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La gratuité de l'enseignement primaire en République Démocratique du Congo. Contribution à la mise en oeuvre des mécanismes spécifiques.

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par Pierre Félix KANDOLO ON'UFUKU WA KANDOLO
Université d'été des droits de l'homme de Genève / Collège Universitaire Henri Dunant - 3ème cycle Droits de l'Homme, spécialisation en droits économiques, sociaux et culturels 2007
  

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Collège Universitaire Henri Dunant

La gratuité de l'enseignement primaire en République Démocratique du Congo. Contribution à la mise en oeuvre des mécanismes spécifiques.

Par :

Pierre Félix KANDOLO ON'UFUKU WA KANDOLO

Diplômé d'Université de 3ème Cycle « Droits Fondamentaux »/Université de Nantes

Avocat au Barreau de Lubumbashi

Mémoire de recherche présenté en vue de l'obtention du Diplôme Universitaire de 3ème cycle en droits de l'homme, spécialisation en droits économiques, sociaux et culturels.

Tuteur :

Danièle-Anne RENS

Collège Universitaire Henri Dunant

Université d'été des Droits de l'Homme de Genève

Juillet 2007

I

« J'ai en face de moi un ennemi redoutable, le rêve de la gratuité ».

M. Renaud Donnedieu de VABRES

Ministre français de la culture

II

Aux enfants scolarisables qui, par leur état physique et mental, ne sont pas aptes à affronter facilement le chemin de l'école même si celle-ci est déclarée gratuite par la puissance publique.

Je dédie ce travail.

III

AVANT - PROPOS

Il ne suffit pas de constater que les stipulations constitutionnelles et légales font de la gratuité de l'enseignement primaire un principe tiré des instruments juridiques internationaux et régionaux, il faut dégager l'état des lieux et le rapport entre ces stipulations et l'effectivité de cette gratuité, issue elle-même du droit à l'éducation. La notion préoccupe certes l'Etat, les autorités publiques, les acteurs privés (entreprises) et civils (O.N.G) mais la question liée à sa mise en application les sépare ; certains (Etat, autorités publiques) préfèrent la laisser lettre désuète ou tout au moins lui trouver une formule qui ne peut être une grande charge pour eux, alors que d'autres (acteurs privés et civils) revendiquent l'application immédiate, effective et absolue du principe.

A ce jour, l'idée de rendre l'enseignement gratuite est déjà opérationnelle dans la plupart des pays occidentaux qui, comme la France, plusieurs décennies avant, ont réfléchi là-dessus et résolu la question. On ne se limite même plus aux seuls enseignements primaires, on va jusqu'à rendre gratuits les enseignements secondaire et universitaire. Mais dans d'autres Etats et particulièrement ceux en développement, la notion paraît nouvelle, s'intègre progressivement comme une traînée de poudre dans l'océan. Cela, conformément à l'universalisme des droits de l'homme dont fait partie le droit à l'éducation. L'on sait à ce propos que l'universalité des droits de l'homme, bien que contestée de plus en plus ouvertement, devient une condition sine qua non à l'établissement des relations internationales réalistes.

Dans le souci de la fidélisation de l'universalisme des Droits de l'homme, la République Démocratique du Congo ne veut pas rester en marge : mieux vaut tard que jamais, dit-on. Elle intègre malgré elle la gratuité de l'enseignement primaire avec comme année scolaire d'essai 2007-2008. Craignant d'aborder la question avec précipitation, au risque de se retourner contre elle-même, elle commence par la diminution sensible des frais de scolarité comparativement aux années précédentes et la prohibition d'autres frais ne se trouvant pas sur la liste des différents frais à payer par les parents. Elle confie aux Gouverneurs de la Ville de Kinshasa et des provinces le pouvoir d'apprécier si au regard des 40 % des recettes provinciales, la province peut supprimer dans leur intégralité ces frais. Cette délégation du pouvoir a conduit le Gouverneur de Province du Katanga à rendre gratuite la seule classe de première année primaire des écoles publiques. L'exécution commence progressivement comme l'a souhaité l'Observation générale n° 11 à l'article 13.2 du Pacte international relatif

IV

aux droits économiques, sociaux et culturels. La République Démocratique du Congo en est donc là, avec l'espoir que la progression sera non stagnante.

Ce souci de progression est celui qui m'a poussé à réfléchir sur la question de gratuité de l'enseignement primaire dans mon pays. Mais je ne me suis pas arrêté aux pleurs, aux soucis, je suis allé au-delà des larmes en proposant des mécanismes spéciaux devant être chargés de veiller à l'effectivité du principe.

Pareil outil ne peut être réalisé qu'avec le concours de plusieurs personnes. Ainsi, mes remerciements vont tout droit aux coeurs de tous ceux, de l'Université d'été des droits de l'homme de Genève, des professeurs et personnalités invitées à la XIIIème session de juillet 2007, qui ont concouru d'abord à ma spécialisation en droits économiques, sociaux et culturels et, ensuite, à la construction du thème de ce travail. Qu'ils trouvent par ces lignes l'expression de ma gratitude.

Je pense particulièrement à Madame Daniele-Anne RENS, qui a bien accepté de diriger ce travail. Ses observations m'ont été d'une importance capitale pour l'aboutissement de ces recherches. Qu'elle trouve l'expression de mes remerciements sincères. Alfred FERNANDEZ et Madame ERAZO, co-Présidents de l'Université d'été des droits de l'homme de Genève, Michel VEUTHEY, Secrétaire du Conseil de Fondation et mon Professeur de Droit International Humanitaire, Stéphanie Dupuy CEREDA, Coordinatrice des programmes, Johanne BOUCHARD, Professeure-Tutrice. Grâce à eux la XIIIème session de l'UEDH a eu lieu. Qu'ils reçoivent mes encouragements pour l'organisation impeccable de la session et l'accueil réservé à tous les participants venus de quatre coins du monde.

Que les différents intervenants L.A. de ALBA, Premier Président du Conseil des Droits de l'Homme (2006-2007), ACEDO, Directrice du Bureau International de l'Education, El-HAJJE, Professeur à l'Université Jinane du Liban, GOLAY, Collaborateur scientifique à l'Institut Universitaire d'Etudes du Développement à l'Université de Genève, ÖZDEN, Représentant du Centre Europe Tiers Monde (CETIM) auprès des Nations Unies, DEMBINSKI, Professeur à l'Université de Fribourg et Directeur de l'Observatoire de la finance de Genève, BIDAULT, Haut Commissaire aux droits de l'homme, TJAHJONO, Représentant de Pax Romana auprès des Nations Unies, J.M. Martin du THEIL, Président de l'Association Internet pour la promotion et la défense des droits de l'homme (AIDH), Abdoulaye SOW, Professeur d'Anthropologie à l'Université de Nouakchott (Mauritanie), S. GANDOLFI, Professeure, Coordinatrice scientifique de la Chaire UNESCO, Université de Bergame (Italie), C. CREMONESI, Responsable des politiques éducatives des pays de l'Afrique sub-saharienne à la Chaire UNESCO de l'Université de Bergame, FERREIRA, Représentant auprès des Nations Unies de New Hamanity et SECRETAN, Professeur émérite

V

de philosophie à l'Université de Fribourg. Que tous et toutes trouvent par ces lignes l'expression du travail qu'ils ont abattu par l'enseignement des droits de l'homme.

Je n'ai pas l'ingratitude d'oublier tous les collègues qui ont répondu à la XIIIème session. Leurs interventions durant toutes les deux semaines passées ensemble m'ont beaucoup servi pour l'avancement de mes recherches. Je pense à BEAUCHAMP Joël et Ephésien JOISSANT d'Haïti, Maya Ben KHALED de Tunisie, Hermance BOLY et Christian Abel FLEURISSON de Côte d'Ivoire, Esther COTE du Canada, Yetanguima DOUTI, Yawo NOULENGBE et Nanfangue TAMBIAGA du Togo, Rafael FILLIGER et Laure REVERTERA de Suisse, Clément IMBERT et Emilien Nicolas ROZEAU de France, Hyacinthe NIYONZIMA et Onesphore NIZIGIYIMANA du Burundi, Patrice RANAIVOSON du Madagascar, Urban REICHHOLD d'Allemagne. Qu'ils trouvent chacun et chacune mes félicitations les plus sincères pour la conviction qu'ils ont sur l'évolution des droits de l'homme dans le monde.

C'est avec affection que je pense à ma très chère épouse Lydie KANDOLO et mes enfants OMBA KANDOLO, Daniel KANDOLO, Brözeck KANDOLO, Benitta KANDOLO, Nestor KOLELA, Jénovick KANDOLO et Inès KANDOLO pour avoir supporté le coût de mon voyage d'études pour l'Europe et le coût de mon absence à la maison durant le temps de rédaction de ce travail.

Je dois également remercier ma nièce Pauline ALONGA ESOKOWA pour la souffrance endurée pendant le temps des démarches effectuées pour l'aller et le retour de mon voyage d'Europe. Monsieur Bonaventure LISANGI et sa chère épouse Mère EKA EKANGA ne seront jamais oubliés pour l'accueil me réservé à Genève et l'encadrement dont j'ai bénéficié de leur part durant mon séjour en Suisse. Qu'ils en soient remerciés sincèrement.

Je commettrai un péché si j'oublie ma très chère Secrétaire Anne UMBA MITONGA, l'artisan de ce travail car sans elle, ce mémoire n'aurait pas eu la forme actuelle. Qu'elle trouve par cette oeuvre, l'assurance de ma franche collaboration et de mes remerciements dévoués.

A tous ceux cités et à tous ceux qui croient avoir contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail mais dont les noms ont été oubliés involontairement trouvent à travers ces lignes l'expression de mes remerciements sincères.

Pierre Félix KANDOLO ON'UFUKU WA KANDOLO

Genève - Lubumbashi, 31.12.2007

VI

QUELQUES ABRÉVIATIONS UTILISÉES

Art. cit. : Article déjà cité

DUDH : Déclaration universelle des droits de l'homme

EPSP : Enseignement primaire, secondaire et professionnel

EPT : Education pour Tous

F.C : Francs congolais

JORDC : Journal Officiel de la République Démocratique du Congo

MINEPSP : Ministère de l'Enseignement primaire, secondaire et professionnel

N° : Numéro

ODM : Objectifs du Millénaire pour le Développement

Op. cit. : Ouvrage déjà cité

P. : Page

Pp. : Pages

PIDESC : Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels

R.D : République Démocratique

R.D.C : République Démocratique du Congo

UEDH : Université d'été des droits de l'homme de Genève

UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture

UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l'enfance

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