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Etude de l'Impact socio-économique des microcrédits octroyés aux PVVIH et OEV de la ville de Bukavu dans le cadre du projet AMITIE CRS-USAID

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par Bernadette FURAHA BALANGALIZA
Université du CEPROMAD Extension de Bukavu - Diplôme de Graduat en Management et Sciences Economique 2007
  

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CHAPITRE II. GENERALITES SUR LE VIH/SIDA

ET SUR LES MICROCREDIT

2.1. GENERALITES SUR LE VIH/SIDA

2.1.1. Notion de base sur le VIH/SIDA

Le SIDA est un syndrome de déficience auto-immunitaire causé par le virus d'immunodéficience humaine (VIH), qui se répand par le sang, le sperme, les sécrétions virginales et le lait maternel. La méthode de transmission la plus courante est le rapport sexuel non protégé avec un partenaire séropositif. Les autres formes de transmission sont les transfusions de sang infecté au VIH ou les produits sanguins infectés, les greffes de tissus et d'organes, l'utilisation d'aiguilles et de seringues contaminées (ou autre matériel d'injection) et la transmission de la mère à l'enfant pendant la grossesse, l'accouchement ou l'allaitement.

Le VIH est extrêmement fragile ; il ne peut pas survivre longtemps à l'extérieur des fluides et tissus du corps et ne peut pas pénétrer dans la peaux si elle est intacte. Par conséquent, le VIH ne peut pas être transmis par contact physique occasionnel, comme s'embrasser, se tenir la main, éternuer ou tousser, utiliser le siège de toilette, utiliser les mêmes couverts de table ou consommer des aliments et des boissons servis par une personne vivant avec le VIH. Il ne se propage pas par les moustiques ou autres insectes et peut être éliminé avec de l'eau de javel, des détergents puissants et de l'eau

Le VIH tue en affaiblissant le système immunitaire du corps jusqu'à ce qu'il ne puisse plus combattre l'infection. A mesure que le système immunitaire est progressivement mis en péril par le VIH, les infections opportunistes, comme la pneumonie, la méningite, le cancer, la tuberculose (TB) attaquent sans difficulté l'organisme.

Le VIH/SIDA progresse pendant une décennie jusqu'à son stade final, mais il s'écoule une longue période après l'infection pendant laquelle la personne infectée est pratiquement dépourvue de signes et de symptômes. La personne infectée peut ses sentir en bonne santé, mais elle peut en infecter d'autres pendant cette phase préliminaire. Les premiers symptômes du SIDA sont notamment une fatigue chronique, la diarrhée, la fièvre, la perte de poids, une toux persistante, des éruptions cutanées, de l'herpès et autres infections orales, le gonflement des glandes lymphatiques, la perte de mémoire et autres changements mentaux.

Le SIDA est presque toujours fatal, bien que quelques individus aient survécu à cette infection pendant vingt ans. On estime que la maladie progresse plus lentement dans les pays industriels que dans les pays en développement, en majorité parce que les habitants des pays développés ont plus accès aux antirétroviraux et aux soins de santé de haute qualité. Les médications actuelles, comme les traitements antiretroviraux hautement actifs (HAART), ralentissent la réplication du virus dans le corps.

Le ralentissement des taux de réplication allège le fardeau qui pèse sur le système immunitaire, réduisant ainsi les infections liées au VIH et permettant aux malades de mener une vie plus longue et de meilleure qualité. Mais il n'existe pas de remède qui guérisse le SIDA ; malgré l'efficacité des HAART, l'arrêt du traitement entraîne la réapparition de la maladie.

C'est au début des années 1980 que le SIDA a été, pour la première fois, reconnu comme une maladie. Depuis, il s'est répandu dans le monde entier. Selon le Rapport sur la santé dans le monde 1999 de l'organisation mondiale de la Santé, il constitue aujourd'hui la première cause de Décès en Afrique en générale et en RDC en particulier ou un décès sur cinq peut lui être imputé. Dans l'ensemble du monde, il est la quatrième cause de décès.

Cependant, on note des variations considérables dans le schéma de propagation de l'épidémie selon les pays, au sein des pays et mêmes localement. Par conséquent, on note également des variations dans l'impact des maladies et des décès prématurés qu'il entraîne. Dans les pays les plus riches, les taux d'infections sont faible et les progrès des thérapies signifient que les individus peuvent vivre avec le SIDA, même si on ignore encore pour combien de temps et dans quel état de santé. Le fardeau de l'épidémie pèse sur les pays les plus pauvres du monde ainsi que sur les communautés défavorisées des pays riches.

Le SIDA est causé par le Virus de l'immudéficience Humaine (VIH). Ce Virus est transmis par les secrétions organiques du corps humain ; sur l'ensemble du monde, la plupart des infections découlent des rapports sexuels entre homme et femmes. Le Virus s'attaque au système immunitaire et finit par le rendre inopérant. La plupart des gens décèdent d'infections ou de cancers dont ils auraient pu se défendre si leur système immunitaire n'était pas compromis.

Il existe un lien important entre le VIH et la tuberculose. Un grand nombre des personnes sont infectées par la tuberculose sans que la maladie se déclare ; mais lorsqu'une infection à VIH se produit, elle permette à la tuberculose de se développer. Par conséquent, la tuberculose est une des principales infections opportunistes meurtrières pour les personnes infectées par le VIH.

La plupart des infections à VIH étant la conséquence des rapports hétérosexuels, la maladie tend à s'attaquer aux personnes situées dans le groupe d'âge généralement défini comme étant « sexuellement actif » - entre 15 et 50 ans (sans pour autant dire qu'il n'y a pas d'infection à l'extérieur de cette fourchette). La signification de cette caractéristique épidémiologique est que le groupe d'âge le plus sujet à l'infection est également le plus actif sur les plans économique et social.

Dans ces circonstances normales, les personnes de ce groupe d'âge sont celles qui ont le moins de risque d'être malades et/ou de mourir. Le problème de l'impact social et économique de l'épidémie de VIH/SIDA est dû aux taux inhabituels de maladies graves et des décès prématurés qu'elle entraîne dans ce groupe d'âge.

L'infection à VIH ne condamne pas à une mort immédiate, selon les constitutions individuelles, les taux et les types de l'infection propre à l'environnement, les conditions de vie, le régime alimentaire et d'autres facteurs, une personne infectée peut vivre en bonne santé et rester productive pendant plusieurs années avant de tomber malade (de développer le SIDA).

Bien que personne ne soit certain de la durée de vie d'une personne infectée par le VIH, on l'estime en moyenne entre cinq et huit ans dans le pays pauvres, et peut-être beaucoup plus dans les pays riches. La personne infectée finira par subir des périodes de maladie qui augmenteront en fréquence, en durée et en gravité jusqu'au décès. Un grand nombre des infections opportunistes et des maladies liées au SIDA peuvent être traitées (ou évitées) à relativement peu de frais, et la vie s'en trouve prolongée. Les thérapies antiretrovirales récemment mises au point peuvent inverser ou ralentir la progression de la maladie, mais elle sont coûteuses : les thérapies établis coûtent entre 8000 et 11000 dollars en médicaments par personne et par années et cette somme ne comprend pas le coût des tests et de la surveillance clinique des schémas thérapeutiques.

(Il existe des options moins coûteuses, mais leur efficacité thérapeutique reste peu claire, tout comme leur rapport coût-efficacité). Les thérapies sont d'une administration complexe et sont plus efficaces lorsque la personne traitée dispose d'un bon régime alimentaire, de conditions de vie saines et d'un environnement sans stress. Les pauvres ont peu de chance de remplir ces conditions, ou de disposer des ressources financières nécessaires.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway