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Les micro-crédits et le bien être socio-économique des ménages

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par Adolphe IRAGI RUGAMBWA
isdr bukavu (institut supérieur de développement rural) - licence en planification régionale 2007
  

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0. INTRODUCTION

En parlant de l'ordre économique en vigueur, il est à constater que trop de projets initiés pour sa reconstruction ont échoué pour avoir négligé la vérité suivante : « Puisque même les hommes les plus ordinaires ont une âme, Nul accroissement de richesse matérielle ne leur sera jamais d'aucune compensation pour des compromis qui résultent de leur dignité et restreint leur liberté » (1(*)).

Par ceci nous affirmons qu'un bon développement est celui qui met l'homme au Centre de sa préoccupation. En négligeant la valeur humaine, on aboutit à la chosification de l'homme et sa dépendance face à l'ordre économique mondial.

Vers les années 80, était apparue l'expression « développement économique local » en sigle D.E.L, pour désigner les efforts endogènes pour faire émarger les initiatives économiques sur un territoire local donné. Parmi les auteurs de celui-ci se trouvent les micro-finances ou micro-crédits qui jouent un rôle indispensable et incontournable et ayant fait preuve dans les pays asiatiques, européens en tant que pourvoyeur d'emplois, de revenus, des biens et services pour la survie et par ricochet le progrès des démunis.

Au terme de ce travail, nous nous proposons d'adopter un jugement sur l'hypothèse selon laquelle les bénéficiaires des micro-crédits des ONG ne s'en sortent pas de la situation de dépendance, les micro-cédits et ses effets socio-économiques et le manque de vision d'épargne chez les bénéficiaires des micro-crédits et donne des pistes de solutions.

0.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix de ce sujet n'est pas hasardeux. Il a été stimulé par les effets socio-économiques que nous observons, avoir observé, produits par les micro-crédits dans les ménages vulnérables. En effet, étant fils d'un ménage bénéficiaire de ses micro-crédits depuis 2002, notre souci à ce sujet n'est pas qualifié dérisoire ; ça s'apprécie sous différents cadres que nous essayons de passer en revue.

a) Sous le cadre psychologique

Nous avons analysé l'évolution psychologique des bénéficiaires avant l'accès aux micro-crédits où le ménage vivait dans l'insécurité alimentaire, la non scolarisation de certains enfants, les problèmes de loyer et la stabilité qui pourrait s'installer progressivement a vu les effets positifs du micro-crédit.

Ce travail envisage un motif plus ou moins favorable pouvant amener les institutions des micro-finances à Bukavu ou au Sud-Kivu de modifier leurs stratégies d'intervention.

b) Sous le cadre économique

Nous avons analysé et décrit l'apport des micro-crédits dans le cadre de la lutte contre la pauvreté dans les ménages et son apport sur l'amélioration du bien-être socio-économique. Ce travail nous permettra de découvrir l'apport des micro-crédits dans la formation de l'épargne, du capital à travers les ménages bénéficiaires et nous permettra ensuite d'analyser les effets, les atouts, les contraintes de la micro-finance dans l'Entreprenariat et le secteur informel au Sud-Kivu.

c) Sous le cadre socio-politique

Ce travail aidera à éveiller l'opinion tant provinciale, nationale et internationale ainsi que différents chercheurs sur leur vision de la micro-finance et lutte contre la pauvreté à Bukavu. Ce travail sera un pieds sur lequel les autorités politiques et ainsi les auteurs de micro-finance peuvent utiliser pour redéfinir les nouvelles politiques de gestion de micro-finance afin de contribuer davantage au bien être socio-économique des ménages.

De ce qui précède, il est impérieux que l'Etat congolais doit prendre ses responsabilités en main, en prenant de bonnes politiques, mesures sur le plan tant local que national favorisant les micro-crédits.

d. sur le plan personnel

ce travail nous a permis de renforcer nos connaissances dans le domaine d'économie de développement à travers les institutions de micro finance de la ville de Bukavu .En plus,nous a permis de faire une analyse critique sur le taux d'intérêt appliqué par les IMF et leur impact sur le bien-être socio-économique des ménages de la ville de Bukavu

e. sur le plan social

ce travail va aider les futurs chercheurs d'avoir une nouvelle vision sur les IMF dont la majorite considère comme une panace à la lutte contre la pauvreté en oubliant que ces acteurs utilisent cette pratique pour s'enrichir au détriment des ménages. Ce travail est une source pour un nouveau décollage et une réorientation des politiques des IMF afin de bien remplir leurs missions.

f. Sur le plan scientifique

Ce travail est un résultat des recherches fouillées et constituant un document au chercheur intéressé par la question peuvent s'y ressourcer. Il a démonter le méfaits des taux d'intérêt élevé appliqué par les IMF sur les manages bénéficiaire des micro crédit à travers s la ville de Bukavu Enfin,ce travail à pu mettre sur pied une Banque sociale pour les développement des ménages comme nouvelle stratégie de lutte contre la pauvreté qui appliquera un taux d'intérêt de 2% sur( tout les crédit suffisant réussit par les ménages.

0.2. OBJECTIF DU TRAVAIL

L'objet de ce travail se résume en ces termes :

- Déceler les difficultés de l'émergence des ménages bénéficiaires des micro-crédits accordés par les ONGs ;

- proposer les stratégies ou approches pouvant améliorer la situation socio-économique des ménages bénéficiaires des micro-crédits accordés par les ONGs.

0.3. ETAT DE LA QUESTION

La question des micro-crédits a déjà été abordée avec une diversité de qualification et selon différents aspects tels que la pratique des crédits rotatifs, micro-stratégie de survie, politiques de micro-crédits, comme outil de lutte contre la pauvreté a déjà préoccupé pas mal des chercheurs. Dans le souci de savoir le niveau de la recherche sur cette question, nous nous sommes intéressés à certains travaux de nos prédécesseurs en vue de doter notre étude de son originalité.

1. SAFARI MITUGA, la pratique des crédits rotatifs dans les ONGs de la ville de Bukavu pour la promotion des activités de la femme entrepreneur. Cas des ONGs PLD, PAIDEK, CAPES, Mémoire ISDR.

Il a analysé la partie de la pratique en vigueur dans les ONGs précitées en matière d'octroi des crédits auprès des femmes dans la vision de lutter contre la pauvreté. Il a montré que les femmes sont plus crédibles dans les pratiques des micro-crédits rotatifs.

Il n'a pas raison de limiter son étude uniquement aux femmes entrepreneurs car elles ne sont pas les seuls acteurs économiques au sein de leurs ménages respectifs, et à elles seules, elles ne peuvent rien à la vie du ménage. En ignorant cette complexité de la pauvreté, l'équilibre de sexe (gender) et l'âge que renferme le problème de la pauvreté.

D'où notre étude va analyser les effets du micro-crédit sur le plan socio-économique en montrant la synergie des forces que les ménages consentent à travers la contribution de la mère, du père et des enfants à travers les activités génératrices de revenu nées du micro-crédit reçu

2. CIRHUZA BADHERA, Les micro-stratégies de survie et le bien-être socio-économique du ménage de la veuve catholique de Bukavu, Mémoire, ISDR.

Dans son étude, il se base sur une seule approche orientée vers les ménages de la veuve catholique de la ville de Bukavu à travers ses différentes paroisses. En limitant ses recherches uniquement sur les veuves de l'Eglise Catholique, tout en ignorant les veuves d'autres confessions religieuses et celles non croyantes, il laisse transparaître une certaine discrimination religieuse. En plus, en se bornant seulement aux femmes veuves sans songer aux hommes, aux jeunes gens, il rompt l'équilibre de sexe dans le processus de lutte contre la pauvreté dans le développement.

D'où l'apport de notre étude comme complément se sentira au point où nous allons analyser la situation socio-économique de ménages sans distinction avant les micro-crédits et après le micro-crédit afin de voir le niveau d'accroissement apporté par la présence de micro-crédit dans les ménages de la ville de Bukavu.

3. Claudine BAGALWA, Impact du système des crédits rotatifs sur le niveau de vie des femmes encadrées par PLD, T.F.C/ISDR, 2002.

Dans ce travail, l'auteur montre que les milieux urbains et les milieux ruraux de la RDC traversent une crise de plus en plus généralisée. Elle constate que les hommes ne participent plus activement aux activités économiques de survie à cause de l'instabilité économique et l'insécurité politique.

Le non fonctionnement du système bancaire, les structures économiques formelles ne favorisent pas le bien-être de la population. La monnaie est gardée par une poignée de gens et non déposée dans les institutions financières la situation de la femme reste toujours préoccupante dans ce sens qu'elle est surchargée par des lourds et multiples travaux du ménage. Les femmes sont satisfaites des crédits octroyés mais le problème réside sur le taux de remboursement et le plafond maximal des crédits octroyés.

Elle devrait être complétée par ce travail en sens qu'elle n'a pas analysé les difficultés que rencontrent les bénéficiaires du PLD. Ensuite, ce travail permettra aussi d'analyser le degré de contribution des micro-crédits dans la lutte contre la pauvreté, les atouts, les contraintes ainsi que la contribution du micro-crédit dans l'entreprenariat au Sud-Kivu.

4. Edouard BITANGALO WASSO, Les politiques de micro-crédit dans la lutte contre la pauvreté à Bukavu : cas du PAIDEK, PLD et CAPES, Mémoire, ISDR/Bukavu, 2004.

Dans son travail, il a montré que les taux d'intérêts appliqués par les IMF chez les clients sont perçus comme exorbitants, et ces taux sont appliqués de manière identique à tous les emprunteurs peu importe le secteur d'activité. Il poursuit en montrant que la durée de remboursement des crédits est un autre obstacle à l'émergence des bénéficiaires des micro-crédits des 3 IMF et enfin, il montre que les montants de crédits octroyés aux emprunteurs ne les permettent pas d'évoluer.

Il pense que les variables d'échéance, le mode de remboursement des crédits, le montant de crédit sont des éléments qu'il faut revoir et adapter à la réalité pratique à Bukavu. L'accompagnement et la formation des emprunteurs doivent être de nature à privilégier un climat de coopération et de concertation régulière entre les IMF et leurs clients.

Il se base uniquement sur les politiques d'octroi de micro-crédits sans pourtant analyser la contribution de ses micro-crédits sur le bien-être socio-économique des pauvres malgré tous ces défis dont ils sont tachetés. C'est pourquoi, ce travail analysera les aspects socio-économiques, les effets du micro-crédit dans la formation de l'épargne et capital.

5. Amédée KASEREKA SAAINE, Analyse de l'efficacité socio-économique des micro-crédits offerts aux ménages par les IMFs de Goma : Cas de HEKIMA, IMED et APIBA ; T.F.C, ISDR/Bukavu, 2005.

Dans son travail, il a montré que jusque là les objectifs poursuivis par les IMFS de Goma (HEKIMA et APIBA) ne sont pas encore atteints. Cela lui pousse à chercher comment contourner ses difficultés afin d'analyser l'efficacité socio-économique le micro-crédit sur les ménages. Il poursuit en disant que les intérêts trouvés par les clients de micro-crédits ne parviennent même pas à couvrir les besoins alimentaires, scolaires, l'eau et électricité et cela a un impact négatif sur l'échéance du remboursement du crédit. Il montre que le manque de formation des clients en gestion de crédit est aussi l'une de cause de mauvaise gestion de crédit reçu.

Il a oublié que les micro-crédits ont apporté de changements sur le plan socio-économique des bénéficiaires mais étant difficile a prouvé vu le manque des données de base avant l'accès aux micro-crédits et beaucoup de chercheurs se heurtent aux difficultés de mesurer qualitativement et quantitativement la contribution des micro-crédits dans la lutte contre la pauvreté et son efficacité socio-économique auprès de ménages qui en sont bénéficiaires.

6. Consolatrice BORA FURAHA, Micro-crédit : outil de lutte contre la pauvreté par l'accroissement du revenu des ménages à Uvira, T.F.C, ISDR/Bukavu, 2005.

Elle a montré que les micro-crédits n'ont pas jusque là atteint les objectifs nobles qui sont ceux de lutte contre la pauvreté. Elle estime que la mauvaise connaissance de différents rouages et l'insuffisance des crédits octroyés soient à l'origine. Elle pense que les micro-crédits constitueraient une solution appropriée s'ils s'approchent de la base et s'attèlent à répondre aux besoins réels du financement des pauvres. Il poursuit en montrant que le micro-crédit à Uvira est une réalité figée et n'offre pas les « bons crédits » aux clients ; chose qui compromet encore une fois sa rentabilité. Il pense qu'en libérant le micro-crédit de son statut de « crédit minimaliste pour l'auto-emploi des pauvres » et en le transformant en « Services financiers et assistance technique pour les entreprises agro-alimentaires et agricoles en vue de générer une grande quantité d'emplois salariés pour les pauvres » qu'il pourra tenir toutes ses promesses.

Néanmoins, elle n'a pas analysé les multiples changements apportés par les micro-crédits sur le plan alimentaire, scolaire, sanitaire et autre dans les ménages bénéficiaires de crédits à Uvira afin de mesurer l'impact socio-économique de ses micro-crédits dans la lutte contre la pauvreté à Uvira. Elle a oublié de montrer l'état socio-économique des ménages avant les micro-crédits et leurs états après l'utilisation de micro-crédits et c'est à ce niveau que ce travail lui complétera.

7. MAROY KAMUNTU IRAGI, La problématique de la gestion des crédits dans les coopératives d'épargne et de crédit du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo, le cas des COOPEC de la ville de Bukavu de 1995 à 1999. Mémoire, ISDR/Bukavu, 2000.

Il a démontré les failles qu'accuse le système d'octroi et de recouvrement, les conséquences de ses faiblesses sur le recouvrement des prêts accordés. En d'autres termes, il fait découvrir les obstacles relatifs au système d'octroi des crédits et les entraves à leur recouvrement dans la ville de Bukavu. Il a beaucoup borné sa réflexion sur les faiblesses du système de l'octroi et de recouvrement des crédits sans pour autant analyser l'impact ou l'efficacité socio-économique de ses crédits sur les membres et sur le développement socio-économique dans la ville de Bukavu et de la République Démocratique du Congo.

Il a montré la dégradation des crédits dans les mouvements coopératifs d'épargne et de crédit. Il a montré que cette dégradation est due à la sélection des emprunteurs sur base des éléments fictifs et des affinités, l'uniformisation des crédits, du taux d'intérêt, de l'échéance, de la garantie et de la catégorie socio-professionnel ; l'octroi des crédits sans garanties ou avec garanties aléatoires, le manque de formation, d'accompagnement et de suivi des emprunteurs, etc. qui sont à la base de cette défaillance qui créent des incohérences et une défectuosité du système d'octroi et de recouvrement des crédits.

0.4. PROBLEMATIQUE

Le monde moderne qui, face au progrès de la science et de la technique est aujourd'hui confronté à un problème d'ordre général, celui de développement. Celui-ci est un continu de satisfaction des besoins et d'amélioration des conditions de vie des individus et des communautés.

En 1944, le FMI, fut créé à BRETTON WOODS (Etats-Unis) pour stabiliser le système financier international, en mettant en place des mesures destinées à assurer le développement par l'endettement aux pays du tiers monde, malheureusement, les sommes empruntées sont en vue d'améliorer le niveau de vie des populations les plus démunies qui s'enfoncent toujours dans la misère. Tout d'abord les détournements sont massifs, une part importante des fonds reste dans les banques du Nord, sur les comptes personnels des dirigeants au pouvoir du Sud (2(*)).

L'ONU poursuit en disant qu'en retenant qu'un pays développé doit remplir les critères suivants :

- Croissance économique ;

- Taux élevé d'alphabétisés ;

- Diminution du taux de mortalité infantile ;

- Accès de la plus part des gens à l'emploi (3(*)).

Cependant, en dépit de toutes les immenses ressources humaines et du sous-sol, la RDC est classée parmi les pays les plus pauvres du monde. Certains indicateurs l'alignent parmi les pays les plus misérables de l'Afrique subsaharien. Près de 80% de sa population survivent à la limite de la dignité humaine, avec moins de US $ 0,20 par personne/J (4(*)). En examinant les données statistiques disponibles traduisent une situation de paupérisation généralisée. En 2001, le PIB/Habitant est estimé à près de 84 USD. Le niveau du revenu par habitant et par jour est, en dollars de 1985, passé de 1,31 USD en 1973 à 0,91 USD en 1974 à 0,30 USD en 1998. Le pays est donc plongé dans une pauvreté absolue qui tend à se généraliser, le revenu moyen des congolais se situerait en dessous du seuil de pauvreté absolue, et aurait continuellement baissé de 3,08% en moyenne annuellement jusqu'en 1998 (5(*)).

Nous constatons ce qui suit, «La structure de consommation de ménages indique, selon une enquête urbaine des degrés divers, toutes les classes sociale, près de 74% de ménages des cadres et plus de 80% de ménages des employés sont pauvres. Toutes les deux catégories sociales frisent l'indigence. Ces proportions, très élevées caractérisent bien la pauvreté en RDC. Elle frappe tout le territoire national aussi bien le milieu urbain que le milieu rural. Cette situation se témoigne aussi par le taux d'alphabétisation qui varie selon les provinces et selon le sexe.

En effet, selon les enquêtes MIC2, le taux d'alphabétisation est passé de 67,3% en 1995 à 65,3% en 2001. Il est passé de 82,5% à 79,8% pour les garçons contre 54,1% à 51,9% pour les filles au cours de la même période. En 1995, le taux net d'admission en 1ère année primaire était de l'ordre de 42,8% en milieu urbain et de 14% seulement en milieu rural. Le taux de rétention était de 76,8% en milieu rural et de 51,5% à 60,3% en milieu urbain et le 15,1% en milieu rural. Cependant, cette situation fut aggravée par la crise qu'a connu le pays depuis les années 70, l'échec des programmes de stabilisation et d'ajustement structurel des années 80, les deux pillages des années 90, ainsi que les guerres de 1996 et 1998, avec les déplacements massifs des populations vers les grands centres, ont modifié la physionomie de la pauvreté urbaine. L'incidence de la pauvreté urbaine dans les provinces récemment enquêtées est estimée à 75%. Contrairement à la situation des années 80, les villes les plus riches du pays, notamment Kinshasa (0,85 USD/Tête/ha/J) et Lubumbashi (1,06 USD/Tête/Ha/J) sont actuellement plus pauvres que les villes Mbuji-Mayi (2,52 USD/Tête/Habitant/J) de Boma (1,81 USD/Tête/J) et de Matadi (1,51 USD/Hab/J). (6(*)).

Néanmoins, depuis toutes ses décennies, notre pays traverse une situation de crise socio-économique et politique sans précédent avec toute une série de conséquences sur tous les plans de la vie nationale. Avec la dégradation continuelle des structures étatiques, les conditions socio-économiques sont au plus bas de l'échelle normale .cela est Confirmé par Thomas dans son théorème : « Lorsqu'une situation est définie comme réelle, elle entraîne des conséquences réelles » (7(*)). Malgré cette crise économique dans laquelle le pays s'est enlisé d'une part, et de l'autre part, les injonctions des Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale ont influencé la prise de certaines décisions politiques allégeant la tâche de l'Etat vis-à-vis de sa population. Pour preuve, ces extraits de discours du Président MOBUTU qui dit « on ne doit pas chercher à tout faire, tout seul. L'expérience a démontré dans les pays hautement industrialisés que les affaires deviennent plus florissantes dans l'association, c'est-à-dire dans la répartition de risques avec les autres. En ce qui concerne l'Etat, il ne pourra plus participer que dans les grands projets auxquels les zaïrois ne pourront pas s'intéresser faute des moyens suffisants, ou qui représentent un trop gros risque pour les épargnes, ...

Il n'est plus question de l'Etat charcutier, boulanger, boutiquier, épicier » (MOBUTU, discours 1965-1975). MOBUTU enfonce la porte ouverte lors d'un discours prononcé à l'ouverture de la 2e session ordinaire du comité central du MPR au palais du peuple le 26/02/1981 lorsqu'il déclare notamment « la nouvelle conception de la relance agricole tourne de deux préoccupations, à savoir la réhabilitation de tout ce qui existe déjà et la privatisation de la gestion. Autrement dit, nous voulons en finir une fois pour toute, avec le fonctionnariat, l'Etat-commerçant, l'Etat-épicier. Nous devons nous appuyer sur l'initiative privée, bien comme pour son dynamisme et son efficacité, ... (8(*)).

C'est ainsi que l'emploi a plus tragiquement subi les conséquences des difficultés de l'Etat caractérisées par la mauvaise gestion des Entreprises publiques et par l'absence de politique de partenariat et l'incitation aux investissements.

En 2000, l'emploi représente 2% de la population totale, 4% de la population active et 8% de la population active masculine contre respectivement 8%, 18% et 35% en 1958. La crise socio-politique des années 1990 et les conflits n'ont fait que précipiter cette tendance négative au point que la crise de l'emploi et de formation professionnelle constitue une des causes majeures d'une situation sociale extrêmement difficile. La conséquence est aggravation de la pauvreté, l'accroissement de la vulnérabilité des populations et exacerbations du chômage urbain (9(*)).

Avec cette démission de l'Etat, on assiste au non paiement des salaires des fonctionnaires, les parents n'arrivent plus à subvenir aux besoins multiples de leurs familles, l'exode rural et celui des cerveaux, la croissance démographique en milieu urbain, la prostitution, d'où une forte déséquilibre entre la croissance démographique et celle économique observée dans les villes de la RDC.

Ensuite, dans ces villes, l'accès aux services socio-économiques de base n'est guère satisfaisant ; sur 100 ménages, seuls quelques 44 ménages accèdent à l'eau potable, et à peine près de 3 ménages évacuent les ordures d'une manières hygiénique. A la rentrée scolaire de 2000-2001, seule quelques 20% d'élèves ont pu fréquenter l'école dans la ville de Kinshasa. Les grèves répétitives paralysent le fonctionnement normal des écoles à l'intérieur du pays. Ceux des élèves qui fréquentent encore l'école étudient souvent dans des conditions d'insalubrité inhumaine. Enfin, le nombre moyen de personne par chambre est élevé, soit un peu plus 3 personnes et la majorité de la population urbaine active est au chômage. Pour assurer la survie, elle investit dans les activités du secteur informel (10(*)).

C'est ainsi qu'en RDC, un domaine se prête à une telle évolution : celui des micro-entreprises. Si hier, en effet, la femme congolaise jouait un rôle marginal dans le développement de l'économie formelle, aujourd'hui, du fait de la crise multiforme dont le pays est miné, son apport devient de plus en plus prépondérant dans la vie économique. C'est pourquoi pour faire face à tout cela les ménages font recourt aux micro-crédits, pour assurer la survie. Le secteur informel au Sud-Kivu comme à Bukavu est devenu le refuge de tous les ménages pauvres et bénéficiaires de micro-crédits.

Mais alors, le secteur informel génère « 80% de l'ensemble des activités du pont de vue de nombre de personnes occupées » alors que le secteur formel n'en utilise que 20% environ. La majorité la main d'oeuvre opérant dans le secteur informel est composé des femmes (11(*)).

Nous trouvons actuellement plusieurs IMF à travers la ville de Bukavu à savoir : PAIDEK, PLD, APEF, CAPS, etc. octroyant des micro-crédits aux ménages vulnérables et nécessiteux de la ville de Bukavu.

C'est pourquoi, vu ce qu précède, à travers cette étude nous nous posons les questions suivantes :

- La politique de micro-crédit en faveur des ménages a-t-elle eu un impact sur la réduction de la pauvreté ?

- Quelles sont les contraintes qui limitent le micro-crédit à avoir plus d'impact ?

Les réponses à ses questions orienteront nos réflexions tout au long de cette étude.

0.5. HYPOTHESE DE TRAVAIL

Hypothèse (du latin hypothesis ; pmef. Hypo et gr. Thesis ; action de poser), procédé de raisonnement scientifique qui consiste à supposer quelque chose qu'on vérifiera par ses conséquences ou mieux vaste explication scientifique non vérifiée (12(*)).

L'hypothèse est une réponse a priori et anticipée à la question soulevée à propos d'un constat qui doit être diagnostiqué ; pour être confirmée ou infirmée. Pour atteindre le but poursuivi par cette étude et exploiter toute la problématique soulevée, nous avons formulé les hypothèses suivantes :

1. Les micro-crédits auraient un impact significatif dans la réduction de la pauvreté des classes sociales très pauvres. Il en serait de même pour les classes moyennes.

2. Les causes de la non efficacité du micro-crédit seraient liées à la faiblesse du capital, aux modalités de remboursement, au taux d'intérêt et autres facteurs spécifiques aux bénéficiaires.

0.6. Méthodes et Techniques

Pour produire un bon travail véritablement scientifique et efficace, toute recherche exige une certaine méthodologie, une opération intellectuelle de traitement des données relatives à une réalité sociale étudiée en fonction d'un objectif précis. C'est ainsi que dans notre étude, nous nous sommes servis des méthodes et techniques suivantes :

0.6.1. Méthodes

GRAWITZ M. définit la méthode comme : un ensemble d'opérations utilisées par des sciences pour atteindre, démontrer et vérifier les vérités qu'elles poursuivent (13(*)). Il s'agit ici d'une démarche de l'esprit pour découvrir et démontrer une vérité quelconque. Ainsi donc, pour vérifier nos hypothèses notre étude a recouru aux méthodes suivantes :

a) La Méthode analytique

Cette méthode nous a permis d'organiser, d'analyser les faits constituant la pierre d'achoppement de l'amélioration des conditions socio-économiques des ménages bénéficiaires des micro-crédits dans la ville de Bukavu ; en interprétant les données récoltées lors de nos enquêtes. Il s'agit ici d'une analyse objective et systématique de la situation que nous avons rencontrée sur le terrain ; ce qui nous a permis, par ailleurs d'envisager les voies et moyens pour une action future.

b) La Méthode descriptive

Cette méthode nous a aidé à décrire le cadre général de notre étude, en délimitant et en relevant des aspects monographiques du dit milieu influençant le sujet et la présentation du PLD, APEF, PAIDEK et CAPES.

c) La Méthode Rond-de-cuin

Le Rond-de-cuin, ou la bureaucratie, est une méthode qui, d'après Roger MUCCHELLI, consiste à : réfléchir sur une question. Seul dans son cabinet de travail et analyser systématiquement toutes les hypothèses possibles (14(*)). C'est donc une méthode qui se rapporte à l'apport de l'auteur lui-même ; elle nous a permis de réfléchir, seul dans notre local de travail, à analyser les hypothèses possibles sur le problème faisant l'objet de notre sujet d'étude, après avoir détecté le cas d'anomalie dont souffre notre société ; les ménages vulnérables de la ville de Bukavu en particulier à savoir les abus de la pauvreté dont la sous-alimentation, la non scolarisation des enfants, le manque d'accès aux biens de premières nécessités ainsi que le taux d'intérêt élevé lors du remboursement.

0.6.2. Techniques

Madeleine GRAWITZ définit la technique comme étant : « un ensemble de procédés opératoires rigoureusement bien définis, transmissibles et susceptibles d'être appliquées à nouveau dans les mêmes conditions adaptées au genre de problématique et de phénomènes (15(*)). C'est en d'autres termes un procédé situé au niveau des faits ou des pratiques servaient à réaliser au but déterminé. Etant donc un outil, nous nous sommes servis de quelques techniques dont les principales sont les suivantes :

a) La technique documentaire

Nous mous sommes servis de cette technique en recourant à certains ouvrages, articles, rapports d'activités ONG, revues, ... ayant traité certains aspects de notre sujet, ce qui nous a permis de recueillir des informations nécessaires à la réalisation de cette étude.

b) L'échantillonnage

Nous avons recouru à cette technique pour déterminer120 ménages dans la ville de Bukavu encadrés par PLD, APEF, et PAIDEK et bénéficiaires des micro-crédits et qui sont concernés par notre enquête.

Les résultats obtenus sur cet échantillon du type occasionnel étaient extrapolés sur toute la population de cette catégorie de ménages bénéficiaires des microcredits.

c) L'interview avec guide d'entretien

L'interview ou entretien se définit comme : « un procédé d'investigation scientifique utilisant un processus de communication verbale ; pour recueillir des informations en relation avec le but fixé (16(*)). Basée donc sur l'interrogation orale, cette technique nous a permis de nous entretenir avec les ménages vulnérables bénéficiaires de micro-crédit soient chez PLD, APEF, PAIDEK et CAPES à l'aide d'un guide d'entretien préparé d'avance, d'une série de question qui étaient reparties en thèmes bien médités en rapport avec notre sujet.

d) L'observation participative

Cette technique nous a permis d'apporter un regard attentif et méthodologique au phénomène des micro-crédits dans les ménages vulnérable de la ville de Bukavu afin d'observer les effets produits par ses micro-crédits sur le plan socio-économiques et psychologiques des bénéficiaires le long de notre enquête, nous avons observé leurs niveau de vie actuelle, le capital propre constitué grâce aux micro-crédits, le nombre de bien acquis, nombre d'enfants scolarisés, le fonds destiné au loyer, nombre de repas par jour, soins médicaux, etc. ... et les attitudes-comportements dans le milieu de travail et tout cela nous a imprégné de beaucoup de réalités dont une simple observation désintéressée ne peut être en possession .

0.7. CADRE THEORIQUE DU TRAVAIL

Nous avons fait allusion aux différentes théories développées et soutenues par différents auteurs pour enrichir nos réflexions sur les pratiques des micro-crédits en différents endroits du monde. Les explications du professeur MUHAMMAD YUNUS ont particulièrement attiré notre attention par la banque de Bangladesh. Pour le cas de notre ville de Bukavu, les écrits du C.T SADIKI BYOMBUKA au sujet des activités du secteur informel à Bukavu sont à tenir en considération.

En effet, vers les années 1974, le professeur MUHAMMED YUNUS, après avoir constaté que plus ou moins 40% de la population du Bangladesh vivent dans la pauvreté,mis sur pieds la Grammen-Bank en vue d'améliorer les conditions économiques des familles pauvres en octroyant des crédits (17(*)).

Aujourd'hui, son application dans tout le Bangladesh prouve des succès spectaculaires au point qu'au moins plus de 10% de la population bénéficiaires de son prêt sont en majorité sont des femmes. Cette expérience se repend aujourd'hui en tâche d'huile dans 58 pays du monde dont la Chine, les Etats-Unis, l'Afrique du Sud, la France, la Norvège et le Canada (18(*)).

Pour MUHAMMED YUNUS, le micro-crédit est un moyen efficace pour éradiquer la pauvreté et améliorer les conditions socio-économiques. Il poursuit en soutenant que les gens ne sont pas pauvres par bêtise ni par paresse car ils travaillent toute la journée pour accomplir des tâches physiques forts complexes mais plutôt parce que les structures financières existantes n'ont pas pour vocation de les aider à améliorer leurs sorts. A partir de l'approche prônée par le professeur MUHAMMED YUNUS, nous essayons de vérifier pourquoi les femmes actives et dynamiques de notre milieu bénéficiaires de micro-crédit ne parviennent pas à sortir de l'auto-dépendance des ONGs donatrices du micro-crédit en constituant grâce à ce dernier leur propre capital.

Pour sa part, le C.T SADIKI BYOMBUKA analyse certains problèmes liés à l'essor des petits et moyennes entreprises dans la province du Sud-Kivu, il relève l'existence de plusieurs handicaps dans leurs fonctionnements mais aussi la présence d'atouts importants. Ces entreprises au lieu de bénéficier de l'appui étatique, elles sont sujettes à des tracasseries administratives.

L'analyse des expériences observés au Québec et au Kenya montrent que le développement de petites et moyennes entreprises requiert des sources de financement diversifiées et un appui intégré faisant intervenir plusieurs auteurs : structures étatiques, organisations non gouvernementales, banques, bailleurs de fonds nationaux et internationaux.

La confrontation de la situation congolaise avec les leçons tirées de l'expérience canadienne débouche sur la proposition d'une approche de développement économique local qui met au centre les PME bénéficiant de la formation en entreprenariat et du financement diversifié avec une part importante de la contribution étatique (19(*)).

0.7.1. Naissance des Micro-crédits

Les institutions des micro-crédits ou d'appui aux petites entreprises sont nées vers les années 1980. Leur existence reprise sur une logique de l'offre qui tire son origine :

1. Du constat que les entrepreneurs existants ou potentiels manquent d'appui pour créer, se développer, passer de l'informel au formel.

2. Les contraintes économiques : absence d'accès au crédit et manque de conseil et de formation.

3. les contraintes sociologiques : inexistence ou absence d'organisations professionnelles efficaces et représentatives.

D'où, il faut lever ces contraintes pour créer un instrument ou un outil très efficace dans la lutte contre la pauvreté, car le micro-crédit utilisé dans de nombreux pays européens et en Amérique latine est un instrument performant de lutte contre le chômage et l'exclusion (20(*)).

Lancer sa propre activité, créer son propre emploi et en vivre durablement, voilà le rêve de nombreux ménages.

0.8. DELIMITATION DU SUJET

Le professeur TSHIMANGA dit « Limiter son sujet, c'est déterminer ce que l'on veut étudier : c'est définir ce que l'on retient, mais c'est aussi écarter un certain nombre de problèmes » (21(*)).

Notre étude porte sur la ville de Bukavu, chef lieu de la province du Sud-Kivu en RDC, sur les 3 communes dont IBANDA, KADUTU et BAGIRA.

Disons que notre étude remonte de nos observations, allant des années 1996 à nos jours (2006-2007) où nous réalisons nos enquêtes. Cette période est marquée par les 2 guerres dites de libération, la transition ainsi que les élections en RDC après 47 ans d'indépendance. Elle est aussi marquée par la naissance de plusieurs institutions de micro-finance au Sud-Kivu ; mais aussi par les pillages, les insécurités et les assassinats.

0.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Outre la partie introductive que nous venons de donner et la conclusion qui interviendra, cette étude s'articule sur les chapitres suivants :

- Le premier chapitre est celui des généralités. Il comprend la définition des différents concepts de base, la présentation des 3 IMFs (PLD, PAIDEK et APEF) et la ville de Bukavu.

- Le deuxième chapitre porte les micro-crédits et l'entreprenariat : Atouts et contraintes.

- Le troisième chapitre porte sur les ménages bénéficiaires de micro-crédits et le bien-être socio-économique dans la ville de Bukavu.

- Et le quatrième chapitre portera sur une la Banque sociale pour le Développement des Ménages qui assurera leur croissance économique et le bien-être socio-économique.

0.10. DIFFICULTES RENCONTREES

Tout travail scientifique ne peut se réaliser aisément. Pour réaliser cette étude, nous nous sommes heurtés aux difficultés suivantes :

- Réticence des agents des IMF à nous donner toutes les données statistiques en rapport avec les crédits octroyés ;

- Le manque de certains documents, éléments recommandés par la direction du travail ;

- L'hésitation des ménages à nous dire toute la vérité en rapport avec le micro-crédit  ;

- Les contraintes budgétaires, surtout que nous étions souvent obligés de faire de Km à pieds pour atteindre un bénéficiaire, (enquêté) et le soleil accablant ;

- La carence documentaire dans notre bibliothèque qui nous oblige à nous abonner par-ci par-là, pour avoir les informations.

Après cette partie introductive, nous allons alors définir les concepts clés, présenter les 3 institutions de Micro-finance.

* 1 SHUMACHER E.F., Small is beautifull,, Une société à la mesure de l'Homme, Ed. Le Seuil, Paris, 1979, P.12.

* 2 Damien BINET François, Jamaïque dans l'Etat FMI, Paris, Ed. CADTH, 2000, P.34.

* 3 Denis Goulet cité par Ambroise KALUME K., Essai d'analyse de la participation de « COLIDE » dans le développement du groupe de Baliga en zone rurale de SHABUNDA, TFC, 1996, ISDR/Bukavu, P.1.

* 4 Ministère du Plan RDC, DSRP, Février 2004, P.5 et P.11.

* 5 Ministère du Plan RDC, DSRP, Février 2004, P.5 et P.11.

* 6 Idem

* 7 DSRP, Op.cit, P.11, P.13

* 8 ABDOU BUKENI, Les micro-entreprises privées et le bien-être socio-économique des jeunes débrouillards à Bukavu, Mémoire, ISDR/Bukavu, 2004, P.5.

* 9 Numéro spécial du CERPRU, N°14/2000, 16e Ed., ISDR/Bukavu, P.94.

* 10 DSRP, Op.cit, P.14

* 11 CADICEC-Information, Micro-Entreprise et entreprenariat féminin au Congo : Atouts et contraintes ; N°87/88, Juillet 2001, Kinshasa/Gombe, P.11.

* 12 Encyclopédie LAROUSSE, Vol. 1.2.3 cité par Christian WATUKALUSU, Op.cit, P.3.

* 13 GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1976.

* 14 Roger MUCCHELI cité par Roger SAFARI, dans le cours de Méthodes de Recherche, 1er graduat, ISDR/Bukavu, 2000, Inédit.

* 15 GRAWITZ M., Op.cit, P. 391.

* 16 GRAWITZ M., Op.cit, P. 391.

* 17 MOHAMMED YUNUS, vers un monde sans pauvreté, l'autobiographie du banquier des pauvres, Ed., Lattes, Paris, 1997.

* 18 MOHAMMED YUNUS, vers un monde sans pauvreté, l'autobiographie du banquier des pauvres, Ed., Lattes, Paris, 1997.

* 19 C.T SADIKI BYOMBUKA, « Micro-Entreprise et développement économique local : de l'expérience québécoise à la conception d'une stratégie applicable au Congo, Shahidi-Presse, Bukavu, P.8.

* 20 Les Coopératives d'épargne et de crédit « COOPEC », Module de formation, secrétariat général du MOCC, 2003, P.42.

* 21 Prof. TSHIMANGA cité par IRAGI RUGAMBWA, L'impact socio-économique du VIH/SIDA dans la gestion de ressources humaines au Sud-Kivu : cas des Entreprises SNEL et OFIDA, Mémoire, ISGEA, 2004, P.7.

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