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TIC et développement local au cameroun

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par Carine Laure Koudjou Talla
Université Paris X Nanterre - Master2 pro sciences de l'information et de la communication option conception et gestion de projets numériques territoriaux 2007
  

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II - Le cadre politique et réglementaire

Le cadre politique et réglementaire qui structure le secteur des télécommunications au Cameroun aujourd'hui reflète à la fois, la volonté d'aller de l'avant et les hésitations du gouvernement devant une complète ouverture d'un secteur encore juge comme sensible. Les stratégies subséquentes qui ont présidé au bouleversement du secteur au Cameroun ont obéit beaucoup plus a la pression des événements que résulte d'une réflexion sereinement conduite, bien explicitée et appropriée par les principaux acteurs du secteur. Ainsi, l'Administration chargée des télécommunications par exemple n'a pas de réelle emprise technique sur la privatisation des entreprises publiques du secteur. Elle participe aux réunions techniques de la Commission Technique de Privatisation et de Liquidation (CTPL) comme tout autre membre invité.

Les réformes institutionnelles et les réalisations effectuées après la promulgation en juillet 1998 de la loi régissant les télécommunications au Cameroun permettent néanmoins une esquisse d'évaluation des résultants atteints. En l'absence d'objectifs clairement identifies en 1998, ceci ne peut se faire qu'à travers la comparaison avec les performances de certains pays africains qui se sont lances dans ce processus en même temps que le Cameroun.

Avant la loi 98/014 du 14 juillet 1998 régissant les télécommunications au Cameroun, le Ministère des Postes et Télécommunications était chargé de l'établissement et de l'exploitation des réseaux de télécommunications ouverts au public. Il assure la réglementation et le contrôle de l'établissement des réseaux privés. Étant le seul acteur du secteur, il y a coïncidence entre le sous-secteur des postes et le Ministère, jusqu'en 1998 lorsque intervient la loi régissant les télécommunications au Cameroun. Cette loi a libéralisé le marché des télécommunications en fixant les règles générales de jeu et créant plusieurs catégories d'acteur.

Elle confère par ailleurs des missions spécifiques aux institutions publiques et privées opérant dans le secteur. Ces missions peuvent être regroupées en trois composantes principales suivantes :

- la supervision et la réglementation en matière des télécommunications ;

- la régulation des télécommunications;

- l'établissement et/ou l'exploitation des infrastructures et réseaux de télécommunications ouverts au public.

En plus du MINPOSTEL, on retrouve aujourd'hui plusieurs autres acteurs qui interviennent dans le secteur de la régulation et de la réglementation des TIC au Cameroun, il s'agit de l'ART et de l'ANTIC nouvellement crée.

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