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audit interne une valeur ajoutée dans la mission du commissariat aux comptes cas de BSIC

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par Samba SECK
ISM - DSG 2008
  

Disponible en mode multipage

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Introduction

Le contrôle provient du vocable anglo-saxon « contrôle » qui est l'action de mesurer, de dominer une situation et de maîtriser une opération. Il s'agissait d'un Etat en France, le terme contrôle s'enserrait comme le fait d'exercer un contrôle, surveiller, vérifier c'est donc au final, la version anglo-saxonne qui précise mieux la définition ; le contrôle interne est donc la maîtrise du fonctionnement de l'entreprise.

Sous des formes qui ont varié au cours de l'histoire, les entreprises ont toujours tenu une comptabilité et élaboré des informations financières destinées à aider à la prise de décision et rendre compte des résultats obtenus.

Dans ces conditions le chef d'entreprise, le dirigeant est naturellement amené à s'interroger sur la maîtrise du fonctionnement de l'organisation par lui même et ses collaborateurs.

C'est durant cette période que la vérification de ces informations devient une nécessité pour toute entreprise .Cette vérification est à l'origine de la profession de l'auditeur interne et de l'auditeur externe dont la compétence et l'indépendance ont été règlementées.

Se heurtant de plus à des scandales financiers répétitifs, des états financiers ou comptables irréguliers qui ont favorisé l'effondrement boursier durant ces mois et ont surtout créé un véritable traumatisme au plan international.

Par ailleurs pour assurer un bon fonctionnement de ces entités et lutter contre toutes ces malversations ou fraudes les auditeurs au niveau interne qu'externe jouent un rôle important dans l'atteinte des objectifs de ces entreprises.

L'audit consiste entre autre à procéder à l'examen approfondi d'une activité dans le but d'émettre une opinion sur son fonctionnement et son efficacité. Si l'objectif premier consiste à vérifier la conformité par rapport aux normes, la véritable mission est d'améliorer l'efficience de la fonction auditée grâce à la formulation des recommandations. L'audit porte ainsi sur les activités et non sur les acteurs.

Suivant l'appartenance professionnelle des auditeurs nous distinguons par rapport à ce critère deux types d'audit :

Par contre trois critères permettent de classer les différents types d'audits

1. Suivant l'appartenance professionnelle des auditeurs nous avons l'audit interne et externe

2. Suivant l'origine du contrat audit légal et audit contractuel

3. Suivant la nature de la mission nous avons :

L'audit financier qui s'intéresse aux commissaires aux comptes et vise à permettre aux professionnels l'expression d'une opinion motivée sur la sincérité et la régularité des états financiers d'une entreprise.

Il y avait ce qu'on appelle l'audit opérationnel encore appelé audit de gestion, il s'intéresse à un aspect particulier de l'entreprise et vise à déceler des dysfonctionnements et émettre des recommandations pour une plus grande efficacité dans la gestion.

Aujourd'hui avec l'audit on parvient à garantir la détection des décisions ou des pratiques conduisant à une insuffisance d'actifs, cela veux dire isoler les fraudes de gestion .En d'autres termes l'auditeur qu'il soit interne ou externe doit mettre en oeuvre toutes les diligences leur permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes examinés ne comportent pas d'anomalies.

Contrôle interne c'est l'ensemble des mesures mis en place dans l'entreprise pour mesurer la protection du patrimoine et la qualité de l'information comptable.

Pour mener à bien cette étude nous allons analyser dans une partie le cadre théorique et le cadre méthodologique, la seconde partie traitera la méthodologie du ravisseur et le commissaire aux comptes et les procédures du contrôle interne.

CHAPITRE I :

I- APPROCHE THEORIQUE :

Dans ce parti, la problématique, les objectifs de recherches, les hypothèses de travail, la pertinence du sujet et la revue critique de la littérature seront successivement passés en revue.

A/ PROBLEMATIQUE :

Les entreprises, les organisations sont bien confrontées dans un environnement bien déterminé. Cette amélioration est de plus en plus recherchée à travers une décentralisation de la prise de décision pour en assurer la pertinence et la mise en oeuvre rapide. Dans ces conditions, le chef d'entreprise, le dirigeant est naturellement amené à s'interroger sur la maîtrise du fonctionnement de l'organisation par lui même et ses collaborateurs.

L'audit est une activité qui évolue dans un environnement socio-économique ou la performance et le respect des procédures et normes restent le maître mot pour sa survie.

La bonne maîtrise des règles demeure incontestablement la clé de la réussite.

Quelque soit leur taille les entreprises rencontrent des difficultés dans la gestion et des laissés allés par rapport à l'exécution des tâches concernant l'enregistrement des données comptables .La mise en place d'un auditeur interne permet de prévoir et de gérer l'ensemble des problèmes.

Par contre la fonction d'audit interne donne à cet égard l'assurance raisonnable que les opérations menées, les décisions prises sont « sous contrôle » et qu'elles contribuent donc aux objectifs de l'entreprise. Et si tel n'était pas le cas, elle apporterait des recommandations pour y remédier. Pour ce faire l'audit interne évalue le niveau du contrôle interne, c'est-à-dire la capacité des organisations à atteindre efficacement les objectifs qui leur sont assignés et à maîtriser les risques inhérents à leur activité. C'est donc une fonction éminemment utile aux dirigeants, quelque soit le niveau d'extension de son champ d'action sur l'efficacité et la performance au delà de la simple conformité. Son objectif est d'assister les responsables dans l'exercice efficace de leurs responsabilités en leur fournissant des analyses, des appréciations, des recommandations et des commentaires concernant les activités contrôlées.

L'audit interne est concerné par toutes les phases de l'activité de l'entreprise qui intéressent la direction .Ceci implique d'aller au delà des aspects financiers pour atteindre une compréhension des opérations examinées.

Cependant la mission du commissariat aux comptes occupe une place importante car une activité qui permet de certifier les comptes annuels.

En effet l'auditeur externe doit élaborer un plan d'audit s'appuyant sur le travail de l'audit interne qu'il remet au conseil d'administration de l'entreprise pour la vérification des comptes. Dès lors les questions qui méritent d'être étudier sont de savoir si l'audit interne peut il sécuriser les travaux du commissariat aux comptes ?

Pour être efficace le commissariat aux comptes doit il s'appuyer sur le travail de l'audit interne ?

Ce sont autant de questions auxquelles nous essayerons d'apporter des réponses après décrites au préalable les procédures qui permettent de concevoir un plan d'audit.

B/ OBJECTIFS DE RECHERCHE

L'objectif général c'est de montrer que l'audit interne présente une valeur ajoutée dans la mission du commissariat aux comptes.

Nous allons montrer comme objectif spécifique :

L'importance d'un système d'audit interne dans une société répondant aux critères de mise en place d'un réviseur interne.

C/ HYPOTHESE DE TRAVAIL

Comme hypothèses, nous proposons celles-ci découlant d'une observation substantielle :

1 Pour être efficace le commissariat aux comptes doit s'appuyer sur les travaux de l'auditeur interne.

2 Les travaux de l'auditeur interne sécurisent ceux du commissariat aux comptes

3 Un travail de complémentarité des réviseurs internes qu'externe permet d'avoir un degré de sécurité sur la certification des comptes annuels.

D/ PERTINENCE DU SUJET

Depuis des années beaucoup d'entreprises ont disparu de la scène économique du fait d'un manque de suivi par les auditeurs internes et au commissariat aux comptes. Celles qui survivent doivent leur salut à ces derniers grâce à un suivi efficace des tâches.

Pour la mission du commissariat aux comptes qui consiste à réviser la sincérité la régularité et l'image fidèle des comptes vivant à la certification de ces derniers seraient beaucoup plus intéressantes si le commissariat aux comptes utiliserait des résultats déjà obtenus par l'auditeur interne. Dés lors une réelle complémentarité s'impose entre l'audit interne et externe.

Une complémentarité mentionné dans les normes d'audit externe facilite et sécurise les travaux de l'audit interne et externe d'où la notion de la valeur ajoutée de l'audit interne dans la mission du commissariat aux comptes.

Notre étude est intéressant et il prône un travail de façon mutuelle, ils trouveront ensemble l'efficacité maximale tout en minimisant les frais de mission et d'éviter l'externalisation qui est le fait de ne faire que l'audit interne ou de l'audit externe mais pas les deux à la fois et dans ce cas l'externalisation s'avère dangereuse et impropre.

E/ REVUE CRITIQUE DE LA LITTERATURE

Pour notre étude nous avons consulté des travaux de recherches qui sont à la fonction de réviseur et du commissariat aux comptes à savoir un mémoire de fin d'étude ainsi des ouvrages et théories d'auteurs. Des spécialistes ont écrit et insisté sur l'importance du sujet au sein de l'organisation.

« L'audit interne est une activité indépendante et objective qui donne organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations ».

La toute nouvelle définition de l'IIA concernant l'audit interne datant en 1999 préfaces de théorie et pratique de l'audit interne de Jacques Renard.

Alain Mikol : révision, évaluation et contrôle interne 3éme édition Dunold Paris 1992 cette livre parle de l'audit interne dans la mission du commissaire aux comptes .Selon henry Fayol « on ne peut contrôler que ce qui organise l'organisation .L'organisation doit donc être « adaptée et adaptable, vérifiable, formalisée et comporter une séparation convenable des fonctions ».Ce principe dicte que l'entreprise fixe sa structure dans une organigramme qui reflète ces différents démembrements. Ainsi quatre fonction fondamentale doivent être séparées et attribuées à quatre responsables différents pour éviter des erreurs négligences, fraudes que leur des simulations favoriser si l'on les cumules.

Cette définition fait allusion à l'aide que l'audit interne pourrait apporter à l'organisation à savoir l'atteinte des objectifs en évaluant par approche systématique, Ses processus de management des risques et en faisant des propositions pour renforcer son efficacité .Elle fait

l'objet de multiple critique . Regrettons le mot (activité) pour qualifier l'audit interne au lieu et place de (fonction). Ce disant on est en contradiction avec la volonté exprimées par ailleurs d'élargir et de renforcer la fonction. Peut être faut-il avoir là une nouvelle expression de la porte ouverte à l'externalisation mais vouloir une chose et son contraire conduit fatalement à des dialectiques obscures.

Signalons la définition figurant dans le lexique de l'IFACI « l'audit interne est une fonction à la quelle incombe au sein de l'entreprise, la vérification de l'état de contrôle interne.

Elle est chargée de réviser périodiquement les moyens dont disposent la direction et les gestionnaires de tous les niveaux pour gérer et contrôler l'entreprise. Cette fonction est assurée par un service dépendance de la direction mais indépendant des autres services.

Après ce premier ouvrage nous avons étudié un second livre celui de Bernard Barthélemy et Philipe courages «  gestion des risque » (4éme édition).

Dans ce livre les auteurs nous montrons que le risque est un concept mal défini. On dira ainsi que le risque est une situation dont l'occurrence est incertaine et la réalisation affecte les objectifs de l'entité qui le subit .Les activités de toute entité génèrent des risques qui proviennent de l'entités (risque interne) et d'autres qui sont liés à son environnement (risque externe). Michel Fautrat « Management des risques », enquête parue dans revue Audit,

De plus en plus constations dans cet ouvrage que la gestion des risques est une nécessité car elle assure la pérennité de l'entreprise, la compétitivité et une source de profit.

En définitive ce livre traite la gestion des risques dans une proche globale mais qui nous permettra de cerner les risques inhérents à l'activité de l'organisation.

De mon point de vue les auteurs de ces livres devraient mettre l'accent aussi sur l'externalisation du réviseur et du commissariat aux comptes dans le but de montrer l'importance de cette collaboration afin de sécuriser l'organisation concernée .Les auteurs qui ont parlé de l'audit et contrôle interne :

Jean-Michel chaplain : L'audit et contrôle des comptes.

· Lionel Collins et Gerard : Audit et contrôle interne : pratique, objectif et principe.

· Coopers et Lybrand : La Nouvelle pratique du contrôle interne. Institut français des auditeurs

consultants internes  Paris : Editions d'Organisation, 1994.

· Geneviève Krebs et Yvon Mougin : Les nouvelles pratiques de l'audit qualité interne,   Edition

AFNOR 2003.

· Benois Pige : Audit et contrôle interne.

· Jacques Renard : Théorie et pratique de L'audit interne Edition d'organisation (6ème édition

mars 2006).

· Alberto Sillero : Audit et révision légale Editions ESKA mai 2003.

II/ CADRE METHODOLOGIQUE

Cette partie est consacrée à la délimitation du champ de l'étude, aux outils et techniques d'investigation ainsi qu'aux difficultés rencontrées.

A/ CADRE DE L'ETUDE (à reprendre tu doit parler du secteur bancaire au SENEGAL puisque ton sujet est appliqué dans une banque)

Nous allons choisir un cabinet d'expertise comptable spécialisé dans l'audit qui est un S.A.R.L , le commissariat aux comptes et l'expertise comptable .Ce cabinet est créé en 1960 concentrant ses activités essentiellement dans le commissariat aux comptes , l'assistance comptable et le conseil fiscal .Depuis lors, les méthodologies , la documentation et l'expérience de la multinationale Arthur Ander sen Worldwide constitue les bases les principes et les modalités techniques d'invention du cabinet.

Ce cabinet couvre des secteurs divers dont : l'aviation, le commerce, les banque etc....

B/ DELIMITATION DU CHAMP DE L'ETUDE

Notre étude se fera dans une banque du nom de BSIC (Banque Sahélo Saharienne pour l'investissement et commerce SENEGAL-SA)

1 La banque BSIC est une société anonyme relatif au droit des sociétés commerciales au capital de 3 331 000 000 FCFA représentées qualité par M Mamadou Diouf, agissant en qualité de directeur général Adjoint de la société

2 immatriculée au RCCM sous le numéro sn-dkr 2002-B 1802 .elle est entité spécialisé dans le financement et l'investissement pour le commerce .L'ouverture de la filiale BSIC SÉNÉGAL SA est créé le 05 janvier 2004 et les activités sont démarrées le 26 janvier 2004

Durant notre analyse au niveau du cas d'utiliser l'ensemble des méthodes et moyens appropriés pour la réalisation de la mission du commissariat aux comptes avec comme support l'auditeur interne.

Ce qui permettra au commissariat aux comptes de déceler tous les avantages pour élaborer un plan d'audit dans ce sens.

C/ TECHNIQUES D'INVESTIGATION

Nous utilisons des méthodes d'investigation telles que la recherche documentaire et le guide d'entretien.

RECHERCHE DOCUMENTAIRE

Un tour dans les librairies ne nous a pas permis de trouver des livres ou manuels qui traitent directement notre sujet.

Par contre les documents trouvés sur l'Internet nous parlent de l'audit au sens global.

De ce fait, nous avons exploré une autre méthode qui consistait à observer et à mener des enquêtes auprès de notre cabinet d'audit et d'autres structures pouvant nous fournir des informations pour la bonne réalisation de notre sujet.

GUIDE D'ENTRETIEN

Le cabinet nous a permis de nous exprimer avec les personnes de l'audit de notre travail .Ils nous ont fourni une documentation complète sur l'élaboration et la mise en place d'un plan d'audit s'appuyant sur les recherche menés par l'auditeur interne et des livres qui parlent de l'audite et management des risque.(à présenter dans les annexes si c'est vrai)

D/ DIFFICULTES RENCONTREES

Les difficultés se situaient d'une part dans le choix d'un cas pratique avec le maximum de donner »es car nous évoluons dans un environnement fortement concurrentiel ou les données sont confidentielles et d'autre part au niveau de nos obligations professionnelles différentes du sujet traité durant les moments de l'étude.

En fin le cabinet qui nous a fourni les données n'a pas voulu que l'on mentionne son nom dans le document parce que nous n'avons pas fait un séjour en son sein.

CHAPITRE I :

I : LES MISSIONS DE REVISION ET DU COMMISSAIRE AUX COMPTES

A : LE CONTROLE INTERNE

1 : DEFINITION

Le contrôle interne se définit comme étant une approche structurée de la gestion de l'entreprise qui nécessite un système complexe comprenant :

-Des activités opérationnelles, fonctionnelles et administratives qui ajoutent de la valeur en fonction des besoins internes et externes.

-Des systèmes de contrôle interne adaptés aux objectifs et aux risques des activités.

-Un personnel compétent et intégré pour mener à bien les activités organisées selon une structure appropriée.

-Des systèmes d'information et de données qui permettent le suivi des performances de l'entreprise.

-  « Le contrôle interne est l'ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l'entreprise. Il a pour but d'assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l'information, de l'application des instructions de la Direction et de favoriser l'amélioration des performances.

Il se manifeste par l'organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l'entreprise, pour maintenir la pérennité de celle-ci » C'est l'ensemble des dispositifs qui contribuent à l'assurance raisonnable de la maîtrise permanente de l'activité »

- En 1978, déclarait le Consultative Committee of accountancy de Grande Bretagne: « Le contrôle interne comprend l'ensemble des systèmes de contrôle, financiers et autres, mis en place par la Direction afin de pouvoir diriger les affaires de l'entreprise de façon ordonnée et efficace, assurer le respect des politiques de gestion, sauvegarder les actifs et garantir autant que possible l'exactitude et l'état complet des informations enregistrées ».

- André Vacquin, sociologue des organisations à son tour d'affirmer : « Le contrôle interne est un outil de mesure responsabilisant de la performance individuelle et collective. C'est la meilleure barrière contre les contrôles pervers qui peuvent être pratiqués ».

2 : Objectifs

Le contrôle interne se définit comme étant une approche structurée de la gestion de l'entreprise qui nécessite un système complexe comprenant :

-Des activités opérationnelles, fonctionnelles et administratives qui ajoutent de la valeur en fonction des besoins internes et externes.

-Des systèmes de contrôle interne adaptés aux objectifs et aux risques des activités.

-Un personnel compétent et intégré pour mener à bien les activités organisées selon une structure appropriée.

-Des systèmes d'information et de données qui permettent le suivi des performances de l'entreprise.

· Fiabilité de l'information financière :

Cet objectif est souvent privilégié car il met l'accent sur l'organisation des fonctions comptables et financières et sur la capacité de l'entreprise à enregistrer fidèlement ses opérations et les

restituer sous forme d'états de synthèse.

Cette focalisation sur l'information financière peut s'expliquer au vu des multiples scandales qui ont agité les marchés financiers au cours des dernières années. Ces dysfonctionnements ont conduit le législateur à imposer aux entreprises la mise en oeuvre de dispositif permettant de produire une information financière de qualité.

· Sauvegarde du patrimoine :

Le contrôle interne est considéré comme une véritable opportunité pour l'entreprise car il permet de faire progresser la maîtrise de son risque et de son activité grâce à l'optimisation et l'accélération des flux au sein de l'entreprise et au décloisonnement de l'entreprise via une meilleure communication et compréhension entre services.

De même pour les salariés, le contrôle interne leur procure un environnement professionnel sécurisé par des procédures, des descriptions de poste... L'harmonie de tous ces éléments permet d'exercer des responsabilités en parfaite connaissance de leur rôle et de leur positionnement dans l'enchaînement des activités de l'entreprise.

Le contrôle interne présente d'autres finalités :

· Optimisation des opérations :

Le processus du contrôle interne permet d'identifier des insuffisances dans l'organisation et dans l'exécution des différentes activités de l'entreprise. Ainsi, l'analyse du processus met en évidence des tâches non effectuées, des activités effectuées par des personnes ne disposant pas de la compétence ou des informations nécessaires à l'accomplissement correct de ces tâches ces constatations peuvent ainsi conduire à réorganiser certaines fonctions, et à automatiser certains contrôles.

· Maîtrise des activités :

La majorité des objectifs du contrôle interne converge vers la maîtrise des activités de l'entreprise et le pilotage efficace de l'organisation. Ainsi, le contrôle interne institue dans l'entreprise une culture d'autocontrôle à savoir la vérification par chaque collaborateur de la qualité et de la conformité de son travail.

L'objectif du contrôle interne est de s'assurer que l'ensemble des moyens mis en oeuvre pour que des fraudes ne soient pas possibles et que les procédures/guidelines/loi sont bien appliqués.
L'objectif de l'audit externe est de s'assurer que les comptes publiés sont réguliers sincères et donnent une image fidèle de l'entreprise.
Le contrôle interne porte plus sur les moyens alors que l'audit porte plus sur le résultat. Mais tu peux avoir des audits sur les moyens aussi.

Il y a ce qu'on appelle les grandes principes du contrôle interne. Le contrôle interne se fonde sur des principes qui aident l'entreprise à atteindre ses objectifs stratégiques et assure sa pérennité .Il y'a huit principes qu'on peut citer :

-organisation

-Auto contrôle ou intégration

-universalité du contrôle

-indépendance

-bonne information

-Performance

-compétence du personnel

-les composantes

: MISSON

Les composants du contrôle interne suivent une certaine logique et une certaine cohérence. On retrouve les composants du contrôle interne dans le schémas1 suivant :

Mission : Règles à respecter

Facteurs de réussite : Objectifs ; Moyens ; Pilotage ; Organisation ; Procédure ; Supervision ;

Préalables et Contrôle interne

Les responsables de chaque fonction, département, service de l'entreprise possèdent des objectifs fixés par sa hiérarchie. Ils doivent déterminer leurs propres politiques afin de pouvoir atteindre ces objectifs. A travers ces politiques, les responsables pourront en déduire la mission tout en précisant clairement. Ils doivent décrire les étapes et les actions qu'ils comptent entreprendre pour chaque politique qu'ils ont définis et la finalité de chacune d'elles.


B : AUDIT INTERNE

1 : DEFINITION

L'audit interne est une activité d'assistance et conseil à la gestion qui a beaucoup évolué depuis la 2nd guerre mondiale .Autrefois cantonné aux questions comptables l'audit touche aujourd'hui toutes les activités de l'entreprise et assure par conséquent une grande variété de service d'audit et de conseil. L'audit interne est aussi une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée, il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche systématique et de gouvernement d'entreprise et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.

2: OBJECTIFS

L'audit assiste les membres de l'entreprise ou de l'organisation dans l'exercice efficace de leurs responsabilités. A cet effet, l'audit interne leur fournit des analyses, fait des appréciations, des recommandations, donner des avis et des informations concernant les activités. L'audit apporte sa contribution à l'ensemble des activités de l'entreprise et dans chaque domaine.

Qu'il s'agisse des aspects financiers administratifs commerciaux informatiques et sociaux. Son importance doit davantage primer.

Diriger, c'est planifier les tâches, organiser les responsabilités, conduire les opérations et contrôler le marché. Tout cela fait du management une profession que l'audit en tant qu'outil de gestion. L'audit consiste donc à observer, étudier et analyser la situation des comportements, des faits, des structures et des documents sociaux par rapport à des référentiels internes à l'entreprise. Cela nous permet donc de relever les écarts, de rechercher les causes, d'étudier leurs conséquences ou implications, de relever les risques de l'entreprise de manière à mieux les maîtriser, les supprimer et à mieux assurer les suivis des procédures de contrôles internes.

1 : LES MISSIONS

Désormais, la mission d'un auditeur va consister en l'examen des composantes de l'organisation et des conditions de son fonctionnement. Deux grandes missions lui sont assignées. Ainsi selon la nature, on distingue des missions de conformité, de régularité et des missions vers l'efficacité. Il s'agit pour un auditeur interne d'évaluer le contrôle et de proposer des améliorations. En matière de régularité, l'auditeur s'intéressera aux taches et aux résultats. Il cherchera à analyser le travail effectue par rapport au référentiel. Il cherchera à savoir si le résultat est correct.

Autrement dit l'auditeur aura :

- à examiner la fiabilité et l'objectivité de l'information financière ainsi que les moyens utilisés pour identifier, mesurer, classer et présenter ces informations.

- à examiner les systèmes établis en vue d'assurer le respect des politiques de gestion des plans, des procédures, lois et représentations qui peuvent avoir une influence sur la vie de l'entreprise.

- à examiner enfin les dispositions prises pour protéger et sauvegarder le patrimoine et si nécessaires vérifier l'existence de l'entreprise.

Elle consiste à évaluer l'efficacité de l'entreprise et à proposer des améliorations. Il faut se garder d'examiner les systèmes tels qu'ils sont. L'on doit davantage s'interroger sur la fiabilité de tout système et de sa capacité à obtenir, à générer les résultats escomptés. Il faut toujours relier les systèmes à leurs finalités. Autrement l'auditeur aura :

-à apprécier l'utilisation économique et efficace des ressources, l'adéquation des moyens aux objectifs, l'adaptation des structures et la qualité de l'information.

-à examiner les opérations et les programmes de l'organisation auditée afin de s'assurer que les résultats sont conformes aux objectifs fixés, aux activités opérationnelles. En fait, il s'agit de voir si les opérations sont exécutées conformément aux provisions.

CHAPITRE II

PRESENTATION DE LA BANQUE BSIC

1/ CONNAISSANCE DE L'ENTREPRISE

a: Historique

Le 04 février 1998 création de la communauté des Etats Sahélo sahariens (CEN-SAD) à Tripoli dont les membres sont aujourd'hui le Burkina, Djibouti, l'Egypte, l'Erythrée, La Gambie, la Libye , le Mali, le Maroc, le Niger, le Nigeria, la RCA, le Sénégal , la Somalie, le Tchad, le Togo, le Bénin et la Tunisie .A noter que le Liberia et le Ghana ont un statut d'observateur au sein de la CEN-SAD.

Le 14 Avril 1999 il y a la signature de la convention portant création de la banque Africaine pour le développement et commerce (BADC) par la CEN-SAD à Syrte en Libye .Le 18 Août 2001 l'augmentation du capital initial de la banque de  1000 000 000 Euro à 280 000 000 Euro. Ensuite en Avril 2002 on a crée une agence au Soudan .Du 23 et 24 Août 2002 il y a une recommandation du conseil exécutif de la communauté des Etats Sahélo Sahariens lors de sa 8ème session ordinaire tenue à Tripoli de changer la dénomination sociale de la BADC. En Janvier 2003 il y a un changement de la dénomination sociale de la banque : la BADC groupe devient BSIC (Banque Sahélo- Saharienne pour l'investissement et le commerce).

Le 24 Avril 2003 examen et adoption par le conseil des ministres d'un projet de loi autorisant le président de la république à ratifier la convention portant création de la banque africaine pour le développement et commerce (BADC) , signée à Syrte (Libye) le 14 Avril 1999. Le 22 Août 2003 arrêté portant agrément de la BADC- Sénégal SA. Le 05 Janvier 2004 ouverture de la filiale BSIC Sénégal -SA : Accueil du personnel .Le 26 Janvier 2004 démarrage prévu des activités de la BSIC -Sénégal SA .Le 15 Mars 2004 inauguration de la BSIC- Sénégal SA par monsieur Abdoulaye Diop ,MEF.

b : Objectifs

Notre banque à  défini 10 valeurs d'entreprise formant l'esprit BSIC -Sénégal SA ces valeurs ne révèlent d'une mode passagère mais de la réalité de les faire vivre dans la réalité de chaque jour.

Les 10 valeurs ci-après sont identifiées par la BSIC -Sénégal SA comme étant celles dans lesquelles elles souhaitent que les collaborateurs se reconnaissent et s'impliquent.

_La qualité ou réaliser son travail dans le souci de satisfaire aux attentes et aux contraintes de ceux à qui le résultat de ce travail est destiné.

_L'exemplarité ou avoir un comportement qui puisse servir d'exemple aux autres membres de son équipes :

_la solidarité c'est-à-dire utiliser ses compétences, information dont on dispose, sa disponibilité pour aider les autres à régler les problèmes.

_la loyauté ou respecter les engagements pris ; qu'ils soient écrits ou moraux, ne pas chercher à dissimuler les erreurs ou à les attribuer à d'autres.

_l'initiative c'est-à-dire développer son activité avec une mentalité d'entrepreneur dans le cadre de la délégation donnée.

_la pro activité c'est-à-dire avoir le souci de régler les problèmes sans précipitation mais sans perte de temps inutile, afin de conserver la souplesse et la capacité d'adaptation.

_le professionnalisme ou s'efforcer de faire les choses dans les règles de l'art dans sa spécialité et être attentif aux évolutions de ces règles de l'art.

_la responsabilité c'est-à-dire tout mettre en oeuvre pour satisfaire à ses engagements contractuels et moraux.

_l'efficience ou de déployer toutes les ressources de ces compétences au service de la banque.

_l'éthique c'est-à-dire agir dans le respect de le loi et en conformité avec les valeurs socialement admises et les règles déontologiques de la profession.

La BSIC : une banque orientée client .Le client est la personne la plus importante de la BSIC.

Pour elle, client s'entend client interne (salarié, stagiaire) et client externe (le partenaire de transaction) son credo, c'est travailler pour :

*la satisfaction de la clientèle

*sa fidélisation

*sa loyauté

A ce titre, la BSIC privilégier trois aspects :

_la sensibilisation des agents en contrat avec le client

*le client est l'élément le plus important de la banque .A ces yeux, les agents sont la banque :

.Ils constituent le trait d'union entre les besoins du client et la garantie du service offert par la BSIC :

.la manière de se mettre en rapport avec le client est aussi importante que la manière de faire le travail .Techniquement compétent et extrêmement bien formés pour accomplir avec succès le travail lui-même, ils ont également un autre rôle important à jouer, celui de veiller à la satisfaction du client.

.La concurrence exige que, plus que jamais, nous rapprochons des clients.

_La communication entre les différents services. L'amélioration du service client dépend de l'efficacité de la coopération dans l'ensemble des services.

Il importe que nous acceptions la responsabilité procurer un service client satisfaisant en nous soutenant les uns les autres pour satisfaire les besoins du client

Nous savons que le client n'a pas toujours raison cependant, les clients attendent de nous que nous soyons ils le désirent pour satisfaire leur besoins, et que nous leur donnions satisfaction .Ce que le client souhaite le plus, c'est que nous prenons en compte leurs besoins et leurs désirs. Quand les clients obtiennent ce qu'ils veulent, ils le savent, ils en ont conscience et ils reviennent.

L'ambition de la BSIC -Sénégal SA est que chaque collaborateur développe ses performances individuelles et, à son poste et dans sa fonction, un professionnel.

Aussi avons-nous choisi un style de management décentralisé, propre à intensifier notre politique de communication et de formation afin d'initier chacun à faire preuve d'initiative, à exercer ces facultés d'innovation à participer aux  décisions qui le concernent, dans le cadre des objectifs fixés, à connaître les finalités de son travail pour ainsi, évaluer pleinement dans et avec l'entreprise .Cela se traduit, à tous les niveaux, par une délégation de personnalités.

Les filiales mettent en oeuvres les stratégies et politiques du groupe en les adaptant à leurs réalités de marché. Les administrateurs directeurs généraux et les directeurs généraux adjoints de filiales organisent, contrôlent et informent sur les stratégies et politiques générales. Les chefs de service animent et gèrent leur service.

c: L'Organigramme

Le groupe BSIC et les différents départements du groupe

La maison mère

L'assemblée générale est l'instance suprême de la banque .Elle est composée des ministres des finances des pays membres de la CEN-SAD et de tous les actionnaires agréent.

La banque est dirigée par un conseil d'administration composé de six membres au moins. La représentation du conseil d'administration est proportionnelle aux participations des actionnaires au capital de la banque.

Le président directeur général de la banque est désigné par l'assemblée générale

Etablie au tour El Fatah, 6eme étage, BP : 93221, l'équipe de la maison mère dirigée par le président directeur général de la banque est composée.

*Conseiller juridique

*Le directeur du département d'inspection et d'audit interne

*Le directeur du département des agences ;

*Le directeur du département des relations extérieures ;

*Le directeur du département des projets ;

*Le directeur du département des financements internationaux ;

*Le directeur du département informatique ;

*Le directeur du département des affaires administratives et de la formation

*Le directeur du département de la comptabilité.

DIRECTEUR CENTRAL

Service Conseiller Juridique

DIRECTEUR GENERAL

Chef de service Contrôle

Interne

DIRECTEUR GENERAL

ADJOINT

Chef Service Opérations Locales

Chef Service

Administration et Res. Hum.

Chef Service Comptabilité

Chef Service Opérations

Etrangères

Chef Service Informatique

Chef Service Crédit

Chef Service Portefeuille

D : L'esprit BSIC

Notre banque a défini 10 valeurs d'entreprise formant l'esprit BSIC-Sénégal-S.A. Ces valeurs ne relèvent pas d'une mode passagère mais de la volonté de les faire vivre dans la réalité de chaque jour.

E : Nos valeurs

Les 10 valeurs ci-après sont identifiées par la BSIC-Sénégal-S.A comme étant celles dans lesquelles elle souhaite que collaborateurs se reconnaissent et s'impliquent.

La Qualité ou réaliser son travail dans le souci de satisfaire aux attentes et aux contraintes de ceux à qui le résultat de ce travail est destiné.

L'exemplarité ou avoir un comportement qui puisse servir d'exemple aux autres membres de son équipe.

La solidarité c'est-à-dire utiliser ses compétences, l'information dont on dispose, sa disponibilité, pour aider les autres à régler les problèmes.

La loyauté ou respecter les engagements pris, qu'ils soient écrits ou moraux, ne pas chercher à dissimuler les erreurs ou à les attribuer à l'autres.

L'initiative c'est-à-dire développer son activité avec une mentalité d'entrepreneur dans le cadre de la délégation donnée.

La pro activité c'est-à-dire avoir le souci de régler les problèmes sans précipitation mais sans perte de temps inutile, afin de conserver la souplesse et la capacité d'adaptation.

Le professionnalisme ou s'efforcer de faire les choses dans les règles de l'art dans sa spécialité et être attentif aux évolutions de ces règles de l'art.

La responsabilité c'est-à-dire tout mettre en oeuvre pour satisfaire à ses engagements contractuels et moraux.

L'efficience ou déployer toutes ressources de ses compétences au service de la banque.

L'éthique c'est-à-dire agir dans le respect de la loi et en conformité avec les valeurs socialement admises et les règles déontologiques de la profession.

F : La BSIC ; UNE BANQUE ORIENTEE CLIENT

Le client est la personne la plus importante de la BSIC. Pour elle, client s'entend client interne (salaire, stagiaire) et client Externe (le partenaire de transactions).

Son credo, c'est travailler pour :

Ø La satisfaction de la clientèle

Ø Sa fidélisation

Ø Sa loyauté

A ce titre, la BSIC privilégie L'aspect :

v La sensibilisation des agents en contact avec le client

1. Le client est l'élément le plus important de la banque.

CHAPITRE III :

PROCEDURES DU CONTROLE INTERNE

Il est créé au sein de la Banque un service du contrôle interne rattaché directement à la Direction Générale.

A / OBJECTIFS DU SYSTÈME DE CONTRÔLE INTERNE

Le système de contrôle interne a notamment pour objet de :

a) Vérifier que les opérations réalisées, l'organisation et les procédures internes sont conformes aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, aux normes et usages professionnels et déontologiques ainsi qu'aux orientations de l'organe exécutif ;

b) Vérifier que les limites fixées par l'organe délibérant en matière de risque, notamment de signature, de change et de taux d'intérêt, sont strictement respectées ;

c) Veiller à la qualité de l'information comptable et financière, en particulier aux conditions d'enregistrement, de conservation et de disponibilité de cette information ;

d) Evaluer l'efficacité des procédures et systèmes utilisés ;

e) Réviser et mettre à jour les procédures régulièrement ;

f) Et, d'une manière générale, contrôle tout ce qui à trait à la bonne protection des intérêts de la Banque.

B/ FONCTIONS

Le contrôle interne assurera particulièrement les fonctions suivantes :

1. Vérification

a) La vérification couvrira tous les existants, toutes les opérations, écritures, les comptes et tous les documents se rapportant aux activités de la Banque.

b) Vérifier que toutes les transactions sont enregistrées et comptabilisées.

c) Vérifier les opérations au jour le jour et s'assurer de leur suivi.

d) Vérifier que la Direction Générale est informée des irrégularités constatées et s'assurer du redressement de ces irrégularités.

2. Analyse et Evaluation des données du contrôle interne

a) Les systèmes et les méthodes des unités opérationnelles seront évalués en terme d'efficacité et de rentabilité afin de s'assurer que les ressources et moyens de la Banque sont utilisés de la manière la plus efficiente.

b) Faire les suggestions nécessaires pour l'amélioration du système de contrôle interne et des procédures afin d'accroître l'efficacité administrative de la Banque.

S'assurer de la bonne application de toutes les recommandations acceptées émanant aussi bien des auditeurs externes qu'internes.

Le chef du service contrôle interne est le seul responsable pour la décision finale concernant des rapports d'audit.

c) Le contrôle interne doit s'assurer de l'existence d'ensemble de procédures, appelé piste d'audit et veiller au respect des dispositions du plan comptable bancaire en vigueur.

d) Le contrôle interne doit s'assurer que le système informatique est adapté aux exigences de l'exploitation et de la production rapide d'information financière, fiables , pertinences, dans les conditions satisfaisantes de sécurité .

3. Supports

a) Le contrôle interne apporte un auditeur externe de la Banque.

b) Il mène missions spéciales de vérification ou d'investigation assignées par les organes délibérant et exécutif.

4. La supervision

La supervision ne consiste en aucun cas à refaire le travail des collaborateurs ou à intervenir dans leur mission. Mais, la supervision est :

· Un acte par lequel la personne chargée de la supervision contrôle les informations et les données passées.

· C'est un moyen d'exprimer la reconnaissance du travail et les efforts des collaborateurs.

· Elle permet de faciliter, d'améliorer et de fluidifier la communication au sein de l'entreprise.

La personne chargée de la supervision doit laisser une trace écrite du contrôle qu'elle a effectué

C/ PROCEDURES

Le contrôle interne doit respecter des procédures bien spécifiques afin d'atteindre les objectifs fixés. Il s'agit notamment de la comparaison des données internes avec des sources externes d'information (le relevé de facture et les comptes d'un des fournisseurs), de la tenue régulière d'une comptabilité respectant les règles juridiques et comptables, de l'établissement et l'approbation des états de rapprochement bancaire, le contrôle des pièces comptables justificatives, l'inventaire physique des immobilisations et des stocks...

Le contrôle interne est un document écrit, et informatisé qui est transmis à la direction. Il est mis à disposition de toute personne qui exprime le besoin de le consulter et qui en justifie de ce besoin. Le vocabulaire utilisait dans le rapport sur le contrôle interne doit être simple, claire et accessible à toute personne.

Le contrôle interne doit faire l'objet régulièrement d'une mise à jour si l'entreprise évolue constamment.

Cependant pour évaluer un «bon système» de contrôle interne en comptabilité, il convient de s'appuyer sur des principes tels que :

· Le «principe d'organisation» (adaptable, vérifiable et formalisé) ;

· Le «principe d'indépendance» (les objectifs du contrôle interne doivent être atteints indépendamment des méthodes utilisées dans l'entreprise) ;

· Le «principe d'information et d'harmonie» (les informations doivent être objectives, pertinentes, utiles.)

· Le «principe de permanence et d'universalité» (efficace et régulier).

Il revient alors, après toutes ces démarches, au commissaire au compte ou à l' expert comptable, d'apprécier le contrôle interne au vu des informations :

· Le conseil d'administration délégué au contrôle interne tous pouvoirs pour une vérification permanente.

· Un planning d'audit sera produit tous les ans, par le comité d'audit du siège, et son programme sera exécuté par le contrôle interne de la filiale.

· La Direction Générale peut charger le contrôle interne des missions spéciales qu'elle souhaiterait voir effectuées.

· Les vérifications nécessaires seront effectuées sur l'initiative du contrôle interne en sélectionnant les activités, non seulement de leur rentabilité.

· Après chaque vérification un rapport sera établi et soumis au Direction Général, le cas échéant, à l'organe délibérant.

· Suite aux évaluations des systèmes et procédures, des recommandations seront émises afin d'adopter et d'accroître l'efficacité des procédures.

· Le rapport sera transmis par la suite au responsable du service concernée afin de recueillir ses commentaires.

· Par la suite, le contrôle interne fera part de ses observation et conclusions.

· Le Direction Général arrête les décisions à prendre.

· Le Contrôle interne contrôlera la suite des décisions.

· Le contrôle interne doit exécuter au moins trimestriellement une révision globale du portefeuille de la Banque.

· Le contrôle interne doit produire un rapport général de vérification mensuelle, de même qu'un rapport final sera faire en fin d'année par rapport à l'exécution du programme annuel de contrôle au sein de la Banque.

D/ RELATIONS AVEC LES AUTRES SERVICES

1. Accès direct

Le contrôle interne a accès tous les services et à tout document intéressant les opérations de la Banque.

2. Le contrôle des documents

Les services de la Banque transmettront régulièrement au contrôle interne une copie des états préparés par chacun d'eux, y compris les journées comptables ;

3. Relation avec la comptabilité

a) le contrôle interne assurera ses fonctions en étroite liaison avec le chef comptable de la Banque qui lui communiquera tous les comptes, toutes les écritures et autres documents nécessaires à l'exercice de ses fonctions.

b) A son tour, le contrôle interne informera la comptabilité des erreurs de comptabilisation, des irrégularités de principes de pratique comptable et les deux entités collaboreront ensemble pour s'assurer de l'enregistrement de toutes les opérations bancaires.

c) La comptabilité référera le contrôle interne des vérifications périodiques et observations des commissaires aux comptes, de la Banque centrale, commission bancaire, etc....

d) Le contrôle interne s'assurera que les rapports à produire dans le cadre de la surveillance prudentielle (commission bancaire et banque centrale en particulier) et les commissaires aux comptes sont régulièrement faits. IL s'agit notamment :

v Le 15 de chaque moi le rapport général de vérification interne comportant :

- Un point sur les anomalies relevées lors des pointages des pièces comptables ( voir imprimé joint) ;

- Un rapport sur la révision mensuelle des comptes ;

- Un rapport d'investigation sur les suspens qui séjournent hors délai limite, sur les états de rapprochement ;

- Un rapport sur le respect de la délégation de pouvoir pour tous les crédits accordés ;

- Un rapport sur le test du dispositif de sécurité de la banque ;

- Un rapport de vérification à priori des supports de tous les transferts exécutés au cours du mois dernier ;

- Un point sur les fraudes (transferts frauduleux ; vols, opérations suspectes) ;

- Un rapport sur les pannes informatiques ;

v Un état de suivi de mise en application des recommandations des audits ;

v Une copie des audits effectués au cours du mois précédent ;

v Au plus tard le 20 du mois suivant la fin de chaque trimestre, les résultats des révisions globales du portefeuille, incluant éventuellement la cotation accordée aux diverses signatures ;

v Dans un délai de 90 jours, suivant la fin de l'exercice, lorsque la banque est surveillée sur la base consolidée, communiquer à la commission bancaire le rapport annuel sur les conditions dans lesquelles a été assuré le contrôle interne dans l'ensemble du groupe.

Ce rapport doit être mis également à la disposition des commissaires aux comptes

e) Les éléments constitutifs de la piste d'audit doivent être conservés pendant au moins dix ans.

E. STRUCTURE ET ORGANISATION INTERNE

La Direction Générale est chargée de doter le contrôle interne de la structure nécessaire à son organisation pour mener à bonne fin les attributions qui lui sont assignées

F. FORMULAIRE DE SUIVI DE RAPPORT DU SERVICE DU CONTROLE INTERNE

Thiès, le

Objet : CONTROLE INTERNE

CONTROLE

INTERNE

COMMENTAIRE DU SERVICE

Commentaire de la Direction Générale et actions à prévoir

CHAPITRE IV :

A : GESTION DES RISQUES ET CONTRO LE INTERNE

Les risques sont inhérents à l'activité financière. Leur prise en compte est primordiale depuis la décision de lancement d'une opération jusqu'à son échéance finale .C'est pourquoi la gestion des risques est en premier lieu de la responsabilité des métier et des territoires.

-Analyse des risques qu'ils initient.

-Vérifier que ceux-ci sont compatibles avec sa politique de gestion des risques définis au niveau de l'entreprise et avec leur délégation de prise de risque.

- Assurer la gestion dynamique de ces risques.

La responsabilité ou contrôle de la gestion des risques, de sa mesure et plus généralement de la supervision incombe à une fonction indépendante rattachée à la direction générale .Cette fonction a une compétence étendue et a vocation à couvrir l'ensemble des risques générés par l'activité de l'organisme.

Elle intervient à tous les niveau de la chaîne de prise et de suivi des risques .Ses missions permanentes sont notamment de formuler des recommandation en matière de politiques de risques d'analyser le portefeuille et outil d'identification et de suivi des risque de l'entreprise d'en garantir la qualité et l'efficacité et d'assurer un reporting exhaustif et fiable des risques pour la direction générale. Ces travaux permettent de contribuer , d'une part , à la diminution de la volatilisé des résultats et d'autre part à l'optimisation des fonds propres.

B: L'EVALUATION DU RISQUE

L'atteinte des objectifs fixés par l'entreprise passe avant tout par la gestion et la maîtrise des risques. L'IFACI définit la notion de risque comme étant «  un ensemble d'aléas susceptible d'avoir des conséquences négatives sur une entité et dont le contrôle interne et l'audit ont notamment pour mission d'assurer sa maîtrise ». Ces risques pouvant être dus au fonctionnement de l'organisation ou à l'activité de l'entreprise.

C'est pour cela que l'entreprise met en place un processus de contrôle interne pour identifier ses risques puis essayer de les minimiser voir de les supprimer. Suite à cette identification des risques, l'entreprise doit mettre en place une politique de changement.

Or on constate que rare sont les responsables qui se préoccupent de cette notion de risque. En effet, selon une enquête conduite par Ernst and Young4 et IFACI dans plusieurs pays d'Europe, il en résulte que seul 53% des entreprises françaises prennent en considération la notion de Risk

Management. Elles jugent le risque comme « un élément déterminant. Alors que 42% des entreprises estiment que le risque n'est pas un facteur déterminant pour la mise en place d'un contrôle interne de qualité.

C : LES COMPOSANTS DES RISQUES

Les différents types de risques : risque social, risque financier, risque informatique, risque de transport, risque commercial, risque politique, risque juridique...

Le risque se décompose en 2 parties :

1/ Dans le risque, on trouve la notion de gravité, des conséquences et de l'impact négatif que peut avoir le risque sur l'entreprise. Pour y faire face, une politique de protection s'avère être nécessaire.

2/ Autre composant du risque consiste en la probabilité qu'une ou plusieurs situations se produisent et qu'elles échouent. D'où la nécessité d'une politique de prévention.

On retrouve ces notions dans la définition du risque donné par ISO (Annexe 1): « la possibilité d'occurrence d'un événement ayant un impact sur les objectifs. Il se mesure en termes de conséquences et de probabilité.

D : CARTOGRAPHIE DES RISQUES

L'identification de la cartographie permet d'atteindre 3 objectifs :

Ø Inventorier, évaluer, et classer les risques de l'organisation.

Ø Informer les responsables afin que chacun soit en mesure de d'adapter le management de ces activités.

Ø Permettre à la Direction Générale et avec l'assistance du Risk Manager, d'élaborer une politique de risque qui va s'imposer:

-aux responsables opérationnels dans la mise en place de leur système de contrôle interne.

- aux auditeurs pour élaborer leur plan d'audit, c'est à dire fixer les priorités. 

CHAPITRE V

RECOMMANDATIONS

L'audit interne et le contrôle interne nous ont permis d'énoncer des recommandations suivantes :

1) Faire connaitre les procédures à tous les niveaux et sensibiliser l'ensemble du personnel à son application effective car nous avons remarqué un bon contrôle de gestion au niveau de la banque. En effet la transparence dans une entreprise permet à tout le personnel de connaitre les problèmes de l'entreprise au niveau du contrôle et de s'impliquer davantage dans la bonne marche de l'entreprise afin de participer à l'atteinte des objectifs fixés par l'auditeur. Ainsi la transparence est désignée comme étant le principe de bonne information.

2) Faire recours à d'autre moyen pour chercher la clientèle comme la publicité (média et hors média) internet encrant un site pour permettre aux clients d'avoir beaucoup plus d'information sur la banque. Certes ces moyens engendrent des coûts que la banque devrait supporter mais permettra à la BSIC d'accroitre sa clientèle mais aussi son activité pour permettre à la banque d'être en marche vers l'avant.

3) Dit aux services informatiques de protéger l'accès aux fichiers de la banque. Il serait indispensable que l'accès au fichier soit conditionné par un code qui sera communiqué aux personnes autorisées à l'accès des fichiers. Il est important que les données ainsi que les autres fichiers de la banque soient protégés pour éviter que toute personne puisse apporter des résultats de la banque BSIC.

4) Constituer un contrôle de sécurité qui est nécessaire pour palier à une mauvaise gestion de l'entreprise.

5) Augmenter l'effectif en recrutant des agents surtout au niveau du contrôle afin d'éviter un cumul de tâche de même qu'aux autres services. Chaque responsable de service devrait avoir un ou des assistants pour effectuer sa tâche en cas d'absence. L'augmentation de l'effectif engendre des coûts mais cela est d'une grande importance parce qu'elle facilite la répartition des tâches afin d'éviter un cumul de poste et la rapidité dans l'exécution des tâches. En effet le cumul de poste entraîne une lourdeur dans l'exécution des tâches.

6) Les clients doivent tenir en compte aux services qui leur sont offerts. Les produits de prêt doivent pour cela répondre aux besoins des clients le processus d'octroi doit être pratique. Ils doivent avoir le sentiment que la banque BSIC les respecte et s'intéresse à eux. Les incitations ne fonctionneront pas si les clients n'accordent pas de valeur à l'accès de ce fait les diminutions de montants accordés doivent être sérieusement revues.

7) Faire la distinction entre l'analyse crédit et analyse des risques au nivaux du contrôle interne pour mieux faire la séparation des tâches.

8) Faire un contrôle de solvabilité : pour les nouveaux, enbres une enquête sur leurs santé financière s'impose avant toute relation il faut en accepter le prix pour avoir les informations à jour et permanentes, car il est indispensable de s'adresser à d'autres institutions pour connaître tous.

9) Une réorientation du contrôle interne doit se faire et pour notre part nous estimons qu'une réflexion devrait être engagé sur des bases suivantes.

10) Effectuer des contrôles sur place plus approfondis.

11) Pour le contrôle de la fraude ; il serait nécessaire que des possibilité de procéder au contrôle d'opérations diverses du fait du cumul de fonctions exercé par les chefs de services ce qui accroît par conséquent le risque de manipulations frauduleuses.

12) Pour la documentation des dossiers de crédit il nous paraît vital que des actions vigoureuses soient mises en oeuvre afin de connaître les caisses à apporter plus de soin à ce niveau. Il convient d'introduire un système d'incitation financière qui sera fondée sur les résultats des comptes de la banque qui seront effectués par l'audit interne.

Conclusion

Au termes de cette étude, nous pouvons tirer plusieurs enseignements sur l'audit interne une valeur ajoutée dans la mission du commissariat aux comptes.

Nous avons pu d'écrire sommairement le contrôle interne en rappelant ses différentes composantes, et son rôle. Ainsi on a étudié de façon minutieuse l'audit interne ses définitions, objectifs et missions et nous avons parlé des procédures de l'audit interne et contrôle interne.

Le contrôle interne constitue un élément vital de toute organisation. Il permet à celle-ci de maîtriser son comportement et d'assurer la sécurité de ses membres. Son action est permanente et continue.

L'environnement concurrentiel des entreprises oblige ces dernières à mettre en place et à faire évoluer en permanence leur système de contrôle interne pour l'adapter aux contraintes et aux modifications de l'activité et de l'environnement pour le rendre plus sécuritaire pour l'entreprise.

L'étude analytique des cas pratiques traités nous a démontré que pour avoir un contrôle interne efficace il faut qu'il y ait :

- Séparation des tâches et contrôle du respect des procédures adoptées.

- Environnement favorable et adhésion du personnel et de la direction aux principes retenus en vue d'instaurer un climat d'intégrité et de valeurs éthiques de bonne gouvernance d'entreprise.

- Une organisation claire, comprise et diffusée à tous les partenaires internes et externes de l'entreprise.

- Une délégation de pouvoirs contrôlée et visant l'efficience de l'organisation.

- Une traçabilité des transactions, en vue d'effectuer des contrôles de responsabilités.

- Un manuel des procédures pour éviter l'informel qui peut instaurer l'anarchie.

- Des contrôles systématiques parfois ou du moins périodiques pour rendre le dispositif de contrôle interne plus dynamique et adapté.

D'autres techniques doivent venir étoffer le contrôle interne pour augmenter l'optimisation des choix d'entreprise, nous citerons à titre d'exemple : L'audit interne et externe, qui peut être global ou sectoriel, le contrôle de gestion qui doit évaluer et remettre en cause les procédés de production, de financement et de commercialisation de l'entreprise en vue de rationaliser les coûts et d'augmenter les performances de l'entreprise.

Il convient d'ajouter qu'une harmonisation des lois sur le contrôle interne serait sans doute bénéfique pour la finance d'entreprise, ainsi toute entreprise pourrait disposer d'un corps unique de règles afin d'améliorer sa fiabilité, sa comparabilité et sa transparence des états financiers .Ce projet est primordial et mérite une attention particulière aussi bien des pouvoirs publics que tous les acteurs et partenaires du marché financier.

Finalement, ce mémoire nous a permis d'approfondir nos connaissances sur le sujet et voir ses applications concrètes au sein des entreprises quelles soient européennes ; américaines ou africaines. Mais également de connaître les différentes lois existantes et leurs utilités ainsi que l'intérêt d'un projet d'harmonisation de ces lois à l'échelle africaine voire même son élargissement au niveau mondiale.






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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle