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Les effets du VIH/SIDA sur la mortalité infanto-juvénile dans les pays d'Afrique Subsaharienne

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par Kokou Valère PIHOUN-KOFFI et David Zombre
Université d'Auvergne - Master Professionnel en Economie de la Santé 2007
  

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Université d'Auvergne Année Universitaire 2006-2007

Master Economie de la Santé dans les pays en développement et en transition

DOSSIER D'ECONOMETRIE

LES EFFETS DU VIH/SIDA SUR LA MORTALITE INFANTO-JUVENILE DANS LES PAYS D'AFRIQUE SUBSAHARIENNE

PIHOUN-KOFFI Valère Kokou

ZOMBRE David

SOMMAIRE

INTRODUCTION 3

I. PRESENTATION DES VARIABLES ET STATISTIQUES DESCRIPTIVES 5

A. La variable expliquée 5

- La mortalité des moins de cinq ans (im) 5

B. Les variables explicatives 6

- La variable d'intérêt : prévalence du VIH (hiv) 6

C. Les variables de contrôle : 6

a. La proportion d'enfants de 1 an vaccinés contre la rougeole (roug) 6

b. Taux d'accouchements assistés (acoucsis) 6

c. Niveau d'éducation de la mère (motheduc) 7

d. Dépenses de santé en pourcentage du PIB (depsan) 7

e. PIB par tête en dollar courant, exprimé en PPA (gdppc) 8

D. Variable multiplicative : 8

- Instabilité politique et la violence croisée à la variable d'intérêt (hiv) (inst_hiv) 8

II. ETUDES ECONOMETRIQUES 9

1. Modèle économétrique : 9

2. Les tests économétriques : 11

§ Test de Hausman et de la validité des effets spécifiques 11

§ Test de Ramsey-Reset : test de la forme fonctionnelle 12

§ Test de normalité des résidus de Jarque et Bera. 13

§ Test d'homoscédasticité de Breusch-Pagan: 14

§ Test d'endogénéité : 15

III. RESULTATS 16

1. Résultats attendus 16

2. Résultats obtenus 18

ANNEXES 22

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 30

INTRODUCTION

Dans de nombreux pays en développement la prévalence du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) chez l'adulte et les taux de mortalité des moins de 5 ans ont augmenté durant ces dernières années. La mortalité infanto-juvénile qui est le décès des enfants de moins de 5 ans est un des indicateurs les plus utilisés pour mesurer le niveau de développement socio-économique, de santé et de bien être d'un pays. Elle fait partie également des Objectifs du Millénaire pour le Développement (4ème objectif) adoptés en 2000 par les Etats membres des Nations Unies qui est de réduire de 2/3 la mortalité infantile en la faisant passée de 93 pour mille en 1990 à 31 pour mille en 2015. Outre les déterminants traditionnels qui sont à la base du niveau de mortalité élevé, il s'est ajouté, le phénomène du SIDA qui avec le paludisme, sont les maladies qui font plus de décès dans le monde.

La mortalité des enfants de moins de cinq ans dans le Pays en Développement a déjà fait l'objet de nombreuses études au cours des deux dernières décennies. Plusieurs raisons expliquent l'intérêt des recherches pour la mortalité en général et pour celle des enfants en particulier. Les Pays en Développement sont ceux dont le taux de mortalité infanto-juvénile est le plus élevé au monde (AKOTO et Hill, 1988). Alors que la moyenne du taux de cette mortalité est de 8 décès pour 1000 naissances dans les pays occidentaux et de 49 en Europe de l'Est et en Asie centrale, ces moyennes atteignent des niveaux particulièrement élevés en Asie du Sud 410 et en Afrique subsaharienne 571 (UNICEF cité par Banque Mondiale, 2003).

Dans beaucoup de pays, la baisse de la mortalité de moins de cinq ans reste l'une des préoccupations majeures des pouvoirs publics, dans la perspective de l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Depuis les années 60, des efforts considérables ont été faits pour diminuer le taux de mortalité infanto-juvénile dans les pays en développement. En dépit de ces efforts déployés, près d'un enfant sur cinq meurt avant d'avoir atteint son cinquième anniversaire.

La plus grande partie des décès observés parmi les enfants de moins de cinq ans dans les pays en développement est du à des maladies comme la rougeole, le paludisme ou le tétanos néo-natale. La malnutrition et le manque d'eau salubre et d'assainissement sont un facteur dans la moitié de tous ces cas de décès.

Dans la littérature sur les déterminants de la mortalité des jeunes enfants dans les Pays en Développement, la plupart des auteurs insistent sur le rôle des facteurs socio-économiques, environnementaux, culturels et biodémographiques pour expliquer le niveau de ce phénomène. De ce fait, la mortalité est tellement complexe que son analyse requiert la prise en compte de l'ensemble des facteurs qui l'influencent.

Dans les études économétriques sur la mortalité infanto-juvénile, la plupart des auteurs se sont focalisées sur un certains nombre de déterminants, ne tenant pas compte des effets du VIH/SIDA. Pourtant, la progression de cette maladie au sein de la population en général (prévalence, nombre de décès, nombre de personnes affectées...), peut également affecter cette mortalité directement à travers la transmission mère-enfant, et indirectement à travers la morbidité et la mortalité des mères. Ce qui pourrait être favorable à la progression de ce taux de ma manière significative.

C'est dans cet ordre d'idée qu'une chronique parue dans la revue du CEPED en juillet 2004, a révélé que le taux de mortalité infanto-juvénile est en train de remonter au niveau où il était, il y a une cinquantaine d'années. En plus, l'OMS a estimé en 1990 que dans les décennies à venir, le SIDA sera une cause majeure de mortalité des enfants dans le monde, voire une cause principale dans certains pays d'Afrique Subsaharienne.

Cette étude voudrait répondre à la question suivante : Quels sont les effets du VIH/SIDA sur la mortalité infantile dans les Pays de l'Afrique Subsaharienne ? Elle porte sur l'Afrique Subsaharienne car cette partie du monde concentre elle seule 40% de la mortalité infanto-juvénile, alors qu'elle n'abrite que 14% de la population mondiale. Une raison principale à cela : il y naît beaucoup d'enfants (24% du total mondial) et le taux de mortalité infantile y est le plus élevé de tous les continents : 89 pour mille.

La présentation de notre étude se fera en trois parties. Dans un premier temps, nous nous attèlerons à la présentation des variables sur lesquelles l'étude s'est basée et leur analyse descriptive, dans un second temps nous présenterons l'étude économétrique avec le modèle retenu et les différents tests et la dernière portera sur les résultats attendus et obtenus.

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