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Le transport des animaux d'abattoirs

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par Lorie VERLAQUE
IPAG - Master 1 2004
  

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II. Le transport international d'animaux : une phase capitale à optimiser.

« Le transport, du latin trans, au-delà, et portare, porter, est le fait de porter quelque chose, ou quelqu'un, d'un lieu à un autre ».

Le processus du transport fait partie des opérations nécessaires. Généralement appelées « manipulations avant l'abattage » ou « manipulations ante-mortem », il consiste à transporter un animal vers l'abattoir.

La phase du transport des animaux est fondamentale. En effet, les manipulations avant l'abattage peuvent être très stressantes pour les animaux et entraîner de ce fait, une diminution importante de la qualité du produit fini si elles ne sont pas effectuées avec le soin nécessaire.

Dans cette partie, nous essaierons de démontrer qu'un investissement en qualité des transports est à prendre en considération. Pour ce faire, nous nous demanderons en quoi le transport peut-il être un élément clé de la relance du marché de la viande. Dans un second temps, nous tenterons d'expliquer les risques et les enjeux liés au transport. Enfin, nous terminerons cette partie en nous projetant vers de nouvelles techniques de transport des animaux.

1. Le transport serait-il l'élément clé de la relance du marché de la viande ?

La qualité de la viande (peut importe l'animal) dépend de nombreux facteurs. L'intégralité de la chaine est déterminante (rappelons que la chaine est constituée de l'éleveur, du transporteur et de l'abattoir). En effet, un animal issu d'un élevage de qualité (bien nourri, bien soigné...), transporté dans de bonnes conditions (que nous avons détaillée dans la partie précédente) et abattus dans de brefs délais, sans aucune souffrance, donnera une très bonne viande. Pour ce faire, une bonne coordination entre les acteurs est nécessaire.

Dans cette première partie, nous étudierons le contexte actuel du marché de la viande. Nous verrons ensuite que les modes de consommation ont évolué. Nous terminerons cette première partie en démontrons la nécessité de produire mieux et de transporter mieux afin de répondre aux nouvelles exigences des consommateurs.

1.1 Contexte actuel du marché de la viande

Afin de bien comprendre la situation du marché de la viande, nous devons dans un premier temps étudier le contexte actuel européen.

Contexte actuel européen

Le pouvoir d'achat est la préoccupation principale de toute l'Europe. La baisse du pouvoir d'achat est assurément un souci mondial parce que l'augmentation des matières premières est un enjeu mondial. Les revenus des Européens sont pris en étau entre hausse des prix et faible augmentation des rémunérations. Cela illustre une répartition de plus en plus inégale des richesses. L'inflation est à son comble, et la question du pouvoir d'achat taraude de nombreux pays européens.

Contexte actuel du marché de la viande

Ces quinze dernières années, les marchés mondiaux de la viande ont connu de profond changement. Les consommateurs exigent des morceaux plus variés, de meilleure qualité ainsi que de meilleures garanties quant à la sécurité des produits. Ils sont également de plus en plus attentifs au bien-être des animaux et au respect de l'environnement.

Le secteur de la viande se trouve confronté à de nombreux défis : réchauffement de la planète (changements climatiques fréquents), changement du comportement des consommateurs, évolutions de la Politique Agricole Commune européenne. L'environnement dans lequel la production doit évoluer semble donc plus incertain que jamais. Les facteurs globaux, économiques, politiques, sociaux et environnementaux sont de plus en plus complexes et interagissent conjointement.

Le secteur de la viande a connut et connaît encore de nombreuses crises commerciales et de brusques fluctuations de prix (nous verrons dans une seconde partie l'influence de l'apparition de foyers de maladie, un peu partout et de façon récurrente, sur le secteur de la viande).

Une production en baisse

Dans tous les pays développés, la production a baissé ces dernières années et les abattages ont beaucoup chuté dans l'Union européenne (- 2,8 %), de plus, le cheptel de l'Union européenne connaît une baisse de 1,4 % en 2006

Dans l'Union européenne, le déficit de viande bovine se creuse (280.000 tonnes équivalent- carcasse). Il se développe un déficit structurel offre/demande. Au final à horizon 2012, la production pourrait baisser de 4 % avec une consommation en recul de 2 %.

Déficit de production de viande dans l'Union européenne, et prix qui se maintiennent à des niveaux élevés, telles sont les constatations quant au contexte actuel du secteur de la viande. S'ajoute à cela un nouveau mode de consommation porté par la recherche de qualité.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault