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La cohésion sociale en France et au Maroc

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par Othman GAGA
Université Mohammed V Souissi - Licence en gestion, option: finance des entreprises 2008
  

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6. ANNEXES

Livre I : Chapitre IV

Puisque aucun homme n'a une autorité naturelle sur son semblable, et puisque la force ne produit aucun droit, restent donc les conventions pour base de toute autorité légitime parmi les hommes.

Si un particulier, dit Grotius, peut aliéner sa liberté et se rendre esclave d'un maître, pourquoi tout un peuple ne pourrait-il pas aliéner la sienne et se rendre sujet d'un roi? Il y a là bien des mots équivoques qui auraient besoin d'explication, mais tenons-nous-en à celui d'aliéner. Aliéner c'est donner ou vendre. Or un homme qui se fait esclave d'un autre ne se donne pas, il se vend, tout au moins pour sa subsistance: mais un peuple pour quoi se vend-il? Bien loin qu'un roi fournisse à ses sujets leur subsistance il ne tire la sienne que d'eux, et selon Rabelais un roi ne vit pas de peu. Les sujets donnent donc leur personne à condition qu'on prendra aussi leur bien? Je ne vois pas ce qu'il leur reste à conserver.

On dira que le despote assure à ses sujets la tranquillité civile. Soit; mais qu'y gagnent-ils, si les guerres que son ambition leur attire, si son insatiable avidité, si les vexations de son ministère les désolent plus que ne feraient leurs dissensions? Qu'y gagnent-ils, si cette tranquillité même est une de leurs misères? On vit tranquille aussi dans les cachots; en est-ce assez pour s'y trouver bien? Les Grecs enfermés dans l'antre du Cyclope y vivaient tranquilles, en attendant que leur tour vînt d'être dévorés.

Dire qu'un homme se donne gratuitement, c'est dire une chose absurde et inconcevable; un tel acte est illégitime et nul, par cela seul que celui qui le fait n'est pas dans son bon sens. Dire la même chose de tout un peuple, c'est supposer un peuple de fous: la folie ne fait pas droit.

Quand chacun pourrait s'aliéner lui-même, il ne peut aliéner ses enfants; ils naissent hommes et libres; leur liberté leur appartient, nul n'a droit d'en disposer qu'eux. Avant qu'ils soient en âge de raison le père peut en leur nom stipuler des conditions pour leur conservation, pour leur bien-être; mais non les donner irrévocablement et sans condition; car un tel don est contraire aux fins de la nature et passe les droits de la paternité. Il faudrait donc pour qu'un gouvernement arbitraire fut légitime qu'à chaque génération le peuple fût le maître de l'admettre ou de le rejeter: mais alors ce gouvernement ne serait plus arbitraire.

Renoncer à sa liberté c'est renoncer à sa qualité d'homme, aux droits de l'humanité, même à ses devoirs. Il n'y a nul dédommagement possible pour quiconque renonce à tout. Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme, et c'est ôter toute moralité à ses actions que d'ôter toute liberté à sa volonté. Enfin c'est une convention vaine et contradictoire de stipuler d'une part une autorité absolue et de l'autre une obéissance sans bornes. N'est-il pas clair qu'on n'est engagé à rien envers celui dont on a droit de tout exiger, et cette seule condition, sans équivalent, sans échange n'entraîne-t-elle pas la nullité de l'acte? Car quel droit mon esclave aurait-il contre moi, puisque tout ce qu'il a m'appartient, et que son droit étant le mien, ce droit de moi contre moi-même est un mot qui n'a aucun sens?

Grotius et les autres tirent de la guerre une autre origine du prétendu droit d'esclavage. Le vainqueur ayant, selon eux, le droit de tuer le vaincu, celui-ci peut racheter sa vie aux dépens de sa liberté; convention d'autant plus légitime qu'elle tourne au profit de tous deux.

Mais il est clair que ce prétendu droit de tuer les vaincus ne résulte en aucune manière de l'état de guerre. Par cela seul que les hommes vivant dans leur primitive indépendance n'ont point entre eux de rapport assez constant pour constituer ni l'état de paix ni l'état de guerre, ils ne sont point naturellement ennemis. C'est le rapport des choses et non des hommes qui constitue la guerre, et l'état de guerre ne pouvant naître des simples relations personnelles, mais seulement des relations réelles, la

guerre privée ou d'homme à homme ne peut exister, ni dans l'état de nature où il n'y a point de propriété constante, ni dans l'état social où tout est sous l'autorité des lois.

Les combats particuliers, les duels, les rencontres sont des actes qui ne constituent point un état; et à l'égard des guerres privées, autorisées par les établissements de Louis IX roi de France et suspendues par la paix de Dieu, ce sont des abus du gouvernement féodal, système absurde s'il en fut jamais, contraire aux principes du droit naturel, et à toute bonne politie.

La guerre n'est donc point une relation d'homme à homme, mais une relation d'Etat à Etat, dans laquelle les particuliers ne sont ennemis qu'accidentellement, non point comme hommes ni même comme citoyens , mais comme soldats; non point comme membres de la patrie, mais comme ses défenseurs. Enfin chaque Etat ne peut avoir pour ennemis que d'autres Etats et non pas des hommes, attendu qu'entre choses de diverses natures on ne peut fixer aucun vrai rapport.

Ce principe est même conforme aux maximes établies de tous les temps et à la pratique constante de tous les peuples policés. Les déclarations de guerre sont moins des avertissements aux puissances qu'à leurs sujets. L'étranger, soit roi, soit particulier, soit peuple, qui vole, tue ou détient les sujets sans déclarer la guerre au prince, n'est pas un ennemi, c'est un brigand. Même en pleine guerre un prince juste s'empare bien en pays ennemi de tout ce qui appartient au public, mais il respecte la personne et les biens des particuliers; il respecte des droits sur lesquels sont fondés les siens. La fin de la guerre étant la destruction de l'Etat ennemi, on a droit d'en tuer les défenseurs tant qu'ils ont les armes à la main; mais sitôt qu'ils les posent et se rendent, cessant d'être ennemis ou instruments de l'ennemi, ils redeviennent simplement hommes et l'on n'a plus de droit sur leur vie. Quelquefois on peut tuer l'Etat sans tuer un seul de ses membres: or la guerre ne donne aucun droit qui ne soit nécessaire à sa fin. Ces principes ne sont pas ceux de Grotius; ils ne sont pas fondés sur des autorités de poètes, mais ils dérivent de la nature des choses, et sont fondés sur la raison.

A l'égard du droit de conquête, il n'a d'autre fondement que la loi du plus fort. Si la guerre ne donne point au vainqueur le droit de massacrer les peuples vaincus ce droit qu'il n'a pas ne peut fonder celui de les asservir. On n'a le droit de tuer l'ennemi que quand on ne peut le faire esclave; le droit de le faire esclave ne vient donc pas du droit de le tuer: c'est donc un échange inique de lui faire acheter au prix de sa liberté sa vie sur laquelle on n'a aucun droit. En établissant le droit de vie et de mort sur le droit d'esclavage, et le droit d'esclavage sur le droit de vie et de mort, n'est-il pas clair qu'on tombe dans le cercle vicieux?

En supposant même ce terrible droit de tout tuer, je dis qu'un esclave fait à la guerre ou un peuple conquis n'est tenu à rien du tout envers son maître, qu'à lui obéir autant qu'il y est forcé. En prenant un équivalent à sa vie le vainqueur ne lui en a point fait grâce: au lieu de le tuer sans fruit il l'a tué utilement. Loin donc qu'il ait acquis sur lui nulle autorité jointe à la force, l'état de guerre subsiste entre eux comme auparavant, leur relation même en est l'effet, et l'usage du droit de la guerre ne suppose aucun traité de paix. Ils ont fait une convention; soit: mais cette convention, loin de détruire l'état de guerre, en suppose la continuité.

Ainsi, de quelque sens qu'on envisage les choses, le droit d'esclave est nul, non seulement parce qu'il est illégitime, mais parce qu'il est absurde et ne signifie rien. Ces mots, esclavage et droit, sont contradictoires; ils s'excluent mutuellement. Soit d'un homme à un homme, soit d'un homme à un peuple, ce discours sera toujours également insensé. Je fais avec toi une convention toute à ta charge et toute à mon profit, que j'observerai tant qu'il me plaira, et que tu observeras tant qu'il me plaira.

JEAN-JACQUES ROUSSEAU

DU CONTRAT SOCIAL OU PRINCIPES DU DROIT POLITIQUE

(Edition de 1762, orthographe modernisée)

MEDECINS PAR SPECIALITE ET PAR SECTEUR (EN %)

Indicateurs

Dates et valeurs (en %)

 

2002

2003

2004

2005

2006

SECTEUR PUBLIC

 
 
 
 
 

Médecine générale

57.8

47.6

47.6

48.3

53.5

Chirurgie

5.7

7.4

0.8

7.2

5.9

Neuropsychiatrie

1.8

1.9

1.8

1.8

1.7

Pédiatrie

3.3

3.6

3.7

3.5

3.3

Ophtalmologie

2.1

2.5

2.5

2.3

2.1

O.R.L

1.5

1.7

1.7

1.7

1.6

Dermato-Vénérologie

1.2

1.3

1.4

1.3

1.4

Cardiologi

1 .9

2.3

2.3

2.5

2.2

Anesthésiologie

2.5

3.2

3.2

3.3

2.9

Electroradiologie

1 .9

2.5

2.5

2.6

2.2

Gynéco-obstétrique

4.0

4.4

4.3

4.0

4.3

Pneumo-phtisiologie

2.4

2.3

2.2

2.0

2.0

Endocrinologie

0.7

0.7

0.8

0.8

0.9

Néphrologie

1.0

1.1

1.2

1.2

1.2

Gastro-entérologie

1.5

1.7

1.8

1.7

1.8

Biologie

1.6

1.8

1.9

1.9

1.6

Autres spécialités

9.2

13.9

14.3

14.0

11.5

Total

100

100

100

100

100

 
 
 

.

 
 

SECTEUR PRIVE

 
 
 
 
 

Médecine générale

50.8

49.2

48.8

47,9

50,4

Chirurgie

6.4

6.6

6.6

6,7

6,3

Neuropsychiatrie

1.1

1.2

1.1

1,3

1,2

O.R.L

2.6

2.7

2.7

2,8

2,6

Pédiatrie

4.6

4.5

4.5

4,6

4,4

Ophtalmologie

3.8

3.8

3.9

4,1

3,9

Dermatologie

2.1

2.1

2.1

2,2

2,1

Cardiologie

3.1

3.3

3.3

3,2

3,0

Electroradiologie

3.0

2.9

2.9

2,8

2,6

Gynéco-obstétrique

6.2

6.5

6.5

6,4

6,1

Pneumo-phtisiologie

1.8

1.8

1.8

2,0

1,9

Gastro-entérologie

2.8

2.9

2.8

2,7

2,6

Anesthésie

1.9

2.2

2.2

2,2

2,2

Autres spécialités

9.8

10.4

10.7

11,7

10,8

Total

100

100

100

100

100

Source : Ministère de la Santé.

ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

Indicateurs

Dates et valeurs

02-03

03-04

04-05

05-06

06-07

Effectif scolarisé (en milliers)

4.101

4.070

4.023

3.944

3.928

. % de filles

46,4

46,5

46,4

46,3

46,5

. % du milieu rural

48,8

48,8

48,5

48,5

48,6

. % du secteur privé

5,3

5,5

6,6

7,3

8,1

Effectif des nouveaux inscrits en première année (en milliers)

592

573

571

554

606

. % de filles

48,1

48,2

48,2

48,4

48,6

. % des inscrits en milieu rural

57,2

56,6

57,6

57,9

56,6

- Taux de redoublement (en %)

 
 
 
 
 

. Ensemble

14,4

13,9

13,5

13,5

12,8

. Filles

12,1

11,6

11,1

11,0

10,5

. Garçons

16,4

16,0

15,7

15,6

14,8

Personnel enseignant

145.553

147.730

148.438

146.296

...

. % de femmes

43,6

45,0

46,1

47,0

...

Taux d'encadrement

28

28

27

27

...

Rapport élèves / classe

29

29

28

28

28

Taux de passage au collégial (en %)

75,4

72,4

75,9

76,9

83,9

Source : Ministère de l'Education Nationale.

7. BIBLIOGRAPHIE

+ Thomas Hobbes « Léviathan » 1651 OXFORD UNIVERSITY PRESS

+ Emile Durkheim. « De la division du travail social » 1893 PRESSES

UNIVERSITAIRES DE FRANCE PUF.

+ Karl MARX et Friedrich ENGELS « Le Manifeste communiste » 1848

+ Jean-Jacques ROUSSEAU « du contrat social ou principes du droit politiques » 1762. + « Economie politique- Le capitalisme » EDITION DU PROGRES- MOUSCOU 1977 + « Economie politique- Le socialisme » EDITION DU PROGRES- MOUSCOU 1977 + Ahmed TRACHEN « développement et dynamique de l'inégalité » ECONOMICA

1985

+ Charles MAURRAS « Préface intitulée La politique naturelle du livre « Mes idées politiques »1937

+ Jean-Claude BOYER, « les banlieues en France, Territoires et Sociétés » ARMAND COLIN 2000

+ Friedrich ENGELS « La question du logement » 1873

+ Olivier MASCLET « du « bastion » au « ghetto », le communisme municipale en butte à l'immigration » SEUIL 1975.

+ Zakya DAOUD « les années lamalif » TARIK EDITIONS-SENSO UNICO 2007

+ Marc MONTOUSSE, André LOUAT, Gilles RENOUARD « analyse économiques et histoire des sociétés contemporaines » BREAL 1996.

+ « La société actuelle » BENRARD LAFONT-GRAMMONT 1976

+ Jamil SALMI « Planification sans développement, Evaluation de l'expérience

marocaine de planification 1960-1979 » LES EDITIONS MAGHREBINES 1979

+ François COCHET, Gérard HENRY, Michel VOISIN « Histoire et économie des

sociétés contemporaines. Tome 2 expansions, ruptures et développement » BREAL

1992.

Rapports

+ Les indicateurs sociaux du Maroc 2006- HAUT COMISSARIAT AU PLAN

+ ROYAUME DU MAROC Rapport sur la pauvreté : Comprendre les dimensions géographiques de la pauvreté pour en améliorer l'appréhension à travers les politiques publiques- BANQUE MONDIALE 2005

+ UNE NOUVELLE POLITIQUE POUR LES BANLIIEUES- PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE 2008

+ Rapport sur le plan de cohésion sociale- CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIALE 2005

+ Le descendeur sociale, enquête sur les milieux populaires- PHILIPPE GUIBERT, ALAIN MERGIER 2007

+ Le livre vert : vers un revenu de solidarité active- HAUT COMISSARIAT AUX SOLIDARITES ACTIVES. 2008

+ Rapport mondial sur le développement humain 2007/2008 - PNUD

+ Ministère des Finances, rapport économique et financier du projet de loi des finances 2001

+ IURS, Bulletin économique et Social. rapport du social 2000.

+ Esp Associatf, situation du développement social au Maroc 2001.

Revues et périodiques

+ SCIENCES HUMAINES, N°93- AVRIL 1999

+ SCIENCES HUMAINES, N° 76- OCTOBRE 1997 + SCIENCES HUMAINES, N°121- Novembre 2001 + SCIENCES HUMAINES, N°111- Décembre 2000

+ PROBLEMES ECONOMIQUES, N° 2844- 18 février 2004 + LE MONDE DE L'EDUCATION- AVRIL 2008

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus