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Le transport des animaux d'abattoirs

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par Lorie VERLAQUE
IPAG - Master 1 2004
  

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3. Limites et remise en question de la législation

Dans la partie précédente, nous avons pu entrevoir la complexité de la nouvelle législation règlementant le transport international des animaux. Cependant, elle connaît de nombreuses limites.

Dans cette partie, nous tenterons de mettre à jour ses faiblesses en déterminant quels sont les principaux freins à son avancée. Nous verrons que malgré l'engagement politique de quelques Etats membres, les infractions à la législation demeurent nombreuses.

7 Cf. : Annexe 2 : Extrait du Code Rural concernant le transport d'animaux vivants.

3.1 Des intérêts divergents entre les pays

A l'époque des débats concernant la nouvelle Convention européenne sur la protection des animaux en transport international, certains pays se sont opposés à la mise en place de nouvelles mesures visant à règlementer le transport international d'animaux. En effet, de nouvelles normes de transport impliquent inévitablement un investissement financier.

Cependant, les motifs économiques n'ont jamais été clairement évoqués. Les principales causes citées par les opposants furent le manque de « bases scientifiques permettant de régler un aspect particulier » (le contrôle de la densité de chargement par exemple) et le « manque de règles internationales au niveau mondial ».

Il est clair que ces raisons ne sont qu'une façade du problème. Il est et sera de plus en plus difficile de trouver des accords communs au sein de l'Europe des vingt-cinq. En effet, les intérêts ne sont pas les mêmes si le pays est producteur d'animaux, pays de transit ou spécialisé dans l'abattage.

A l'heure d'aujourd'hui, les différents pays se fixent uniquement sur leurs avantages nationaux au détriment de ceux de l'Union.

A ce propos, Jacques Merminod, Président du groupe de travail pour la Convention européenne sur la protection des animaux en transport international a conclut ainsi son rapport au Conseil de l'Europe : « Ce qui manque actuellement au niveau européen, c'est la volonté politique de s'engager pour le bien-être des animaux que ce soit de leur hébergement, de leur transport ou lors de l'abattage. Au lieu de s'unir, les différents pays se fixent sur leurs intérêts économiques et les chances de pouvoir trouver une solution commune visant une nette amélioration du sort des animaux sont minces, voire nulles. »8

Dans cet esprit, il semble assez restreint pour l'Europe d'escompter une réglementation plus stricte. Malgré la volonté de procéder à davantage de contrôles, le respect de la législation laisse à désirer dans de nombreux pays.

8 Extrait de « Regard Ethique, Le Bien-être Animal », Edition du Conseil de l'Europe, Novembre 2006, Page 66 IPAG - 2007/2008 Page 22 sur 83

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams