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Gestion des risque bancaire: définition, mesures, gestion, déterminants et impact sur la performance

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par Med Slilm ben mahfoudh Maalej Bilel
IHEC Sfax - HEC option finance 2007
  

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Section 3 : Echantillonnage

1. La taille de l'échantillon

Le questionnaire a été soumis à 30 agences bancaires appartenant à 10 banques commerciales opérant dans la région de Sfax. Ce choix peut être expliqué par les différentes limites matérielles, humaines et temporelles sous-jacentes à tout travail de recherche et aussi dans le but d'atteindre un nombre d'agences qui peut nous procurer des résultats statistiquement fiables.

2. Le contact de l'échantillon

Pour contacter notre échantillon, nous étions devant deux alternatives :

· Questionnaire par e-mail.

· Entretien personnel.

· Interview par téléphone.

· Questionnaire postal.

Pour le besoin de notre travail de recherche, nous avons opté pour entretien personnel et questionnaire par e-mail.

3. Les difficultés rencontrées pendant l'enquête

Le premier problème rencontré dans la recherche est le choix du mode de contact vu qu'un questionnaire postal a des chances minimes de réussite.

Le deuxième problème rencontré lors du contact par e-mail : la majorité des responsables concerné n'ont pas répondus à notre questionnaire.

Le troisième problème rencontré lors de l'entretien personnel est que les responsables n'étaient pas toujours disponibles pour nous recevoir.

Section 4 : Résultats et interprétation

1. Influence de la perception du risque sur le choix de la méthode de gestion

 

variables

coefficients

Probabilité

á0

C

3.800503

0.1109

á1

RISKC

-1.015392

0.0950 *

á2

RISKCH

-0.768018

0.2900

á3

RISKTI

1.241247

0.1321

á4

RISKO

-0.593670

0.2917

 

dépendance

0.466667

 

Interprétation

Le tableau si dessus représente l'impact de l'appréciation du risque sur le choix de la catégorie des méthodes de gestion (classique ou nouvelle).

Ce tableau se traduit par l'équation suivante :

MGR = á0 1 RISKC+á2 RISKCH+á3 RISKTI+á4 RISKO+å1

Après avoir collecter et régresser les informations nécessaires sur l'appréciation des responsables vis-à-vis de ces risques selon la régression logistique, on a obtenu les résultats suivants :

· Pour se couvrir contre le risque de crédit, de change et opérationnel ; les responsables ont tendance à utiliser des méthodes de gestion classiques en dépit de leur importance au sein de leurs banques.

· Par contre, pour se couvrir contre le risque du taux d'intérêt, ils ont tendance à utiliser les nouvelles méthodes de gestions ; même si ce risque ne présente pas une grande menace pour ces établissements en vertu de la régulation de ce taux de la part de la BCT.

· Ces résultats ne sont pas significatifs sauf pour le risque de crédit qui présente une probabilité inférieure à 10%.

· Le pouvoir explicative de ces variables est de l'ordre de 46,67% ceci montre que le choix de la méthode de gestion dépend de l'appréciation du risque par les responsables des banques.

2. Influence des variables de gouvernance sur le choix de la méthode de gestion

 

variables

coefficients

Probabilité

â0

C

-11.90516

0.7467

â1

PMAJ

-54.05676

0.4678

â2

PINS

-14.96904

0.5028

â3

PETR

54.61516

0.4635

â4

ETAT

-2.203685

0.8567

â5

DUALITE

4.155745

0.5292

â6

LOGCA

8.482269

0.6672

 

dépendance

0.466667

 

Interprétation

Le tableau si dessus représente l'impact des variables de gouvernances sur le choix de la catégorie des méthodes de gestion (classique ou nouvelle).

Ce tableau se traduit par l'équation suivante :

MGR = â0 1 PMAJ+â2 PINS+â3 PETR+â4 ETAT+â5 DUALITE+

â6 LOGCA+å2

Après avoir collecter et régresser les informations nécessaires sur les variables de gouvernances selon la régression logistique, on a obtenu les résultats suivants :

· Les banques qui possèdent une forte participation majoritaire, institutionnel et de l'Etat présentent des coefficients négatifs donc ils ont tendance à utiliser des méthodes de gestion classiques pour se couvrir contre les différents risques.

· La participation majoritaire et institutionnelle à une forte influence sur le choix des méthodes de gestion, tandis que l'état à une influence moyenne.

· Les banques qui ont une forte participation étrangère, qui présente une dualité et qui ont une taille du conseil d'administration élevé possèdent des coefficients positives d'où ils optent pour les nouvelles méthodes de gestion.

· La dualité et la taille du conseil d'administration ont une forte influence sur le choix des méthodes de gestion tandis que la participation étrangère a une très forte influence.

· En se basant sur les probabilités obtenues, on remarque que tous ces variables ne sont pas significatifs car elles dépassent le seuil de 10%.

· Le pouvoir explicatif de ces variables est de l'ordre de 46,67%, ceci montre que le choix de la méthode de gestion est fortement influé par les variables de gouvernances.

3. Influence des variables de structure sur le choix de la méthode de gestion

 

variables

coefficients

Probabilité

è0

C

45.69556

0.0475**

è1

LOGTAIL

-3.183838

0.0454**

è2

DETSKP

0.598584

0.1918

è3

IPBN

2.257752

0.5369

 

dépendance

0.466667

 

Interprétation

Le tableau si dessus représente l'impact des variables de la structure des banques sur le choix de la catégorie des méthodes de gestion.

Ce tableau se traduit par l'équation suivante :

MGR = è0 1 LOGTAIL+è2 DETSKP+è3 IPBN+å3

Après avoir collecter et régresser les informations nécessaires sur les variables de structure bancaire selon la régression logistique, on a obtenu les résultats suivants :

· Les banques de petites tailles ont un coefficient négatif mais qui à une influence importante cela signifie que leurs responsables choisissent des méthodes de gestion classiques pour atténuer les menaces des risques.

· Les banques qui possèdent un coût de détresse financière fort et une forte convexité de la fonction de taxe ont recours aux nouvelles méthodes de gestion pour se protéger contre ces risques.

· Le coût de détresse financière a une faible influence, tandis que la convexité de la fonction de taxes influe fortement sur le choix des méthodes de gestion.

· Les résultats obtenus de ces trois nous démontrent qu'il existe une seule variable significative, qui a une probabilité inférieure à 5%, qui est la taille de la banque.

· Le pouvoir explicatif de ces variables est de l'ordre de 46,67%, ceci montre que le choix de la méthode de gestion est fortement influée par les variables de gouvernances.

4. Influence du choix de la méthode de gestion sur la rentabilité des actifs

 

variables

coefficients

Probabilité

ë0

C

0.002375

0.7370

ë1

MGR

-0.007404

0.4761

 

dépendance

0.018288

 

Interprétation

Le tableau si dessus représente l'impact du choix de la méthode de gestion sur la rentabilité des actifs au sein de la banque.

Ce tableau se traduit par l'équation suivante :

ROA = ë0 1 MGR+å4

On déduit les résultats suivants :

· L'utilisation des nouvelles méthodes de gestion influe négativement sur la rentabilité des actifs aux seins des banques.

· Le pouvoir explicatif de cette variable est très faible car on se trouve avec un R2 est de l'ordre de 1,82% ceci explique que la rentabilité des actifs est indépendante des méthodes de gestion.

· A la lumière de ces résultats, on déduit que la variable explicative n'est pas significative car sa probabilité est de l'ordre de 47,61%.

· Le choix de la méthode de gestion influe très faiblement la performance et cela s'explique par un coefficient faible de l'ordre de -0. 74%.

5. Influence du choix de la méthode de gestion sur la performance financière

 

variables

coefficients

Probabilité

ì0

C

-0.040400

0.7778

ì1

MGR

-0.148714

0.4797

 

dépendance

0.018002

 

Interprétation 

Le tableau si dessus représente l'impact du choix de la méthode de gestion sur la rentabilité des actifs au sein de la banque.

Ce tableau se traduit par l'équation suivante :

ROE = ì0 1 MGR+å5

On obtient les résultats suivants :

· L'utilisation des nouvelles méthodes de gestion influe négativement sur la performance financière aux seins des banques.

· Le pouvoir explicatif de cette variable est très faible car on se trouve avec un R2 de l'ordre de 1,80% ceci explique que la performance financière des banques est indépendante des méthodes de gestion.

· A la lumière de ces résultats, on déduit que la variable explicative n'est pas significative car sa probabilité est de l'ordre de 47,97%.

· Le choix de la méthode de gestion influe faiblement sur la performance et cela s'explique par un coefficient faible de l'ordre de -14,8%.

.

6. Impact des déterminants bancaires sur la rentabilité des actifs

 

variables

coefficients

Probabilité

ä0

C

-119.4767

0.0061***

ä1

PMAJ

30.11843

0.0085***

ä2

PINS

-12.21469

0.0069***

ä3

PETR

-2.423793

0.2329

ä4

ETAT

-35.27248

0.0075***

ä5

DUALITE

7.650746

0.0092***

ä6

LOGCA

2.070291

0.0025***

ä7

DETSKP

5.181361

0.0059***

ä8

LOGTAIL

6.514888

0.0217**

 

dépendance

0.531009

 

Interprétation

Le tableau si dessus représente l'impact des déterminants du risque bancaire sur la rentabilité des actifs sans pour autant tenir compte du choix de la méthode de gestion.

Ce tableau se traduit par l'équation suivante :

ROA = ä0 1 PMAJ+ä2 PINS+ä3 PETR+ä4 ETAT+ä5 DUALITE+ä6 LOGCA+ä7 DETSKP+ä8 LOGTAIL+å6

On obtient les résultats suivants :

· La rentabilité des actifs des banques augmente par l'augmentation de la part majoritaire, de sa taille, de la taille du conseil d'administration, du ratio dettes/capitaux propres et qui présente une dualité dans sa structure.

· La taille de la banque, la dualité, le coût de détresse financière et la taille du conseil d'administration ont une forte influence sur la rentabilité des actifs, tandis que la part majoritaire a une influence très élevée.

· En revanche, l'augmentation de la part institutionnelle, étrangère et celle de l'état évoluent dans le sens inverse de la performance ; ceci dit une augmentation de l'une de ces parts fait baisser la rentabilité des actifs de la banque.

· La participation institutionnelle et de l'Etat ont une très forte influence sur la rentabilité des actifs tandis que la part étrangère a une influence simplement moyenne.

· On constate, d'après les probabilités calculés que toutes les résultats obtenus sont très significatifs sauf pour la taille de la banque qui est moyennement significative et la participation étrangère qui n'est pas significative.

· Il existe une bonne dépendance entre ces différents déterminants et la rentabilité des actifs ceci est expliqué par coefficient de dépendance R2 qui est de l'ordre de 53,1%.

7. Impact des déterminants des risques bancaires sur la performance financière

 

variables

coefficients

Probabilité

ã0

C

-5.467105

0.0109**

ã1

PMAJ

1.402071

0.0133**

ã2

PINS

-0.592953

0.0084***

ã3

PETR

-0.110604

0.2750

ã4

ETAT

-1.659482

0.0111**

ã5

DUALITE

0.359106

0.0169**

ã6

LOGCA

0.098279

0.0041***

ã7

DETSKP

0.257982

0.0084***

ã8

LOGTAIL

0.294905

0.0222**

 

dépendance

0.519377

 


Interprétation

Le tableau si dessus représente l'impact des déterminants du risque bancaire sur la performance financière sans pour autant tenir compte du choix de la méthode de gestion.

Ce tableau se traduit par l'équation suivante :

ROE = ã0 1 PMAJ+ã2 PINS+ã3 PETR+ã4 ETAT+ã5 DUALITE+ã6 LOGCA+ã7 DETSKP+ã 8 LOGTAIL+å7

On obtient les résultats suivants :

· La performance financière des banques augmente par l'augmentation des part majoritaire, de sa taille, de la taille du conseil d'administration, du ratio dettes/capitaux propres et qui présente une dualité dans sa structure.

· La taille de la banque, la dualité, le coût de détresse financière et la taille du conseil d'administration ont une faible influence sur la performance financière, tandis que la part majoritaire a une influence moyenne.

· En revanche, l'augmentation de la part institutionnelle, étrangère et celle de l'état évoluent dans le sens inverse que la performance financière; ceci dit une augmentation de l'une de ces parts fait baisser la performance de la banque.

· La participation institutionnelle et de l'Etat ont une faible influence sur la performance financière tandis que la part étrangère a une influence simplement moyenne.

· On constate, d'après les probabilités calculées que tous les résultats obtenus sont moyennement significatifs sauf pour la participation étrangère qui n'est pas significative ; mais en ce qui concerne la participation institutionnelle, la taille du conseil d'administration et le coût de la détresse financière, ils sont fortement significatifs.

· Il existe une bonne dépendance entre ces différents déterminants et la performance financière ceci est expliqué par coefficient de dépendance R2 qui est de l'ordre de 51,9%.

Tableau d'illustration de la significativité

Désignation

Symbole

Intervalle de significativité

Significative

*

] 5%, 10%]

Moyennement significative

**

] 1%, 5%]

Fortement significative

***

<1%

8. Vérification empirique des hypothèses

L'étude théorique nous à permis d'avancer quelques hypothèses sur les quels on c'est basé pendant notre recherche pour leur vérification par le tableau présenté si dessous, tout en tenant compte de la significativité des résultats obtenu.

Tableau de vérification des hypothèses

Hypothèses

Vérification empirique

H1 : Le coût de détresse financière influe positivement le choix des nouvelles méthodes de gestion

Non vérifiée

H2 : L'augmentation de l'impôt influe positivement le choix des méthodes classiques

vérifiée

H3 : L'accroissement de la taille de la banque favorise le choix des nouvelles méthodes de gestion

Non vérifiée

H4 : La dualité influe positivement le choix des nouvelles méthodes de gestion

Non vérifiée

H5 : La présence d'administrateurs présentant l'Etat et les établissements publics affecte positivement l'adoption de choix des nouvelles méthodes de gestion

Non vérifiée

H6 : Les banques à forte propriété étrangère adoptent les nouvelles méthodes de gestions

Vérifiée

H7 : L'augmentation de la taille du conseil d'administration influe positivement le choix des méthodes classiques de gestion des risques

Vérifiée

H8 : Les banques qui présentent des administrateurs institutionnels influent positivement le choix des nouvelles méthodes de gestion des risques

Vérifiée

H9 : Les banques administrées fortement par des actionnaires majoritaires optent pour les nouvelles méthodes de gestion

Vérifiée

Conclusion

D'après notre étude qui a été menée auprès des banques commerciales Tunisiennes, on aboutit aux conclusions suivantes :

· Les banques qui optent pour les méthodes classiques de gestion des risques sont celles qui :

Ø Ont le coût de détresse financière le plus élevé.

Ø Ont l'impôt sur bénéfice net le plus élevé.

Ø Présentent une dualité du rôle du PDG.

Ø Ont une forte participation de l'Etat.

Ø Ont un conseil d'administration plus nombreux.

Ø Ont la taille la plus élevée.

· Les banques qui optent pour les nouvelles méthodes de gestion des risques sont celle qui :

Ø Ont une forte propriété étrangère.

Ø Ont une forte propriété institutionnelle.

Ø Sont administré par un actionnaire majoritaire.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery