture en fonction des moyens dont il dispose.

Les maisons en étage (20 %) prédisposent à des accidents tels que les chutes des hauts des balcons, dans les escaliers, les défenestrations..., mais de plus en plus la pression démographique et la rareté des terrains de construction dues au fort taux d'urbanisation poussent les individus à se tourner vers cette architecture qui associée à des mesures de sécurité passive (accessibilité facile, balcon avec grillages, grilles sur les fenêtres...) n'a rien de mauvais. Mais, on note la forte prédominance des maisons basses (80 %) dans notre aire d'étude. Il serait donc judicieux de se demander si la survenue d'accident domestique n'est pas liée plutôt à la nature adéquate de l'environnement qu'au type d'habitation.

Parlant du caractère adéquat ou non de la maison d'habitation, (70 %) des répondants reconnaissent que leur environnement n'est pas adapté aux enfants et pourtant ils s'y habitent. 30 % de ces ménages à l'environnement inadéquat le sont à raison du caractère accidentel du relief contre 40 % qui sont inadéquat parce que construit dans une zone marécageuse. L'une des activités préalable à la venue au monde d'un enfant qui semblent échapper aux parents est la préparation de l'environnement censé accueillir l'enfant à naitre. Ce problème est réel et bien connu de tous. Dans nos villes grandissantes, où les collectivités territoriales décentralisées n'ont pas un véritable plan d'urbanisation avec les projections décennales pour éviter aux citoyens délogés des domiciles situés sur des terrains d'utilité publique, d'occuper des abris de fortune dans les marécages... parce que n'ayant plus où aller ; de plus, les domiciles sont construits de façon anarchique sans pour autant que les autorités compétentes s'assurent que l'habitation obéit aux normes d'urbanisation.

Dans les zones à risque, les puits souvent situés en pleine cour, sont des endroits à risque dominants (34 %), risque que crée de plus en plus l'accès à l'eau potable dans les grandes villes ; il est donc compréhensible que la majorité des accidents enregistrés ont eu lieu dans la cour car, on y retrouve en plus des puits des poulaillers (08 %), des parkings (14 %), et des porcheries (04 %). Malgré ces données, il convient de noter qu'un accident domestique peut survenir n'importe où dans la maison (salon, chambre, cuisine, escalier, balcon, salle de bain...) si l'enfant s'y trouve seul ou si un objet dangereux est à sa portée dans ces endroits.

Parlant de cette dernière condition, plusieurs parents et responsables répondent à la question de savoir s'il leur est arrivé de laisser certains objets tranchants, produits toxiques et médicaments à la portée de leur enfant par l'affirmative bien qu'ils savent que ce comportement est dangereux pour l'enfant. Ces derniers représentent 50 % de la population totale et pourtant les accidents domestiques par ingestion des produits toxiques (hydrocarbures, produits d'entretien, médicaments...) représentent la première cause de morbidité d'accidents domestiques en France chez les enfants de 0 à 2 ans selon l'enquête sur la santé et la prévoyance. On peut comprendre le pic de survenu des accidents domestiques par intoxication et par ingestion des produits toxiques chez les enfants lorsqu'on se réfère aux étapes du développement psychogénétique de l'enfant car entre 0 à 2 ans, l'enfant pour comprendre le monde extérieur met à la bouche tout ce qu'il touche : c'est le stade orale. On peut penser que si les parents ou les responsables d'enfants sont éclairés sur le développement psychologique de leur enfant ils vont faire deux fois plus attention à cette période et prendraient des mesures plus strictes quant à la protection des éléments susceptibles d'entrainer des électrocutions.

Il n'est pas rare de voir des prises de courant électrique non protégées dans nos domiciles où vivent des enfants c'est le cas pour 56 % de notre population d'où les électrisations et les électrocutions. De plus l'accès de l'enfant dans certaines pièces de la maison doit être prohibé mais, 60 % des répondants ont leur enfant présent dans la cuisine au moment de la cuisson ; la maman ou le responsable d'enfant étant occupé à faire le repas, l'enfant peut se brûler car 12 % utilisent le feu de bois, 16 % un réchaud à pétrole, 14 % du charbon de bois et 58 % du gaz domestique ; il peut également se blesser avec les objets tranchants, piquants et coupants car c'est dans la cuisine que l'on range les couteaux, fourchettes...

Les objets posés à main le sol sont plus accessibles pour les enfants qui n'ont qu'à se courber, se baisser ou s'agenouiller pour les attraper ; c'est le cas pour 04 % des répondants qui déclarent ranger les objets à main le sol et 62 % des répondants ont la conviction de bien les garder en les rangeant dans une armoire suspendue, ce faisant ils protègent certes l'enfant des éventuelles lésions qu'il pourra s'infliger s'il parvenait à récupérer ces objets mais ils semblent ignorer que la chute d'un meuble chargé et accroché serait plus dangereux pour un enfant que de se blesser avec les objets tranchants qu'ils y rangent. Ceci pour dire que le simple fait de bien ranger les objets tranchants dans les armoires suspendu ne met pas l'enfant à l'abri du danger ; le danger peut se trouver même où l'on croit avoir pris le maximum de mesure de sécurité. Les parents sont donc invités à plus de vigilance.

Le comportement des parents peut éveiller l'intérêt d'un enfant pour un objet dangereux ; 56% des répondants envoient leur enfant chercher des objets dangereux ; le fait d'envoyer l'enfant prendre les objets dangereux empêche ce dernier d'intégrer la notion de danger car le fait de le mettre en contact permanent avec ce qui devrait être interdit pour lui, pourrait lui faire croire que c'est normal d'y toucher et de s'amuser avec.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci